



Ce pourrait
être
une dernière
fois
t'embrasser
sur tes lèvres chaudes...
Ce serait
voir notre maison
s'éloigner
et mon souffle
se tarir
comme une source
du Sahel
Ce serait
clore les occurrences
taire les dires
faire sauter
le melting pot,
perdre le logos,
sombrer
Une colombe
en vol
arrivera demain
porteuse de mon souffle
Demain
j'attendrai encore le soleil.
Moïse Clément
En Normandie le 1er novembre 2009
J'ai le blues...Il est impossible de dire je t'aime. Impossible dans ce monde d'aveugles et de sourds. Ma route est de solitude. Ici, je suis en représentation si loin de l'essentiel...Si loin...Seul le détachement et l'humilité peuvent nous faire avancer dans l'art mais l'exercice est périlleux. Ce que vous croyez atteindre est un mirage. Il y a trop de combines dans l'art. Qui accepte le dépouillement?
Nous sommes grugés. Les apparences triomphent, mais ne le dites pas, vous finiriez comme moi. Pardonnez moi de ne le dire qu'en aparté. Partager la lumière est un danger permanent. J'aime ce danger. Il me constitue.
Le seul moyen de sauver le radeau, est bien de recentre sa dérive vers l'humaine condition. Il ny a qu'à voir pour comprendre ces décrochages dont nous sommes, nous êtres ultra sensibles, les premières victimes. Il n'est pas question se plaindre, mais de résister et la résistance passe par cette proclamation.
Oui, le land art est porteur d'espoir, oui, il appartient à tout le monde et non à un brelan d'as. Qui se met en course pour le maillot jaune oublie que certains courrent sous anphé.
La désespérance qui ne se conclute pas par une mort est une composante de l'art. Qui le conteste.
Mon espoir tient dans le fait d'être aimé depuis très longtemps par une femme d'exception Marie-Claude ce qui n'a pas empêché une Bloggeuse du sud Ouest de me conseiller d'enlever son nom du Chemin des grands jardins, car elle trouvait notre romance ringarde.
Alors je vais terminer cette rubrique par une pensé philosophique et lui dédier
ON NE PEUT ÊTRE ET AVOIR ETE, LA PREUVE
J'AI CONNU DES CONS QUI LE SONT TOUJOURS
PIERRE DORIS
Roger Dautais
LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS