Transition : pour Sole |
Vertigo : pour Marie |
Ad libitum : pour Maria D.Cano |
Insoutenable attente : pour Sasa Saastamoinen |
Lampedusa ...avant la route: pour Fifi |
L'autre réalité : pour France |
L'inconnue de l'estran : pour Ines ( Magia da...) L'interdit des brandes : pour Thérèse La grande et la petite :Remei Navaro |
Situation éphémère : pour Christian Cottard |
Le foyer des pins morts : pour Marine D. |
Mémoires de pierres : pour Arlettart |
Le guetteur de Lan Roz : pour Fanny |
Liaisons croisées : pour Synnove Schneider |
La dispute paysanne : pour Marty |
Diagonale et rencontre : Pour Patrick Lucas |
Des silences de pierres : Pour Youenn Gwernig |
Corps infinis : pour Maïté/Aliénor |
Le voleur m'a tout emporté
sauf la lune qui était à ma fenêtre.
Ryokan
à Marie-Claude
Route 73
Les applaudissements n'ont jamais fait le travail à ma place. La vérité est ailleurs, faite de fragilités, de doutes, d'échecs. Bien obligé d'admettre ma part de défauts dans ma pratique du land art. Elle m'a permis de progresser. Il faut calmer le jeu. Absurde la course avec le temps. Au final, il raflera la mise.
Je me dois chaque jour rechercher et vivre une part de vrai silence, une autre de vraie solitude, une autre de détachement pour oublier ce que je connais et recommencer chaque geste comme un enfant découvrant le monde.
Je dois expliquer sans acrimonie que mes cairns ne sont pas des tas de cailloux. Ils sont sur la voie qui me mène au rêve éveillé,à la sérénité. Après ce cheminement intérieur, je peux les offrir à l'immensité, les oublier pour faire place à d'autres comme mes propres morts m'ont fait une place ici.
Je m'absente de plus en pus, d'ici. Je dois m'alléger de toutes possessions. Le passage est une réalité vécu sur cette terre,chaque jour. Je n'attend rien d'autre après, de ce ciel immense et vide.
J'ai repris la route 73 et je suis revenu en ce lieu unique que je croyais être une place inconnue. Mes souvenirs s'effacent,se modèlent, se déforment au point de ne laisser qu'un univers nouveau prêt à me recevoir.
Vertigo
Après une période de tempêtes furieuses qui en a laissé plus d'un sur le carreau, la mer s'est posée et respire calmement. Les grands pins maritimes abattus dans la tourmente ont été débités et emportés sur de gros camions.
J'ai senti à nouveau l'appel de la mer et me voici près d'elle, avec l'idée d'entreprendre une série de cairns.
Parfois, je voudrais que ce soit les derniers, que tout soit dit, que je ne revienne plus ici, tellement j'ai mal. Mais, je rentre, je me soigne, je patiente jusqu'à l'oubli total des pierres. Je scrute le ciel, la course des nuages qui montent du golfe et rêve reprend vite. Je dois rejoindre la mer, les côtes sauvages, les falaises, les roches, les pierriers et je reprends la route.
Je parcours la falaise à la recherche d'une base pour élever le premier cairn. Je tombe en arrêt devant cette corniche qui me domine d'au moins trois mètres. Immédiatement, je calcule la trajectoire la moins dangereuse pour y accéder. A dix ans, j'aurais grimpé la-haut sans y penser, à 73 passés, ce n'est pas la même chose. Ma première escalade se passe bien. Vue d'en haut la baie de Quiberon est magnifique. A mes pieds, il n'est pas question de tomber dessus, de la roche bien dure et la certitude d'y laisser ma peau en cas de chute.
Je redescends et me mets à la recherche des pierres qui constitueront le cairn. Les quatre premières, sans être très lourdes, demandent malgré tout à être portée, une à une, avec les deux mains. Et là, c'est une autre histoire pour l'ascension qui devient plus problématique. Chaque pas doit être assuré par de bonnes assises et l'équilibre trouvé, par le corps. Surtout ne pas partir en arrière, en cas de déséquilibre mais larguer la pierre, se plaquer à la falaise et trouver une accroche pour les mains. Toutes mes forces y passent. A la deuxième pierre, arrivé au sommet, la tête me tourne. Sans doute un coup de fatigue. J'oublie toujours que je suis cardiaque. Je fais une pause, bois un peu d'eau et reprend l’ascension de toutes mes pierres. L'assemblage des pierres donne naissance à un très beau cairn dominant le vide et contemplant l'Atlantique. Je reste très longtemps près de lui dont la présence est rassurante. Après cet effort intense vécu dans l'absolue solitude, j'ai besoin de retrouver mon calme et cela se fera, une fois de plus, dans la cotemplation de la mer.
Roger Dautais
La nuit déshabillait
la jungle de la ville
pour y danser avec le désespoir
Un alphabet de lumière
dispersa les insectes de la folie
alluma la chorégraphie des miroirs
alors les clés ouvrirent le jour
qui dans la transparence
tenait un enfant dans ses bras.
Éliane Biedermann
These are grand achievements, Roger.
RépondreSupprimerTwo in particular -- Ad Libitum and Vertigo -- must have
been a challenge to construct, even quite dangerous.
Bravo Maestro!
Rick Forrestal
SupprimerMerci mon cher Rick. Très touché. Bien amicalement.
Roger
plaisir de vous suivre, en silence
RépondreSupprimerbrigitte celerier.
SupprimerMerci Brigitte et belle soirée en toute amitié.
Roger
Um encanto ao nosso olhar! Perfeitas fotos,adorei! abraços, tudo de bom,chica
RépondreSupprimerchica
SupprimerMerci Chica, mon porte-bonheur ! Merci de ta présence et de tes encouragements.
Je t'embrasse.
Roger
Roger
Merci Roger pour ce magnifique post et ces mots tout en humilité.
RépondreSupprimerTon land art est UNIQUE et SI BEAU !
Bises et bonne journée
Neila Leconte
SupprimerMerci Neila. J'ai beaucoup cherché ma voie et je la suis sans chercher l’inspiration ailleurs que dans la nature. Je pense maintenant être moi-même dans ma pratique.
Je t'embrasse en toute amitié.
Roger
Beautiful work,all of it!
RépondreSupprimerI like image 2 for its simplicity.... 11 for an ancient timeless quality - pines reproducing in a cycle for millennia.
Take care when you climb,your art is much appreciated.
Forest Dream.
SupprimerMerci à toi. C'est vrai que la deuxième photo met en valeur les lignes brisées et nues de la roche, ainsi que ce cairn tout en rondeur.
Pour ce qui est de la 11ème, je l'ai fait dans les restes d'un foyer de pierres que j'ai débarrassé des bois brûlés. Ensuite, tous les éléments centraux ont été prélevés sur un arbre mort, pin maritime abattu lors de la dernière tempête. Une façon de le faire revivre.
Belle soirée en toute amitié.
Roger
Hi Roger,
RépondreSupprimermerci , thank you for this wonderful Artwork again. I love this triangle especially create for me. Thank you very much, Roger.
Have a wonderful and sunny weekend.
Best regards, Synnöve
Séraphina's Phantasie
SupprimerMerci Synnöve. Le printemps s'installe ici et ces premiers joncs, suffisamment poussés maintenant, m'ont permis cette première réalisation avec eux.
Je te souhaite une belle soirée en toute amitié.
Roger
"Vertigo" porte bien son appellation ! Et, il te fallait être équilibriste pour déposer ces pierres sans risquer la chute !!! Merci Roger pour tes sublimes créations.
RépondreSupprimerJe t'embrase bien amicalement.
Marité
SupprimerMerci Marité. C'est vrai que ce cairn mérite son nom et je me devais aussi de raconter son histoire qui m'avait aussi marqué. Je te souhaite une belle soirée et je t'embrasse.
Roger
Wonderful Roger.. Nice and colorful compositions.. Enjoy your weekend.. :-)))
RépondreSupprimerA big hug
Ana Minguez Corella.
SupprimerMerci Ana. Avec ce printemps qui progresse, je vais bientôt faire rentrer la couleur dans mes créations nouvelles.
Je conseille, ici, tous mes lecteurs d'aller découvrir ton blog de photos animalières, d'une grande qualité.
Je t'embrasse.
Roger
J’avais écrit :
RépondreSupprimerTes chemins de galets
Sont émotions contenues
Emprisonnées dans la pierre
Ils sont les mots
Les mots du silence
Qui ne savent pas dire
Qui ne savent pas écrire
La calligraphie de l'âme…
Ils sont l'encre éphémère
Que l'océan efface
Et emporte
En riant des humains
Qui cherchent et s'embourbent
Dans les sables mouvants
De leur existence futile!
Je complète aujourd’hui
Tes chemins de galets
Se font vertiges
Et courage
Pour dominer les peurs
S’envoler vers le ciel
Et crier l’espérance…
Ils sont prières
Mains tendues
Vers ces ailleurs inconnus
Qui frissonnent imprévisibles
Dans les embruns de nos consciences…
Tes chemins de galets
Sont passerelles
Poèmes de vie
Cris de l’humanité
En marche sur les rives du temps…
Ils sont repères
Dans le noir des tempêtes
Phares au creux de nos vagues…
Merci
Pour ces pas de pierres
Ces paroles de cailloux
Offerts au murmure du vent
Et de l’océan !
Marie
Marie
SupprimerMerci Marie. Je reste toujours surpris par tant de poésie, tant d'humanité née de mes création, pour les prolonger, les sublimer, me les mettre en mémoire. Non, mon chemin n'est pas que de roses et je reçois mon lot d'attaques injustes, in situ, de remarques déplacées, de provocations, de menaces. Je suis bien obligé de faire avec c'est pourquoi, vos commentaires, le tien, aussi, vraiment touchants, m'aident à tenir le coup et je t'en remercie.
Je t'embrasse amicalement
Roger
C'est toujours aussi surprenant et aussi beau !
RépondreSupprimerAujourd'hui mon coeur balance pour "l'autre réalité !
bon week end
Mitou le Bretonne
SupprimerMerci Mitou. Cette réalité je l'ai proposée à une amie qui en a bien besoin. Je lui souhaite.
Bien amicalement.
Roger
Pocas personas llegan a conseguir hacer obras de arte con muy pocos acesorios,por lo tanto tengo que felicitar a esos autores.
RépondreSupprimerAgradecido por tu entrada a mi blog de fantasias
JUAN FUENTES
SupprimerMerci Juan. Merci de reconnaître que mon art se contente de peu dans sa propre expression, ce qui n'est pas toujours le cas en land art. On a connu des projets engloutissant des millions d'euros. J'aime l'Arte Povera et j'essaie d'en suivre la philosophie qui s'accorde bien avec ma vision du land art. Bon Dimanche et à bientôt,
Roger
M'équilibre atteint après le "vertige"... tous ces magnifiques cairns sont les échos du silence intérieur
RépondreSupprimerJosette
SupprimerMerci Josette. Si je n'atteins pas ce silence intérieur, je n'tteins pas l'équilibre. Les deux sont liés.
Belle journée à toi.
Amicalement.
Roger
Fig 2 is a peculiar and lovely a perspective view , and I'm tense with Fig 10 how long the stones will stand on the ring.
RépondreSupprimerReally wonderful art again, Roger.
Wish you very happy springtime.
orvokki
SupprimerMerci Orvokki. C'est vrai que la perspective de Vertigo " est impressionnante, mais la contre plongée l'était encore plus, avec tout l'océan comme horizon.
Que ce printemps te soit favorable.
En toute amitié.
Roger
J’aime cette idée de désapprendre pour réapprendre et recommencer, pour redécouvrir et réapprendre le monde.
RépondreSupprimerJ’aime cette idée de voie et de cheminement intérieur pour s’ouvrir à l’immensité et recommencer, refaire peau neuve et accueillir à nouveau…
J’aime cette idée d’allégement et de dépossession, de passage et de se libérer de toute chaine …
Vivre chaque instant, chaque lieu comme une renaissance, une reconnaissance, un recommencement… au début la dernière page…
Merci pour tout cela cher Roger, merci pour vos mots, vos cadeaux, vos passages… pour ce magnifique cairn « Ad libitum » cette élévation par-delà les limites , cette soif de liberté…
Je vous salue homme de l’océan… dans trois semaines je m’en irai à sa rencontre à Île Grande sur les Côtes-d'Armor
mémoire du silence
SupprimerMerci Maria pour ces mots réconfortants. Bien qu'ayant vécu pas loin de 30 ans en Côtes d'Armor, je n'ai jamais débarqué sur l'Île Grande. Vous me raconterez.
Amitiés.
Roger
Vertigo me rappelle les rochers de la plage Victoria à Belle Ile, une vraie merveille... Encore une série extraordinaire, que d'efforts je pense pour en arriver là...
RépondreSupprimerSe détacher c'est ce qu'il faut tenter de faire, mais le quotidien, les envies passagères nous raccrochent à la vie !
Merci est un petit mot tout maigrichon pour ce beau cadeau à nouveau, moi, la landaise qui aime tant les pins, la grève et ses cailloux ronds, sa dune si vivante, on dirait un foyer...
Sur la dune
Moutonnement de dunes
Un parfum d’alizés
Sur nos corps divisés
Les pins baignés de lune
Murmure d’océan
En un flux incessant…
Étourdis- moi, effluve, venue des quatre points
Fourvoyée sur l’écume, bousculée par la houle
Enroulée à la vague
Frisée par les oyats, diluée sur la grève
Choisie et recueillie
Sur nos visages
Le souffle de la mer
Infinie
Intemporelle
Libre
Marine D
Marine D
SupprimerMerci Marine. Non, merci n'est pas un mot maigrichon, pas du tout. Quand on pense à tout le monde qui passe ici, sans rien dire, c'est déjà beaucoup et cela me touche plus que le vide. Un poème en plus, c'est toujours un cadeau, un beau cadeau que j'emporte et que je laisse en même temps, en partage. Le monde ne partage pas assez. Il y en a qui ont trop, beaucoup trop et qui en veulent plus, beaucoup plus, pour s'enrichir avec des montagnes d'argent. Les montagnes ça ne s'emporte jamais dans la tombe, faudrait y penser, comme on devrait penser aussi, que dire un petit merci, comme Marine, ça peut faire du bien, me faire du bien, malgré tout.
Je t'embrasse.
Roger
Toujours aussi beau et poétique.
RépondreSupprimerFélicitations Roger.
Bon dimanche !
Olivier Violin
SupprimerMerci, Olivier, pour tes mots d'amitié et d'encouragement.
Amitiés.
Roger
Ce Vertigo, parfaite harmonie de formes suspendues dans l'espace,tu l'as difficilement gagné et tu nous l'offres. Merci.
RépondreSupprimermanouche
SupprimerMerci Manouche. Oui, c'est ce que j'ai vécu et ressenti au moment de l'installation et après.
Amitiés.
Roger
Bonjour Roger
RépondreSupprimerJe crois que je pourrais rester des heures à admirer ce travail qui malgre tes souffrances nous apaisent
Je comprends et partage cette communion avec ces magnifiques pierres erodées par notre mer !
Le silence des pierres me convient à merveille
Merci pour ces superbes creations !
Bonne journée à toi
Bises
Claudine Lebagousse.
SupprimerMerci Claudine. Bien sûr, tous ces mouvements, ces escalades, ces portages, même réalisés en prenant des précautions, génèrent des souffrances. Je prends le temps qu'il faut pour remettre tout cela en place et puis je reprends la route. C'est ma vie de vieil artiste, maintenant.
En ce moment, je suis au repos et repartirais dans quelques jours.
Je t'embrasse.
Roger
Bonsoir Roger, je reviens une seconde fois car je ne vois pas mon premier message qui te disait tout le bien ressenti en voyant ton "travail" et qui te remerciait pour ta dédicace... Le roi n'est pas mon cousin, je disais, même. J'ai dû faire une erreur de manipulation!
RépondreSupprimerAmitié.
chri
SupprimerMerci Christian. En effet pas vu ton premier message. ça peut arriver. Et puis, si le roi n'est pas ton cousin, il n'est pas le mien non plus lorsque je te vois passer par ici. Je te souhaite une semaine inspirée.
Amitiés.
Roger
Ce sont mes digts qui ont pu me trahir aussi, ils savent faire! Amitié.
SupprimerMes dOigts...
SupprimerChri
SupprimerEh! bien voilà, mon cher Christian, tout est en ordre, de quoi voir venir la semaine. Je profite de l'occasion pour inviter mes lecteurs à découvrir ton blog ( si ce n'est déjà fait) puis à le suivre pour y vivre c haque semaine, un bonheur de lecture, sous forme de nouvelles. Passionnant et surprenant à la fois.
Amitiés.
Roger
Es un placer llegar a tus creaciones. Producen un efecto relajante en nuestras miradas.
Un abrazo
· LMA · & · CR ·
NOCO LE BOLO
SupprimerMerci à toi. Le land art produit beaucoup d'effets sur le corps et sur l'esprit. Une fois l'effort passé, je reste longtemps dans la contemplation du cairn, par exemple, essayant de comprendre sa place dans le paysage. Cet exercice est fort apaisant.
Belle semaine en toute amitié.
Roger
How do you get them standing upright, fantastic nature Roger.
RépondreSupprimerBob Bushell,
SupprimerMerci Bob. Je dirais que pour obtenir des équilibres, il faut être soi-même, en forme et bien équilibré. Fatigué, tendu, et parfois, simplement soucieux, mes cairns ont bien du mal à se dresser entre mes mains. Ils restent ainsi une image de ma propre forme physique et psychique. Belle fin de soirée.
Amitiés.
Roger
All of your works make my heart sing, but those with berries and flowers turn the inner song into soul music ... Amitiés Petra
RépondreSupprimerPepeB
SupprimerMerci Petra. Je suis heureux que mes créations trouvent le chemin de ton coeur et te rende heureuse. Belle soirée en toute amitié, chère Petra.
Roger
Estupendas creaciones, muy originales, en algunos casos desafiando la gravedad.
RépondreSupprimerFeliz semana, Roger.
Enrique Chapin, Cette loi de la gravité qui s’applique à toute chose sur terre, m'occupe beaucoup dans la création de mes cairns et je trouve cela passionnant.
SupprimerBelle semaine à toi.
Amitiés.
Roger.
Bonjour, Roger! What a delight to see your new art installations! It was interesting to learn some details about your work - I never had thought it's easy, I knew it's time consuming and needs not only imagination, but also physical efforts. You are a person to admire! Thank you for sharing with us what you do, thus not only the sea, the birds and the passers-by will enjoy your art. Have you "caught" moments with birds staying on your cairns? I suppose it's an exciting view...:)
RépondreSupprimerI like the optimism in VERTIGO, the love and tenderness in LA GRANDE ET LA PETITE and the melancholy in LE FOYER DES PINS MORTS.
Wish you a lovely, sunny spring, health and joy in your heart!!
ROSSICHKA
RépondreSupprimerMerci Rossichka. Bien sûr que le land art est physique et c'est aussi ce qui me plait, de mettre tout mon corps au service d'une expression artistique. Je rentre en général fatigué d'une sortie land art mais très heureux en même temps. Il m'est arrivé de voir mes cairns servant de perchoir aux oiseaux. Notamment, en Normandie, dans une carrière, où j'ai pu suivre la vie de mes cairns pendant plus de dix ans. Certains servant de perchoir aux rapaces étaient devenus blancs et couverts de crottes d'oiseaux, preuve qu'ils les avaient adoptés. Vivant très souvent dans la nature, je les côtoie dans leur vie et j'aime être en leur compagnie. Je te souhaite aussi un très beau printemps en toute amitié.
Roger
Buenas tardes,Roger, creo que viste el enlace a forma de homenaje que puse en mi blog a la obra tan fantástica que solo tu eres capaz de crear. Un seguidor me dice que no entiende el francés, a lo que yo le contesto que yo lo entiendo un poco pero que tampoco hace falta mucho para reconocer en todas y cada una de tus creaciones una gran sensibilidad manifestada de forma tan efímera. Todo pasa pero la belleza queda en mi retina.
RépondreSupprimerUn saludo.
El equilibrio es una de las partes mas importantes de la vida ...con tus obras lo traspasas..
RépondreSupprimerGenial
Abrazos
Esmeralda
SupprimerMerci Esméralda. "L’équilibre, une des parties importantes de la vie ", comme tu l'écris et avec lequel je joue à chaque fois que j'entreprends un cairn. Tu comprends pourquoi, j'aime cet exercice si particulier.
Belle semaine à toi. Je t'embrasse.
Roger
faudrait encore un cairn pour la méditerranné... je suis en face de 'lampedusa'...bises du sud!
RépondreSupprimerElfi
SupprimerMerci Elfi. Pas de problème pour satisfaire ta demande, malheureusement cette série sur l'exil n'est pas terminée. Je te joins un article récemment écrit à ce sujet *. Belle semaine à toi, sur les bords de la Méditerranée.
Je t'embrasse
Roger
* http://www.unidivers.fr/roger-dautais-land-art-exil-exiles-lampedusa/
Nous rentrons de plein pied dans le monde imaginaire !!!
RépondreSupprimerTrès bonne semaine.
a + ☼ ♥ ☼
Daniel
SupprimerMerci Daniel.C'est vrai. Et dire que certaines personnes s'interdisent l'accès à l'imaginaire !
Belle semaine à toi.
Amitiés.
Roger
Je pense que "Les applaudissements n'ont jamais fait le travail" à la place d'aucun, Roger. Et celui qui pense que ça pourrait être ainsi, c'est qu'il doit travailler encore plus sa pensée intérieure.
RépondreSupprimerJ'aime vraiment tes réflexions: elles sont aussi belles que tes cairns, et aussi réelles que tes efforts pour les réaliser.
Et... merci, encore une fois, pour ce cairn de "Transition".
bsÖs.
Sole
SupprimerMerci Sole. Il est bon de maîtriser son ego si l'on ne veut pas être aveuglé par la vanité qui vit en bonne compagnie avec les artistes et les créateurs.
Au plaisir de te revoir sur Le Chemin.
Belle fin de semaine Sole, et à bientôt.
Je t'embrasse.
Roger
Conseguir hacer arte,es lo más sublime que puede conseguir un aspirante a artista
RépondreSupprimerJuan Fuentes, Merci Juan. Bien sûr, il y a une attirance pour l'art, ressenti très jeune pour moi, puis un apprentissage par une école de Beaux Arts, mais surtout, une pratique régulière et beaucoup de travail. Ce fût mon chemin, cela le reste encore aujourd'hui.
SupprimerBelle journée à toi en toute amitié.
Roger
I love this blog.
RépondreSupprimerMiz THREEFIVESIX
SupprimerBienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins et merci pour tes encouragements.
Amitiés.
Roger
Rêveuse de mots me conduit régulièrement vers vos chemins des grands jardins et je l'en remercie, car votre travail est admirable, d'une extrême grandeur et générosité.
RépondreSupprimerInlassable vous êtes pour le bonheur de chacun, votre regard sur le monde est empli de beauté. Merci.
Francois.
SupprimerMerci François. Je ne sais pas si je mérite cette cascade de compliments, mais ils me touchent vraiment. Que vous veniez de chez Maria, me fait doublement plaisir car je l'estime beaucoup.
Amitiés.
Roger
Salut, Roger, je suis de nouveau heureux avec votre art, et cet effort seul et éphémère de créer la beauté.
RépondreSupprimerVous parlez de la mer, avec la complicité d'un ami. Après la tempête vient le calme.
Contempler la mer me détend aussi. Maintenant que j'habite à Madrid, loin de lui, je m'ennuie de lui.
Roger, toute mon admiration et l'affection. J'admire ce que vous faites.
Prenez soin de vous, Roger, le monde a besoin de gens comme vous.
Un beso,
Tesa Medina.
SupprimerMerci Tesa. Sur la totalité de ma vie, moins de dix ans m'ont séparés de la mer et encore, pendant cette période, pouvais-je aller la voir, avec un court voyage. Autant dire que la mer a toujours joué pour moi un rôle primordial et qu'elle fait partie de moi. Cela doit se voir aussi dans mes créations qui sont à 80% maritimes. Je suis très touché par tes mots d'encouragement. Je ne connais pas ta ville, autres qu'à la TV ou au cinéma. Elle m'a toujours paru être une très belle ville et j’imagine pour toi, bien agréable à vivre.
Belle fin de semaine chère Tesa.
Je t'embrasse.
Roger
Tout ce que je vois ici est tellement beau et fragile! Les pierres et les mots...
RépondreSupprimerChristiana
SupprimerBienvenue, Christiana, sur Le Chemin des Grands Jardins et merci pour vos encouragements.
Amitiés.
Roger
ツ
RépondreSupprimerSeu trabalho está cada vez mais criativo e ousado.
Concordo com o primeiro comentário:
Vertigo e Ad libitum foram instalações que ofereceram certo perigo e muito equilíbrio.
Há muita doçura nas composições com flores e frutos.
Mas, fiquei surpreendida e emocionada com L'inconnue de l'estran.
Obrigada pelo carinho.
Bom fim de semana com tudo de bom!
♫♬♪ه° ·.
Magia da Inès
RépondreSupprimerMerci Inês. Je comprends ton commentaire car je sais ta passion des fleurs que l'on retrouve d’ailleurs chaque jour sur ton blog si poétique. Pour le cairn que je t'ai dédicacé, il faut dier que c'est un des plus grands réalisés ces derniers temps. J'ai d’ailleurs été imprudent dans le portage des plus grosses pierres car j'ai dépassé le poids permis par les médecins, ce qui m'a valu des douleurs au dos, pendant une semaine, mais la satisfaction d'être arrivé à quelque chose de bien dans ce lieu magique.
Bonne fin de semaine, chère Inês.
Je t'embrasse.
Roger
Roger, já estava com saudade dos seus magníficos trabalhos, onde o equilíbrio, tão necessário em todas as áreas da vida, se destaca. Há ternura e sensibilidade nas obras onde foram inseridas as flores e os frutos. É tudo grandioso e belo.
RépondreSupprimerMARILENE
SupprimerBienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins, chère Marilene et merci pour tes mots d'encouragement.
Amitiés.
Roger
Quel défis, dans cette recherche de l'équilibre et quelle victoire, quand l'assise, la stabilité ont été atteintes.
RépondreSupprimerMerci pour tes commentaires sur mon blog sur le thème " Intérieur/extérieur" à propos des étonnantes sculptures de la rue Le nôtre, une rue où la déambulation prend du sens .
Mis-Yves
SupprimerMerci à toi. Les défis se suivent sans se ressembler. Je sais aussi que je vais doucement vers la fin de cette pratique du land art, de plus handicapé par ma santé. Mais j'irai jusqu'au bout.
Pour ce qui est de ton reportage sur ton blog, que j'invite à consulter, il m'avait paru très intéressant.
Belle fin de semaine.
Roger
En écoutant les informations aujourd'hui, j'ai pensé à toi. Tes petits personnages figurants les naufragés de Lampedusa sont malheureusement toujours et encore d'actualité. Disparaissant vague après vague, leur terrible destin mérite ta persévérance à les mettre en lumière.
RépondreSupprimerTon cairn Vertigo me donne des frissons rien qu'en m'imaginant perchée sur ce rocher pour y empiler des cailloux. Plus je prends de l'âge et plus la sensation de vertige me saisit, à tel point que depuis quelques mois j'hésite à monter la troisième marche de l'escabeau !
Merci pour ton commentaire sur les sorcières de Pâques que tu as vues dans mon grenier. Tu trouveras dans ma réponse une information qui pourrait t'intéresser...
Belle fin de semaine, Roger, même si le mauvais temps s'annonce. Prends soin de toi. Je t'embrasse bien amicalement
Tilia.
SupprimerMerci Tilia. Chacun peut constater comme l'information concernant ce drame majeur est traitée par les TV, elle est tout simplement négligée. Les migrants ont fait les choux gras des journaux pendant de longues semaine, puis pensant le sujet éculé, tout ou presque a disparu sur les migrants. Il faut effacer ce qui gène. Alors 50 ou 100, c'est pareil, cela égale zéro pour les rédactions toutes en deuil d u chanteur disparu. Il faut comprendre aussi que même l'info doit rapporter. Une fois le sujet passé de mode on le jette.
Pour ce qui est des sorcières de ton blog, je vais aller voir et je t'en remercie d'avance. Belle fin de semaine.
Je t'embrasse chère Tilia.
Roger
Magical work as always!! I love how weightless you make the rock look. A sense a perfect balance, and calm.
RépondreSupprimerRachaeldaisy
SupprimerMerci à toi pour tes mots amicaux et d'encouragement.
Amitiés.
Roger
Cher Roger, disculpa que no he tenido ánimo para nada, y no he podido venir a visitarte.
RépondreSupprimerMon pays L' Equateur et précisément ma ville Portoviejo, il a eu un forte tremblement de terre, 7.8 R. le 16 abril. plus de 530 morts, plus de 4 mil blessé etc. etc.
Dans mon blogue et à Google plus j'ai laissé un post à ce sujet.
Je ai écrit, aussi, une autre entrée à ton sujet.
Abrazo.
Ceciely
SupprimerMerci Ceciely.
J'ai bien entendu suivi ce tremblement de terre en Equateur, dont je ne te savais pas native et je viens de te répondre sur ton blog. Je comprends que tu aies d'autres soucis que de passer ton temps sur un blog mais je je remercie de m'avoir prévenu.
J'ai un problème sur ton blog, je ne peux plus faire de copier-coller qui me permettait de faire traduire un texte sur Google. As-tu mis en place, une protection de tes textes.
Je te souhaite beaucoup de courage et je t'embrasse très fort.
Roger
always, so beautiful. the 'diagonal and meeting' is fabulous! wonderful work!
RépondreSupprimerTexWisGirl
SupprimerMerci à vous. J'aime que vous remarquiez cette toute petite installation flottante, qui malgré sa taille m'a demandé beaucoup de temps à cause du vent qui déplaçait les fleurs. Autour de ce travail, j'avais eu aussi une très longue et intéressante conversation avec le paysan propriétaire de c e terrain où je m'étais arrêté. Nous avions ainsi évoqué les difficultés d4un monde agricole qui subit une grande crise en France.
Belle fin de semaine.
Amitiés.
Roger
Cher Roger
RépondreSupprimerEncore merci pour toutes ces émotions sur le chemin, le chenal, ( l'estier?) de ton monde intérieur sur lequel tu nous convies avec en point d'orgue ce "Corps Infinis". Quelle émotion à te suivre pas à pas dans cette distanciation, cette magie qui mène à des installations uniques et complices avec la nature: Ad libitum, vertigo, mémoire de pierres et autres performances portées par une énergie communicative.
Merci pour tes mots aussi où je me retrouve dans cette distanciation rendue nécessaire à mesure que l’âge avance. J’ai eu envie de relire Guillevic tant j’y trouvé de similitudes avec ton cheminement.
Merci pour le poème d’Eliane Biedermann que je relis ce matin.
Lorsque tu fais un billet, je le lis jusqu’au bout, puis si me consacres une installation, je la mets sur mon bureau pour qu’elle me parle. Ensuite j’écris mes impressions en écho.
Ce n’est sûrement pas le fruit du hasard mais une coïncidence, une imprégnation car ce matin à la lecture du poème d’Eliane Biedermann, je m’aperçois que je suis sur la même image : je l’ai ressentie très fort en toi.
Je vais d’ailleurs mettre un écho sur mon site.
Merci, Roger, encore merci de nous associer à tes cheminements : le visible et l’invisible.
Je t’embrasse.
*
GUILLEVIC/Etier, dans le poème Encore
« Comme si c’était modeste
De réunir en soi
Limites brisées,
Indiscernables,
Le temps de la mer
Et l’eau de l’instant
*
Ainsi donc
Tant que tu pourras,
Tant que la lumière
Te portera.
Celle des horizons,
Celle des regards.
Celle qui vient des pierres,
Celle qui vient des mains. »
Merci Maïté. C'est vrai que le poème d'Eliane Biedermann me parlait et je le sentais pouvoir venir s'inscrire sur cette page. La poésie, lorsqu'elle est forte, apporte toujours beaucoup. J'ai tendance à croire qu'elle dépasse ce que je peux faire modestement en land art.
SupprimerIl m'arrive de ressentir une peine à l'idée de quitter ce monde, jusqu'à imaginer ce que je ne verrai plus. Mais ce n'est que passager, car je veux avant tout honorer la vie, tant que je suis de ce monde. Si proche de l'invisible,habité, ressenti, j'aime à l'associer au visible et, dans ce tissage, ce métissage, trouver le chant qui porte mon travail, loin de tous, avant même de le partager. Plusieurs personnes ont évoqué Guillévic, dans ma démarche. Je ne me compare pas. J'ai simplement la chance de rencontrer chaque semaine, un poète qui l'a bien connu et fréquenté, Serge, Mathurin Thébault et qui me l'a fait connaître en me parlant souvent de lui. Je dirai que ce compagnonnage a du, au long du temps, me faire saisir quelques subtilités qui m'avaient échappées. Mais je crois aussi que la vie de chacun est un apprentissage et les occurrences, des lucioles dans notre nuit d'ignorance.
Le poème de Guillévic est plein d'espoir et d'amour. De quoi, continuer la route encore un peu.
Je te souhaite une belle soirée.
Je t'embrasse.
Roger
Merci pour cette très belle réponse, Roger.Elle me rend très heureuse, comme la poésie. Continuons à cultiver les lucioles.
SupprimerBonne nuit. Je t embrasse.
Corps infinis / Maïté
RépondreSupprimerUne évidence :
Cela venait du nuage
Complice… chapeautant
L’infiniment bleu
L’effort solitaire
Le silence attentif
Cet entre-deux.
Soudain,
Une passerelle de ciel
Cueille à l’infini le regard
L’embrume ou le mouille
Corps céleste ou le vide
Comment savoir ?
Cheminant dans un jour nouveau… la pensée s’égare.
Dans tes bras, comme tes enfants
L’un après l’autre venus,
Frottés au front de la mer,
Galet après galet
chacun… de l’arrondi à l’aplati vibre
Du poli au rugueux , toujours l’emprise
Chacun pulse son langage … les bruits de leur cœur
Contre ton cœur,
Irradiant… pierre… soleil… lumière
Après froid… détachement… distance,
Chaque galet-sirène t attirant, tu répondis.
Ils furent portés à bras-le-corps
Jaugés…hissés…vrillés…apprivoisés…montés sur mamelon.
Le sein offert à la vie nouvelle
Offrande de mousse : laitance de vie, elle
Fait partie du voyage
De millénaire à l’infini.
Puis un simple collier de nuages et
L’horizon aime la perfection,
Comme cela, mine de rien.
J’entends… J’entends
Un cri sans cesse recommencé
Une chanson du passé
Millénaire,
Une chanson infinie qui porte
Haut et fort le renouveau.
Nous sommes à côté de l’alphabet
Nous sommes hors de portée du cri
Nous sommes ce que nous sommes
Nous,
A côté de ces signes ténus… Bientôt Nus
Dans cette contemplation finale… Un
Vertige devant la verticale, une
Certitude ou interrogation, c’est selon.
La ligne de vie qui prolonge tes bras
De mousse et de galets, infinis ces
Corps résonnent… Ils suintent la flamme…
Infinis car sans cesse recommencés
Offerts à l’écho… à la parole… aux mots
Infinis…& infinis les corps issus de la vie.
Maïté-Alénor
SupprimerMerci Maïté. Ce cairn était particulièrement beau, dressé sur cette plage vide, attendant que la marée ne remette tout en place. J'avais trouvé assez facilement, ses points d'appuis, a peine calés par de petites clés et cela augurait une série de cairns à venir, convenant à ma pensée. Je suis heureux que ce poème l'embellisse, lui qui est au fond de l'océan, car il le méritait bien. J'aime tous mes cairns et je les accompagne d'une méditation, une fois achevés. Mais il me faut reprendre la route sans regret. Le pire qu'il puisse leur arriver, c'est de redevenir estran, ou pierrier, dans la fraternité des pierres. Il est bien normal qu'une rencontre suprême advint un jour avec une poète, puisqu'ils parlent la même langue.
Je t'embrasse très fort.
Roger
Pour toi ami Roger qui sait rendre leur âme aux pierres immobiles...
RépondreSupprimerune landaise amie de l'Océan et des pins....
La couleur de ma vie change au rythme du ciel
Comme l'eau qui ondoie avec ses vies intimes
La brise du matin quand se peint la journée
Au bord du lac voisin où rêvent les grands pins
La couleur est en bleu la couleur est en gris
Est dans l'écume verte, la feuille reverdie
Le rouge qui appelle tous les oiseaux des îles
Le blanc pur de la fleur, le noir de l'ombre intense
Je te dirai encore les couleurs qui me hantent
Qui battent fort en moi en trompette et tambour
Je te dirai les nuits et les matins noyés
Je te dirai peut-être les couleurs de ma vie
© marine
Marine D.
SupprimerLa poésie, est ici, chez elle et tu es ce soir avec ton très beau poème en bien belle compagnie, mon amie Maïté/Aliénor.Cela me comble. Je ne peux imaginer plus précieux cadeau qu'un poème, car j'ai, des l'ouverture de ce blog, fait une grande place à la poésie, même si cela ne plaisait pas toujours. Je suis un grand lecteur de poésie et lorsqu'un commentaire m'apporte l'une de vos œuvres, je suis le plus heureux des artiste.
Espérons que durant la vie de ce blog, cela soit toujours ainsi.
Je t'embrasse bien amicalement.
Roger
Cher Roger, tu as affaire non pas à une mais à deux landaises amoureuses de l océan et des pins.
SupprimerEt que vive longtemps la poésie, sous toutes ses formes.
Au passage j adresse un petit bonjour poétique à Marine . Bravo pour ton poème.
Maïté Alienor.
SupprimerMerci Maïté. C'est donc un double plaisir. J'ai vécu dans le Bordelais, et j'ai fait des escapades dans les landes, que je connais un peu, jusqu'au pays Basque. J'en garde de bons souvenirs et quelques émotions de baignade du côté de Hossegor, où les vagues sont redoutable.
Je te souhaite une belle soirée.
Je t'embrasse.
Roger
Salut Roger .. Happy Earth Day ..
RépondreSupprimerVous êtes un créateur de beauté. Et la Terre Mère vous fournit des matériaux d'amour ..
Combinaison parfaite …
Amitiés :-)))
Ana Minguez Corella
SupprimerMerci Ana.Je ne peux pas le nier, je passe ma vie dans la Nature, je l'ai cultivée longtemps, preofessionnelement, je l'aime depuis mon arrivée sur terre. C'est pourqoui ce qui peut me lier à la nature ne peut qu'être très fort. Bien évidemment, c'est elle qui m'inspire. La combinaison est parfaite, c’est toi qui le dit. De mon côté, je tends à cette perfection sans y arriver tout le temps.Le progrès est toujours possible.
Belle soirée en toute amitiés.
Roger
Tu m'en vois très heureuse !
RépondreSupprimerJe me suis longtemps privée de publier de la poésie et puis le temps passant j'en poste davantage, et tant pis si cela ne plait pas à tout le monde...
Merci pour tant de gentillesse Roger
Marine D.
SupprimerMerci Marine. J'ai toujours accueilli les poèmes inédits ou ceux, proposés, qui expriment ainsi une émotion, une sensibilité. Cette attention me touche beaucoup.
Bon week-end en toute amitié.
Roger
Quelle beauté! J´ai beaucoup aimé ce site.
RépondreSupprimerMerci!
Renata Cordeiro
RENATA MARIA PARREIRA CORDEIRO
SupprimerMerci Renata et bienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins où j'espère vous revoir souvent. Amitiés.
Roger
Bonjour Roger,
RépondreSupprimerMerci de ton passage chez moi :)
Ce petit poème d'Éliane Biedermann est une vrai merveille.
Tes cairns sont toujours émouvants à contempler, ils sont lourd de sens... visibles mais surtout invisibles.
Je publie quand le peux et blog toujours aussi peu, je cherche à me reloger maintenant que ma propriété semble être vendue.
Des temps lourds et difficiles à traverser, vivement que je sois plus vieille de 6 mois...
Bizzz et bon weekend :)
Noushka
SupprimerMerci Noushka. Oui, j'aime passer chez toi regarder ton travail remarquable de photographe animalier. J'ai découvert récemment la poésie d'Eliane Biedermann sur le site de mon frérot Guy Allix : Anthologie de la poésie subjective. Je t'invite à faire un tour par là, tu ne seras pas déçue. Je suis revenu dans ma région d'origine et je pense que la Bretagne se prête aux cairns.
Je sais que tu vis une période douloureuse et, espérons qu'une fois cette maison vendue, tu retrouves un endroit à vivre moins emprunt de souvenirs douloureux. Je te souhaite un beau week-end.
Roger
la route 73 ...je fais sa connaissance :)))
RépondreSupprimerELFI
SupprimerMerci Elfi. La Route 73, j'en ai déjà parcouru le quart et je suis comme toi, à mesure qu'elle se déroule sous mes pieds et je la découvre aussi.
Bien amicalement.
Roger
Vos belles créations je passe aussi par le google +. Vous êtes un vrai amoureux de la nature et sait les fruits et les joyaux de la nature à nouveau de belles créations «naturelles». J'apprécie toujours vos belles créations.
RépondreSupprimerUn câlin mon ami,
HELMA
SupprimerMerci Helma. Oui, c'est vrai , j'utilise ma page Google pour toucher un autre public que celui de m on blog, mais les parutions se font à l'unité et avec un texte beaucoup plus court. Les deux sont complémentaires. Mes créations les plus récentes, je les présente toujours sur mon blog, en premier. Je te remercie de tes mots d'encouragements.
Belle fin de weekend. Je t'embrasse bien amicalement.
Roger
on finira bien par trouver une entente dans ce triangle de verdure
RépondreSupprimerd'eau et d'air ! tout ce qu'il faut pour être heureux !
merci Roger pour cela, les baies rouges sont toujours là comme
des petites perles à partager
je t'embrasse
C'est un plaisir de me promener sur ton blog...en silence :)
RépondreSupprimerAmicalement
Olá Roger vim aqui olhar essas belezas naturais;
RépondreSupprimerGosto muito de pedras de todos os tipos.
Petits et gros cailloux, fleurs et graines... autant de rêves devenus réalité.
RépondreSupprimerC'est beau le rêve éveillé surtout quand il trouve sa RE-présentation dans ton art. Amitiés.
RépondreSupprimerCes pierres toujours renouvelées, choisies avec soin, érigées, porter le message toujours plus loin aux quatre coins avec tant de poésie renouvelée! Je vous imagine là-haut contemplant la mer.
RépondreSupprimerMerci pour votre message Roger, il me reste à le prolonger et le transmettre d'une façon ou d'une autre.
Thérèse
SupprimerMerci Thérèse. Oui, de là-haut, le spectacle était impressionnant. Pour le moment, pas de spectacle car je suis toujours en arrêt, ma santé me donnant quelques soucis.
Bien amicalement.
Roger
Ecouter au fond de son cœur les pierres du bord de l'eau qui s'entrechoquent et poursuivent le rêve.
SupprimerThérèse
SupprimerMerci Thérèse. Je faisais une marche de convalescent, cet après-midi, au cœur de la campagne et mon esprit rejoignait mes pierres, écoutant le chant de la mer. J'ai laissé faire et suis revenu du voyage, enchanté.
Belle fin de semaine.
Roger
Wonderful arrangements!
RépondreSupprimerVision Mila
SupprimerMerci Mila et bienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins.
Amicalement
Roger
i've just been reading philippe jaccottet's "seedtime" again and you so remind me of him. (often this is the case.)
RépondreSupprimerwhat might anyone say? your work. struggle. and release. i'm moved time and time again to love.
this is pure being. there is nothing else to ask for in a life.
Erin.
SupprimerMerci, Erin. Très flatté par cete comparaison mais je ne me compare pas à ce grand home de Lettres. J'ai choisi pour vous, deux citations de lui :
: " Facile à dire et trop facile de jongler avec le poids des choses, une fois changées en mots". Et : " L'effacement, soit ma ma façon de resplendir".
C'est magnifiquement écrit.
Belle fin de semaine, Erin. Je t'embrasse en toute amitié.
Roger
Que de couleurs et de poésie... et justement le jour de mon anniversaire. Merci, un peu en retard mais il y a des périodes comme ça où on a plus goût aux blogs et c'est dommage tant le tien fait du bien. amicalement, Brigitte
RépondreSupprimerBrizou. Merci Brizou, Pas meilleur chose que de lire tes quelques ligne. Si on peut apporter un peu de bonheur aux gens c'est déjà une grande chose.
SupprimerUne grosse bise pour ton anniversaire, avec un peu de retard.
Roger
Vertigo
RépondreSupprimerVertiges infinis
De la nuit, de la vie...
Vertiges des silences
Dans le flou des embruns
Vertiges de l'absence
Dans le sel d'une larme
Vertiges de la mort
Dans le vide d'un cercueil
Vertiges
mais
L'azur du ciel
Enveloppe d'espérance
La crainte et les peurs...
Alors
Vertigo
comme un chant de liberté!
Merci et bonne année à vous.
RépondreSupprimerBon chemin Roger.