Spirale de la 19ème heure : pour Anne Le Maître |
La dernière minute : pour Fifi |
Sept raisons d'être là : pour Alp |
Pierres au jusant : pour Sole |
La grande spirale de St Phil. : pour Orfeenix |
Le guetteur de silence de la 19ème heure : Pour Tilia |
Double spire sur la piste de Santa Anna : Estourelle |
Franchissement : pour Maïté/Aliénor |
Lampedusa blues : pour Pierre Boyer |
Trémie, ou passe temps : pour Serge Mathurin Thébault |
Confidences rouges : pour Marie-Josée Christien |
Les niveaux de la connaissance : pour mémoire de silence |
Les grandes et les petites : pour Christineeeee |
Derniers feux au Motten : Claudine Le Bagousse |
Présences : pour Rick Forrestal |
Un trou dans le ciel : pour Elfi |
L'adieu au Soleil : Pour Guy Allix |
Cairn de la méditation : pour Ceciely |
Je vous écris du pays du vent...
Spirale de la 19ème heure
Nous étions, tous les deux, courbés par l'âge et fascinés devant le spectacle d'une mer déchaînée. le mauvais temps et notre âge nous ont fait regagner la maison. Deux jours sont passés et la météo reste maussade. Je décide malgré tout, de retourner au même endroit en espérant un peu mieux. Sur la route, pluie, grêlé, neige fondue, vent. Je me gare près du petit bois qui borde cette petite plage où je vais tenter de tracer une spirale, puisqu'une éclaircie s'installe.
Cette plage concave s'inscrit entre deux ensembles de rochers. Je sais que la mer monte et il me reste peu de place pour réaliser mon installation.
Je sonde le sable avec mon talon. Je vais rencontrer au moins quatre densités de sable différentes, Très dure,dure, souple, très souple. Le terrain est en pente. L'exercice sera donc difficile. De plus, je ne trace presque plus de spirales car mon dos blessé ne le permet plus. Une petite inquiétude s'installe en moi avant de commencer : aurais-je encore l’œil pour ce grand tracer qui se fait sans aucun instrument, aucun cordeau et qui doit être le plus parfait possible.
Je choisis le centre de la spirale, plante mon talon gauche dans le sable et je commence à reculer. Le principe est de creuser un sillon parallèle avec le tour précédent, et ce, jusqu'au 24ème ,si possible. La jambe droite servira de moteur, le corps, courbé sur lui-même, de poids et le pied gauche fera office de soc, à la manière d'une charrue.
Les premiers tours doivent être enlevés assez vite, pour que le mouvement ,je traine pas et n'inflige des déformations au sillon. En général, je me relève vers le 5 ou 6ème pour juger de l'effet. Ici, c'est parfait. J'ai déjà ressenti la différence de densité sous mon pied gauche. Plus le sable est souple, plus il faut contrôler la profondeur du sillon pour ne pas s'embourber. Il s'agit plus de glisser que de de peser sur le pied. Quand le sable est dense, encore chargé d'eau, là, au contraire, la cadence diminue et le corps doit exercer une poussée vers le bas pour creuser en force. S'installent en ce moment, et jusqu'à la fin, des crampes dans les jambes et un mal de dos difficile à supporter.
Au dix neuvième tour, la mer commence à mordre dans le bas de la spirale. Elle a gagné. Par contre, le spectacle de son entrée dans le sillon est superbe à observer, sous un très beau soleil, revenu.
Je prends quelques photos et me promets de revenir pour en tracer une grande, cette fois.
Spirale de la 24ème heure
Le pays s'est fait secouer, des semaines durant, par des vents toujours présents, des tempêtes qui ont abattu de nombreux arbres. Le trait de côte s'est aussi fait mordre méchamment par les vagues. Mais nous avons ici, qu'entre deux coups de vent, entre deux tempêtes, on peut sortir sous le soleil. Je choisis donc cette fois, une bonne météo. Je calcule mon arrivée sur la plage pour avoir le temps de me mettre à l’œuvre. Mes spirales, pour en avoir tracée plus de mille dans ma vie de land artiste, sont toujours les mêmes et développent un seul et même sillon qui tourne 24 fois autour du centre. Elles représentent ainsi, les 24 heures d'un jour. Leur circonférence mesure entre 45 et 50 mètres, selon la qualité du sable. Le temps de traçage varie de 1 heure à 1 heure 30.
Toutes les conditions étant réunies, je réussis cette fois le tracer jusqu'au bout. Je dois faire face à des bavards, les vacanciers sont de retour, qui m'interrogent sur ce que je fais. Je leur réponds le plus simplement possible. Le courant passe très vite et ils repartent avec l'adresse de mon blog. Cette spirale ne sera engloutie par l'océan que dans deux heures et je reprends la route pour aller élever quelques cairns.
Correspondance
Deux hommes me regardent du haut du phare de l’Île vierge, dans le Finistère. Dernière relève du phare. Je retourne la carte postale, reçue ce matin de Vincent et Flo :Je vous écris du pays du vent. C'est vrai que pendant ces dernières semaines, où que nous ayons été en Bretagne, nous habitions le Pays du vent et pourtant, je n'arrive pas à lui en vouloir, il fait partie de la famille.
Roger Dautais
Merci à Marie-Josée Christien en Guy Allix pour leurs deux articles publiés dans le magazine du Web Unidivers , présentant mon travail de land artiste
Je vous invite à les lire
http://www.unidivers.fr/land-art-roger-dautais-bretagne/
http://www.unidivers.fr/roger-dautais-land-art-exil-exiles-lampedusa/
En équilibre
sur l'inquiétude
le ciel et la terre
s'épousent
en une courbe de pierres
Marie-Josée Christien
Éditions Blanc Silex
***
L'herbe si pâle
Et la voix brève
Au bord cassant des choses
Retourner la plaie
Nôtre que cet appel
Qui se fige dans la nuit la plus blanche
Ce cri malgré soi reporté
Objet inanimé
Guy Allix
Solitudes Éditions Rougerie
***
Chaque
objet
Une
écriture
Une
sonore présence
Muette
Contre
l’indifférence
Chaque
âme
Une
calligraphie aussi
A
séduire apprivoiser
Pour la
transmettre
Au
silence
Pareil à
l’inanimé
Dont
l’amour est
La
science
Chaque
objet
Une
écriture
Une
sonore présence
Muette
Contre
l’indifférence
Chaque
âme
Une
calligraphie aussi
A
séduire apprivoiser
Pour la
transmettre
Au
silence
Pareil à
l’inanimé
Dont
l’amour est
La
science
Serge-Mathurin Thébault
Les Dominicaux Inédit
La dix-neuvième heure de la journée approche, Roger, et je rencontre votre spirale à 19 tours qui m'est dédiée. Je suis, un peu, ce motif inachevé que vient dévorer la marée, et qui, dans le délitement même, voudrait dire la beauté du monde.
RépondreSupprimerMerci.
Anne Le Maître
SupprimerL'achèvement d'une vie ne peut se trouver que dans la mort. Seuls, les prétentieux disent le contraire et il n'en manque pas sur cette terre. C'est vrai qu'au moment où la mer prend possession de la spirale, c'est bien la beauté du monde qui s’exprime librement.
Belle soirée à vous.
Avec mon amitié.
Roger
Que fotos maravilhosas que encantam nosso olhar! bjs,m chica
RépondreSupprimerchica
SupprimerMerci Chica, pour ta présence ici et pour tes mots d'encouragement.
Amitiés.
Roger
La lecture des descriptions techniques avec la marque de l'effort physique qui s'y attache donne encore plus de prix à ces oeuvres magnifiques qui semblent si "évidentes" .
RépondreSupprimerMisseYves
SupprimerMerci Miss-Yves. J'ai souvent donné ces explications mais elles me permettent aussi de revivre un geste , mille fois répété et qu'un jour, je ne referai plus. En 18 ans, je n'ai jamais trouvé de spirale de cette grandeur réalisée sur une plage, avec cette technique. Mais il en existe bien d'autres modèles. Ma difficulté est bien physique à cause de mon dos et je sais que cela ne s'arrangera pas. Mes spirales deviennent de plus en plus rares !
Belle soirée.
Amicalement.
Roger
Cada vez que paso por aquí encuentro paz, magia, solidaridad, equilibrio emocional, musica,laberintos donde es fácil encontrar la salida y mar, mucho mar.
RépondreSupprimerSalud.
El Tejon
SupprimerMerci à toi. C'est vrai, Paix, solidarité, équilibre, émotion, tu peux trouver tout cela ici et tu peux ajouter le mot paix car je suis un pacifiste convaincu.
Belle soirée à toi.
Amitiés.
Roger
encore de belles étapes sur le chemin des grands jardins où j'apprécie notamment la spirale où l'on tourne en rond avant d'être délivré(e) par la marée montante...
RépondreSupprimerToilapol
SupprimerMerci. Oui, encore une étape de gagnée sur l'impossible. Parce qu'à peine terminé, je suis sur la route à nouveau, devant de nouveaux défis, malgré le chant des tristes qui m'enterrent, toujours plus seul face à cette vieillesse qui me grignote. Non non, ce n'est pas pareil pour tout le monde. Je ne peux pas faire comme ce copain qui me dit, après avoir eu une vie préservée : j'en fais le moins possible pour durer le plus longtemps. Pas fait pour moi cette caisse d'épargne, je préfère la route brûlante jusqu'au bout.
Bien amicalement.
Roger
Très beaux articles mérités en effet,par des poétesses sensibles à la poésie de ton oeuvre si littéraire: merci pour cette spirale profonde et éclairante comme une tragédie grecque.Je lis en ces pierres le secret des destinées plus qu'en tes textes si pudiques et si humbles.Je t'embrasse Roger, de tels labyrinthes aident à se retrouver.
RépondreSupprimerorfeenix
SupprimerMerci orfeenix. Je me suis perdu si longtemps qu'à présent, je suis cette route exigente mais vrai pour m'exprimer et terminer mon parcours.
Je t'embrasse bien amicalement.
Roger
Je prends toujours le temps d'agrandir tes photos. La première est fabuleuse, elle a des proportions parfaites, elle est de toute beauté ! Merci Roger pour ta dédicace, c'est bien l'image de cet équilibre précaire où nous nous tenons parfois, peut être même toujours.Le guetteur du silence est aussi de cet ordre là. Je te redis mon admiration en particulier pour ce travail d'équilibre si étonnant, un exemple de tenue finalement, une leçon d'humanité et de courage !
RépondreSupprimerBonne fin de semaine ! Repose toi aussi.
Fifi
SupprimerMerci Fifi. Oui, agrandir les photos, c'est vrai, donne une autre perception. Mais il n'y aura jamais ici, le hors-cadre, l'immensité de l'océan, la course des nuages dans le ciel, la partie de cache cache avec le soleil, le froid car malgré le soleil, il faisait 5°, la plage en perpétuelle évolution, le chant du vent dans les pins maritimes, la discussion d'un groupe de bernaches dans les goémons flottants, bref, cette tranche de vie où je me suis entièrement inscrit pendant quelques heures pour rendre à la nature ce qu'elle m'offrait : un peu de sérénité.
Amitiés.
Roger
"Hâtez-vous lentement, et, sans perdre courage, vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage." Ce conseil de Boileau, ton talon planté dans le sable, telle l'aiguille d'un tourne disque sur un macrosillon, tu l'as suivi et le suis toujours avec constance.
RépondreSupprimerEn parcourant les sillons de ton 24 tours, les flots font chanter les plages de ton disque. Selon la force des vagues, ce sont des slows langoureux ou des rocks endiablés qui s'élèvent de ta spirale.
Grand merci, Roger, pour ce nouveau miracle d'équilibre que tu me dédies, j'en suis enchantée. Une fois ton 19 tours remisé dans sa pochette marine, j'imagine ton guetteur demeurant sur place pour enregistrer le murmurant silence du ressac...
Merci aussi pour tes mots gentils écrits dans mon grenier.
Bon dimanche Roger, je t'embrasse bien amicalement.
Tilia
SupprimerMerci Tilia. C'est vrai que le tracer d'une spirale nait d'une musique intérieure, d'un rythme et génère sa propre musique qui rejoint celle de la grande nature. Depuis le plus simple bruit d'un ressac au bord du silence, jusqu'au pied qui creuse son sillon, tout est musique. Ce fût d'ailleurs assez bien montré dans un documentaire, de 2004, je c rois, tourné par mon ami Michel Follerou, pour une commande de la vie de Caen. Il avait aussi capté mon souffle qui rythme l'avancée du travail. C'était impressionnant.
Je te souhaite un beau Dimanche et je t'embrasse.
Roger
La beauté est à chaque fois au rendez-vous, tout comme ta générosité pour tous ceux qui te suivent sur ton chemin parsemé d'oeuvres magnifiques. Merci infiniment pour le post que tu m'as dédié précédemment, j'y suis évidemment très sensible et je comprends tes messages d'humanité.
RépondreSupprimerPrends bien soin de toi, cher Roger, je t'embrasse.
Anne-Marie Bodard
SupprimerMerci Anne-Marie. Tu sais, il faut être modeste dans ce domaine. Le land art est très marginal. Pourtant certains ont réussi à en faire une industrie avec beaucoup de dollars à la clé. Je ne suis jamais fait livrer par camion-benne des tonnes de baies florales afin d'inonder l'intérieur d'une maison en me faisant payer très cher. Ce sont ses œuvres qui comptent et trouvent place et reconnaissance en art contemporain.
Je n'étais pas fait pour ça. Je suis donc mon chemin, sans avoir fait fortune mais avoir eu le plaisir de belle rencontres et aussi d'apporter un peu de beauté, de joie, parfois avec mes créations plus modestes,respectueuses de la nature.
Merci de ta présence amicale.
Je t'embrasse.
Roger
Ce qui est inutile est INDISPENSABLE...
RépondreSupprimerJeanmi
SupprimerMerci Jeanmi. J'en suis persuadé et je perds de moins en moins de temps à l’expliquer au camp adverse
Belle soirée.
Amicalement.
Roger
Ce dur travail de la spirale aspiré par la mer, pour qu'il n'en reste que le souvenir ébloui... J'aime ce sentiment, et c'est grâce à toi que je l'ai découvert. Merci, c'est pour moi un moment de grande paix avec moi même!
RépondreSupprimerGine Proz
SupprimerMerci Gine. Mes premières spirales, je les accompagnais jusqu'à totale disparition. Il m'arrive maintenant, comme ce fut le cas pour la 2ème spirale représentée, ici, de la laisser après avoir écrit dans le sable : TO THE SEA. Et de partir en total détachement sans regret, parce que le land art, c'est cela aussi. En fait, je n'ai jamais le même comportement autour de mes spirales. Il m'est arrivé de partager cette cette submersion, en la suivant avec des cameramen, ou avec des gens fascinés par le spectacle.
On inventera quelque chose lorsque tu seras là.
Belle soirée en amitié.
Roger
Je suis toujours admiratives de tes spirales et il me semble que c'est la première fois que j'en vois une vivre et mourir dans la vague.
RépondreSupprimerAmartia
SupprimerMerci Amartia. J'ai commencé le land art en 1997 et mon blog, il y a 5ans et demi. Tu n'as donc pas tout vu. J'ai fait pas mal d'expos land art, pas mal filmé tout ça et surtout mes spirales avalées par la mer. Elle se sont retrouvées filmées, pendant des années par des TV Allemandes, Anglaises, Françaises, retrouvées aussi dans plusieurs documentaires. Mais si tu cherches bien dans mon blog, tu dois voir ce genre de séquence filmée, plusieurs fois.
Belle soiré en Grèce, chère Amartia.
Amitiés.
Roger
Merci Roger pour cette gentille attention
RépondreSupprimerIl me plairait de te rencontrer quand tu reviendras dans mon Morbihan ...
Cette première spirale juste recouverte pour la première montée des eaux est superbe ,
En fait tout est superbe .....merci j'adore ..
Felicitations pour la reconnaissance de ton travail ,cet article est un bel hommage !!!
Merci encore pour ce travail qui me fascine ..
Bonne journée
Claudine Le Bagousse
SupprimerMerci Claudine. C'est vrai j'ai vécu longtemps en Normandie mais plus longtemps encore en Bretagne où je suis né et où je suis revenu depuis bientôt 3 ans, habiter dans le golfe du Morbihan.
Je viens de découvrir chez toi cette ancienne carte de la Bretagne à 5 départements, la seule pour moi, qui existe.
Belle soirée, Claudine.
Amitiés.
Roger
Ce qui est extraordinaire à chaque fois c'est que les efforts ne se voient pas, à l'image. Au contraire elles sont toutes en légèretés même les cairns les plus grands. Comme un danseur étoile, dont on ne voit que la grâce et la plume. Au fond, Roger tu es un sculpteur étoile.
RépondreSupprimerPS Ces images, il faut les agrandir pour en percevoir encore davantage. Merci de nous les offrir.
chri
SupprimerMerci christian. Mes explications n'ont pas pour but de briller, mais de faire comprendre qu'une spirale, c'est difficile à faire. Plus difficile qu'à venir les photographier comme un voleur, sans bonjour, ni merci, ni au revoir. L'Iphone n'est qu'un outil, pas une canne à pêche pour tout photographier, sans comprendre et sans effort. Or il y a de plus en plus de gougnafiers sur les plages, qui se conduisent plus comme des voleurs que, comme des gens civilisés. Pour eux, je ne suis pas vu avec des yeux de poète comme les tiens, mais ignoré. Parfois, je prends le temps de leur expliquer gentiment, mais souvent, je leur tourne le dos car ils ne méritent pas plus.
Tu m'as donné l'occasion d'une petite colère. Elle ne s'adressait pas à toi. Merci de cette place donnée à l'expression spontanée.
Aux amis lecteurs, je conseille un détour par ton blog qui est une petite merveille d'écriture.
Avec toute mon amitié.
Roger
RépondreSupprimerMerci encore et toujours _______________
mer déchaînée _____ pluie _____ neige fondue _____ vent _____ spirale _____ rochers _____ sable _____ dos blessé _____ inquiétude _____ l’œil _____ tracer.
le centre _____ un sillon _____ le corps _____ le pied _____ le mouvement _____ 6ème jour ______ parfait ______ densité ______ profondeur _____ sable dense _____ eau _____ creuser ______ fin _____ crampes _____ dix-neuvième tour _____ mordre _____ observer _____ soleil.
24ème heure
vents _____ tempêtes _____ arbres _____ vagues _____ l’œuvre ______ artiste ______ centre _____ 24 heures _____ circonférence ______ 50 mètres ______ le temps varie.
spirale engloutie _____ deux heures _____ cairns.
Deux hommes _____ Île vierge _____ " Je vous écris du pays du vent "
belle vie à vous Roger en amitiés
Merci à vous. Cela me renvoie aussitôt à un ensemble de mots écrits dans mes carnets de route sur le thème de la folie et qu'une réalisatrice avait lus les uns après les autres, en les ponctuant de silence, avant de les mettre dans la bande son de ce film dont j'avais écrit le scénario. Je les avais trouvés, étranges, déshabillés de leurs phrases, puis le sens était revenu dans cette trame, comme ici. C'était en 2002, le film s'appelait Folart.
SupprimerVotre travail de ré-écriture pourrait aussi trouver place dans un autre film.
J'ai gardé votre seconde lettre précieusement.
Belle soirée à vous en toute amitié.
Roger
Lieber Roger
RépondreSupprimerwunderschöne Werke, die zum Träumen und Meditieren einladen. Habe ganz herzlichen Dank für dein Teilen. Ich bin absolut fasziniert und begeistert.
Herzliche Grüsse, Sichtwiese
Sichtwiese
SupprimerMerci à toi. Oui, c'est vrai, le rêve et la méditation ont leur place dans mes créations, mais il ne faut pas oublier que je travaille beaucoup, également. Même fatigué, je m'accorde toujours un temps de méditation in situ, pour trouver la vraie distance avec l’œuvre qui n'est rien sans la nature alentour. Cette méditation m'amène ailleurs, à l'oubli et prépare l'avenir.
Quelle merveille l'équilibre improbable du'"Guetteur de silence" !
RépondreSupprimerManouche.
SupprimerMerci Manouche. La pierre de base a simplement été levée sans être décollée du sol, puis calée. Ce fût la manœuvre la plus délicate. Pour le reste du cairn, il s'agit simplement d'un bon choix de pierres.
Je t'embrasse en toute amitié.
Roger
J'aime venir respirer vos mots et vos créations... Merci à vous !
RépondreSupprimerNanouchka
SupprimerMerci Nanouchka; bienvenue sur Le Chemin Des Grands Jardins et merci pour vos encouragements.
Amitiés.
Roger
De soi vers l'autre ou
RépondreSupprimer...de l'autre vers soi
la spirale comme un dialogue
où le souffle de chacun
a une place
Merci !
Laura-Solange
SupprimerMerci Laura. C'est tout à fait exact, le souffle est au centre de l'échange mais les places ne s'échangent pas. L'Équilibre est à ce prix.
Belle soirée en amitié.
Roger
Ich teile sie so sehr deine liebe zum Meer. Besonders diese nordischen Küsten mit ihrer Wildheit, stellen immer wieder eine Herausforderung dar. Auch wenn der Rücken noch (fast) gesund ist. Es ist gut auf die Natur zu hören und welche tiefe Symbolik liegt darin, dass es gerade bei einer Spirale bedeutete, jetzt zu unterbrechen. Hör auf die Natur, lieber Roger, du weißt ja, sie ist unser Freund und unser Feind gleichermaßen. Wir Menschen allerdings sind wohl leider mehr ihre Feinde und machen mit unserer Brutalität vor nichts halt. Manchmal schäme ich mich, ein Mensch zu sein. Denn längst haben die meisten von uns verlernt, hinzuhören, wo unsere Grenzen sind. Bei dir findet meine Seele ihren Frieden und mein Herz kann sich mit Schönheit und Verbundenheit auftanken. Danke dafür von ganzem Herzen.
RépondreSupprimerIch umarme dich in tief empfundener Freundschaft.
isabella
veredit -Isabella Kramer.
SupprimerMerci de ta présence, chère Isabella. C'est vrai que mon amour pour la mer, je l'ai acquis, dans les toutes premières années de ma vie et cela n'a jamais varié. Lorsque je me suis tourné vers le land art, j'ai tout naturellement trouvé une source d'inspiration auprès d'elle. Devenu âgé, j'ai un peu plus de difficultés physiques mais je n'ai pas encore abandonné la partie et c'est auprès de l'Atlantique, maintenant, que je m'exprime pour honorer la mer.
Je te souhaite une très belle journée.
Je t'embrasse en toute amitié.
Roger
Merci pour cette magnifique page Roger, pour ces textes qui sont un hommage à ton travail si beau, si touchant pour qui aime la mer et les galets et qui sait que le vent est liaison et partage de tout ce qui est, de tout ce qui se nomme disparu, sauf dans la mémoire...
RépondreSupprimerJ'oserais encore ajouter un de mes petits chants toujours à la recherche de ces moments magiques...
Je perçois le cri aigu
De la mouette
Les vagues unes à unes
Ont frappé le rocher
Un chant d'éternité
Résonne et se répète
Entre mer et rivage
Le temps froissé s'envole
C'est l'instant impalpable
Qui jamais ne revient
Il s'écoule de nos mains
Unies en coupe illusoire...
Marine D
Marine D
SupprimerMerci, Marine. Tu fais partie des quelques lecteurs poètes qui me font la joie de m'envoyer un poème ce qui me touche beaucoup.
Je t'embrasse bien amicalement.
Roger
Son unas imágenes especialmente hermosas, sedantes.
RépondreSupprimerUn saludo
Nena Kosta
SupprimerMerci Nena pour tes encouragements et bienvenue sur le Chemin des Grands Jardins. Amitiés.
Roger
Cette mer qui entre peu à peu dans chacun de tes sillons semble le faire avec un infini respect ...Et, en tendant un peu l'oreille, je suis presque sûre de deviner, dans le frémissement de son être, des larmes ....!
RépondreSupprimerLarmes d'émotion pour ce message que tu lui offres, sans doute la plus belle lettre d'amour qu'elle n'ait jamais reçue !!!
Tes petites spirales, je pense à "confidences rouges", me font penser à des petits escargots, à leur maison sur le dos, cheminant lentement lentement dans ce voyage des saveurs qu'ils affectionnent tant ...
Une spirale comme ...un début de chaumière, bâtie là, l'espace d'une heure, d'un instant, pour y accueillir tous les soleils invisibles du jour ...........
"Les grandes et les petites" .....je l'intitule moi "sur le chemin de la différence aimée ...."
"Franchissement" .....Franchir sans crainte de perdre l'équilibre. Une lumière, si infime soit-elle, veille toujours sur nos pas dès qu'ils sont avides de joie ...
"Derniers feux au Motten" .....Peuplades autour du même feu, mêlant leurs mains dans le même plat .......
Le propre de l'art est de pouvoir offrir une vision différente à chaque sensibilité, il n'y a pas plus "âme voyageuse" !!!!
Mes pas étaient venus déjà effleurer le sable de ton inspiration, à Lampedusa.....J'avais aussitôt fait partager à ma jeune fille, actuellement en "Arts Appliqués" et fan de "Land Art" !
Et j'ai envie d'emprunter les mots d'une de mes amies virtuelles : Merci d'être !
Châle-heureuse-aimant : sabine (de "Chemin je t'aime")
Sabine.
SupprimerMerci chère Sabine de ce long commentaire que me touche beaucoup. " Merci d'être " c'est ce que je dis en m'adressant à la vie, car je sais, maintenant, mes années comptées. Si la mer aime mas spirales, mais bien évidemment et l'inverse est une réalité. Elles se côtoient,ces deux là depuis 18 ans tout de même pour vivre une histoire d'amour ou d'amitié, comme on veut.
Je constate aussi que tu reprends le nom de mes installations. Je les choisis ou plus exactement, je les invente, avec soin. Elles sont le prolongement de mon travail et le trait-d'union entre elles et la personne à qui je l'attribuerai, en dédicace
Merci d'avoir fait connaitre mon blog à ta fille. Peut-être qu'un jour, elle prendra la relève.
Je te souhaite une très belle soirée en toute amitié.
Roger
I looked several times at these pictures.
RépondreSupprimerThere are beautiful nature close.
First picture of my favorite.
All the images have think.
Friendships
Have a nice week!
Liplatus
SupprimerMerci Liplatus. Je ne fais plus souvent de spirales puisque ma santé ne me le permet plus aussi je suis toujours content qu'elle soit appréciée. Il est vrai que pour prendre cette première dont tu parles, j'ai été servi par une superbe lumière qui est venue après une belle ondée. La Bretagne se reconnait aussi à cela.
Belle soirée.
Amicalement.
Roger
Truly beautiful, fantastic Roger.
RépondreSupprimerBob Bushell
SupprimerMerci mon cher Bob et belle soirée à toi.
Amitiés.
Roger
Pour toi, Roger avec mon infinie tendresse pour cette œuvre photographique d'un lieu si particulier, unique, dont l'étrange et unique langage m'a happée au passage.
RépondreSupprimerJ’ai apprécié tellement d’éléments dans ton billet. Je ne parle même pas de tes différents cairns, éternels défis à l’équilibre, ni de tes installations toujours renouvelées , le tout me faisant aller de surprise en surprise. J’ai aimé par-dessus tout ce « Franchissement » qui m’a coupé le souffle en le découvrant tant je pensais que la dédicace m’allait bien.
J’ai apprécié à leur juste valeur les écrits de Marie-Josée Christien et de Guy Allix : de justes hommages sensibles, humains, poétiques, au plus près de ton authenticité.
Quant à tes explications, elles disent toute la force de la création qui est en toi, toute cette vie comme une corde d’arc tendue sous le vent, parfois contraire. La lecture de tes carnets de création est un pur plaisir de découverte au même titre que les photos agrandies de tes œuvres.
Encore merci .
*
Pour toi :
Franchissement du jour : la clé des songes
A l’abri du vent.
Là… devant nos yeux… surgit
Le chemin de perles rouges sculpté sur le tronc ouvragé
à tête de chien.
- l’homme signe son tableau.
Irréel.
Et puis l’homme grimpe à fleur de bois sur le dos de la bête, à croupetons
pour
voir passer l’ange...
Étrange
Résonance
Pour rejoindre les cascades parées de clarté, parées d’ombres,
Et de chenilles de lierre comme un alphabet entre deux mondes :
Celui du bas où le soleil ondule sur la lave végétale,
Celui d’en haut : mystérieux, vaporeux, impressionniste, pointilliste
- Un souffle de Brocéliande
Un voile bleu d’arbres drus à leur naissance aérienne :
Ils s’élancent vers l’horizon que l’on devine. Ils s’élancent.
Notre regard les suit malgré
l’arbre en croix, la chute du pied rongé entre deux mondes
-La voix de la vie, à la vie, à la mort.
Le monde du bas est d’abord fait de racines, d’illusions, de lumière, tombant à pic et voici
Le monde des songes
celui d’en haut
que frôlent le rêve, les voiles d’herbe et les colliers de lierre.
J’ai longtemps cru que le monde bleu l’était d’océan et de ciel
Mais il est là, à l’abri du vent, au pied de chaque arbre,
Juste parsemé de perles rouges, comme un fanal entre clé des songes et monde réel.
©Maïté L
Maïté/Aliénor
SupprimerMerci Maïte, en particulier pour ton poème qui m'a beaucoup touché. Dans cette nouvelle installation, j'évoque encore et toujours ce franchissement impossible que sont devenues certaines frontières à notre époque. Les éventements qui tous les jours nous amènent vers de plus en plus d'actes incompréhensibles œuvres les migrants, m'inspirent ces scènes, comme hier encore, les deux pieds dans l'Océan. Le lieu de cette installation, est un fossé qui sépare deux forêts d'arbres de haut jet, des cèdres bleus, qui rend l'atmosphère lourde. Le sol est tapissé de lierre, les troncs sont couverts de mousse, et c'est donc dans une atmosphère, humide, verte, recevant une lumière rare par la canopée, que cette scène m'est venue. Un tronc d'arbre mort m'a servi à évoquer le franchissement de cette frontière, et ces petits points rouges, serrés, comme une foule en fuite, tous ces homes et ces femmes, parfois accompagnés d'enfants qui traversent notre pays au péril de leur vie.
J'imagine que ce lieu t'aurait certainement inspirée. Il est très possible que j'y retourne un jour pour d'autres créations.
Je t'embrasse.
Roger
Amigo, mi comentario creo que fue el último del post anterior y a lo mejor no lo leíste, por eso lo pego aquí...
RépondreSupprimerMi querido amigo Roger, no sabes lo orgullosa que me siento al leer este magnífico reportaje sobre tu vida y tu arte, en... http://www.unidivers.fr/land-art-roger-dautais-bretagne/
No era para menos que, un pintor, fotógrafo, artista, humanista, poeta, arquitecto de su propio "Camino de Grandes Jardines" sea homenajeado y aplaudido por millones de visitantes, que, identificándose a sus obras, tejidas prolijamente con amor y convicción, hoy, sea develado al mundo, su nombre y su razón de Ser y Estar.
Confieso, lo subyugada que quedé, al visitar por primera vez tu blog. Me enamoré... de todo, porque pude leer la transparencia de tu alma y el sentimiento-emoción con que narras cada partitura, pues, también he escuchado tu melodía interior. Moldear en piedra este conjunto de virtudes, es cosa de un coloso.
Bravo amigo!!! Flameas la bandera de los refugiados, migrantes, exiliados, desprovistos de techo y de memoria. Unos sobrevivientes, otros rendidos ante la furia despiadada del mar. Unos muertos en vida, otros errantes, zombis, sometidos, explotados...cómo no identificarme a tu causa, a tu rebelión, a tu ira expresada en figurines sin rostro que van o vienen en una marejada sin fin, o, en el equilibrio que buscan los refugiados, bailando en la cuerda danzarina de la vida, - si yo también soy extranjera-.
Roger, en el post que te dediqué en mi blog "Dulcineas" http://www.edicionesdulcineas.blogspot.ca/2015/10/el-camino-de-grandes-jardines.html ...tod@s los visitantes aplaudieron al hombre y su obra. Sin ser políglota se puede apreciar e impregnarse de la sutilidad y significado de tus creaciones...con los ojos del alma, también, se ve la Luz que irradias, sabia y humildemente.
Chapeau mon cher ami.
Je t'embrasse.
Ceciely
SupprimerMerci Ceciely. Voici un commentaire bien embarrassant car, tellement élogieux. Je ne sais jamais si je mérite tout cela, car je ne me sens pas réaliser des exploits. Je te remercie d’avoir présenté mon travail , avec de nombreuses photos, sur ton blog où je m'étais rendu à ton invitation. J'y avais vu combien une partie de tes lecteurs m’avait comblé de commentaires élogieux. Malgré tout, j'en suis reconnaissant, car, si l'on devient artiste un jour, c'est bien pour mettre au centre de sa vie, le mot amour. Être aimé pour ce que l'on fait,ou ce que l'on est est toujours plus agréable que le contraire et incite à continuer le chemin, même si la motivation profonde n'est pas cette là.
Je suis heureux d'avoir fait ta connaissance et d'être ensuite devenu ton ami au travers internet. Continuons comme cela. Belle fin de semaine, Ceciély.
Je t'embrasse.
Roger
Desde el país del viento contemplo La "Spirale de la 19ème heure".
RépondreSupprimerMe ha impresionado ¡obra y maestro! tanto por el logro fotográfico como por la capacidad física,
al realizar esta majestuosa pirámide, construida en espirales y ofreciéndonos su mensaje de amor y continuidad en la Tierra.
Proeza, sacrificio, valor, tenacidad, amor, es lo que retengo de toda su obra.
Siempre vencerás los obstáculos y, en fotografía quedará plasmado tu nombre y tu pasión.
Mil gracias, nuevamente, amigo Roger, por tu gran generosidad.
Abrazos
Ceciely
SupprimerMerci Ceciely. Aucune photo ne rendra vraiment jamais ce spectacle que je vis à chaque création de spirale lorsque j'ai la chance d'être là pour voir la mer la recouvrir à la marée haute. Chaque spirale maritime est d'abord offerte à la mer avant d'être dédicacée à une personne. C'est aussi ma façon de l'honorer.
Belle fin de semaine.
Je t'embrasse.
Roger
Oh non, roger, je ne reprends pas le nom de tes installations, elles t'appartiennent, elles sont "ton" histoire d'amour ...........Juste, je les cueille en rêve, comme si je rencontrais une jolie pierre ou une fleur me parlant sur les chemins, consciente qu'elles ne m'appartiennent ni l'une ni l'autre mais sont des trésors de la terre et du vent, et je leur donne, sans bien sûr leur dire, le nom que m'inspire leur sourire ....................!
RépondreSupprimerElles ne le sauront donc jamais, ce nom est "mon repère secret" .............
L'art voyage, de coeur en coeur, de main en main ................Très douce journée : sabine
Sabine
SupprimerLorsque j'écris , plus haut " je constate que tu reprends ", j'aurai dû écrire " je constate que tu me cites ...J'ai compris avant tout que la poésie t'habitais et cela se sent dans tous tes commentaires. Laisse-moi te dire combien c'est agréable et comme je te remercie.
Je t'embrasse bien amicalement.
Roger
Roger, un petit retour au pays sous le vent pour te dire combien cette spirale de la 19 ème heure placée au début de ton billet irradie. Il y a bien sûr ton écrit où j'ai suivi pas à pas, coup de talon après coup de talon, ta souffrance physique transcendée dans son élaboration et puis le cadrage de ta photo où cette spirale s'intègre, fait corps de sable, d'eau et de roche avec la côte qui l'épouse à la perfection.
RépondreSupprimerCes spirales sont une merveille.
Tu habites ta région de toute ton âme.
Belle journée, Roger.Je t'embrasse.
Maïté/Aliénor.
SupprimerMerci Maïté. Ce qui fait que tu ressente cette plénitude vient du fait que cette spirale, ne peut s'exprimer, que bien inscrite dans un paysage, avec la présence de la mer commençant à la couvrir, et surtout, sous un soleil généreux. Rien n'était certain au début de sa création. Seules des occurrences que je ne maîtrisait pas, même si je les souhaitais, ont permis ce beau spectacle. Cela démontre aussi la difficulté d'une telle création.
Le retour en Bretagne m'inspire, mais j'ai vécu ce même type d'expérience dans d'autres régions et pays.
Belle fin de semaine.
Je t'embrasse.
Roger
Looks amazing over there!
RépondreSupprimerVision By Mila
SupprimerMerci Mila. Très heureux de te revoir sur Le Chemin.
Amitiés.
Roger
Bonjour ami Roger,
RépondreSupprimervotre amour et expressions de la nature sont vraiment magnifiques.
De tout ce qui rayonne l'amour et il est tellement agréable de voir.
Un gros câlin
Helma
Helma
SupprimerMerci Helma. C'est vrai qua fur et à me sure que ma vie se déroulait, l'ai senti ce lien entre la nature et moi, devenir une réalité, une autre raison de vivre. Comment après cela, ne pas l'aimer.
Belle semaine à toi
Je t'embrasse.
Roger
Votre travail a beaucoup de mérite, surtout quand vous faites ces grandes spirales, ouvrages destinés à être avalés par la mer en quelques heures.
Estuves Finisterre nombreuses années. Si un jour je reviens, je vais visiter votre travail.
un câlin
· LMA · & · CR ·
nOCO Le bOLO
SupprimerMerci à toi. Un petit détail : il faut entre 1 heure et 1h30 pour tracer une de mes spirales et un petit quart d'heure à la mer, pour la submerger !
Amitiés.
Roger
Roger, je reviens sur ton chemin des grands jardins ....
RépondreSupprimerA travers tes oeuvres en effet, il s'est passé tant de choses dans mon for intérieur entre hier et aujourd'hui .....
Déjà la crainte de t'avoir froissé de ma spontanéité jaillissante, alors que tes oeuvres demandent un regard infiniment pudique, aussi concerné que le silence ...
Au fond, ta façon de cheminer dans ton art ressemble un peu, quelque part, à celle des pèlerins sur les chemins de légende ! Cette patience, cette souffrance, ce surpassement de soi, menant vers une sublime osmose, une harmonie, celle qui rend sur l'instant si divinement aérien et magistralement humble ...J'ai bien dit "sur l'instant" car tout est toujours à recommencer pour les perpétuels errants que nous sommes .
Au début de ton récit, des tas de sensations physiques anciennes m'ont envahie ...La grêle, le froid, les courbatures, et ces brefs découragements où je me demandais "Pourquoi". Mais le miracle a toujours été au bout du chemin (Enfin ce que j'appelle "miracle", ne sachant lui donner d'autre nom, et ne le pouvant peut-être jamais ....)
Tes oeuvres ont imprégné ma mémoire avec une force infinie, gigantesque, je voulais te le dire, l'ignorant encore hier lorsque je t'écrivais ....Elles rendent humble, justement !
Et j'irai même bien plus loin : elles vont me donner le courage d'avancer sur les chemins dans leurs épreuves difficiles !!!
Aussi, comment ai-je pu, les jours précédents, quitter cette page sans y avoir inscrit le seul mot que j'aurais dû inscrire : MERCI
Sabine.
Sabine, Bonjour Sabine, Non, ne t'inquiète pas, tu ne m'as pas froissé, j'ai simplement répondu comme je croyais devoir le faire. J'accepte les échanges ici et je trouve qu'ils enrichissent mon blog et l'humanisent en quelque sorte. Il m'est parfois arrivé de couper toute correspondance avec des personnes qui se montraient racistes dans leurs propos, mais autrement, je pense être tolérant.
SupprimerJe ne cherche pas la douleur, mais elle fait partie du jeu, d'une part à cause de mon âge, et d'autre part, cette blessure à la colonne vertébrale qui me demande maintenant de prendre d'extrêmes précautions.
Mon travail est de longue halène, certes, un chemin qui m'amène au bout de ma vie, mais contrairement à un pèlerin de Compostelle, je n'y ajoute aucune orientation religieuse, n'étant pas croyant, à la base. Tout travail vécu et mené à longueur d'années dehors, quelque soit le temps, est par lui-même difficile et il faut de l’endurance. Mais c'est aussi, pour moi, une source de petits bonheurs et de joies que je ne trouve pas dans une maison, qui par son confort, m'endort un peu. Qui n'a jamais vécu la joie de créer un beau cairn, face à l'océan, dans l'immensité de ce paysage marin, ne peut pas comprendre ce que je dis totalement et c'est bien le faire, la pratique, la création qui nous sépare.
Merci encore du temps que tu me consacre ici.
Amitiés.
Roger
Non, Compostelle n'est pas forcément "religieux", c'est une fausse interprétation des personnes qui, également comme pour le land art, ne l'ont pas fait, n'y ont pas marché, n'y ont pas laissé une partie de leur âme !
SupprimerCes chemins sont tout ce que je t'ai dit plus haut .....et sont sûrement aussi indéfinissables que ton art, ils n'ont pas de mots, et s'en passent d'ailleurs !
Merci encore et douce journée : sabine
Bravo, Roger ! Malgré ta fatigue, ces spirales dégagent une telle force ! J'imagine ta joie à les contempler, fussent-elles déjà mordues par la marée montante. Et toujours ces émouvants témoignages de pierres pour dire notre époque troublée. Je t'embrasse.
RépondreSupprimerMalgré le vent,
RépondreSupprimerpeut-être à cause de lui
en équilibre se dessine l'impensable
de grands signes sur le sable
Jeandler
SupprimerMerci Jeandler. Le vent ? Je le côtoie tous les jours et c'est toujours à moi de m'adapter car on ne l'arrête pas avec ses mains. Un temps sans vent, sur nos côtes bretonnes, n'existe pas longtemps. Il est bon pour moi, de savoir où sont les vents dominants, d'où le vent souffle ce jour, pour positionner mes installations. Sur mes spirales, par exemple, si le vent se lève et souffle fort, elles peuvent disparaître très rapidement, par ensablement, c'est un comble!
Belle journée à toi Amitiés.
Roger
the spirals and cairns are amazing, as always! blessings to you!
RépondreSupprimerTexWisGirl
SupprimerMerci à toi. Toujours heureux de ta présence, ici.
Amitiés.
Roger
Pierres entre terre et ciel
RépondreSupprimerEn équilibre intemporel
Et spirales toujours nouvelles
S'enroulant autour de l'essentiel
Sans fin nous interpellent
En chantant l'hymne au naturel...
Merci pour toute cette beauté
qui fait du bien aux yeux et au coeur...
et merci pour ta générosité...Roger.
Amitiés.
La Licorne,
SupprimerMerci à toi. Doublement merci, pour ton poème et les mots d'encouragements qui l'accompagnent.
Amitiés.
Roger
Toujours aussi jubilatoires et apaisantes tes oeuvres. Commentaire court car je t'écris de la main gauche, mais je suis sûre que toi, même avec un bras handicapé, tu continuerais ton art et ton chemin...
RépondreSupprimerPastelle
SupprimerMerci Sophie. 2crire avec un clavier est plus facile, même avec un bras handicapé
mais le faire au stylo, avec sa mauvaise main si l'on peut dire, c'est une autre histoire. .e te remercie de ton effort et te souhaite de retrouver ton bras, tu as besoin des deux pour pratiquer ton art. Mais, autrement , je suis comme toi, j'ai mes limites physiques et même à vouloir les dépasser parfois, le rappel à l'ordre est automatique et je m'arrête le temps qu'il faut.
Amitiés
Roger
Roger
RépondreSupprimerLa traduction google est pas parfait, mais je voulais comprendre tudfo il écrit. J'ai vraiment apprécié. Je trouve votre anxiété, difficultés de terrain dans les empestades, la reconnaissance par les œuvres, si riche, la signification des versets, charmant. Félicitations !!!! Hug.
MARILENE
SupprimerMerci, Marilène. C'est vrai que le traducteur Google n'est pas génial, mais il permet au moins de se comprendre. J'ai découvert ton site également , avec plaisir.
Belle soirée.
Amitiés.
Roger
Ce que tu écris sur les spirales est magnifique ! c'est comme une danse et le corps devient l'instrument de création avec ses douleurs et ses blocages, je voie vraiment la mer qui s'engouffre dans les rainures comme une vision de plénitude ! Merci pour ma spirale en brindilles de bois ! j'adore les spirales et elles font résonner tant de choses en nous dans la vie! du départ jusqu’à la fin du parcours ou quand on retourne à la source intérieure ! Merci encore pour cette force en toi qui t'anime!
RépondreSupprimerEstourelle
SupprimerMerci, Estourelle. La création d'une spirale, n'est jamais un geste anodin pour moi. J'y entre dans une nouvelle aventure à chaque fois et je vis cette heure et demi comme un voyage qui m'éloigne du monde pendant un certain temps pour le retrouver à la fin de ce voyage.
Belle soirée à toi.
Amitiés.
Roger
Que c'est beau! achevé et parfait et...je pleure
RépondreSupprimerje vois déjà la spirale léchée par l'écume de mer
et je vous imagine , grand compas, un pied planté dans le sable: petite aiguille du temps, l'autre pied tournant inlassablement. Spirale immobile graver dans le sable; éphémère dessin comme une page d'éphéméride qui sera demain enlevée pour faire place à une nouvelle journée... j'irai graver la spirale dans le granit du temps et je l'appellerai immortalité.
Jamadrou
SupprimerMerci Jamadrou. Tu pleures...de joie, j'espère. Mais tout peut s'apprendre, je te conseille de t'y mettre au plus vite. Le voyage en vaut la peine. L'image de la page éphéméride me convient parfaitement et le grand avantage de ces œuvres c'est qu'elles n'encombrent pas longtemps. Bon weekend en toute amitié.
Roger
parfois j'imagine tes spirales tournoyer dans le ciel et happées par les nuages !
RépondreSupprimerles vagues n'en reviendraient pas !
je t'embrasse Roger
MARTY,
SupprimerMerci Marty. On parlerait alors de tornade au cœur de laquelle je ne pèserais pas lourd. Et que pourrais-je expliquer aux vagues : attendez la prochaine ?
Très bon weekend.
Je t'embrasse, chère Marty.
Roger
wow..un trou dans le ciel...merci! par ce temps couvert, c'est un plaisir immense! la spirale qui prend l'eau... un autre chef-d-oeuvre! bises
RépondreSupprimerELFI
SupprimerMerci Elfi. Oui, lorsque je photographie mes cairns en contre-plongée, j'ai toujours cette impression qu'ils percent un trou dans le ciel. Attention aux orages !
Je te souhaite une belle fin de semaine.
Je t'embrasse.
Roger
✿⊰⎠
RépondreSupprimerGostei mais da quinta composição que além de muito significativa,
também tem uma bela paisagem como fundo.
Bom fim de semana com tudo de bom!
Beijinhos.
╰⊰✿❀⊰╮
Magia Da Inès
SupprimerMerci, Inès. Je ne connais pas le Brésil, mais j'en imagine de très beau paysages. Toutes les côtes Bretonne sont uniques, les paysages sont changeants, des plus sauvages aux plus doux comme c'est le cas,ici. C'est un plaisir pour moi d'y pratiquer le land art. Je te souhaite une belle semaine, chère Inès et je t'embrasse.
Amitiés.
Roger
De toutes ces merveilles pour les yeux, l'âme et le coeur, j'ai particulièrement aimé "Franchissement" et "les Grandes et les Petites", et le Trou dans le Ciel ressemble à un champignon poétique...
RépondreSupprimerJ'adore tout cet esthétisme, cette harmonie... Merci Roger !
Doux weekend,
Amitiés
Nathanaëlle
SupprimerMerci Nathanaëlle de ta présence fidèle au Chemin des Grands Jardins, à tes mots poétiques, à tes encouragements.
Que cette semaine à venir te soit douce.
Amitiés.
Roger
à Roger Dautais
RépondreSupprimerIl marche
au bord
de la mer déchaînée
sous la pluie
sous la neige
la pierre fond _______ s’enlise
et se dresse
donne vie à son esprit de sable
le vent chante l’étoile
se brise à la porte de l’inaccessible
dans la spirale
des corps d’enfants blessés
coquilles sous les rochers
brisures d’une mémoire
d’un peuple en exil
derniers survivants d’un œil ouvert sur la voie nacrée
Il marche dans le jour
il marche dans la nuit
dans le noir du centre
il marche sur la terre et trace son sillon
pierre après pierre ____ il écrit
il dit ______ il réveille les consciences
pied levé ______ corps souffrant
il marche entre les pierres
son monde en mouvement
au 6ème jour
il récolte les fruits et les met dans un nid
parfait est son parcours dans sa densité d’homme
la profondeur du sable que l’eau creuse
sans fin
une crampe le mord au dix-neuvième tour
la douleur le dévore
le soleil l’observe
solstice de la lune
le vent fait la tempête
les arbres embrassent les vagues
l’œuvre est à l’artiste
_____________ son centre
à la 24ème heure
circonférence du temps
50 mètres à venir
le temps varie _______ la vague est dévoreuse
la spirale engloutie
deux heures dans l’histoire
cairns sur la dune
deux hommes ont le vertige
se jettent dans les eaux
ils rêvent
d’île vierge
souveraine _______ odorante
et aimante
… … …
" je vous écris du pays du vent "
Mémoire de silence.
SupprimerMerci à vous, Maria.J'ai cette chance d'avoir depuis très longtemps, reçu en cadeau, des poèmes. Au moins depuis cinquante ans et je les ai toujours reçus avec beaucoup d'émotion. Il arrive qu'en lisant un poème dans un livre on se l'approprie. Mais lorsqu'il nous est adressé, le moment de la réception est toujours plus fort. Je suis toujours plus touché par les mots que par une image. Pour celui-ci, je l'ai vécu un peu comme un film réalisé sur la vie d'une personne autre que moi. C'est simplement vers la fin que j'ai pris conscience d'être le sujet de ce poème, né de mon engagement dans une vie d'artiste, depuis très très longtemps aussi, puisque j'ai commencé vers 22ans et que j'en ai 73 passés
Merci de ce très beau cadeau d'amitié.
Je vous embrasse.
Roger
Bonjour Roger, j'admire ces spirales que tu fais rien qu'avec les pieds..... Le résultat est magnifique, et quand la mer remonte, c'est encore plus d'émotion de voir l'eau mordre dedans comme nous dans un biscuit. J'ai suivi les deux liens vers les sites qui parlent de toi et de ta vie. Merci beaucoup pour toutes ces beautés. Bon après midi.
RépondreSupprimerEmlisabeth
SupprimerMerci Elizabeth. Le moment que tu décris est certainement le plus émouvant pour moi. Après tout, cette spirale est avant tout destinée à la mer.
Bonne soirée.
Amitiés.
Roger
Je trouve que les limitations dues à l'âge sont à l'origine de glissements dans la créativité et de très belles inspirations. Après avoir pesté contre les années qui deviennent lourdes je suis arrivée à la conclusion que la vie s'exprime avec d'autant plus de force qu'elle est plus "concentrée". Témoin ces œuvresz superbes que je contemple. Amitiés.
RépondreSupprimerAriaga
SupprimerMerci Ariaga. Ce n'est pas tant l"âge qui me pose problème mais ma santé. Il y a quatre ans, victime d'un infarctus sévère, je devais stopper le land art. J'ai fait mentir les médecins en reprenant moi-même entrainement physique puis le land art au bout de quelques mois. Depuis sept mois, une maladie osseuse s'occupe de ma colonne vertébrale et là, encore une fois, je ne devrais plus pratiquer le land art. Cette fois, je ne suis pas sur de gagner la partie. Je m'étais fixé comme objectif la pratique du land art jusqu'à 75 ans. Il me reste un peu moins de deux ans pour y arriver et boucler mes 20 ans de land art. Je m'efforce d'y croire.
Belle semaine, Ariaga.
Amitiés.
Roger
Cher Roger, quelle merveille que cette série de créations. J'ai été très émue par ta spirale de la 19ème heure sous un rayon de soleil et par tes guetteurs du Lampedusa Blues.
RépondreSupprimerTrès touchée aussi par le commentaire d'Ariaga ci-dessus.
Merci de ta visite bienveillante sur mon blog.
Amitiés,
Nathalie
Nathalie H.D.
SupprimerMerci Nathalie.
Je travaille toujours à cette série qui dénonce l'exil scandaleux et le trafic d'êtres humains qui enrichit de nombreux passeurs. Ainsi, hier, j'étais sur une plage de Locmariaquer, à l’œuvre.
Merci pour tes mots d'encouragement.
Je te souhaite une très belle semaine,chère Nathalie.
Amitiés.
Roger
PS - j'ai cru reconnaitre dans cette plage les environs de Saint Philibert - me trompé-je?
RépondreSupprimerNathalie HD
SupprimerBien vu, c'est une des plages de Saint-Philibert. C'est pour moi, très récent d'y pratiquer le land art car je ne la connaissais pas.
Belle semaine. Amitiés.
Roger
Bonjour Roger,
RépondreSupprimerTout d'abord un GRAND MERCI pour tes jolis colliers de pommes ou de baies rouges : Je ne choisirai pas les "grandes" OU les "petites"... je les prends toutes ; comme je suis une gourmande, je me demande si l'on peut faire des confitures avec ?
Et oui, ta spirale est une gourmande aussi, qui se nourrit de la mousse chantilly offert par la mer... à moins que ce soit la mer qui se régale du bon gâteau sableux que tu lui as préparé avec amour !
Pour une fois, une petite question pratique me titille depuis que tu utilises ces grands anneaux reliant le ciel et la terre...: en as-tu qu'un seul que tu récupères une fois que la marée a fait son oeuvre... ou bien en as-tu un stock conséquent ?
Et encore une fois... merciiiiiiiiiii
h
Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeee
Christineeeee
SupprimerMerci, Christine. Désolé pour les baies, rien n'est comestible, tout se mange ici avec les yeux. Il en est de même pour les gâteaux de sable que tu vois avec tes yeux de gourmande, transformées en énormes gâteaux, je ne garde ni ne récupère rien de mes créations, il reste les photos, mais de là à les manger !
Je t'embrasse et te souhaite une belle semaine en toute amitié.
Roger
Salut Roger!!!.. Je pense une belle histoire .. Vous avez été très généreux avec la nature, de déesse et la nature a réussi à récompenser en vous donnant le pouvoir de créer de la beauté et de l'harmonie.. :-)) Amitiés.
RépondreSupprimerAna Minguez Corella
SupprimerMerci Ana. Oui, ce fût une belle histoire vécue pendant mon enfance que le sauvetage de cette chouette, mais pas la seule. J'ai toujours aimé porter secours à qui se trouvait en danger, homme ou animal, une vie est une vie. Cela continua donc après. Je pense que ce sens sacré du vivant m'a permis aussi de mieux comprendre la Nature, de l'observer, puis de liui en rendre en l'honorant par le land art.
Je te souhaite une belle semaine, chère Ana.
Amitiés.
Roger
"Spirale de la 19ème heure"... mais oui c'est toujours la mer qui gagne mais même s'ils ne durent guère ces instants où elle glisse dans les sillons ont un goût d'éternité...
RépondreSupprimer(J'aime particulièrement la première image... et aussi celle - "Franchissement" - où les perles partent à l'assaut de l'espace)
Cergie
SupprimerMerci Cergie de ton passage amical, sur Le Chemin et de tes mots d'encouragement.
Amitiés.
Roger
Heips Roger.
RépondreSupprimerIt's always nice to look your art. Love them.
Have a nice time.
ORVOKKI
SupprimerMerci Orvokki, pour tes mots et pour ta présence amicale et régulière.
Belle semaine à toi.
Bien amicalement.
Roger
Derviche de sable
RépondreSupprimerà partir du centre
tu décris la figure universelle
que chacun reconnaît
parce que familière et rassurante
comme le potier avec labeur
tu tournes et re-tournes ta vie
t'éloignant du point de départ
pour mieux rejoindre le centre
sans lequel on ne peut s'élever avec droiture.
Cher Roger, continuons à tourner autour du noyau de la Vie !
Amitié.
Yanis Petros
SupprimerMerci Yanis, Je t'ai donc oublié, et je viens l'instant d'écrire sur mon blog que je n'avais jamais reçu ton commentaire. Mille excuses pour cet oubli et pour ce mensonge. A croire que mon processus de vieillissement a dû, ces derniers temps, subir une accélération incalculable !
Et d'autant plus que ton commentaire est en plus un vrai poème qui cerne bien cette action de tracer et vivre mes spirales.
Belle semaine à toi, en toute amitié.
Roger
Je te visite a nouveau, Roger, et je ramasse "Le cairn de la méditation" que tu m'as offert. Merci beaucoup.
RépondreSupprimerC'est une sculpture exceptionnelle qui encercle l'equilibre et la sagesse de l'être humaine. Je pense aussi à la vie et la mort....et je medite encore...
Je t'embrasse fort mon cher ami.
Ceciely
SupprimerMerci Ceciely. Il me semblait que ce cairn de la méditation devais te revenir, plus, te rejoindre au-delà de cet océan commun qui nous sépare, l'Atlantique.
Belle semaine à toi que j'embrasse aussi, très fort.
Roger
Bonjour Roger, admirative je suis, vos spirales m’inspirent particulièrement. Cercles de vies, celles à sauver, celles à vivre, ces lignes de rencontres.
RépondreSupprimerMerci pour tout, amicalement.
Colo
SupprimerMerci Colo et bienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins.
Bien amicalement.
Roger
Bonjour Roger
RépondreSupprimerToujours beaucoup de plaisir à te visiter
Tes installations entre équilibre et fragilité sont des merveilles
Belle journée
Bises d'amitié
Océanique
SupprimerMerci Océanique pour ta visite sur le Chemin des Grands Jardins.
Belle semaine à toi.
Je t'embrasse.
Roger
It is so refreshing to come to see your art work. It is like feeling the sea breeze on my face myself. And I love the ambition - and impermanence - of those large spiral works.
RépondreSupprimerLots of love,
Sasa
Sasa Saastamoinen
SupprimerMerci Sasa. Il reste une trace en moi de ce grand souffle atlantique, auquel je me suis attaché depuis mon retour en Bretagne. Suffisamment, pour avoir envie de le retrouver presque chaque jour et m'en inspirer dans mes compositions. Je suis content de savoir que ce souffle te parvienne.
Je te souhaite une très belle semaine.
Je t'embrasse.
Roger
Tes photos m'emportent comme souffle le vent, visitant tes créations presque en apesanteur le temps semble s'arrêter et j'adore ça.
RépondreSupprimerAmitiés
carthHC
SupprimerMerci Cath. L'apesanteur, je la recherche, je la rêve, je la vis, avec mes pierres. Parfois, comme la semaine dernière, je suis rappelé au réel de la gravité et ça fait mal. Pour cette raison, je m’approche toujours de mes cairns avec respect, je leur parle pour les amadouer, ils deviennent des partenaires et à 99% des cas, heureusement, ça se passe bien.
Avec mon amitié.
Roger
Bonjour Roger,
RépondreSupprimerC'est étonnant combien vous lire et contempler vos oeuvres provoque en moi une dilatation instantanée de la perception du temps, une sensation de calme et de profondeur. Me donne le silence que je cherche, comme un beau sommeil éveillé. Me permet d'établir le contact avec ce qui me manque tant. De conjurer le vide. Vous m'aviez demandé si j'étais sensible au magnétisme de l'eau, de la pierre. Je n'avais pas trop su quoi répondre sur le coup. Pour m'exprimer le plus clairement possible sans me fourvoyer, je dirais aujourd'hui que je cherche quelque chose en elles. Je pense que cela vous fera sourire avec une bienveillance entendue. Merci Roger. Merci aussi pour votre profonde humanité.
Sur les chemins solitaires qui mènent à mes propres empilements de pierre, je sens souvent votre présence bienveillante, je pense à vous.
Guillaume.
SupprimerMerci Guillaume. Je ne pense pas que le véritable contact avec la nature, ni les perceptions qui en découlent , ne peuvent s'inventer. Seule, une présence attentive et le renoncement à quelques habitudes de confort, peuvent y amener. Quelque soit l'endroit ou nous sommes il faut un minimum d'attention à la nature, pour recevoir d'elle. Sans cela, elle peut sembler banale à beaucoup de gens qui y passent sans ressentir quoi que ce soit.
Bien amicalement.
Roger
Bonjour Roger, je ne me lasse pas de "Franchissement" et de ces petits soldats rouges à l'assaut des difficultés. Quelque part cette photo me rappelle un endroit du Chemin des Dames où la forêt se souvient encore, ou son sol se souvient des terribles combats menés il y a un siècle
RépondreSupprimerMarguerite
SupprimerMerci, Marguerite. J'ai visité ce Chemin des Dames, j'avais 10 ans, en 1952 et dix ans, ça fait jeune pour comprendre les horreurs de la guerre et pourtant, je n'ai pas oublié cette histoire, ni le lieu.
Belle semaine.
Amitiés.
Roger
Bonjour Roger,
RépondreSupprimerCe n'est pas que je veuille tirer la couverture à moi, c'est juste pour te dire que je t'ai déposé mes mots en commentaire le 3 mars.
Amitié !
Yanis Petros
RépondreSupprimerMerci Yanis. Oui, j'ai bien reçu un courrier de ta part. Il s'agissait d'un poème auqel j'ai répondu en t'envoyant une de mes dernières création, un cairn réalisé à Locmariaquer, que je montrerai sur ma prochaine page. Mais du commentaire dont tu me parles, je ne l'ai pas reçu, désolé pour toi.
Amitiés.
Roger
Yanos Petros
SupprimerComme quoi, on peut se persuader d'une contre-vérité. Je viens donc, en remontant cette grande liste des commentaires, de constater mon erreur, oui, j'avais bien reçu ton commentaire qui m'avait échappé. J'ai remédié à cet oubli en venant d'y répondre.
Je sais que tu sauras me pardonner.
Amitiés.
Roger
Bonjour Roger, tu a décrit aussi bien la manière de faire l'spirale que... mon pied gauche me fait mal ;).
RépondreSupprimerJe ne peux pas imaginer l´effort que suppose cette réalisation de marcher en reculant pendant une heure et demi, enfonçant le talon sur le sable, mais je trouve que tu fais ça vraiment bien malgré le mal qui te causse sur ton dos et tes jambes. Je trouve qu'à chaque fois tu fais un grand effort pour surmonter les adversités. Merveilleux!
Et je vois que dans cette "promenade" tu t'a souvenu de moi et, comme je ne trouve pas de mots de remerciement, je copie les paroles parfaites de Marie-Josée Christien : "En équilibre sur l'inquiétude le ciel et la terre s'épousent en une courbe de pierres"
Merci une fois de plus.
bsÖs.
http://photograff.blogspot.fr/2011/12/un-dimanche-au-museeglenn-mor-12.html
RépondreSupprimer('Deux articles sur ce concert amical)
Je vais m'empresser de regarder les liens indiqués
Tes galets renferment des murmures de vent...Il faut faire silence et les écouter...
RépondreSupprimer