Reconnaissance en Mor Braz : pour Éliane Biedermann |
Chant de pierres pour une vague de passage : pour Thibault Germain |
L'interruption : pour Chantal Miscoria |
Le perce-silence : pour Maria D. Cano |
Le chant du druide : pour Leeloo |
Vœux pour l'avenir : Pour Maïté Alénor |
Ligne rouge : pour Pastelle |
Carré jaune sur estran : pour Synnöve Schneider |
Le dernier carat : pour Erin |
Les quinze muettes : pour Marty |
L'autre saison : pour Patrick Lucas |
Le petit confident : pour Serge Mathurin Thébault |
Vers l'ailleurs :Pour Rick Forrestal |
Boîte à mémoires de Brec'h : pour Bréatriz Macdewell |
Le sang des chênes : pour Marine D. |
Un trou dans le ciel : pour Françoise Jourdan |
Le retenu : pour Emma ( pictozoom) |
à Marie-Claude
Nos lieux, nos instants, à jamais uniques...
François Cheng
Salle d'attente.
Ces petits renoncements quotidiens, je ne sais plus s'ils prennent une forme insidieuse pour m'épargner des instants de vie pénible ou pire encore, s'ils ne sont que des lambeaux de mort dont la présence me rappelle qu'un jour, il faudra bien quitter tout ça, y passer pour de bon. Cette médecine là qui me conseille d'en faire le moins possible, je lui tourne le dos. Manquerait plus que je devienne docile, sage, prudent. Alors, ce serait la fin, pour de bon.
Je continue la route 73 en faisant ce que je peux avec mes moyens d'homme ordinaire.
Sans doute ai-je expérimenté pendant ces dernières semaines, la meilleure façon de vivre en pratiquant le land art.
Les quinze muettes
Le vent a dominé toute la région qui en reste endolorie, mais il fait partie du pays. Des hivers sans tempête, ça n'existe pas en Bretagne.
Entre les accalmies, je prends la route la mer.
Entre les accalmies, je prends la route la mer.
J'arrive sur la plage et me dirige vers l'ouest face aux vents dominants. Ils vont accompagner cette marche dans le froid humide.
Je sais que dans cette direction, je vais découvrir un pierrier géant. Je suis la falaise pendant une demi-heure avant de la quitter pour descendre vers la mer. Elles sont toutes à mes pieds, les pierres que je recherche, les énormes, les grosses, les moyennes , les toutes petites, camouflées sous ce maelstrom.
Une idée me vient : je vais toutes les compter puisque ça ne dérangera personne et qu'en plus, j'ai le temps de le faire. Un vrai travail de titan. Je dois toutes les déplacer pour en oublier aucune.. Muni d'un carnet et d'un crayon, je commence le décompte et fais un bâton sur ma feuille blanche à chaque dizaine. Arrivé à cinquante, je suis assez fier de moi. A cent, je me demande à quoi ça me servirait d'en savoir le nombre que j'oublierai probablement très vite.Cela n'apporterait rien à la beauté naturelle du site. Je mets fin à ce décompte inutile et j'observe la mer . Au large, l'île de Méaban se fait manger par le brouillard. C'est alors que sont arrivées de la plage voisine, les Bernaches dont le séjour va bientôt prendre fin en Bretagne , pour rejoindre la Sibérie. En fin de saison, elles s'approchent de nous, ayant perdu toute peur de l'homme. Je les ai regardées se nourrir, puis j'ai commencé à élever mon premier cairn. Je lui ai donné le nom des quinze muettes puisqu'elles le sont aujourd'hui, mes amies les oies.
Je regarde avec émotion, cette minuscule plante grasse qui s'accroche à la falaise, ignorée de tous, mais vivante. Comme je lui ressemble, aujourd'hui.
Un autre jour
Le ciel est gris avec promesse de soleil dans les nuées. C'est encore l'hiver. Deux petits degrés au-dessus de zéro, ce n'est pas très chaud pour fréquenter les bords de l'océan, pourtant, je ne sais résister à son appel. Debout dans l'immense pierrier, face à la Mor Braz, qui sera recouvert aux trois-quart par la marée montante, je me laisse envahir par le charme de ce lieu désert.
Le monde est bruyant, ça sent la guerre, les attentats, la poudre, la mort et j'ai besoin de ce silence, d'un long temps de pose, loin de tout. Je me laisse bercer par le bruit léger du ressac, sur les pierres d'en bas.
Tel un guetteur, je cherche la pierre de base. Elle doit être importante, bien placée, de forme intéressante. Je vais élever mon premier cairn sur elle..
La voici, proche de l'eau, mais au sec. La seconde, je la trouve assez vite, à proximité. Je la place sur la base et la cale avec deux petites pierres. Je vais chercher la troisième à dix mètres. Le transport est compliqué car le terrain est bancal, glissant par endroits, à cause des algues. Je dois éviter la chute à tout prix pour préserver mon dos souffrant.Une fois ces trois pierres assemblées de façon provisoire, j'ai déjà une idée sur la forme terminée de ce cairn. Je l'imagine très bien, s'élevant, libre dans l'espace, fièrement dressé face à la mer, attendant cette fin de vie qui lui sera servie par une vague, pour mieux renaitre sous une autre forme.
L'effort a été réel, suffisant pour me dépouiller de toute idée de possession, de domination sur la pierre, sur le paysage.
Je m’assois en tailleur au pied du cairn. Mon regard passe par lui, s'élargit sur le paysage, la mer et rejoint le monde que je voudrais en paix, comme ici. Je suis balayé par le temps jusqu'à l'oubli de ma personne. Ma vie se fait silence, souffle léger et rejoint mes proches, disparus.
Roger Dautais.
Le poème sort de l'ombre
écoute l'orage à portée de la voix
répercute en écho
le murmure des pierres
invite l'aube nue
à alléger la lassitude
et effacer l'encre des vertiges.
Éliane Biedermann
En marge des rues étroites
Éditions Caractères
*****
En équilibre
sur l'inquiétude
le ciel et la terre
s'épousent
en une courbe de pierres.
Marie-Josée Christien
Un monde de pierres
Éditions Blanc Silex
L'effort a été réel, suffisant pour me dépouiller de toute idée de possession, de domination sur la pierre, sur le paysage.
Je m’assois en tailleur au pied du cairn. Mon regard passe par lui, s'élargit sur le paysage, la mer et rejoint le monde que je voudrais en paix, comme ici. Je suis balayé par le temps jusqu'à l'oubli de ma personne. Ma vie se fait silence, souffle léger et rejoint mes proches, disparus.
Roger Dautais.
Le poème sort de l'ombre
écoute l'orage à portée de la voix
répercute en écho
le murmure des pierres
invite l'aube nue
à alléger la lassitude
et effacer l'encre des vertiges.
Éliane Biedermann
En marge des rues étroites
Éditions Caractères
*****
En équilibre
sur l'inquiétude
le ciel et la terre
s'épousent
en une courbe de pierres.
Marie-Josée Christien
Un monde de pierres
Éditions Blanc Silex
Bonsoir Roger
RépondreSupprimerMerci encore pour ce bel article , j'ai eu l'impression à un moment d'être assis sur la falaise te regardant compter ces galets qui sont pour toi source de vie !
Magnifique tous ces cairns ..la fatigue en est la recompense mais quel beau travail !!
Merci Roger
Bises
Claudine Lebagouse.
SupprimerMerci Claudine. Je ne sais pas combien de temps il me reste à compter des pierres, mais une fois de plus, ces trois dernières semaines ont été des plus pénible à vivre au point d'avoir l'idée de mettre mon blog en pause, une fois de plus, parce que la forme physique n'était pas là. Que donneront les prochaines semaine?
Je te souhaite une belle journée et je t'embrasse.
Roger
Prise à la gorge par l'émotion et la beauté... Merci!
RépondreSupprimerGine Proz
SupprimerMerci Gine, et très belle semaine à toi. Bien amicalement.
Roger
Ihastuttavia, Sinä jaksat ilahduttaa niin monia:)
RépondreSupprimerPlaza de Mustis
SupprimerBienvenue à toi sur Le Chemin des Grands Jardins et merci pour ton commentaire.
Bien amicalement.
Roger
Outre la patience nécessaire pour donner naissance à tous ces empilements de pierres, j'admire aussi la poésie des titres de tes images. En les assemblant on obtient un petit poème à la manière surréaliste "Le sang des chênes, Ligne rouge Vers l'ailleurs" là-bas où "Le perce-silence" fait "Un trou dans le ciel" dans lequel s'engouffre "Le chant du druide, Boîte à mémoires" de "L'autre saison".
RépondreSupprimerEt, surprise pascale sur la troisième photo, je vois un petit lapin qui se tient debout sur son derrière :-)
Merci Roger, pour ce bon petit moment passé à te lire et à rêver en regardant tes images.
Belle fin de Mars et meilleur temps pour Avril
Amicales bises
Tilia
SupprimerMerci Tilia. Oui, il faut beaucoup de patience et j'ajouterai aussi, un peu de d santé chose que je n'ai guère en ce moment. Concernant les titres, j'attache beaucoup d'importance aux symboles qu'ils évoquent, ainsi qu'au choix des personnes pour qui ils sont choisis pour accompagner mes créations. C'est un tout. Je te souhaite une très belle semaine. Je t'embrasse.
Roger
i can't stop smiling thinking of you counting the stones and then seeing yourself counting, only to give it up:)
RépondreSupprimerwhat a gift to give up on the "idea of possession, domination" - this is your gift to all of us each time.
i have been wondering as of late (again) what it is that makes a life. always it is the motion that speaks, the touching, the doing. not the artifacts. or so this is what i come to again and again. i think you might agree. (have i urged you to see the russian movie, Farewell to Matyora? i wonder if it is available with french subtitles. the grandmother character has been instructing me this winter.)
as always, i am holding your hand))
Erin
SupprimerMerci Erin. Très heureux de te retrouver, ici, sur mon chemin. Bien évidemment,cela m'amuse aussi de parler du dérisoire qui se glisse parfois dans cette pratique du land art et pas simplement d’exploits alors que je n'imagine pas en faire. Il y a dix huit ans, lorsque j'ai commencé à pratiquer le land art, j’imaginais que cet art serait celui capable de m'accompagner dans ma vieillesse et de vivre cette expérience, comme telle, pas après pas. Je me disais que personne ne pouvait décrire à ma place ce que je vivrais pour le partager. Je savais aussi que pratiquer le land art était différent que de faire de l'aquarelle ou de passer sa vie derrière un ordinateur. Maintenant je fait la différence entre savoir cela et le vivre. Mais je ne regrette rien, car cette expérience m'apprend encore beaucoup de choses. Je n'ai pas encore trouvé le film Adieu Matoya, mais je vais y arriver.
Ton amitié m'est très précieuse.
Je t'embrasse, chère Erin.
Roger
Lieber Roger,
RépondreSupprimerwundervoll, zauberhaft und absolut genial... ja peace and love for all...
Herzliche Grüsse, Sichtwiese
Sichtwiese
SupprimerMerci à toi pour ton passage et pour tes encouragements.
Amitiés.
Roger
En équilibre
RépondreSupprimersur l'inquiétude
le ciel et la terre
s'épousent
en une courbe de pierres.
Parfaitement en résonances avec tes cairns magnifiques dressés entre terre et ciel...
chri
SupprimerMerci Christian. Qu'on le veuille ou non, le ciel et la terre s'épousent tout le temps, il n'y a guère que les hommes pour leur donner une raison de créer une mésentente. J'essaie de reste dans l'harmonie de linstant et de capter leurs messages.
Amitiés.
Roger
l'équilibre du monde dans le chant des vents... Merci !
RépondreSupprimerJosette T
SupprimerMerci Josette et bienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins.
Belle soirée en toute amitié.
Roger
Sous tes "muettes" le cri d'un cheval de pierre comme à Guernica...
RépondreSupprimerSi tu ne l'avais pas vu une bise supplémentaire.
manouche
SupprimerMerci Manouche. Le bestiaire inscrit dans les granits de Bretagne est fantastique et capte tous les imaginaires de passage. C'est aussi me merveilleux du monde Celte et de ses légendes. Effectivement, je ne l'avais pas vu.
Belle soirée.
Je t’embrasse bien amicalement.
Roger
Ils sont si beaux ces cairns, et fragile sans doute car le vent et les vagues ne doivent pas les épargner !
RépondreSupprimerJ'aime le nom que tu as su leur donner... Le perce-silence, le chant du druide, le petit confident, chant de pierre pour une vague de passage... Et là je découvre le sang du chêne, que c'est beau, merci vraiment je n'avais pas vu cette dédicace, je suis si touchée ! Justement les chênes béarnais en ce moment sortent leurs jeunes feuilles si vertes, si petites et c'est un régal ! C'est vraiment un beau cadeau Roger !
Très bonne soirée
marine D.
SupprimerMerci Marine. Oui, mes cairns sont éphémères et je ne les aimerais pas bétonnés comme ceux que l'on peut trouve sur la côte sauvage de Quiberon. Une insulte au land art et surtout, une insulte aux lieux. Je suis comme toi, j'aime les chênes et je me souviens d'avoir souffert de leur absence dans la région de Caen, où j"'habitais avant. Fort heureusement ils sont en très grand nombre dans le Golfe du Morbihan et la campagne environnante.
Bonne soirée, Marine et à bientôt.
Bien amicalement.
Roger
Bonsoir Roger,
RépondreSupprimerToujours émouvant de mots, de créations...
Je vais reprendre tes mots "Je suis la falaise"... pour les détourner de leur sens premier... Tu es la falaise, tu en sais la fragilité, tu sais ses failles et ses morcellements. Tu sais aussi reconstituer pour émerveiller, et toi seul sais la force déployée par ton corps à chaque fois...
La mer et la puissance de ses vagues sont à la fois tes alliées et tes ennemies... Tu composes. J'admire.
Chercher la pierre juste parfaite pour la base afin d'assurer l'équilibre que tu sais fragile : j'admire. Le monde aurait besoin de retrouver ses pierres, ses meilleurs fondements pour recouvrer un équilibre. Ton art est message de paix.
Merci Roger.
Avec toi, je me suis extraite un instant du monde pour admirer, pour sentir et ressentir.
J'ai entendu le chant du druide... Merci Roger.
Je te souhaite d'aller au mieux.
Je t'embrasse.
En pensées avec toi.
Leeloo
Leeloo
SupprimerMerci Leeloo. Qui n'a pas marché dans la tempête, en haut des falaises vertigineuses, ne connais pas, en ces lieux, la fragilité de sa vie. Mais ce n'est pas tout. Derrière leur beauté apparente, tous les paysages marins sont piégeux. De la marée montante qui cerne, aux brouillards qui te cernent et te perdent, des trous d'eaux inattendus, des pierres glissantes aux falaises qui s'effritent, tout dans cet environnement, peut remettre en cause ta vie. Y travailler , n'est pas avoir une attitude béate, mais bien de mettre en alerte tous ses sens pour comprendre cette loi. Vient après, seulement, la création puis la méditation, mais je peux te dire que la partie n'est jamais gagnée. J'aime cette confrontation qui me met en face du réel et me permet ensuite de m'essayer à quelques création. Avec une meilleure santé, cela irait certainement beaucoup mieux. Très touché par ton commentaire.
Je t'embrasse.
Roger
Je suis venue et j'ai vu, j'ai lu, et je suis repartie, et revenue, et fait silence ... revenir et le percer ce cher silence pour dire que j'aime cette appellation : "les quinze muettes"... j'aime le silence, le silence de la mer, le silence des hommes et du sable, le silence de la pierre, et celui de la mémoire, et j'aime tout ce qui dit et écrit et crée contre l'oubli... créer jusqu'au bout de la vie et au diable l'économie, dire et faire encore et encore, inlassablement, humainement, amoureusement avec grandeur, noblesse et amour de l'humain...
RépondreSupprimermerci cher Roger pour ce nouveau cadeau, pour cette dédicace, mon identité, et pourtant j'aime le silence, j'aime sa mémoire, il me colle à la peau contre l'oubli... alors le percer avec délicatesse, avec respect, avec subtilité, avec amour et humilité... alors "dépouillé(e) de toute idée de possession, de domination sur la pierre, sur le paysage",et sur l’humain, poursuivre sa route, faire ce qu’il y a à faire jusqu’au bout de la vie…
un abrazo
mémoire du silence
SupprimerMerci Maria. Lorsque je nomme ce cairn qui vous revient : le perce-silence, c'est tout de suite en pensant à vos confidences sur votre vie, vos ancêtres et cette lettre bouleversante reçue un jour à ce sujet. J'ai cru ainsi, percevoir des voix dans la solitude des pierriers, celles de votre famille sur la route, puis la vôtre racontant l'exil. Il me fallait bien percer cette mince cloison, pour me rapprocher de votre histoire. Mes propres parents, fuyant le nazisme, franchirent la zone de démarcation, dépouillés par des passeurs cupides et criminels, perdant tout sauf la vie. J'ai reçu de ma mère en héritage, le récit de ce drame, et son horreur en plus, de ceux qui, s'enrichissent sur la misère des autres en temps de guerre. Jamais je n'ai pu me débarrasser de cette mémoire là.
Je vous embrasse.
Roger
A travers ton dialogue sans cesse renouvelé avec la nature, avec les pierres, avec les végétaux, tu nous transmets ce même désir de rejoindre, là où nous sommes, cette nature magnifique à vénérer, à contempler, à protéger !
RépondreSupprimerMerci Roger pour toute la poésie en actes que sont tes créations !
Fifi
SupprimerMerci Fifi. Tu peux parler d'un dialogue sans cesse renouvelé, car je n'ai trouvé mieux à ce jour pour conserver ce lien avec la nature. Ma chance, en plus, est de rencontrer des personnes comme toi pour pouvoir partager mon art. Sans vous tous, je perdrait une grande partie de ce que je veux partager.
En toute amitié.
Roger
Bonjour cher ami,
RépondreSupprimerJe suis à chaque fois charmée par vos mots... Vos descriptions m'entraînent dans la rêverie à l'état pur. Vous vous appropriez ce lieu inhospitalier avec vos cairns. Vous êtes un dompteur de la nature insoumise.
Et moi, tranquillement assise, j'admire dans mon confort vos oeuvres qui me laissent très songeuse. Une belle communion.
Gros bisous
martinealison
SupprimerMerci Martine d'être sensible à ce que j'écris si cela peut vous entraîner à la rêverie. Je n'ai pas la prétention de dompteur la nature ce qui serait présomptueux. Mes créations, comme cet après-midi encore, se réalisent dans des paysages marins fabuleux, certes dangereux, parfois, mais que je peux fréquenter, avec un bon entraînement. Il se fait que souvent la beauté d'un site côtoie sa dangerosité. Je dois faire avec et puis la mer, reste malgré tout un élément incontrôlable complètement. ça me convient. L'important, comme vous l'avez comppris, c'est dêtre en osmose avec la nature et le résultat en découle. Belle soirée à vous.
Je vous embrasse.
Roger
you create magic. :)
RépondreSupprimerTexWisGirl.
SupprimerMerci à vous et bob weekend dans votre Texas qui nous fait rêver, ici.
Amitiés.
Roger
Comme des petits champignons sortis de terre qui sans prétention sont pourtant comme des petits phares du bout du monde, ils sont ici ou là des petits repères qui illuminent le cœur, qui disent avec des galets soigneusement posés que dans la vie l'équilibre se trouve lorsque avec délicatesse et amour on arrive à construire un cairn qui non seulement a de l'allure mais représente cet instant fabuleux qu'on entretient avec la nature et qui nous rend si heureux. C'était un petit tour sur la plage pour le plaisir... un chouette rendez-vous avec vous !
RépondreSupprimermonique
SupprimerMerci Monique. Ce lien que j'entretiens avec la terre, je l'ai depuis ma petite enfance, élevé par un père Horticulteur-pépiniériste et une mère fleuriste. Je suis passé par la pratique de ces deux professions dans ma jeunesse et j'ai gardé le goût de la terre, la passion de la culture, qui demandent un long apprentissage et beaucoup d'observation. Le land art, en est le prolongement, même si le côté artistique est plus personnel. Il y a un vrai bonheur à vivre cette passion,mais aussi, bien des difficultés à la partager, car le land art reste très marginal. Restez en contact avec mon blog, il y aura encore matière à rêver pour quelques temps.
Bien amicalement.
Roger
That is beautiful, I love the building of stone columns, thanks Roger.
RépondreSupprimerBob Bushell.
SupprimerMerci Bob. C'est vrai que tous ces cairns ont fière allure, in situ et pourtant, il m'arrive encore de croiser des malveillants qui me demandent de virer mes tas de cailloux !
Bon week-end mon cher Bob.
Amitiés.
Roger
Un peu de sérénité fait vraiment du bien par les temps qui courent...
RépondreSupprimerMerci pour cette très belle publication.
Bonne fin de semaine.
Amitiés.
Olivier Violin
SupprimerMerci Olivier. Oui, j'avoue en manquer parfois, de la sérénité et je la retrouve assez vite dès que je pratique le land art. Avec la méditation, je n'ai rien trouvé de mieux.
Bon week-end, Olivier et à bientôt.
Amitiés.
Roger
Rester à la maison, assis sur une chaise, ce n'est pas une vie. Vous avez raison de vous promener tous les jours et de bouger en préparant de si belles photos pour nous les montrer. Merci beaucoup. J'admire vos oeuvres si rares. Je n'ai jamais essayé de faire comme vous, je me demande comment vos pierres tiennent en équilibre. Je vous souhaite un très bon week end.
RépondreSupprimerELISABETH
SupprimerMerci Elizabeth. Je ne vis pas dans une toile de tente et passe le temps qu'il faut à la maison, assis sur une chaise, lorsque je fais des illustrations. Lorsque je me promène, je le fais avec ma femme. Seul, je ne m promène pas. Je marche et je pratique le land art ce qui est très différent. Pour ce qui est de la fabrication d'un cairn, commencez par de plus petites pierres, ce sera plus facile.
Merci d'être passée ici, c'est très sympa et bon week-end.
Amitiés.
Roger
Equilibradamente entre a paz e o amor que todos precisamos.
RépondreSupprimerFeliz fim de semana.
Beijo
Vœux pour l’avenir : Peace and love
RépondreSupprimerCher Roger comme nous sommes loin de l’esprit “peace and love” des hippies des années 60 dans un quotidien où la haine et l’indifférence envahissent le moindre interstice, s’immiscent par la petite porte dans nos cerveaux d’humains occupés à jouer notre propre carte.
Il suffirait de presque rien…
Mais entre le silence s’opposant à la logorrhée, le silence bienfaisant et le silence coupable, entre le dos tourné à cette nature parfois cruelle mais le plus souvent généreuse et accueillante et ces concentrations inhumaines, entre cette omni présence de la souffrance
Il y a
toute cette beauté, cette harmonie
Il y a
Ta poésie des pierres et des couleurs
Tes explosions d’espoir au milieu du désespoir
Tes mots sur la route 73
Ton parcours ni blanc, ni noir,
douloureux et cependant source
de bonheur
Il y a
ce monde sans frontières
Ces glissements de la pensée
Ces émotions sensibles
Il y a
cette Renaissance
Au jour le jour.
Merci de nous aider
A ne pas désespérer du genre humain.
Merci
de nous aider
A chercher en nous le meilleur.
Merci de frapper à la porte
De notre mauvaise conscience
De notre indifférence
De notre suffisance
De nos renoncements
De notre bulle de confort
Merci
de faire de nous
Des êtres de réflexion
De chercher l’exigence
De lancer des cris
Des appels, des convictions.
Peace and love
Comme toi, je rêve
Je rêve d’un monde meilleur.
Dans le pierrier, tu comptes
les pierres
Nous comptons
Les bonnes volontés.
Comptons-nous
Un à un
Un plus un plus un plus un
Rouge et vert s’électrisent
S’unissent
Comme les doigts de la main
Avec les doigts de l’autre main ;
Un œil ne va pas sans l’autre
Une jambe ne va point seule
Un homme a besoin d’un autre homme
Peace and love :
Donnons-nous la main.
Et pour toi, Roger, les mots d’un poète que j’aime bien :
Je crois en ceux qui marchent
à pas nus
face à la nuit
Je crois en ceux qui doutent
et face à leur doute
marchent
Je crois en la beauté oui
parce qu’elle me vient des autres
Je crois au soleil au poisson
à la feuille qui tremble
et puis meurt
en elle je crois encore
après sa mort
je crois en celui
qui n’a pas de patrie
que dans le chant des hommes
et je crois qu’on aime la vie
comme on lutte
à bras le corps
Jean-Pierre Siméon, Sans frontières fixes, éd. Cheyne
Nicely you are again natural materials used in art.
RépondreSupprimerHappy spring to you!
Bonjour Roger,
RépondreSupprimerje viens visiter le chemin des grands jardins que je n’avais pas arpenté depuis quelques temps. Toujours le même enchantement à découvrir tes réalisations ; lorsque je viens chez toi, je me sens rassurée de voir la Nature autant choyée par tes mains, par tes mots et par ton âme. J’apprécie aussi les poèmes que tu nous proposes ici et là. Je reviendrai encore te visiter, c’est sûr, pour me rassurer, mais aussi pour mon plus grand plaisir... A très bientôt Roger!
Siempre consigues con tus publicaciones tocarme el corazón.
RépondreSupprimerUn abrazo.
El tejon.
SupprimerMerci à toi.
Je peux te dire que c'est réciproque.
Je t'embrasse.
Roger
J'ai pensé à vous et parlé de vous, de vos cairns, à mon namoureux, assis tous les deux, sur un tronc d'arbre, dans une petite crique proche de Banyuls. Car il y avait, là, de gros galets, de plus petits, et du bois flotté. Et j'ai pensé à vos cairns. ;)
RépondreSupprimerCe fut une belle journée et nous visitâmes la maison-musée de Maillol : "La métairie".
LOU
SupprimerMerci Lou. Je me disais aussi...mes oreilles avaient sifflé hier. C'est gentil de ta part. La prochaine fois, tu fais tes premiers essais en land art et tu m'envoies la photo. Bien amicalement.
Roger
Quelle belle plume. J'ai aimé lire les pensées délicates, revoir la mer à travers vos mots.
RépondreSupprimerCaro-Carito
SupprimerMerci Caro et bienvenue sur le Chemin des Grands Jardins.
Amitiés.
Roger
J'ai pris le temps de voir et revoir et de lire en partage ta démarche. Mes yeux m'ont accompagnée sans rechigner et ce fût un moment de grâce. Comme un film tiré d'un scénario je te vois accomplir ce qui fait ton bonheur même s'il faut pour cela en payer le prix. Et ton bonheur devient le mien mais sans la souffrance. Et l'admiration tout simplement m'envahi. Tu es solaire Roger et j'aime. Bises en amitié
RépondreSupprimerOcéanique
SupprimerMerci Océanique. Merci à toi de prendre le temps qu'il faut et aussi de m’offrit le tien. En effet, le land art, tel que je le pratique, et depuis toujours, donne du temps au temps et ne se fait jamais dans la précipitation. Avoir compris cela, ouvre beaucoup de portes.
Je t'embrasse.
Roger
Bonjour Roger,
RépondreSupprimerMerci de ton passage chez moi ce jour d'hui :)
Si tu ressembles à "cette minuscule plante grasse qui s'accroche à la falaise, ignorée de tous mais vivante", alors je dois te ressembler aussi!
Difficile souvent de se lever le matin et trouver un but à la journée à venir mais il faut faire l'effort, sinon on se désagrège.
Tu as ton Land art, j'ai ma photographie animalière et l'effort vaut vraiment la peine.
Ce que tu as accompli est magnifique même si c'est provisoire mais de toute façon, la vie elle-même n'est qu'évolution et transformation, rien ne se fige, tout est condamné à disparaître même nous et c'est tant mieux: je me dis qu'il faut renaître de nos cendres et non s'accrocher à l'impossible.
Bonne continuation et bon courage :)
Ma sincère amitié
Noushka
SupprimerMerci Noushka. Me lever de bon matin est une habitude que je cultive et j'ai la chance de pouvoir vivre chaque journée pleinement. Je sais que la vie n'est qu"évolution et que cette évolution touche aussi le corps. Si j'étais un jour de cartes, cela ne me poserait pas de problème et j'avoue que le land art, à mon âge, c'est très dur avec un dos dans l’état du mien. Je l'ai encore constaté sur la côte de la Trinité sur mer, où j'ai réalisé une belle série de cairns. J'ai bien l'intention de pratiquer le land art tant que j'en aurai la force.
Je te souhaite une belle journée et je t'embrasse.
Roger
Una vez más nos deleitas con otra de tus grandes creaciones. Me encanta, Sigue adelante !!!.
Un abrazo
· LMA · & · CR ·
Noco lE bOLO
SupprimerMerci à toi pour tes visites fidèles et tes encouragements.
Amitiés.
Roger
Dans mon article d'aujourd'hui j'ai placé un bon gros vieux chêne qui ne manque pas d'allure, en pensant à toi !
RépondreSupprimerAmitié
Marine
marine D
SupprimerMerci Marine pour ta belle intention. Un détail, je suis vieux, certes mais je ne suis pas gros.
Je t'embrasse.
Roger
Pasar por aquí es llenar la retina de belleza y creatividad.
RépondreSupprimerAbrazos
Esmeralda;
SupprimerMerci Esmeralda. Je suis toujours très touché par ton passage,car tu restes une des plus anciennes "follower" de mon blog. Amitiés.
Roger
Cierto, hace muchos años que te descubrí y continuas sorprendiéndome ... esas piedras apiladas en vertical me emocionan ... las llevo colocando desde pequeñita.
SupprimerAbrazos
Bonjour Roger
RépondreSupprimerTu sais j'adore regarder tes photos et tes créations, ça fait du bien au regard, au coeur et l'âme !
MERCI beaucoup pour le partage de ton art et tes mots Roger. Ils sont précieux.
Bises et bonne continuation !
Neila Leconte,
RépondreSupprimerMerci Neila. Sincèrement, je ne conçois pas la pratique d'un art sans le partage. Pour ce qui est des mots écrits dans ce blog, ils suivent l'esprit dans le quel j'aime pratiquer le land art et je les partage sans prétention.
Reviens quand tu veux, ce Chemin est à toi.
Je t'embrasse.
Roger
le silence est tombé, mais le vent résiste et les vagues éclaboussent
RépondreSupprimerle pied du cairn ! ils sont partis si loin, mais reste le
souvenir des quinze muettes sur cette plage déserte !
merci Roger
je t'embrasse
MARTY
SupprimerMerci Marty. Ah, oui, le souvenir des quinze muettes à cet instant précis, si proches de moi, fût un temps délicieux à vivre. Peut-être faudra-t-il attendre une année pour les revoir, après leur séjour en Sibérie.
Belle semaine à toi.
Je t'embrasse.
Roger
Dank je wel voor je reactie op mijn blog en ik heb genoten van jou reis lieve groetjes Daniëlle
RépondreSupprimerDanièle Van Der Horst
SupprimerMerci Danièle et bienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins.
Amitiés.
Roger
rOGER
Oh tu te moques, je ne t'ai pas comparé et tu es sans doute plus jeune que moi, alors...
RépondreSupprimerTon titre Le sang du chêne m'a inspiré un petit texte, je vais le publier sur Emprises de brises
Belle journée du côté des chemins de pierre
marine D.
SupprimerMerci Marine. Mais bien sûr, c'était pour rire, car j'apprécie beaucoup ta présence et avec les amis, il est permis de rire un peu. Sache que j'apprécie également ton esprit poétique.
Bel après midi à toi.
Je t'embrasse.
Roger
Rire fait tant de bien, il ne faut pas manquer l'occasion Roger ! Merci pour ces mots...
Supprimeril est long le chemin qui mène aux autres
RépondreSupprimersaisons... transparence des eaux du golfe
pour unique guide...
bonne journée Roger
je t'embrasse
Patrick Lucas; Le chemin se raccourcit, maintenant, avec le sentiment de rejoindre chaque jour, l'heure unique dans un lieu unique.
SupprimerBelle fin de semaine.
Je t'embrasse.
Roger
Salut Roger,
RépondreSupprimervotre contact avec la nature est vraiment incroyable.
Les créations que vous faites et spectacles sont à couper le souffle.
Encore et encore, je suis profondément impressionné par toute cette beauté.
Merci.
Cordialement,
Helma
Helma
SupprimerMerci Helma. Mon contact avec la nature reste ce que j'ai de plus cher au monde avec ma femme, le reste tendant à passer au second plan. Cela me laisse le temps de penser, mais ce n'est pas moi qui sauverai ce monde en dérapage, de plus en plus injuste et à deux vitesses. J'avoue parfois l'oublier lorsque je crée.
Bien amicalement.
Roger
Hello Roger, radiant work! I look at these and feel the wind and miss the sea.
RépondreSupprimerSasa
SupprimerMerci Sasa. Lorsque comme moi, on est très souvent à côtoyer la mer, on apprend très vite qu'elle est là aussi, pour nous enseigner et pour nous apprendre un art de vie, inconnu. Il faut toujours écouter la mer avec amour et humilité. Vient ensuite, le goût de la vie de l'équilibre et de l’harmonie.
Je te souhaite un bon weekend, chère Sasa.
Roger
I always find a sense of peace when looking at your work. It's so of the moment and yet timeless, a beautiful balance. Thank you as always for sharing this window to your world.
RépondreSupprimerRachaelDaisy
SupprimerMerci Rachael. J'aime surfer sur le net et me retrouver à l'autre bout du monde dans des pays où je n'irai jamais. Mais si l'on inverse la vision, LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS, devient pour beaucoup, de l’exotique et une fenêtre ouverte sur le bout de monde. Ces échanges humains ne peuvent que nous enrichir et nous rapprocher.
Belle fin de semaine, chère Rachael.
Amitiés.
Roger
Merci Roger, pour toutes les créations et tes mots plein de sagesse et de poésie. Merci de raconter ces cairns que tu ériges au long de ta vie. Et merci pour cette ligne rouge, qui souligne cette petite plante qui est venue pousser là, petit miracle de vie encore une fois...
RépondreSupprimerPastelle,
SupprimerMerci Sophie. Je crois beaucoup aux miracles de la vie, et à ces fleurs de caniveau, ces petits arbres minuscules s'accrochant aux falaises; cette touffe d'herbe, poussant dans l'asphalte. Je m'arrête très souvent pour les admirer et prendre exemple, tellement elles croient à cette force de vie qu'elles aiment développer dans des lieux improbables.Les installations qui naissent d'elles sont faites pour les mettre en valeur. Les mêmes histoires se vivent chez les humains.
Belle fin de semaine à toi, Sophie.
Amitiés.
Roger
Il faut pas penser à la mort, Roger, elle arrive sans invitation. Parfois elle apparaît de coup et ont ne peut faire rien, et souvent on la voit qui s'approche et ont peut faire rien non plus. Alors, pendant qu'elle arrive... c'est mieux "l'ignorer".
RépondreSupprimerbsÖs.
Sole
SupprimerMerci Sole. Je comprends tout ce que tu dis et respecte tes idées concernant la mort et je sais que tu m'en fais part en toute amitié. Ne t'en fais pas, j'aime beaucoup la vie. J'ai pourtant toujours écrit suer la mort , je l'ai intégrée dans mes créations land art, symboliquement et parfois plus directement dans ma série des gisants. Cela fait partie de mon histoire personnelle et je ne demande à personne de me suivre sur ce chemin.
Je te souhaite une très belle fin de semaine et je t'embrasse, chère Sole.
Roger
Moi aussi je te comprends parce que j'y pense tous les jours, depuis très longtemps.
SupprimerBelle fin de semaine, Roger.
Je t'embrasse.
Solle
SupprimerMerci Sole. En fait, la plupart des gens y pense mais n'en parle jamais. Quant à ceux qui n'y pensent jamais, il me semble qu'il leur manque un peu de lucidité. En Bretagne, on vit avec la mort, nos morts. Tout le monde sait qu'ici ils accompagnent notre vie. La littérature en parle, les légendes bien entendu et la mort es aussi représentée dans les sculptures d'églises ou de calvaires. La génération actuelle est moins bercée dans cette culture, mais certaines traditions perdurent.
Je te souhaite une belle fin de semaine et je t'embrasse.
Roger
Bonjour Roger,
RépondreSupprimerJe pensais t’avoir laissé un commentaire ces derniers jours mais je n’ai pas dû le valider. J’apprécie toujours de venir voir ces pierres que tu élèves vers le ciel. Tu crées des possibles éphémères qui nous font rêver et qui donnent encore plus de sens à la citation de François Cheng « Nos lieux, nos instants, à jamais uniques... ». J'ai sincèrement beaucoup d'admiration en arpentant ce Chemin. Prend soin de toi, Roger et à bientôt.
Isa
SupprimerMerci, Isa. En effet, je ne l'ai pas vu passer. L'important est de se retrouver. C'est vrai, François Cheng est un poète que j'aime lire et faire partager, bien qu'il soit très connu. L'un n'empêche pas l'autre. Merci pour tes encouragemnts. Bien amicalement.
Roger
Beaux, très beaux cadeaux ... Précieux, inestimables ...
RépondreSupprimerCompliments aussi pour les noms des oeuvres.
Merci pour cette exposition en bord de mer.
midolu
SupprimerMerci Midolu et bienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins.
Belle fin de semaine et à bientôt.
Roger
En remerciements j'ai posté Le sang du chêne sur Emprises de brises Roger
RépondreSupprimerAmicalement
http://emprises-de-brises.over-blog.com/2016/04/le-sang-du-chene.html
RépondreSupprimerLe hasard m'a conduite sur ce chemin de pierres, symboles forts que ces cairns offerts au vent et à la mer...
Ephémères comme ces prières qu'on lancent un jour dans un murmure d'embruns...
Le hasard m'a conduite sur ton chemin
après 15 jours hors du temps où en une semaine mon papa et mon oncle sont partis pour leur dernier voyage...
"Nos lieux, nos instants, à jamais uniques..."
François Cheng
Merci
Marie,
SupprimerMerci Marie et bienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins. J'aurais aimé t’accueillir dans de meilleures circonstances. Je viens en effet de parcourir ton blog. Je veux avant tout, te présenter mes condoléances pour ce double deuil qui vient de frapper ta famille. Difficile de trouver les mots de consolation qui puissent t'aller, toi, l'âme blessée et si sensible. Malgré tout, tu auras eu la chance de connaître et vivre dans ta famille auprès de belles personnes, qui je le pense, vont t'accompagner longtemps dans ta propre vie. Je retournerai sur ton blog pour échanger avec toi. En attendant, permets -moi de t'embrasser en toute amitié, toute fraternité, un mot qui va si bien à tes deux êtres chers disparus.
Roger
Merci,
Supprimerle partage des mots nous fait avancer sur les chemins de la vie!
Marie.
SupprimerJe suis d'accord avec toi. J'espère qu'il y en aura d'autres.
Amitiés.
Roger
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerL'attention qui est la vôtre à tout ce qui vous entoure donne une touche de beauté supplémentaire à vos œuvres si fragiles. Pourriez-vous me prêter la photo de votre délicieuse "boîte à mémoires" pour un texte ? Je citerais votre blog, bien évidemment
RépondreSupprimerAnonyme
SupprimerBonjour. En principe j'accepte toujours que mes photos soient associées à des textes, ou présentées dans des blogs, articles de presse, etc. Si je peux savoir où cela parait et quels sont les textes, c'est mieux. A défaut, je fais confiance, comme pour votre demande. Vous me direz donc après parution comment cette photo a été présenté.
Amitiés.
Roger
Merci. Les références de mon blog sont : http://presquevoix.canalblog.com.
SupprimerDisons que je ferai paraître le texte mardi 19 avril et qu'il s'intitulera " la boîte à mémoires ", comme votre photo.
BOnne journée, amitiés,
Gballand
Ha sido maravillosamente fresca tu visita por mi blog. Gracias por ella.
RépondreSupprimerY gracias por mandarme en estas fotos un respiro de equilibrio y de paz. Y un puñado de ideas que fotografiar.
Saludos Roger, me quedo por aquí.
E.Rodriguez
RépondreSupprimerMerci à toi et bienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins. Je visite pas mal de blogs car je suis aussi intéressé par le monde des autres. Certains blogs retiennent mon attention comme le tien et je marque ma visite avec quelques mots.
Belle semaine en amitié et à bientôt chez toi.
Roger
Oui, tu as raison... L'eau, les graines, les pierres... la nature toute entière sont autant de consolations...
RépondreSupprimerSwann Li
SupprimerMerci Swan Li. Oui, des consolations mais pas seulement, des ouvertures aussi vers l'autre monde, aussi.
Sois attentive au Printemps et tu le constateras toi-même.
Bien amicalement.
Roger
Triste de lire que vous ne vous sentez pas en pleine forme..en espérant que vous regagniez vos forces sous peu..le ciel a besoin de regarder vos oeuvres d'art d'en haut..parsemées ..
RépondreSupprimerLa table de Nana
SupprimerMerci Nana. Une maladie chronique promise à la longue durée , et placée dans la colonne vertébrale, ne peut que me faire vivre des hauts et des bas. Il faut donc faire avec et travailler différemment, sachant très bien que des personnes ne peuvent jamais comprendre la souffrance de l'autre, qualifiée d'énervante sur laquelle il vaut mieux passer. Je pratique le land art, sachant que j'avance en âge et que, malgré tout, cela se terminera un jour. Il me faut me boucher les oreilles et vivre comme je l'entend car j'ai encore des choses à dire. Dans les jours qui vont suivre, je présenterai une vingtaine de créations qui m'ont beaucoup demandées.
Merci de votre soutien et belle fin de semaine.
Roger
Je viens de regarder les nouvelles créations..toujours aussi touchantes.
SupprimerBonjour, Roger, avait longtemps que je suis allé voir vos créations merveilleuses.
RépondreSupprimerTout ce que j'aime, mais vous série de Lampedusa me déplace , plus je trouve très beau esthétiquement.
Je vous souhaite la force de coller avec vos objectifs. Gâtez-vous , Roger.
Ce monde gris clair a besoin de gens comme vous.
Baisers ,
Même si je comprends un peu le français , surtout lire, j'utiliser le traducteur , j'espère ne pas écrire quelque chose!
Tesa Medina
SupprimerBonsoir Tesa.
Content de lire votre message que je comprends très bien malgré le traducteur Google. Oui, le travail sur l'exil, commencé depuis 2004, semble ne jamais se terminer, sauf pour raison de santé, car l'actualité nous montre chaque jour cette course menée par les migrants, pour gagner un pays meilleur capable de les accueillir, et d'autres pays qui érigent des frontières de barbelés pour les stopper et même les rejeter, dans un élan raciste.
Je continue donc ce travail de rappel et de dénonciation, sur mon blog.
Je vous souhaite une belle fin de semaine.
Amitiés.
Roger
Absolutely wonderful stone pillars.
RépondreSupprimerYou will not cease to amaze me, Roger you're clever.
Wish you happy springtime.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerTes chemins de galets
RépondreSupprimersont émotions
Contenues
Emprisonnées dans la pierre
Ils sont les mots
Les mots du silence
qui ne savent pas dire
qui ne savent pas écrire
La calligraphie de l'âme..
ils sont l'encre éphémère
Que l'océan efface
Et emporte
En riant des humains
qui cherchent et s'embourbent
Dans les sables mouvants
De leur existence futile!
Marie.
SupprimerMerci, Marie pour ce superbe poème.
Amitiés.
Roger
Bonjour Roger,
RépondreSupprimerDepuis que j'ai découvert le chemin des grands jardins, vos oeuvres et vos écrits sont devenus des sources de méditation et d'inspiration. Ils sont entrés tout naturellement dans cet espace secret au fond de moi d'où je regarde le monde en silence.
Au bord des ruisseaux il m'arrive souvent d'imaginer les conversations que vous auriez avec eux. Vous sauriez vous comprendre, évidemment...
En ces temps difficiles pour vous, je vous adresse mes pensées les plus sincères.
Revenue marcher sur tes chemins de pierres brodés d'écume!
RépondreSupprimerSalut Robert .. Je manqué le blog et quelle est ma surprise quand je lis ces nouvelles désagréables .. Je suis désolé, je l'espère, vous êtes mieux et plus vivant .. La santé est la première .. Un gros câlin ...
RépondreSupprimerAna