Hommage à l'Île de Méaban : pour Mémoire de silence |
La dernière chance de Lampedusa : pour Guy Allix |
Écrits dans l'eau : pour Claire Fourrier |
Passe Ouest pour : Alain Jégou |
Les demoiselles de Locmariaquer, le retour : pour Jesus Alvarez |
Les rescapé de Mare Nostrum : Pour Jean-Pierre Audren |
Le passage : Pour Sole |
Greffe rouge : pour Sasa Saastamoinen |
La longue route :pour Tilia |
Bird falls : pour Ana Minguez Corella |
Le solitaire du Bono : pour Remei Navaro Le dernier cercle des cupules : pour Joelma |
L'ouverture : pour Tilia |
Juste équilibre : pour Estourelle |
Le sage et la foule : pour Erin |
L'estompe : pour Christian Cottard |
Cairns du long silence: Pour Luce Lapin et ses amis |
L'instant fragile : pour Marie-Josée Christien |
Je n'ai plus rien à prouver, si ce n'est qu'à moi-même que je suis en vie, provisoirement
Roger Dautais
à Marie-Claude
Route 73
Les tempêtes se succèdent, marquant la nature, les grands arbres abattus en forêt, la côte grignotée et le moral, parfois gris comme le ciel. Mais il faut sortir car pour moi, ma vie s'épanouit au dehors , au contact des éléments. Je me souviens ainsi d'une marche dans les dunes d'Etel, par un vent d'Ouest soufflant à plus de 100 kms heure, le visage brûlé par une tempête de sable, puis rincé sous un grain marin orageux, avant de retrouver l'Océan, complètement dégagé sous un ciel bleu. Alors, oui, ce petit temps passé dans la tourmente, que l'on dépasse, bien qu' éprouvant pour mon corps, vaut toutes les siestes du monde.. Les plus stoïques dans tout ça, restent bien les menhirs des alignements de Carnac que rien ne dérange. Je les côtoie assez souvent pour en témoigner.
Les tempêtes se succèdent, marquant la nature, les grands arbres abattus en forêt, la côte grignotée et le moral, parfois gris comme le ciel. Mais il faut sortir car pour moi, ma vie s'épanouit au dehors , au contact des éléments. Je me souviens ainsi d'une marche dans les dunes d'Etel, par un vent d'Ouest soufflant à plus de 100 kms heure, le visage brûlé par une tempête de sable, puis rincé sous un grain marin orageux, avant de retrouver l'Océan, complètement dégagé sous un ciel bleu. Alors, oui, ce petit temps passé dans la tourmente, que l'on dépasse, bien qu' éprouvant pour mon corps, vaut toutes les siestes du monde.. Les plus stoïques dans tout ça, restent bien les menhirs des alignements de Carnac que rien ne dérange. Je les côtoie assez souvent pour en témoigner.
Il y a un peu plus de deux ans, après une de ces terribles tempêtes d'hiver, je découvre, lors d'un marche à Locmariaquer, des tonnes de pierres, arrachées à la plage et projetées sur les prairies qui la bordent. Mon idée est aussitôt celle d'élever un cairn monumental avec toute cette réserve de pierres libres. D'autant plus que dans le pays, les land artistes sont assez mal accueillis dans la pratique de leur art. Pour une fois, ces grincheux ne me reprocheront pas de bouger leurs pierres. Le cairn fait plus de 3 mètres de circonférence à la base et atteint dans les 2.m de haut. Dans les deux années qui suivent,ce cairn, va être dégradé, diminué, reconstitué, mais l'emplacement de base ne bouge pas. J'aime assez cet esprit de résistance à l'air du temps qui interdit tout, sanctionne sans comprendre, s'approprie chaque m2 de terrain, chaque pierre.
La semaine dernière, passant par là, je trouve les vestiges de mon cairn, écroulé. Je ne me suis pas encore arrêté en deux ans pour participer à sa renaissance , mais, cette fois, plus inspiré que d'autres, je monte un cairn sur le tas de pierres et je trouve qu'il a fière allure. Même s'il est voué aux destructeurs de passage, en attendant, il honorera de sa présence, l'Île de Méaban à laquelle il fait face.
La semaine dernière, passant par là, je trouve les vestiges de mon cairn, écroulé. Je ne me suis pas encore arrêté en deux ans pour participer à sa renaissance , mais, cette fois, plus inspiré que d'autres, je monte un cairn sur le tas de pierres et je trouve qu'il a fière allure. Même s'il est voué aux destructeurs de passage, en attendant, il honorera de sa présence, l'Île de Méaban à laquelle il fait face.
Équilibres...
Je parcours de long en large la côte sur une vingtaine de kilomètres. Le point plus à l'Est se situe sur une plage de Locmariaquer. J'y débarque avec cinq de mes bambous pour donner naissance à cinq Demoiselles de Locmariaquer puisque je les ai appelées ainsi. La mer est basse et je travaille sur la partie haute de la plage, près d'une réserve de cailloux. Je plante mes bambous dans le sable puis me mets à la recherche de pierres plates qui me servent à élever ces cairns perchés. C'est un exercice de patience. Je dois m'y prendre à plusieurs fois, car le moindre équilibre les précipite au sol. Cette installation me vaut la visite de quelques personnes voulant les photographier, ou tout simplement parler, échanger sur le land art , chose que je fais avec plaisir.
Je parcours de long en large la côte sur une vingtaine de kilomètres. Le point plus à l'Est se situe sur une plage de Locmariaquer. J'y débarque avec cinq de mes bambous pour donner naissance à cinq Demoiselles de Locmariaquer puisque je les ai appelées ainsi. La mer est basse et je travaille sur la partie haute de la plage, près d'une réserve de cailloux. Je plante mes bambous dans le sable puis me mets à la recherche de pierres plates qui me servent à élever ces cairns perchés. C'est un exercice de patience. Je dois m'y prendre à plusieurs fois, car le moindre équilibre les précipite au sol. Cette installation me vaut la visite de quelques personnes voulant les photographier, ou tout simplement parler, échanger sur le land art , chose que je fais avec plaisir.
Les rescapés de Mare Nostrum
Un navire de Médecins du Monde, l'Aquarius, appareille en Méditerranée. Il part en maraude dans le but de repérer des bateaux de migrants à la dérive. En pleine mer, une vigie donne l'alerte. A quelques miles, droit devant, une embarcation. Elle est vite approchée. C'est une sorte de gros zodiac, bondé de migrants.
Le bateau sauveteur met son propre zodiac à la mer, avec 3 hommes à bord et un chargement de gilets de sauvetage. Dans un premier temps, les sauveteurs distribuent les gilets de sauvetage puis commencent les premiers embarquements de migrants pour les convoyer jusqu’à l'Aquarius. Le bateau des migrants est fait pour embarquer 50 personnes. Les sauveteurs en dénombreront 150. Avec une mer formée, ils terminaient tous à l'eau. Plus tard, les sauveteurs découvrent à bord, des hommes malades, épuisés, apeurés. L'un d'eux est déjà dans le coma et il sera évacué par hélicoptère. Il y a aussi des femmes, accompagnées de très jeunes enfants. L'une de ces femmes accouchera sur le navire Aquarius , avec l'aide de trois infirmières de bord.
Chaque jour apporte son lot de migrants en danger qu'il faut sauver d'une fortune de mer.
Rien qu'en 2015, plus de 2000 migrants ou émigrés sont morts noyés en Méditerranée durant une traversée organisée par des passeurs mercantiles.
Écrit après avoir vu ce reportage télévisé, il y a 15 jours.
Dans la nuit dernière du 9 au 10 avril 2016, cinq migrants se sont noyés dans les même conditions en Méditerranée.
Cairns
Ils ne sont jamais parfaits. Leurs formes sont tourmentées et pourtant, parfois, une grâce naturelle en émane. Alors je m’assoie devant un tel cairn. Je le regarde, je l'observe vivant dans la lumière du jour. Je l'écoute jouer avec le vent, je le relie au paysage environnant. A cet instant, le monde se résume à ça : un vrai silence intérieur, du respect et le remerciement d'être en vie. L'éphémère ne se fixe pas, il nous échappe et c'est son meilleur côté, me permettant de reprendre la route, sans regrets
Roger Dautais
Pour ceux qui n'ont pas lu : deux articles consacrés au land art et au Chemin des Grands Jardins
http://www.unidivers.fr/land-art-roger-dautais-bretagne/
http://www.unidivers.fr/roger-dautais-land-art-exil-exiles-lampedusa/
Dans la nuit dernière du 9 au 10 avril 2016, cinq migrants se sont noyés dans les même conditions en Méditerranée.
Cairns
Ils ne sont jamais parfaits. Leurs formes sont tourmentées et pourtant, parfois, une grâce naturelle en émane. Alors je m’assoie devant un tel cairn. Je le regarde, je l'observe vivant dans la lumière du jour. Je l'écoute jouer avec le vent, je le relie au paysage environnant. A cet instant, le monde se résume à ça : un vrai silence intérieur, du respect et le remerciement d'être en vie. L'éphémère ne se fixe pas, il nous échappe et c'est son meilleur côté, me permettant de reprendre la route, sans regrets
Roger Dautais
Les tombes s'ouvrent une à une
sur les défunts revenus
de la caverne claire
où s'écoulent leurs jours
Les morts n'épargnent aucun effort
sur les défunts revenus
de la caverne claire
où s'écoulent leurs jours
Les morts n'épargnent aucun effort
pour trouver des paroles de consolation
Ils nous attendent avec patience
***
Nous marchons cependant
car il faut bien aller
quêtant des étincelles d'amour
dans le flux des saisons
car il faut bien aller
quêtant des étincelles d'amour
dans le flux des saisons
***
Les journées s'éternisent
avant de basculer
on ne sait où.
avant de basculer
on ne sait où.
Éliane Biedermann*
* http://anthosuballix.canalblog.com/
Pour ceux qui n'ont pas lu : deux articles consacrés au land art et au Chemin des Grands Jardins
http://www.unidivers.fr/land-art-roger-dautais-bretagne/
http://www.unidivers.fr/roger-dautais-land-art-exil-exiles-lampedusa/
Magnificent creations.
RépondreSupprimerRick Forrestal,
SupprimerMerci, Rick, pour ta présence fidèle et amicale et pour tes encouragements.
Amitiés.
Roger
Que dire ....je suis eblouie mais surtout ravie par cette osmose océan , creation de cairns ..Il s'en dégage une belle sérenité
RépondreSupprimerCoup de coeur pour les "cairns du long silence " et "le sage et la foule "
Merci pour ces merveilleux partages
Bonne soirée Roger
Claudine Le Bagousse
SupprimerMerci Claudine. Cette osmose ne peut pas s'inventer. Certains pensent encore pratiquer le land art parce qu'un Dimanche après-midi, ils ont empilé quatre galets et fait une photo à la va vite avec leur beau téléphone. C'est de tout autre chose qu'il s'agit. Cela demande de la présence dans la nature, de l'observation des lieux et donc du temps consacré pour comprendre ce qui se passe dans tel ou tel endroit. Après seulement, on peut tenter quelque chose, tout en sachant que rien n'égalera la beauté des lieux. Mon histoire avec la mer a commencé dans ma petite enfance, je la continue à 73 ans passés.
Bonne soirée, Claudine et à bientôt.
Amitiés.
Roger
"Alors je m’assoie devant un tel cairn. Je le regarde, je l'observe vivant dans la lumière du jour. Je l'écoute jouer avec le vent, je le relie au paysage environnant. A cet instant, le monde se résume à ça : un vrai silence intérieur, du respect et le remerciement d'être en vie. L'éphémère ne se fixe pas, il nous échappe et c'est son meilleur côté, me permettant de reprendre la route, sans regrets".
RépondreSupprimerPour ces mots et ces moments qui résonnent si profondément en moi, quand je voudrais me faire rocher, et brin d'herbe, et vent de terre, merci Roger.
Anne Le Maître.
SupprimerMerci, Anne. Ces mots sont en deçà de ce que je vis et ressens. Dans ces cas, les mots sont toujours pauvres, comme les couleurs d'une aquarelle pour transcrire sur papier, une émotion. Malgré tout, il passe des choses qui se partagent entre nous. Il est certain que dans cet art du cairn, on devient pierre soi-même pendant l'exercice comme on se sent un peu devenir le vent dans une forte bourrasque, acceptée, presque " accompagnée. C'est bien sûr, une façon de sentir la nature et de voir la vie, qui s’approche d'une vision orientale.
Belle semaine à vous en toute amitié, chère Anne.
Roger
Siempre es bello y asombroso tu trabajo... aunque las mareas le den una vida efímera. Queda su recuerdo en nuestros ojos.
Un abrazo
· LMA · & · CR ·
nOCO Le bOLO
SupprimerMerci à toi, de ta présence et de tes encouragements.
Amitiés.
Roger
"I have nothing more to prove, if only to myself that I'm alive, temporarily" - perhaps this is why i am so moved by your long lines of red berries or stones, a linear representation that begs for us to somehow trace its inception and demise. i am so moved by this i find i am almost crying to spend time with each image, with the progression of your creations, your short story, and mine.
RépondreSupprimerand i find myself laughing too. the best way to be in the world for me, moving between tears and laughter. the stones in the fields deposited after the storm, your cairn there, the farmers or landowners not appreciating your assembling them:) and time tearing it down again. and you then resurrecting. isn't it all such wonderful play? isn't the world at play? - when we are most alive, we are at play too.
love and gratitude))
erin
Erin.
SupprimerMerci Erin. Avant tout, mon regret de ne plus pouvoir écrire des commentaire sur les photos de ton blog, a moins que je n'aies pas compris le système proposé. Je n'en reste pas moins fan. Pour ton commentaire, que dire, sinon que tu as bien compris comment je fonctionne et ce qui me lie à la vie. Je suis un humain parmi les autres bien conscient de mon sort. La route 73 m'emporte vers mon destin.
Je t'embrasse très fort.
Roger
Locmariaquer, ça me rappelle de bons souvenirs car j'y suis allé plusieurs fois en vacances quand j'étais petit avec mes parents.
RépondreSupprimerBravo pour cette belle publication.
Olivier Violin
SupprimerMerci Olivier. Tu dois avoir de bien beaux souvenirs de ces paysages qui ne changent guère, si ce n'est quelques grands arbres qui ont disparu à chaque tempête.
Amitiés.
Roger
J'aime tes cairns... qui t'apaisent, nous apaisent en même temps... et te/nous permettent "de reprendre la route, sans regrets"... La vie est faite ainsi, ne rien regretter et continuer...
RépondreSupprimerMerci beaucoup Roger pour tes oeuvres éphémères certes, mais terriblement marquantes !
GROS BISOUS
Marité
SupprimerMerci, Marité. Dix huit ans passés que je construis des cairns, sans les avoir comptés, tu t'imagines les montagnes de regrets que j'aurais si je m'y étais attaché, de le voir disparaître, les unes après les autres. Non, le plus important est bien de réaliser ce geste, de le vivre pleinement et de comprendre aussi ce que veut dire "impermanence " dans ce cas.
Je t'embrasse, chère Marité.
Roger
De la première photo, j'aime cette ligne de forces, cette probité et la dignité qui émerge et s'élance de l'éboulis à sa base (elle me fait penser au petit livre "Murmures à la jeunesse" de C Taubira que je viens de refermer) et aussi tellement la dernière photo et l'instant si fragile qui me fait fondre et tituber.
RépondreSupprimerAnge-Gabrielle
SupprimerMerci Ange-Gabrielle. Tu constates comme le land art permet l’expression dans une palette de formes et de couleurs, très différentes. Le point commun de ces deux installation est bien sûr le lien qui les relie à l'océan qui reste un des lieux d'inspiration majeur que je ne quitte jamais longtemps .
Bien amicalement.
Roger
When I look at your photos of your beautiful works I find myself not only admiring the form and shapes you create but I hear the sounds of the waves and birds, feel the breeze and salty air from the ocean. It's a special place to visit - thank you.
RépondreSupprimerRachaeldaisy
SupprimerMerci Daisy. C'est vrai qu'il manquera toujours ici, le bruit de la mer, le roulement des vagues, le chant du vent et des oiseaux qui m'accompagnent, à chaque sortie. Actuellement, je suis très souvent accompagné, et de près, par les oies bernache, venues passer l'hiver ici et éviter celui de la Sibérie, trop froid. Elles ont cette particularité de vous regarder et parler entre elles, qui n'appartient à aucun autre oiseau, d'ici. Un vrai bonheur.
Je te souhaite un beau weekend.
Amitiés.
Roger
Merci Roger pour ces merveilles d'équilibre et de formes, pour la densité profonde du message, pour la gentillesse de la dédicace, pour tous ces cairns élevés en équilibre précaire, pour les mots partagés...
RépondreSupprimerchri
SupprimerMerci Christian. Lorsque je construis un cairn, je ne pense jamais qu'il va s'écrouler, ce qui est pourtant son avenir, ici. J'ai connu en Normandie, de grands cairns élevés dans une carrière abandonnée où j'avais travaillé des années durant, sur de nombreuses installations land art. Ces cairns, j'ai pu les suivre dix ans, résistant aux intempéries. Ils étaient intégrés au paysage, couverts de crottes d'oiseaux et devenus pour eux, des perchoirs d'observation.
En fait, leur longévité dépend du lieu, s'il est ou non à l'abri. Sur la côte par ici, leur longévité dépend aussi des personnes qui les détruisent systématiquement au nom de leurs croyances.
Je te souhaite une belle fin de semaine.
Amitiés.
Roger
Hi Roger,
RépondreSupprimerfabulous Artwork again. I enjoy each of them with all these wonderful photos. Thank you.
Best regards, Synnöve
Séraphina's Phantasie
SupprimerMerci, chère Synnöve. Toujours un plaisir de te retrouver sur Le Chemin et de lire tes mots d'encouragement.
Amitiés.
Roger
Bonjour Roger ,
RépondreSupprimerDe nombreux cairns et des merveilles d'équilibre et de poésie . Les demoiselles dansent avec légèreté et l'instant est fragile ... C'est toujours beaucoup d'émotions et d'émerveillement à te suivre pas à pas.
Je te souhaite un beau week-end et t'embrasse
Brigitte
SupprimerMerci Brigitte. Comme tu as pu le lire, ces Demoiselles de Locmariaquer, attirent toujours du monde et me permettent de beaux échanges autour du land art.
Je te souhaite un beau weekend et je t'embrasse également.
Roger
Tes cairns sont comme les migrants, comme nous , comme toi selon ta très belle citation: des vivants provisoires.C'est pour cela qu'ils sont si précieux.
RépondreSupprimerOrfeenix
SupprimerMerci Orfeenix. Oui, c'est vrai que le provisoire, lorsqu'on est jeune avec un peu de chance, dure longtemps, où je suis rendu et dans mon état, ça m'étonnerai. Si cela s’arrêtait maintenant, je me dirais malgré tout, que j'ai déjà vécu ma part et pas trop mal...faisons place.
Je te souhaite un bon weekend en toute amitié.
Roger
Tout d'abord merci, cher Roger, pour cette double dédicace de 'L'ouverture" et de "La longue route" dont la ligne rouge m'enchante par son pouvoir d'évocation. Je pense à une longue promenade dans une mystérieuse forêt, à laquelle on accède en franchissant l'ouverture du cercle du "Passage" dédié à Sole. Dans mon esprit, Merlin n'est pas loin et "Méaban" résonne comme le nom d'un roi, ou d'un chevalier, de la Table Ronde.
RépondreSupprimer"Bird falls" par contre, me fait l'effet d'un titre à la Magritte. Obnubilée par mon rapprochement avec le "H" de la signalisation flamande des bouches à incendie, je n'arrive pas à trouver le rapport entre des chutes d'oiseaux et ce "H". À moins qu'il ne corresponde à un hôpital pour volatiles accidentés...
Quant à "L'instant fragile", d'emblée il m'a fait penser au cadran solaire du jardin des Doms à Avignon. La persistance des souvenirs acquis dans l'enfance est effarante !
Merci aussi pour la fuite des jours d'Éliane Biedermann. « Les journées s'éternisent avant de basculer on ne sait où. » Pour moi les jours défilent à la vitesse d'un TGV et disparaissent dans les brumes de ma mémoire surchargée !
Bonne fin de semaine, Roger, et beau temps sur ta contrée pour tes futures excursions.
Bises et amitiés
le cadran solaire du jardin des Doms à Avignon
Tilia
SupprimerMerci Tilia. Tu as raison Merlin l'enchanteur dont j'entendais la légende en forêt de Brocéliande, jeune enfant, accompagné de mes cousins, continue à m'inspirer. Que tu puises rêver à ton tour et parfois chercher l'origine ou l'explication de mes installations, sans les trouver, fait partie du jeu. Ainsi pour Birds falls, je n'en dirai pas plus, considérant que la photo est suffisamment parlante. Un peu de mystère est nécessaire.
Sois en rassurée, mon enfance qui ne fût pourtant pas merveilleuse, ne me quitte jamais, à 73 ans et si j'ai une mémoire plutôt moyenne, en ce qui concerne mon enfance, elle est fidèle. Ta culture encyclopédique me ravit lorsque regardant mes modestes créations,ta mémoire les rattache à des pans d'histoire, à d'autres créations artistiques. Un ravissement pour moi.
Je te souhaite une très belle soirée, chère Tilia et je t'embrasse.
Roger
Hello, Roger, I admire your energy, imagination and creativity! You are in love with nature, you love what you do... "Le passage" and "La longue route" are vivid, they have their own rhythm, while "La derniere chance de Lampedusa" is dramatic... The variety of emotions and messages in your art are impressive!
RépondreSupprimerP.S. I answered your comment in my blog.
rossichka
SupprimerMerci rossichka. C'est vrai, il me reste encore de l'énergie, malgré mon âge, malgré cette maladie osseuse que le handicape maintenant. Je crois que le désir et l'envie de créer savent me porter dans cette activité créatrice qui demande un grand investissement physique.Pour ce qui est de mon émotion, je suis incapable de créer sans ressentir une émotion qui m'emporte. Ce n'est pas sans me demander jusqu'à quand je pourrais aller. Je m'étais fixé un but et un âge 75 ans. Il me reste un an et 9 mois. Ce n'est pas gagné.
Je te souhaite un beau weekend.
Amitiés.
Roger
Dear Roger, I was so sorry to learn all this, it made me sad... But at the same time I am convinced that exactly your unceasing love for Nature and people gives and will continue to give you force to create your remarkable art, despite la maladie! Stay safe and inspired!!
SupprimerMost sincerely: Rossichka
Toujours émouvantes et vivantes, vos oeuvres, et leurs noms nous éclairent comme une petite veilleuse au coin de la mémoire. Le texte et le poème qui l'accompagne sont de précieux compagnons, aussi...
RépondreSupprimerAnonyme
SupprimerMerci à vous. Merci de reconnaître la valeur de ces poèmes d’Éliane Biedermann qui ont su m'émouvoir également.
Amitiés.
Roger
Merci beaucoup cher Roger tout d'abord pour ce nouveau cadeau, et pour tous ceux qui le suivent, pour vos mots écrits et vos traces semées ici et là entre rives et arbres... votre dernière composition cet instant fragile me touche particulièrement, viennent-ils ou partent-ils ? où vont-ils vers quel destin ? cela m'émeut beaucoup comme m'émeuvent les mots d'Éliane Biedermann si justes et précis... merci ..."Hommage à l'Île de Méaban" ce chaos d'où s'élève la vie va très certainement m'inspirer quelques mots... belle vie à vous et encore merci,,, de coeur à coeur ami
RépondreSupprimerMémoire de silence
SupprimerMerci chère Maria. Le propre de chacune de mes installations est de me porter dans l'action jusqu'aux portes de mon propre mystère. Elles me questionnent aussi et si j'avais les réponses à tout ce questionnement, probablement que j'arrêterai de pratiquer le land art. Pour ce qui est de l'hommage à cette île de Méaban, si mystérieuse, je sais qu'il saura se prolonger dans vos propres mots.
Bon weekend en toute amitié.
Roger
Pour les rescapés de Lampedusa c'est la longue route et les passages impossibles, ces drames qui ne sont pas de pierre...
RépondreSupprimerManouche.
SupprimerMerci Manouche. En plus, ce sont des drames qui se reproduisent actuellement chaque semaine, comme nous le montre l’actualité.
Malgré tout, bon weekend à toi.
Amitiés.
Roger
Los escritos en el agua, las lineas rojas, todo me guía, me conduce a un mundo de fantasía, de bellezas sin limites, de mares donde no hay barcos a la deriva cargados de hombres, mujeres y niños libres, que no necesitan chalecos salvavidas.
RépondreSupprimerUn abrazo emocionado.
El Téjon, Merci el Tejon.
SupprimerC'est vrai que l’expression conduisant à la beauté , par le land art est sans limites. Seul mon imaginaire, que je sollicite beaucoup a des limites que je m'efforce toujours de dépasser. J'aimerai comme toi, que la mer ne transporte ou ne fasse naviguer que des hommes libres, avec femmes et enfants, sans qu'il ne leur arrive rien de facheux. Pour le moment, ce n'est qu'un rêve qui se termine mal pour beaucoup trop d'entre eux.
Merci pour ton commentaire et ton amitié.
Un abrazo emocionado
Roger
Cher Roger, tes oeuvres à chaque fois sont une offrande à la vie ! Tes mains font le lien entre cette nature magnifique et les humains que nous sommes. La pulsion créatrice qui se manifeste dans les domaines les plus divers m'a toujours fascinée. Je crois qu'elle touche à l'essentiel, quelque soit le nom que nous lui donnons."La dernière chance de Lampedusa" battue par les flots est particulièrement émouvante. "Les cairns du long silence" sont particulièrement majestueux dans leur environnement. Et j'éprouve une tendresse toute particulière pour "l'instant fragile"
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ta conclusion :"Ils ne sont jamais parfaits..."
Merci Roger pour tout !
Fifi
SupprimerMerci chère Fifi. Les cairns du long silence, puisque tu en parles, évoquent le long silence qui vint s'établir après le massacre de Charlie Hebdo, et qui continue pour certains des survivants, comme Luce qui était présente dans les locaux du journal, ce jour là.
On peut toujours rechercher la perfection, je le fais, s'en approcher est déjà un maximum, ce qu'il manque pour l'attendre est cette notion d'humilité qui empêche d’attraper la grosse tête. Belle fin de journée en toute amitié, chère Fifi.
Roger
La dernière chance de Lampedusa est tellement belle et vivante ! Quelle merveilleuse photo ! Je suis souvent plus attirée vers les photos de cupules et de baies rouges, mais cette installation de pierre submergée par les vagues est magnifique. J'adore la "Greffe rouge"... Tout est superbe !
RépondreSupprimerMerci Roger !
Doux weekend !
Amitiés
Nathanaëlle
SupprimerMerci Nathanaëlle. Je ne sais pas si tu as lu l'article de Guy Allix, sur mon travail consacré à l'exil et à ses drames. Il peut t'éclairer sur cette installation.
Doux weekend à toi aussi, chère Nathanaëlle.
Amitiés.
Roger
Il y a l'eau, il y a la pierre, il y a l'équilibre qui se trouve et la vie qui s'accroche...Merci beaucoup pour cette émotion partagée et la force qui en découle.
RépondreSupprimerLaura-Solange.
SupprimerMerci Laura Solange pour la vision poétique que vous avez de mon travail de land artiste
Bon Dimanche à vous.
Amitiés.
Roger
Bonsoir Roger,
RépondreSupprimerSi le silence m'inspire toujours énormément, aujourd'hui je choisirais votre "Ouverture", par rapport aux migrants, à leurs drames, à nos impardonnables fermetures.
Toutes vos créations montrent tant de générosité que j'en suis émue.
Merci, bien amicalement.
Colo
SupprimerMerci Colo. Cette histoire muette que je raconte au travers de mes pierres, n'est qu'un rappel de l'actualité tragique de tous ces migrants embarqués pour le pire et que tout le monde exploite.
Merci encore de votre soutien.
Amitiés.
Roger
Excelente trabajo fotografico, muy originales las imagenes, un abrazo.
RépondreSupprimerJesus Alvarez
SupprimerMerci Jesus pour tes mots d'encouragement.
Salut fraternel en toute amitié.
Roger
bonjour, c'est beau, calme équilibré et tranquille.. Il faut savoir arrêter le pas pour réaliser ces oeuvres.. Et puis toujours ce vers les autres que vous posez contre ces cairns... J'ai ressenti dans votre texte le mot harmonie. C'est le mot qui guide mon chemin de solitude.
RépondreSupprimerphotodilettante
Anonyme
SupprimerMerci à vous. Ma vie n'est pas à l'abri de coups dur, mais le land art me permet de retrouver le calme, l'équilibre dans l’harmonie des créations qui se succèdent.
Bon Dimanche à vous, inconnue.
Amitiés.
Roger
ROGER JE PASSE TE DIRE Bonjour mais je repasserai ce soir *
RépondreSupprimergros bisous
France
SupprimerMerci de ton passage ici, chère France et à ce soir.
Je t'embrasse.
Roger
Je pense que si on se répétai tous les matins, comme un mantra, ta première phrase "Je n'ai plus rien à prouver, si ce n'est qu'à moi-même que je suis en vie, provisoirement", ce monde serait bien meilleur. Provisoirement, provisoirement, provisoirement...
RépondreSupprimerUn autre cairn pour moi? Je suis très émue, Roger; comme on dit dans mon pays: Qu'ai-je fait, moi, pour mériter cela?... Je vais te faire une confession, en petit comité: ce cairn est une métaphore de ma route actuelle, dans trois mois je croiserai cet anneau pour m'enfoncer "dans un automne" que j´espère soit... aimable, comme ta composition. Merci encore une fois.
bsÖs.
(Je m'excuse pour mes possibles fautes orthographiques; ça fait très longtemps que je ne parlais pas votre langue)
Sole
SupprimerMerci Sole. Oui, cela changerait pas mal la vie de se répéter cette phrase, mais nous sommes loin du compte. Loin de moi l'idée d’accabler les personnes pour qui la vie n'est que difficulté et misère, mais cela s'adresse plutôt à ces coureurs de fond qui foncent t^te baissée dans le tas, s'en mettent plein les poches, se goinfrent, dans le seul but d'en ramasser le plus possible, sur le dos des autres. Rejoignant ta confidence et mon cairn, on peut appeler cela une belle occurrence. Cela arrive parfois et c'est bien
Je choisi mes dédicaces aux personnes pour ce qu'elles sont ou ceux qu'elles font, depuis toujours.
Belle semaine à toi Sole.
Je t'embrasse.
Roger
Je me suis permis de faire un lien pour exprimer mon admiration envers vos créations.
RépondreSupprimerAriaga
SupprimerMerci Ariaga. Je viens 'aller sur votre site et je suis sensible à cette marque d'amitié,cependant, je suis plus connu sur le nom de mon blog LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS et comme il s'agit de renvoyer les lecteurs sur ce blog, il est mieux de l'indiquer ainsi.
Belle journée.
Roger
Compositions précieuses, comme d'habitude .. Plein de couleurs et de vie .. Avoir une semaine heureuse Roger :-)))
RépondreSupprimerAna Minguez Corella.
SupprimerMerci Ana, pour ta présence fidèle au Chemin et pour tes mots d'encouragement.
Amitiés.
Roger
Toutes les énergies que tu mets dans l'équilibre des cairns, la longue route du serpentin qui passe et griffe le monde pour le sortir de sa torpeur, va jusqu'à cette petite fille née sur le bateau de MSF et donne de l'espoir aux migrants de Lampedusa. Merci Roger poète du minéral, de l'aquatique et du végétal.
RépondreSupprimerBises en amitié
Océanique
SupprimerMerci Océanique.C'est vrai que je dépense beaucoup d'énergie dans toutes ces créations, bien que j'en aie moins en vieillissant, mais c'est ma vie et même en sachant que cela ne durera plus longtemps, maintenant, je continue ma route jusqu'au bout.
Je t'embrasse bien amicalement.
Roger
Correction faite. Amitiés.
RépondreSupprimerAriaga
SupprimerMerci Ariaga pour ton beau geste amical.
Amitiés.
Roger
Vir até aqui é encantamento enorme! Muito lindo tudo aqui! abraços, chica
RépondreSupprimerChica
SupprimerMerci Chica pour ton passage ici et pour tes encouragements.
Amicalement.
Roger
Bonjour Roger
SupprimerCette nuit, je ne sais pourquoi, j’ai fait un cauchemar au sujet des migrants : cela m’angoisse et me déstabilise lorsque je vois que l’on peut prêcher dans le désert comme « le sage et la foule » ; cette même foule d’européens où je nous vois sourds, aveugles et mutiques tout au moins pour la sagesse. Et puis tous ces écrits dans l’eau, dans la pierre, tous ces témoignages d’une seule personne qui donne d’elle-même comme toi, ça me touche . Il y a cette longue route de l’exode , cette déclinaison des passages , parcours des combattants pour la vie, tantôt verticaux comme la dernière fois où j’ai l’impression d’avoir fait un contresens dans mon écrit qui en résulta, tantôt horizontaux et tracés dans le rouge sang . De longues cohortes réécrivent l’Histoire et pas la plus glorieuse.
Une fois n’est pas coutume, je lirais volontiers ton billet de la dernière photo, ses rondeurs, ses espoirs jusqu’à l’hommage inscrit dans la durée à l’île de Méaban du début : des instants fragiles, comme un cocon, une bulle, des parenthèses, mais percés de toutes parts par l’actualité brûlante.
Heureusement tu veilles en « raccommodeur » de pierres, en « accomodeur »inspiré de cairns qui ont un sens.
Heureusement, de temps en temps un soleil vainqueur redonne l’espoir, une action porte ses fruits et voilà le dernier cercle des cupules qui irradie : je le ressens profondément : je le vois, je le constate, je constate l’effet un peu comme le feu de bois de Brassens auprès duquel on se presse pour partager.
Heureusement !
Je reçois la lettre quasiment quotidienne de Télérama et j’ai pu constater combien ils se sont engagés pour dénoncer, expliquer. J’ai l’impression qu’ils ont intensifié leur action de journalistes et j’approuve bien sûr.
Bien sûr j’aime cette poésie que tu nous donnes à méditer, pas seulement à lire, ce serait trop facile. Je suis allée découvrir le blog de Guy Allix que je ne tarderai pas à mettre en lien. Quelqu’un qui, au hasard, aime autant Jean-Pierre Siméon que je tiens aussi en très haute estime (mais pas seulement) ne peut que retenir mon attention.
Roger je t’écris d’un jour gris, mais ce jour a déjà eu sa pépite avec ce retour sur ton blog et la découverte de Guy Allix. Le jour n’est pas fini et nous, nous sommes en vie !
Je t’embrasse.
Maïté-Aliénor
SupprimerMerci, Maïté. Oui, il y a de quoi s de faire des cauchemars quand on voit comment les politiques gèrent la crise des migrants en Europe. Pas d'humanité ou très peu dans un concert de haine et de rejets, de frontières nouvelles en barbelés. La honte continue.
Tu découvres Guy Allix, c'est une belle découverte.Comme on dit, c'est une belle personne. Je le connais depuis 7 ou 8 ans, à l'époque je vivais en Normandie. Je l'appelle mon frère en poésie, mon frérot et nous savons pratiquement tout l'un de l'autre. Tiens -moi au courant de tes belles découvertes et si un jour, tu voulais lui écrire, je te donnerai .
son e mail.
Belle soirée.
Je t'embrasse.
Roger
Grand cairn écroulé
RépondreSupprimerSous les tempêtes du temps
Renaissance...
Biseeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeee
Cgristineeeee
SupprimerMerci Christine, pour cet envoi de haiku qui me touche vraiment.
Je t'embrasse.
Roger
Roger, muchas gracias por visitar mi blog.
RépondreSupprimerEnhorabuena por tus trabajos. Te añado a mi lista de favoritos ;-)
Un saludo.
Enrique Chapin
SupprimerMerci Enrique et bienvenue sur le Chemin des Grands Jardins ou tu es le bienvenu.
Un saludo.
Roger
Chaque pierre posée sur l'édifice des jours est une victoire sur la vie, je vais mon petit bonhomme de chemin et c'est sur des chemins comme le vôtre que j'aime me balader. Chaque réalisation m'émerveille et j'y reviens comme sur le chemin des douaniers où l'on aime embrasser les grands espaces du regard. Je prends conscience alors de ce bonheur de vivre et d'apprécier la beauté de cette nature qui s'offre avec ses jeux de matières, de couleurs, de formes et d'odeurs qu'elle partage avec nous à l'infini pour qui sait voir, sentir, toucher, aimer. Merci à vous votre site est un remède à la morosité.
RépondreSupprimerMonique
SupprimerMerci Monique. Tout ce que vous exprimez ici, me touche. On pourrait penser que de telles possibilités attireraient beaucoup de monde dansa la pratique du land art. Revenant en Bretagne, je croyais aussi croiser beaucoup de land artistes. Il n'en est rien et c'est bien dans une solitude quasi permanente que je pratique mon art. Je n'ai jamais connu cela, à ce niveau,en Normandie et c'est dommage. Belle soirée à vous.
Amicalement.
Roger
Très belles, délicieuses, belles et poétiques compositions.
RépondreSupprimerLeovi
SupprimerMerci Léovi pour ton passage et pour tes encouragements. Amitiés.
Roger
Impressionante como o seu trabalho se aprimora cada vez mais... magnífica arte embargada em emoção e criatividade!
RépondreSupprimerUm beijo de luz
Teca M. Jorge
SupprimerBienvenue Teca sur Le Chemin des Grands Jardins et merci pour ton commentaire chaleureux.
Bien amicalement.
Roger
Incredible stone arrangements! So creative!
RépondreSupprimerIndrani
SupprimerMerci Indrani. Très heureux de te retrouver sur Le Chemin des Grands Jardins que tu fréquentais autrefois.
Amitiés.
Roger
how beautiful. loved 'the long road'.
RépondreSupprimerTexWisGirl
SupprimerMerci à toi, amie Texane, pour ta présence et tes mots d'encouragement.
Amitiés.
Roger
Bonjour Roger,
RépondreSupprimerJ'aime regarder vos cairns, sentir comme ils nous mettent en lien avec les pensées secrètes du paysage. Éphémères points fixes érigés dans le maelström du temps, ils semblent ouvrir une faille,dévoiler un passage dans les apparences de ce monde,établir un contact. Et c'est le grand dialogue dans lequel nous nous passons tous le relais de l'homme avec son âme, de l'homme avec le temps, de l'homme avec les choses. Alors les pierres sont des mots et vos cairns les phrases d'un livre dont je lis et relis certaines pages en méditant.
Guillaume
SupprimerBonsoir Guillaume et merci. Tu peux me tutoyer, ce sera plus sympa. Cet après-midi, j'étais face à la Trinité sur Mer, occupé à faire des trous dans le ciel avec mes cairns. Installé dans un pierrier inconfortable, après de gros efforts, je me suis assis auprès de mes cairns qui faisaient un véritable trait d'union entre l'Océan Atlantique et moi. Quand on a bien donné, ces moments de récupération physique où le corps épuisé se relâche, sont les plus précieux pour méditer. Tu le dis justement, les pierres deviennent des mots, les cairns des phrases tant j'ai toujours eu le sentiment d'inventer une nouvelle façon d'écrire in situ, avec le land art.
Bonne soirée et à bientôt.
Amitiés.
Roger
Oh yes, the last one is precious, quiet and patient, I love it. Also I loved all the others Roger.
RépondreSupprimerBob Bushelle
SupprimerMerci Bob. La dernière installation de cette série dégage une belle sérénité que j'ai eu le plaisir de vivre in situ. Belle soirée à toi.
Amitiés.
Roger
The skill and precision involved in balancing... Beautiful. Thank you.
RépondreSupprimerElephant's Child
SupprimerMerci à toi et Bienvenue sur le Chemin des Grands Jardins.
En toute amitié.
Roger
j'aime cet instant fragile où les pierres se suivent en pointillé
RépondreSupprimercomme un phrase qu'on ne finit pas ....
je t'embrasse Roger
MARTY
SupprimerMerci Marty. J'ai toujours considéré que mes pierres employées en land art étaient des mots qui s'inscrivaient, les uns après les autres en phrases dans le paysage. Tu as rattrapé ma pensée.
Je t'embrasse.
Roger
... C'est un peu l'écriture de votre âme... de la poésie, de la fantaisie, de la sensibilité...
RépondreSupprimerUne belle calligraphie !
Gros bisous et joyeux premier jour du printemps !
martinealison
SupprimerMerci Martine. Oui, tu peux l’exprimer comme cela. Ce n'est pas loin de la vérité.
Je sais que le Printemps saura aussi inspirer tes créations futures que j'irai découvrir chez toi.
Je t’embrasse en toute amitié.
Roger
Temps clair
RépondreSupprimerciel bleu et cotonneux
la plage lisse
page parfaite _______ la mer écrite
pour les naufrages
les abordages
les rochers font à l’océan une ceinture de silence
instant fragile _______ pierres arrondies
sept à la ligne
points de suspension _______ le temps gracile
silhouettes rondes _______ peut-être pleines
de vie si frêle
la plage vierge
souffle des mères venues de loin
_______________________ cœurs si fragiles
_______________________ instant intime
mémoire de silence
SupprimerMerci Maria. Et voici qu'à partir d'un cairn disparu à ce jour, une onde de poésie est née qui vient de m'atteindre en plein cœur. Très touché.
Merci Maria et belle journée.
Amitiés.
Roger
" pour Mémoire de silence"... pourtant la mémoire s'entretient par la parole, le silence est pour le respect...
RépondreSupprimerLorsque mon fils est devenu père il est en même temps devenu friand de mémoire familiale.
Cette première réalisation est faite de pierres aux arêtes dures qui n'ont été ni polies ni adoucies
Derrière " mémoire de silence " se cache une femme, poète, d'une grande humanité dont je me sens très proche et je t'invite à te rendre sur ses blogs où il y a beaucoup à lire, et de belle qualité.
SupprimerEn Bretagne sud, on trouve des pierres lisses et rondes, que j'appelle des galets et qui peuvent aller de Quelques grammes à vingt, trente kilos. Les plus lourd, je ne les touche plus. D'autres pierres, comme celles qui sont présentes dans ce grand cairn, arrachées à la falaise, elles s'arrondissent par le temps, mais conservent , en effet, des arêtes. J'y laisse parfois, la peau de mes paumes de main, biens qu'elles soient très endurcies.
Belle soirée.
Amitiés.
Roger
Ah pardon, je n'avais pas compris que c'était une dédicace et non un nom
RépondreSupprimerCergie.
SupprimerOui, tu as vu, d'ailleurs le nom de ce blog Mémoire de silence m'a tout de suite emmené jusqu'au blog où je t'invite à passer, puis à lire cette poésie de qualité.
Belle soirée en toute amitié.
Roger
Bonjour Roger,
RépondreSupprimerMerci de ton passage chez moi, ton commentaire m'a mis beaucoup de baume au cœur.
Et j'en ai bien besoin encore...
Tes œuvres sont impressionnantes, certaines même bluffantes et sont de véritables défis à l'équilibre et à la gravité!
Imagination et métaphores se rejoignent ici pour le plaisir de la vue mais parlent également au cœur et à l'âme.
Merci de ce partage,
toutes mes amitiés et une bonne semaine :)
Noushka
SupprimerMerci Nouska. Je ne peux oublier la terrible confidence que tu m'as faite et depuis, je me sens plus proche de toi.
Je réalise en ce moment, de beaux cairns, moins lourds et moins importants qu'avant, mais, je suis obligé de faire avec mon dos qui porte malgré tout, une blessure qui ne guérira pas.
Je te souhaite d'explorer cette nature qui t'enchante, dans ce nouveau printemps où tu trouveras matière à nous étonner par la qualité de tes photos animalières.
Belle soirée en toute amitié.
Roger
Je te l'ai dit déjà, je l'ai écrit ailleurs, j'aime tes créations, oh combien, mais j'aime aussi tes mots. C'est à Camus que ton écriture me fait penser. Je déguste les mots et les phrases, c'est un moment magique à chaque fois. Et puis je regarde les créations du jour, enfin celles que tu présentes cette fois.
RépondreSupprimerCes demoiselles de Locmariaquer sont extraordinaires de force et de fragilité. La dernière chance de Lampedusa est merveilleuse aussi, et là c'est aussi la photographe qui a eu l'oeil attiré, j'ai aimé t'imaginer attendre la vague venir saluer ton oeuvre.
Alors je suis allée lire Guy Allix, il a tout dit sans doute là : "Merci à toi, Roger de nous faire croire encore au monde, à l'amitié, à l'art et à la poésie".
Pastelle.
SupprimerMerci Sophie. Je vais te faire une confidence, je suis un grand lecteur. Et pourtant ce n'est pas l'école qui m'a appris grand chose en ce domaine. J'avais des comptes à régler avec la vie et la lecture ne vint qu'assez tard, dans l'adolescence, pour ne plus me quitter après. Camus, je l'ai lu à cette époque, j'en ai gardé sa couleur politique, pour le reste, tu es trop aimable, ma chère Sophie.
Tout mon travail sur l'exil me prend aux tripes et en effet, je go^te à l'eau de l'Atlantique assez souvent, sans pour antant être encore tombé à la baille, totalement.
Concernant Guy Allix, c'est un frère en poésie, et dans la vie, je l'appelle, mon frérot, tu vois nos relations. Nous n'avons pas de secrets l'un pour l'autre.
Je te souhaite une belle soirée et je t'embrasse bien amicalement.
Roger
El arte y la cultura,son los mejores amigos
SupprimerJUAN FUENTES
SupprimerMerci Juan, pour ton passage amical ici et pour tes mots d'encouragement.
Belle journée à toi.
Amitiés.
Roger
Siempre brillante, siempre creativo. Es un placer viajar a través de esas costas bretonas.
Un abrazo
· LMA · & · CR ·
Noco LeBOLO
SupprimerMerci à toi pour tes passages amicaux et fidèles au Chemin des Grands Jardins.
Amitiés.
Roger
J'aime vraiment beaucoup toutes ces photos de land'art et de cairns. Merci pour votre passage chez moi.
RépondreSupprimertanette
SupprimerMerci Tanette, pour votre commentaire et bienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins. A bientôt.
Amitiés.
Roger
Tutte creazioni molto belle ma la seconda e la sesta sono molto particolari, sembrano delle persone vere… complimenti!
RépondreSupprimerE' sempre un piacere vedere le tue idee. ciao Cri
cristina Deboni
RépondreSupprimerMerci Cristina. Ces deux créations évoquent assez bien des personnes sur la route de l'exil mais c'est encore plus frappant "in situ ". Merci pour tes passages réguliers ici.
Amitiés.
Roger
Hello Roger,
RépondreSupprimerLove your work, it is always something new. That is really amazing, the amount of variation. Love the fierceness of the sea this time. And that circle/ring you use. Everything looks new and different again.
Kisses,
Sasa
Sasa Saastamoinen
SupprimerHello Sasa. Merci pour ton passage amical sur Le Chemin. C'est vrai, même si l'on peut rassembler mes créations en familles, cairns, spirales, boîtes à mémoires, aucune n'est semblable, chose que parfois on me reproche. La critique est facile...
Je te souhaite une très belle journée et je t'embrasse bien amicalement.
Roger
Je viens vers toi respirer l'air marin et marcher le long de la plage... Voilà qui me fait grand bien!
RépondreSupprimerDis donc, les demoiselles paraissent si fragiles, en équilibre!
Belle semaine à toi
Le journal de Chrys
RépondreSupprimerMerci Chrystel. Oui, tu peux le dire, elles sont fragiles au vent, mais celle-ci, abandonnées aux bons désirs d'Elole pendant que je partais pratiquer le land art à quelques kilomètres de là, m'avaient fait le plaisir de tenir le coup, tout un après-midi, résistant aussi au passage de sages randonneurs, sans intention de les détruire. J'ai eu beaucoup de Plaisir à les retrouver, intactes, le soir.
Belle soirée en toute amitié.
Roger
Quel magnifique poème ... mais cette phrase si vibrante et si sobre l'est aussi:
RépondreSupprimer"Je regarde avec émotion, cette minuscule plante grasse qui s'accroche à la falaise, ignorée de tous, mais vivante. Comme je lui ressemble, aujourd'hui."
Guy Allix est un ami que nous avons en commun .
Miss-Yves
SupprimerMerci à toi. Je ne vois plus Guy aussi souvent depuis mon déménagement en Bretagne mais je suis en rapport régulier avec lui.
Amitiés.
Roger
Salut Roger.. Très belles compositions, Je t´aime l'équilibre de couleur et l'harmonie. :-)))
RépondreSupprimerAmitiés.
Una magnífica y entrañable manera de plasmar el recuerdo en el paisaje.
RépondreSupprimerMe alegro de que estas personas no caigan en el olvido.