La question : Pour Guy Allix |
La disparition du second : pour Christian Cottard |
Le cadeau rouge sang : Pour Marie-Josée Christien |
Rupture : pour Patrick Lucas |
Faire la belle : pour Ana Minguez Corella |
Vider l'espace : pour Marie |
Apparence imminente : pour Maria D. Cano |
L'alerte : pour Mokhtar el Amraoui |
Mouvement immobile : pour Erin |
Le semeur de doute : pour Art Traveller |
Lieu d'utopie septique : pour Sasa Saastamoinen. |
Ambitieuse chute annoncée : pour Danièle Duteil |
Lieu d'utopie : pour Maïté /Alienor Transformation d'idées : pour Alain Jégou |
La déchirure : pour France |
L'effaceur d'instant : pour Emma |
Cairn à marée montante, en ria : pour Rick Forrestal |
Les fantômes de Lampedusa : pour Pastelle |
à Marie-Claude ...
Route 73
L'atmosphère plombée
de ces derniers jours donne une couleur uniforme à toute la côté
qui baigne dans le gris, du matin au soir. Il faut beaucoup de jours
de gris où tu as le sentiment d'user ta vie dessus, pour sentir
naître l'envie d'une belle lumière capable de tout réparer. Et
c'est là, face à l'océan, après une longue marche que tu
peux te trouver devant un brusque changement de temps.
Tout est beau, la mer les
rochers, le sable. Tout est en place, harmonieux. Il n'y a rien à
faire, rien à dire. Tu sais que cette lumière, ne va pas durer
longtemps, que la mer va bouger, les nuages, s'accumuler et qu'en
plus, personne ne te croira dans les terres brumeuses.
Le temps est suspendu.
Même l'idée de
prendre une photo est superflue. L'instant vaut mieux que ça. Il
doit s'inscrire dans ta mémoire. Tu te dois de l'emporter ailleurs
et puis, il disparaîtra comme une chanson entendue à la radio.
Il te reste le sentiment que le monde est beau, sous le gris
apparent. Tu dois te débrouiller avec ça pour reprendre la route,
en sachant que tu ne feras jamais aussi beau. Ne pas se tromper, le
land art n'égalera jamais ce que sais faire la nature..
Travailler sur un
cairn, en voie de disparition, c'est un peu faire mon auto-portrait
En équilibre dans les
falaises de Ty Bihan, je m'absente du monde gris.. Le rêve permet
cette absence, qui, elle-même, permet une vision de la nature,
différente. Cette vision disparaît dès que le rêve s'interrompt.
C'est bien durant cette
période qu'il s'agit de trouver l'étincelle de la création.
Entre temps, avoir
affaire avec le temps normal, parce qu'il existe, qu'il est présent
sans me demander aucun effort, me permet d'accepter que la vie
existe, libre.
Je suis toujours en
partance, sans idée préconçue. C'est cela l'esprit de découverte
Ikaria Lo
La ria s’emplit d'eau de
mer jusque dans les plus petites veines du Sal. Elle vient de plus
loin que le vent, du ventre de l'Atlantique. Elle a passé les
forts courants de la Jument, écorné les parcs à huître, car rien
ne l'arrête. La marée impose sa loi, son avancée, jusqu'à
parfois charrier le corps d'un noyé inattendu et le déposer sur
une rive.
Quelques bancs de mulets
troublent la surface de l'eau. Je progresse à l'ombre , sur la
rive droite. J'ai quitté les derniers marcheurs qui ont abandonné
en route. Je veux atteindre, le point le plus au sud, celui qui
frotte l'eau et interdit le passage, pour y élever un cairn. Les
pierres libres sont rares, ici, qui me compliquent la tâche. J'
y mets le temps. Les premières pierres s'élèvent. La lumière est
sublime, mais en contre-jour. Personne d'autre que moi, ne vivra
plus
l' instant de partage
absolu avec cette arrivée de le marée.
Mon esprit s'envole. Je
remonte la ria, passe l'Île de la Jument, quitte le golfe, contourne
la pointe de Kerpenhir. C'est le large. L'Ikaria LO686070 * d'Alain Jégou ,
passe devant l'Île de Méaban. Pourrait-il m'embarquer ? Je lui
fais signe. Il se déroute. Je monte à bord, Nous faisons route
vers Lorient. Il me dit que la pêche devrait être bonne.
Le troupeau a quitté
les pâtures. De fortes pluies ont chassé les bêtes vers de
hautes terres, plus sèches.. Le temps a rempli les ornières
colonisées par les herbes en rhizomes. Chaque mare se transforme
en océan, comme durant l'enfance. Me voici embarqué dans mes
rêves. La vie au loin de tout, la vie au lieu du rien qui nous est
proposé, et que tente de nous entraîner vers le néant des
tentations inutiles. Je compose quelques installations flottantes.
Carrés, triangles, hexagones, réalisés à partir de joncs,
donnent un cadre à mon travail.
Les fantômes de Lampedusa
Il faudrait arrêter de les compter, noyés en trop grand nombre, morts sur la route de l'exil, de mille façon, parce que cela gène, me dit-on. Mais ce qui gène d'abord c'est que l'on puisse encore venir au monde, dans un pays où l'on ne pourra jamais vivre sans mourir de faim, avec comme seul avenir, de prendre un jour, la route de l'exil.
Roger Dautais
* www.editions-apogee.com/passe-ouest-suivi-de-ikaria-lo-686070.html
Deux récits de mer qui « constituent le plus formidable livre sur la mer écrit par un poète d'aujourd'hui. Alain Jégou.
Les routes se dérobent
nous laissent à nous-mêmes
voyageurs inutiles
la destination perdue
dans la poussière du futur
Combien de départs
pour trouver la route étroite
où l'on ne parvient pas
Marie-Josée Christien*
Temps morts
Editions sauvages
Collection Askell
* mariejoseechristien.monsite-orange.fr/
*****
La première blessure
Et ton nom même sur la peau
Comme une vraie fragilité
Et la force d'aimer
Ici en nul lieu
Atteindre simplement
Cette terre franche qui travaille
Dans l'étreinte des mots
Sous le givre des mains
... Cette terre prête à l'arbre
Guy Allix *
Solitudes
Rougerie
* guyallixpoesie.canalblog.com/
Les routes se dérobent
nous laissent à nous-mêmes
voyageurs inutiles
la destination perdue
dans la poussière du futur
Combien de départs
pour trouver la route étroite
où l'on ne parvient pas
Marie-Josée Christien*
Temps morts
Editions sauvages
Collection Askell
* mariejoseechristien.monsite-orange.fr/
*****
La première blessure
Et ton nom même sur la peau
Comme une vraie fragilité
Et la force d'aimer
Ici en nul lieu
Atteindre simplement
Cette terre franche qui travaille
Dans l'étreinte des mots
Sous le givre des mains
... Cette terre prête à l'arbre
Guy Allix *
Solitudes
Rougerie
* guyallixpoesie.canalblog.com/
Là-bas qu'avez-vous vu
RépondreSupprimerdes fantômes égarés
des êtres inconnus
issus d'une mer malmenée...
Josette T
SupprimerMerci Josette,. Plus que la mer, je dirais que ce sont les passeurs et le système politique, le système commercial qui malmènent ces migrants et ce serait trop facile de mettre cela sur le compte de la Méditerranée. Ne pas oublier, malgré tout, les équipages engagés sur des bateaux pour sauver tous ces pauvres gens et qui minimisent les pertes en vies humaines.
Bien amicalement.
Roger
Beautiful series, my favourite is the last one, all of them, standing having a talk session. Thanks Roger.
RépondreSupprimerBob Bushell
SupprimerMerci Bob. Oui, tous de bouts,rescapés dans un monde qui continue à les refuser. Il est bon que le dialogue continue, passant par le refus de cette situation inhumaine. A chacun de relayer ce refus.
Amitiés.
Roger
Que dire sinon admirer l'osmose entre ton travail si beau , l'océan qui apporte lui aussi du bonheur et tes textes choisis ..
RépondreSupprimerMerci Robert
Bonne fin de journée à toi
Claudine Le Bagousse
SupprimerMerci Claude. Permets-moi de te taquine en amie que tu es, chère, voici quelques prénoms qui sont miens depuis ma naissance, Roger,Pierre Yves,Marie. Tu vois que celui de Robert n'est pas dans ma collection. Il faudra que je songe à le réclamer auprès de qui de droit.
Je t'embrasse.
Roger
Rho...désolée ...excuse moi Roger ..
SupprimerBises et bonne journée
Enthousiasmant comme toujours, Roger! On se sent élevé à te lire et admirer ton "travail"!
RépondreSupprimerMerci pour la dédicace de ce cairn!
chri
SupprimerMerci, Christian. Deux cairns s'élevaient encore quelques instants avant la prise de photo rituelle de mes travaux. Le second prit sur lui de nous quitter sans me demander mon avis. Voici donc la moitié de ce qui te revenais.
Amitiés.
Roger
Merci Roger, je sais maintenant le pourquoi de son nom!
SupprimerCHRI
SupprimerOui, tu vois, il y a un temps pour tout : celui de la création in situ, celui du titre, dont j'ai parfois connaissance, pendant le travail, comme ici, mais souvent trouvé au moment de trier et choisir les photos, puis celui de la dédicace, plus personnelle. Je te souhaite une belle semaine en ayant l'idée d'aller te rejoindre bientôt sur ton blog, pour un plaisir de lecture, assuré.
Amitiés.
Roger
En effet le dernier est sublime, au nom presque trop beau pour le sang figé des pierres, mais ce n'est pas de ta faute,tu ne sais faire et dire que le beau, on ne peut pas t'en vouloir! Je t'embrasse Roger et j'embrasse tes croisières tourmentées.
RépondreSupprimerorfeenix.
SupprimerMerci Orfeenix. Trop beau mais assez criant puisqu'au scandale permanent de ces disparitions en mer, de migrants, on sait maintenant que les statistiques en font disparaître elles-même, quand la vérité serait trop dangereuse à dire dans la presse, pour les responsables de cette tragédie.
Merci pour ton soutien à la cause et au droit de vivre de tous ces hommes, femmes et enfants, qui ne sont que nos frères.
Je t'embrasse.
Roger
Merci pour tant de beauté...
RépondreSupprimerGine Proz
SupprimerMerci Gine, pour ta présence fidèle et amicale.
Amitiés.
Roger
Feuer, Liebe und Begeisterung sind beständig, ungebrochen und voller Elan zu spüren in all deinen Werken und es gut, dass du mich aufrüttelst, es ist wunderbar, dass es dich gibt, lieber Freund!
RépondreSupprimerGrand merci pour tout!!
je t'embrasse très fort.
isabella
veredit-Isabella- Kramer
SupprimerMerci chère Isabella. Il es des disparitions que ne sont ni visible ni gênantes, mais d’autres, dont tu fais partie, qui questionnent. Autant te dire comme je suis heureux de te retrouver, bien vivante, ici.
Je t'embrasse très fort.
Roger
Como siempre, una obra hermosa y admirable.
Un abrazo
· LMA · & · CR ·
nOCO Le bOLO
SupprimerMerci à toi pour tes mots d'encouragement.
Un abrazo
Roger
Réellement fascinée par tes créations, Roger ! Je ne me lasse pas de les faire défiler, en avant, en arrière, en marquant un temps de pause sur chacune d'elles afin d'observer l'apparent déséquilibre d'un cairn, les curiosités de la roche qui le supporte, ou la beauté du paysage.
RépondreSupprimerJ'aime particulièrement l'ombre des deux premiers, qui contraste avec la belle lumière de l'arrière-plan. Le collier rouge dans le vide noir de l'espace et les œufs vermillon dans le vert nid de l'utopie m'enchantent également. Et tes fantômes de Lampedusa sont toujours aussi poignants.
Une chose m'intrigue sur tes photos où l'on voit des rochers, en particulier "Mouvement immobile" et "Transformation d'idée". Est-ce que ce sont des coquillages (d'huitres, notamment) qui sont pris dans la roche, tels des morceaux de noisette dans un cookie ?...
Dans un premier temps, j'ai cru à la réalité de ton embarquement sur l'Ikaria. Et puis j'ai relu "Mon esprit s'envole"... Merci pour ce beau rêve éveillé.
Bon Mai, Roger, bises charmées par la poésie de tes écrits
Tilia
SupprimerMerci Tilia. J'aime la façon que tu as de parcourir tout mon travail et prenant le temps qu'il faut. Le net nous voit dévorer en un clic, frénétiquement zappé, alors qu'en contrepartie, on y laisse beaucoup de sa vie.
Pour ce qui est de ta question concernant ces coquillages incrustés dans le rocher, ce sont bien des huîtres, mais, simplement d'anciens lieux de pêche, tellement " épluchés par les touristes, de saison en saison, qu'il ne reste plus rien de bon à prendre. Il existe par contre, dans la région à quelques kilomètres de là, de vrais lieux de pêche, avec des réserves importantes d'huitres sauvages. Je ne les fréquente pas car je ne suis pas pêcheur.
Je devais rencontrer ce poète, ancien pêcheur, en revenant habiter en Bretagne au printemps 2013. Il s’appelait Alain Jégou. Il est mort à cette même époque. Je lui rends hommage, ici, régulièrement.
Belle semaine à toi, chère Tilia. Je t'embrasse.
Roger
Thanks for the post, my friend.
RépondreSupprimer(And I love the silhouette creations.)
Rick Forrestal
SupprimerMerci Rick. Ces cairns en Ria, restent assez peu longtemps debout, malgré leur aspect robuste. Tu es plus solide que lui.
Belle semaine en amitié.
Roger
you say your spirit soars. oh! i understand and i believe you absolutely. we must be grateful to be born in a time when we have the ability to love the land so well. i know your gratitude.
RépondreSupprimerhow many sounds i made taking each of your creations in, "tear" and "empty space" new and surprising for me. i love that you are never done. but then none of us are. until we are:)
a warm embrace for you, roger. and love to you and your loved ones))
erin,
SupprimerMerci, Erin. Lorsque nous serons nous-même achevés, notre temps sur terre ne sera pas loin d'être près du compte de jours ! Oui, nous avons le choix d'aimer la terre, de l'honorer, de la travailler, de la respecter. Pourtant, un grand nombre d'humains, ont pris le chemin contraire, se noyant dans la consommation à tout crin, sans se soucier de savoir si cela épuise la terre,la détruit, puisque leur soucis principal c'est d'en profiter au maximum. J'ai l'idée de me savoir capable d'étonner avec mes modestes créations. S'il y a partage de poésie, il est bien dans ces moments là.
Il me semble faire un voyage sur la même route que toi, c'est pourquoi, nos rencontres répétée. Je t'embrasse en toute amitié.
Roger
Entro,salgo, vuelvo a entrar, aquí encuentro,calma, paz, sosiego, equilibrio, nadie puede quedar indiferente ante estas maravillas,Roger.
RépondreSupprimerGracias, amigo.
EL Tejon
SupprimerMerci ElTejon. Détrompe-toi, beaucoup de personnes restent indifférentes à ce que je fais et c'est aussi un peu pour les faire changer d'avis que je présente mes travaux ici. Ils sont durement critiqués aussi et j'aI entendu ces critiques, notamment au temps où j’exposais. J'ai toujours pensé que ces personnes existaient par leur pouvoir de dire des vacheries, toujours après s'être rincés au buffet. C'est la moindre des chose. Cela donne d'autant plus de valeur à tous les commentaires que je lis chaque jour,ici.
Bien amicalement.
Roger
J'aime toutes ces photos mais la toute première (la question) me ravit particulièrement: osmose parfaite !
RépondreSupprimerLaura-Solange
SupprimerMerci Laura-Solange. J'ai beaucoup aimé ce cairn de l'extrême ainsi que le chant de l'eau, s'appliquant à l'entourer.
Belle semaine à vous.
Roger
La beauté de l'instant et l'offrande du sang de la terre, tu es un magicien, cher Roger.
RépondreSupprimermanouche
SupprimerMerci Manouche. Le lieu même de cette création est magique, magnétique. Terre sacrée de dolmens et de menhirs, entourant ce lac à marée.
Belle semaine.
Je t'embrasse.
Roger
Tous ces morts, tous ces morts dans notre mer. Un pour chaque pierre, c'est insupportable et pourtant (ça c'est insupportable) : on le supporte.
RépondreSupprimerAnne Le Maître
SupprimerMerci Anne. Le plus beau coup reste quand même la disparition de 500 migrants dans un naufrage en Méditerranée, il y a 15 jours, annoncés, dans la presse écrite, TV, radio, et presque aussitôt, cett info ravalée et tue, comme si cela faisait trop. Une horreur médiatique.
Belle semaine dans la vigilance. On nous endort beaucoup.
Amitiés.
Roger
How lovely is the sky being background, and making silhuetes from the stone.
RépondreSupprimerLovely art again.
Wish you, Roger, happy springtimes.
orvokki.
SupprimerMerci Orvokki. C'est certain, je suis servi par une lumière parfois, divine. C'est souvent auprès de l'eau, la mer, les rivières et mes pierres n'en sont que plus belles.
Beau Printemps à toi également.
Amitiés.
Roger
Roger
Poétiques des instants.....
RépondreSupprimerRéjane
SupprimerC'est vrai, l'un ne va pas sans l'autre et, si j'ai le choix, je préfère ne rien faire.
En toute amitié.
Roger
Encore merci pour ces balades en ta compagnie si attentive à la nature!
RépondreSupprimerBrisou
SupprimerMerci Brisou. Cet accompagnement amical donne toute la qualité humaine à ce blog . J'aime cet échange, où je donne tout ce que je possède et reçois avec une telle générosité que je ne peux demander mieux. Belle fin de semaine en amitié.
Roger
Una delicia , como siempre, para la vista ... venir por aquí es relajación y belleza
RépondreSupprimerAbrazos
Esmeralda
SupprimerMerci Esmeralda, pour ta présence et pour tes mots d'amitié.
Je t'embrasse.
Roger
Indiscutivelmente harmonioso... gracioso trabalho o qual admiro e me encanto.
RépondreSupprimerUm beijo e carinho
Teca M.Jorge
SupprimerMerci chère Teca pour tes mots d'encouragement.
Je t'embrasse en toute amitié.
Roger
Wonderful interesting shots!
RépondreSupprimerHappy day
Crissi
Crissi
SupprimerMerci Crissi, pour ton passage amical sur Le Chemin. Amitiés.
Roger
Alain Jégou, le poète du grand large au grand souffle.
RépondreSupprimerRien de gris ici, des pierres qui s'assemblent inlassablement, des boules rouges qui unissent infatigablement.
Thérèse
SupprimerMerci Thérèse. Rencontrer Alain Jégou était l'un de mes rêves en revenant habiter en Bretagne. Il est mort dans ces semaines là mais j'ai conservé cette presqu'approche du vivant, comme un brandon capable de ranimer cette âme rebelle dont je me sens le frère. Voici un lien qui peut vous rapprocher de son œuvre.
Rogerhttp://alainjegou.blogspot.fr/2014/08/exposition-georges-le-bayon-alin-jegou.html
En toute amitié.
Roger
Roger bonsoir et un grand merci pour tes pensées pour cette dédicace qui me touche beaucoup merci Roger pour tout ce que tu offres si simplemen et avec cette douceur qui fait tant de bien au cœur
RépondreSupprimerTu dois et tu trouves tant de belles idées et tu me fais tj rêver. Et tu sais en ce moment oui jai ce besoin de rêver et tu sais en regardant tes créations si belles Jmr sens près de toi.
Nous avons besoin de ta douceur et quel beau travail Roger que tu nous offres si simplement.pourtant tu dois être épuisé car il faut trouver tes idées et tu continues de m'étonner. J'adore ce que tu présentés depuis si longtemps.
Je ne te connais qu'à travers ton blog mais on s'attache si vite à toi
Merci pour tout Roger
Je t'embrasse fort
Bonjour, France.
SupprimerMerci de ton passage ici et de tout ce que tu m'apportes avec ton amitié fidèle dont je ne doute pas. J'aime rêver, mais j'aime encore plus faire partager mes rêves à toujours plus de personnes. Beaucoup comme toi, y sont sensibles, me le disent et je sais ainsi que mes efforts ne sont pas vains. C'est vrai que je suis épuisé, non pas mentalement, servi par une belle imagination, mais physiquement. Je vois bien que j'approche de la fin d'un parcours, que je m'étais fixé à 75 ans pour le land art. J'aurai bien du mal à l’atteindre. J'aurai fait pour le mieux avec mes moyens et pour la suite, cela ne m'appartient pas totalement, comme le commun ds mortels, il faut accepter ses limites.
Je me donne encore quelques temps pour réaliser de belles choses, si j'ai un peu de chance sur le plan santé.
Je t'embrasse très fort.
Roger
Bonjour.
RépondreSupprimerœuvres brillantes.
Nous vous remercions pour votre visite toujours.
Je vous souhaite le meilleur.
Accueil et câlin.
Du Japon, ruma ❃
ruma
SupprimerMerci Ruma. merci au grand photographe que tu es, à l'amoureux de la nature, à son admirateur. Ton œuvre nous sert à mieux la aimer.
Salut fraternel.
Roger
En ces temps troublés, il est bon de pouvoir admirer des créations aussi apaisantes.
RépondreSupprimerMerci Roger.
Amitiés.
Olivier Vilin.
SupprimerMerci Olivier. Je suis comme toi, troublé par ces temps de violence et de guerre, mais je pense que nous pouvons modestement pacifier les esprits et ouvrer pour la paix dans le monde au travers de notre art.
En toute amitié.
Roger
Very wonderful creations, always I admire your so beautiful work, the beauty and the harmony of nature brings peace and happiness !!!
RépondreSupprimerThank you Roger !!!
ART TRAVELLER
SupprimerMerci à toi, voyageur, pour ton séjour, ici et pour tes mots d'encouragement
Amicalement.
Roger
La ria qui s'emplit... J'ai l'impression d'y être. D'ailleurs, elle n'est pas loin, se gorgeant d'eau, se vidant inlassablement. Je la vois paisible aujourd'hui, bleue entre les troncs des grands pins. Les flots apportent des nouvelles du large, et de là-bas, long ruban reliant les destinées, déposant sur la berge le souvenir des naufragés que ton travail égrène, Roger. Merci pour cette éternelle révolte qui, au bout du silence, laisse entendre leurs souffrances. Je t'embrasse. Danièle
RépondreSupprimerDanièle Duteil
SupprimerMerci Danièle. Content de te relire, ici après ce long voyage. Je connais au cette Ria d'Etel sur les bords de laquelle, tu vis et écris. Comme la Ria d'Auray, elle nous relie à l’océan et toutes les deux font naître des lumières exceptionnelles.
Ma révolte est liée à ce monde consumériste, de plus en plus tourné vers le profit, et qui ne fait pas évoluer la nature de l'homme dans le bon sens.Ce problème des migrants, est pour ceux que ne veulent pas le résoudre, un problème de gros sous, avant d'être un problème humain. On entend même les leaders des ligues fasciste, demander à ce que l'on précipite à la mer tous ces damnés de la terre. A l'époque des camps de concentration, l'information ne passait pas, les peuples ne savaient pas. Aujourd'hui, tout le monde sait, par internet et la révolte devrait être plus importante contre ces mafias qui organisent ce trafic humain. Comment ne pas être révolté, comment ne pas souffrir de cette situation ?
Je t'embrasse, chère Danièle.
Roger
du rouge toujours en perles naturelles
RépondreSupprimerdes soupirs de pierres
face à la mer et ses vagues histoires
je t'embrasse Roger
Marty
SupprimerMerci Marty. Face à l'océan, les histoires ne penvent être que vagues, inspirées par elles, leur musique, emportées par elles en voyage et qui sait, vers le dernier voyage.
Je t'embrasse chère Marty.
Roger
RépondreSupprimerPetits fruits rouges
Jetés sur le sable
Pour dire sans mots
Sans le lien d'ombre
Qui perturbe et noie l'amour
Avant que le sable ne boive le sang de la vie
Les existences perdues
Le chagrin des mères
Nos émotions muettes
Avant que l'océan n'emporte nos dires
Nos silences
Un nid englue les larmes et les cris
Bouleversant
Des mains généreuses ont formé ces offrandes
Encore et toujours
Créant le dérisoire et l'indispensable
Chemin de lumière...
Merci Roger pour tant de merveilles, pour ce que tu crée et tu écris, je reviendrai...
Amitié
Marine
Marine D
SupprimerMerci Marine de continuer ton chemin vers moi, en poésie. Très touché. J'espère que tu vas bien.
En toute amitié.
Roger
Merci encore et toujours pour tant de beauté et d'amour
RépondreSupprimerdemain je vais un peu plus près de vous .... là-bas là-bas sur les Côtes-d'Armor
et avant de partir, un petit cadeau posté ici et chez rêveuse
La couleur de la pierre est venue
elle m’a parlée à voix basse d’un souvenir d’enfance
lié aux apparences
immobilité imminente
en décalage d’une vie ancienne
tout ce gris d’un matin sur la rive
à user l’image __ trame d’un jour ancien d’avant ma naissance
raccommodage ____ recommencement
là ______________ face à l’océan
je multiplie l’univers
____________ dépouillée et nue je caresse les pierres
vers plus de lumière
tout est beau
la pierre _ le vent _ le sable
la trace de nos pas entre la dune et l’eau
les nuages ____ écheveaux de laine partant là-bas _ là-bas
le temps s’effile ___ se pose sur un fil ___ funambule
____________________________________________ l’instant est éternel
mémoire accrochée au vent de sable
_____________________ pierres grises tachetées de rouille
la vie est là _____ compagne fidèle
jusqu’au bout de la route
jusqu’au bout de la vie
toujours en création
mémoire de silence
SupprimerMerci, Maria. Mais avant notre naissance, il était encore bien d'une question d'une mère. On ne fait passer que de l'une à l'autre et qui sait si ce n'est pour retrouver ce balancement de l'enfant à naître, dans son océan intérieur. Je suis un peu en rade, comme un vieux bateau sur le flan et ce poème me fait du bien. Il répond aux échos laissés sur le rivage , dans les pierriers, pour que quelqu'un s'en saisisse et y réponde. Voilà qui est fait. Les Côtes d'Armor ? j'y ai vécu presque la moitié de ma vie, une trentaine d'années et mes parents y reposent.
J' suis certain que votre séjour vous marquera.
Belle fin de semaine.
Amitiés.
Roger
Merci encore une fois pour cette magnifique création, si forte et si émouvante. Je n'ose imaginer le temps et l'énergie qu'elle t'a pris, mais je comprends qu'il le fallait, qu'elle était importante pour toi, et elle m'est d'autant plus précieuse.
RépondreSupprimerMerci pour toutes les autres créations également, en pierres ou en graines, merci pour le plaisir des yeux et le ravissement du coeur.
Et enfin merci pour les mots, toujours aussi précieux...
Pastelle
SupprimerMerci, Pastelle. Pour une fois, c'est une reprise, mais l'original t'ayant été offert, j'ai cru bon de doubler le cadeau . J'ai reçu déjà en échange, un très joli portrait. Toute la série Exil fait partie des travaux sans cesse répétés. Je les ferais jusqu'à ce que je termine définitivement ce parcours land art, commencée déjà depuis 18ans et demi, pour rappeler au monde que trop de gens sont encore poussés sur les routes d'exil, par la famine, les guerres etc et qu'il convient, non de les repousser, mais de les accueillir humainement.
Je connais ton humanité, elle se lit sur ton visage.
Je t'embrasse.
Roger
Ohhhh Merci Roger!!!. I love "Faire la belle".. Quelle belle forme et coloré .. Merci pour un si beau dévouement … :-)))
RépondreSupprimerBon weekend.
Ana Minguez Corella.
SupprimerMerci Ana. Il y avait longtemps que je n'avais pas réalisé de mandala et je trouvais que celui-ci, tout en énergie positive devait absolument te revenir. C'est fait. Bon weekend. Amitiés.
Roger
Coup de coeur pour ton superbe "mandala Soleil" qui plairait bien à mon amie Michèle (peintre coloriste) dont voici le site :
RépondreSupprimerhttp://www.michele-attallah.com/
Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeeeeee
✿゚ه° ·.
RépondreSupprimerA primeira composição é maravilhosa, amo essa visão do mar!...
Gosto muito das mandalas e das composições com flores...
La déchirure... flores amarelas, laranjas e fundo índigo... lindo demais!!!!
Ótimo domingo!!!
Ótima semana!!!
╰⊰✿‿⎠
De retour au pays après un temps au loin qui m'a donné mille petits plaisirs. En découverte de vies nouvelles en tendresse en amitié. Et soudain ma Bretagne me manque. L'ailleurs perd sa saveur. Dés le lendemain je vais vers la Ria à Locoal sur les pas de G. Gadoudal puis hier à l'océan en presqu'il de Gâvres et je comprend que ma vie est là que je me nourris du gris qui passe au bleu pour l'instant d'après se noircir en nuage débordant se répandant. Et je viens te voir et la magie opère. Oui c'est là ma vie. J'admire ta persévérance en toute générosité. Merci d'être le poète de la mer et d'écrire tes mots en cairns et installations qui me ravissent. Belle journée Roger. Bises amicales
RépondreSupprimerLes fantômes, ils devraient revenir tourmenter les responsables de cette tragédie et celle d'il y a quelques jours, 500 personnes sont mortes et on n'en parle pas
RépondreSupprimerAmicalement.
un carré une union
RépondreSupprimerun morpion le jeu
un trait d'union
une fusion un sanctuaire
le lieu secret de
l'imagination
belle réalistation Roger
prends garde aux grandes marées
je t'embrasse
Patrick L.
Bonjour cher Roger,
RépondreSupprimerMe voilà encore gâtée par ta dédicace et portée par cette « Utopie » qui nous habite tous un peu, hommes et femmes de volonté.
Là est « la Question » et je tiens à te dire combien j’aime tes » lieux d’utopie » et ta question. Elle tout d’abord, sur la première photo rassemble un univers de dentelle autour de ton cairn. La nature est belle, tu le dis dans ton texte poétique, et tu sais en saisir toutes les nuances de l’environnement. Il est évident que tu sais voir l’infime détail qui apportera la magie de l’équilibre, de l’harmonie comme tu saisis tout aussi bien le paradoxe de la souffrance et du mal ambiant.
J’ai beaucoup aimé aussi ces cupules aux teintes variées du « lieu d’utopie » rehaussées par des pétales astucieusement disposés.
Quant à ton rêve sur les ailes d’Alain Jégou, c’est une envolée poétique teintée de bonheur et de nostalgie mais quel charme.
Absolument fascinée par toutes ces créations, je te remercie de me pousser dans mes retranchements, de m’ouvrir au grand large, à la poésie et aux mots, de m’aider à voyager dans cet univers non exempt de blessures alors même que je pourrais m’oublier dans le silence, de me projeter « dans l’étreinte des mots, sous le givre des mains de Guy Allix, dans « ces temps sauvages « et immémoriaux de Marie-Josée Christien.
Bref j’apprécie de cheminer à tes côtés sur cette route 73.
Je t’en remercie et je t’embrasse.
L’écho ci-dessous résonne sur mon site.
*
« L’envie d’une belle lumière capable de tout réparer » Roger Dautais
UTOPIE
Une île… Toute l’île de vert parée
Où tout recommencerait.
Zéro… Zéro… Une étincelle… Et puis le départ donné
À l’offrande de mains jointes
À l’île de mousses sauvages
Au rêve d’écumes vertes douces, douces
Cadeau aux mains offertes et puis,
Au centre de tout :
Trois petits œufs
Trois petits yeux
À l’abri de la contamination
Un berceau là… Ailleurs… Nulle part où aller bien loin
Juste se blottir tout contre la falaise
Primitive, pour imaginer une Cité
À reconstruire de un à trois pas de géant.
Avec des étoiles dans les yeux : ça pétille.
Avec des étoiles dans le nid : ça frétille.
Dans le sillage des branches, une
Balancelle coup de pouce au rêve et
Du lierre de la bouche au cœur
Jusqu’au berceau silencieux des commencements.
Point zéro… Tout l’avant est effacé.
Sourire surgi d’entre les paumes ;
Et de la chaleur de la couvaison du rêve
À l’utopie grandissante, galopante,
Sur la portée des brindilles, trois notes
Sur celle des lichens, symbiose des matins du monde mais
Pairs, mer oubliés : il faut apprendre à monter à bord du rêve,
Flotter sur le renouveau de l’île où la vie éclot.
Pour une vie de lumière, une orgie de lumière, un bain de jouvence où
Trois points cerisent à l’abri du vent
Dans la pouponnière des idées.
Du silence qui nous veloute le regard naîtront des projets
De partage, d’amitié, de rêve, de tolérance
Dites-moi que plus rien ne sera ourdi contre Nature
Sans notre consentement éclairé :
Les feuilles des mortes, les instincts de chute
Les doigts noueux de terre, le ciel à teneur de plomb
Les terres inhospitalières où règne la terreur.
Ici… Nous serons heureux
Heureux comme la pluie d’harmonie qui veille
Quand veillent les reflets rouge ardent.
Trois dans un nid enfantent leur à venir
Suivent la course du soleil sans crainte
Bientôt sans frontières pourront rêver.
Hors le nid… Essaimer. Et… s’aimer ?
Maïté L
Merci beaucoup pour ces magnifiques oeuvres prises en photo, pour ces récits, ces poèmes ! Ce sont de précieux cadeaux pour tes lecteurs. D'autant plus que tu parles de Lorient et de ses environs que j'aimerais tant revoir. (dommage ici c'est le 3ème jour de pluie et cela va durer encore. Nous avons profité la semaine dernière du grand soleil et de la douce chaleur. Nous espérons que le beau temps va revenir bientôt). Merci beaucoup et bon après midi.
RépondreSupprimerEt puis je comprends ta révolte au sujet du problème des migrants qui n'est pas résolu et qui, donc, continue. C'est un poignard qui s'enfonce plus profondément chaque fois.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup "Apparence imminente" pour la petite pierre qui assure la stabilité de l'ensemble (il est vrai que ce n'est pas la seule réalisation dans ce cas).
RépondreSupprimerEt la constatation de Ryokan (message précédent) que je connaissais : il vaut mieux jouir que posséder
"La déchirure".... ¡Qu'elle est belle et magnifique cette compo, Roger! Je la regarde et je crois que tu y est là, dedans: comme un coeur qui bat fort, très fort, dans un corps blessé.
RépondreSupprimerbsÖs.
Desde luego eres de los blog mas originales, me gusta lo que haces..un saludo desde Murcia.
RépondreSupprimerMerci, Roger! Bon rétablissement!
RépondreSupprimerMERCI!
Merci de ton superbe cadeau, cher Roger!
RépondreSupprimerDesde luego unas ejecuciones estupendas..te mando un feliz verano,,,
RépondreSupprimerCoup de coeur tout particulier pour cette première photo contrastée d'ombres, de lumières, de lignes de branches et pour la dernière si forte dans sa symbolique. Coup de coeur aussi pour la légèreté de cette "déchirure" fleurie. Et pour ton écriture, Roger qui révèle ce talent profond pour décrire avec finesse et profondeur l'intime de l'être !
RépondreSupprimerJ'ai réduit grandement ma fréquentation du net si chronophage, parce que d'autres priorités à assurer dans le réel :-)
Je t'embrasse, Roger.
Contente d'avoir eu de tes nouvelles par l'intermédiaire du blog de Fifi et de savoir que tu te remets longuement, mais sûrement, de ton coup de semonce.
RépondreSupprimerJe te souhaite vivement de repartir enfin d'un bon pied sur le chemin des grands jardins et j'espère retrouver bientôt ici tes images et tes écrits, qui manquent (n'en doute pas) à bon nombre d'entre nous.
Bises chaleureuses (vu la température de ces derniers jours ;-))
✿゚ه° ·.
RépondreSupprimerEspero que sua saúde esteja melhor!
Estou orando a Deus para que você e sua família fique bem!
Boa semana, com tudo de bom!
Beijinhos.
⎝❀ه° ·.
Il est rare que l'écriture soit à la hauteur de la création artistique au moyen de la matière et c'est le cas cher artiste. Merci et à bientôt.
RépondreSupprimerLovely settings!
RépondreSupprimerBonjour mon ami Roger,
RépondreSupprimerC'est génial d'avoir fait un bon article pour beaucoup d'amis.
De belles images sont celles-ci.
J'ai lu votre opération et que vous ne pouviez pas en sortir. Je vous souhaite beaucoup de force pour cette opération et la réhabilitation.
Cher salutations et un câlin,
Helma
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Hello my friend Roger,
great that you have made a nice item for many friends.
Beautiful images are this.
I read about your operation and that you could not get out of it. I wish you a lot of strength for this operation and the rehabilitation.
Dear greetings and a hug,
Helma