Parenthèse 72 : pour Youenn Gwernig |
Espace-temps : pour Maïté Aliénor |
Mémoire des sables ; pour Paul Quéré |
Le guetteur de la passe : pour Serge-Mathurin Thébault |
Équilibre : pour Jesus Alvarez |
Le chant de Saint Phil : pour Marie-Josée Christien |
Jusqu'au dernier : pour Béatriz Macdowell |
Les sept raisons d'être : pour Francois Esperet |
L'instant zen : pour Alexandre Jollien |
Ondes courtes du Mané Kerioned : Pour Joelma |
Le retour des cupules : pour Mary Partition au cœur de l'été : pour Leeloo |
Un trou dans le ciel : Pour Christian Cottard |
La porte de Mor Braz : pour Patrick Lucas Signal d’embarquement vers les rêves : pour Erin |
La grande spirale d'Etel : pour La Grande Tribu |
Route 72
Sables...
Lors que je prends la direction de la côte Atlantique, je pense trouver de bonnes conditions, pour y créer une spirale. Je ciel est couvert, avec promesses d'éclaircies. La configuration de la plage de Plouharnel ne convient pas pour ce travail. Je rebrousse chemin et fais route vers la Ria d'Etel. Au sud de la route, l'Atlantique, au nord, les landes à perte de vue, les pinèdes où je viens régulièrement marcher à la rencontre de dolmens et menhirs,en grand nombre sur cette terre sacrée.
Je débarque sur la rive gauche de la ria. La mer est calme et bleue. Aucune trace de la barre. Je laisse le sémaphore à ma droite et me dirige vers l’océan, aperçu au sommet de la première dune. La plage est en pente et plonge à pic dans les flots. Je vais tracer au milieu d'une pente, ce que rend l'exercice toujours plus difficile. Il faut tenir entre une heure et une heure et demi, selon le terrain.
Le centre se choisit à l'estime, en tenant compte de la marée. Je commence et des les premiers pas, les sensations sont très bonnes. Avec 17 années de pratiques, je me suis affranchis de la technique pour tendre à évoluer dans un espace de liberté absolue. Il s'agit bien ici d'une expression de ma propre identité, confiée au sable, à la mer et aux vents. Nulle commande mercantile, mais la simple volonté de continuer la route pour m'éloigner, me couper du présent,s'il le faut, pour retrouver les sensations premières de l'enfance. C'est aussi, pour moi, une façon de réussir ma vie, dans l'instant.
Rochers...
Ce matin, les pierres respirent. Je sais que mes cairns auront une courte vie. Le vent d'Ouest est joueur. Il se fait un plaisir de basculer mes cairns. A marée descendante au pied des falaises de Ty Bihan de Carnac, je trouve les rochers absolument lisses,humides et glissants. Je passe beaucoup de temps à choisir l'endroit où je pose mes pieds, pendant les déplacements des plus lourdes pierres. Tombe r en ces lieux déserts au petit matin, reste le danger majeur. Je le sais.
La découpe de la côte, par de multiples tempêtes, me laisse un choix pour y élever des cairns, face à l'Océan. Ainsi ce premier qui s'élève pour faire un trou dans le ciel, suivi d'un second. A deux, ils deviendront la porte ouvrant sur la Mor Braz. Malgré les efforts consentis, je goûte ces instants de paix et de solitude auxquels j'aspire, loin des foules vacancières.
Le ciel se dévoile un peu. Il ne fait que 9° en ce matin breton. Il est 7 heures.
Route 72
Faisans route vers Carnac, je décide de faire demi-tour, en plein bouchon puis de prendre celle de Locmariaquer, et La Trinité sur mer , pour trouver un endroit, calme, sinon désert. Je le trouve sur la côte ouest de St Philibert. Ici, pas de plage, mais une large passe qui dessert le port de la Trinité. Je quitte la route et descends au ras de l'eau dans une crique déserte. Je vais y élever trois cairns. Une fois levés, les cairns sont habité par une présence qui m'interpelle. Un dialogue de muets s'installe entre l'infime et l'ultime. La pierre dit l'universel par sa présence. Regarder, comprendre, emprunter, transformer, élever, offrir et vivre pleinement cette joie née d'un cairn. Reprendre la route sans rien emporter.
Le retour des cupules...
Les chênes, nombreux, ici, seront généreux cette année. Je me souviens d'avoir manqué de leur présence, où nos vivions en Normandie. J'aimais ces arbres dans mon enfance bretonne et je les retrouves, compagnons de route. Cette année les glandaies seront abondantes . Cela m'a déjà permis de récolter akènes et cupules,puis de quelques installations réalisées dans cette région si riche en magnétisme auquel je suis sensible et qui m'inspire.Vivre parmi les dolmens et mehnirs, n'est pas une mince affaire
Roger Dautais
« Temps de la profondeur,
temps sans syllabe,
où je ne suis qu’un son
en marche vers la fatigue »
temps sans syllabe,
où je ne suis qu’un son
en marche vers la fatigue »
Angye Gaona
SUD
La route rêve qu’elle mène à la mer
alors qu’elle gravit le volcan
ou traverse le grand marais.
La route au bord de l’océan
se souvient de la neige et de l’aveuglement,
du secret de la lagune
du babil de la jungle.
La mémoire de la route est nomade :
les souvenirs traversent le temps dans tous les sens,
mènent par ci, par là.
La route cueille des parfums évanouis,
laisse des hardes oubliées et des regards brisés,
elle contient des adieux qui, multiples,
se réfractent dans le rétroviseur.
Parfois elle revient, la route,
apportant avec elle
paysage âge trace.
Angye Gaona
La route rêve qu’elle mène à la mer
alors qu’elle gravit le volcan
ou traverse le grand marais.
La route au bord de l’océan
se souvient de la neige et de l’aveuglement,
du secret de la lagune
du babil de la jungle.
La mémoire de la route est nomade :
les souvenirs traversent le temps dans tous les sens,
mènent par ci, par là.
La route cueille des parfums évanouis,
laisse des hardes oubliées et des regards brisés,
elle contient des adieux qui, multiples,
se réfractent dans le rétroviseur.
Parfois elle revient, la route,
apportant avec elle
paysage âge trace.
Angye Gaona
Naissance volatile, in Cahier spécial Angye Gaona, La voix des Autres n°5 mars 2012. Traducteur Pedro Vianna
Muito lindo tudo aqui! bjs, chica
RépondreSupprimerChica.
SupprimerMerci, Chica et bel été à toi.
Je t'embrasse.
Roger
Fantastic and creative work, Roger.
RépondreSupprimerRick Forrestal
SupprimerMerci Rick, de ta présence constante et amicale, de tes mots d'encouragement.
Amitiés.
Roger
Et vous voilà revenu ... j'adore "Espace-temps". Connaissez-vous "L'intuition de l'instant" de Gaston Bachelard ? Je clique tout à fait par hasard aujourd'hui sur votre blog ... et c'est justement le jour de parution, il était advenu le même "hasard" en juillet. J'aime beaucoup ces synchronisations
RépondreSupprimerAnge-Gabriel
SupprimerMerci, Ange. Moi-même, je pense toujours que la série présentée sera la dernière, tant je suis bousculé en ce moment par le événements de ma vie. Et puis, je repars au travail dans cet espace temps où se loge ma vie. Je crois aussi à ces synchronisations, me disant qu'elles sont des repaires dans la nuit et le doute.
Bien amicalement.
Roger
Très beau !
RépondreSupprimerMerci de ce partage, remarquable !
Marie-Christine Grimard
SupprimerMerci, Marie-Christine. Je suis rarement satisfait de ce que je fais et passe ma vie à me perfectionner. Le mot remarquable me semble fort, mais si vous le pensez, merci. Bel été à vous.
Amitiés.
Roger
Merci pour ces grands espaces habités, inspirés , grâce au souffle de la création.
RépondreSupprimerMiss-Yves
SupprimerMerci, Miss-Yves. Oui, ces grands espaces sont habités, sur une telle terre sacrée, que ce soit, Carnac, Plouharnel, Locmariaquer, dont les noms sont à eux seuls, porteurs de poésie. Fréquenter la mer, la voir vivre, la comprendre, est aussi une autre grande source d'inspiration. Après, il suffit de se mettre à l’écoute, d'observer, de marcher jusqu'à devenir un élément du paysage et modestement, entrer dans la symphonie. Les gestes ne peuvent traduire que cette harmonie, à condition de ne pas vouloir faire mieux que la nature.
Bel été à toi.
Amitiés.
Roger
Ces mots semblent avoir été écrits pour ton oeuvre, Roger.
RépondreSupprimerTemps de la profondeur, temps sans syllabe, où je ne suis qu’un son (qu'une oeuvre) en marche vers la fatigue »
Angye Gaona.
Merci du don.
Chri
SupprimerMerci Christian. Je ne suis ni prof de lettres, ni spécialiste de la poésie. Les textes choisis le sont parce qu'ils remuent quelque chose en moi d'indescriptible, comme celui-ci. Je cherche probablement un compagnonnage d'âme poétique se rapprochant de ce que je peux traduire en land art. Les mots d'Angye Gaona ont cet effet sur moi, sa vie aussi. J'espère contribuer à la faire connaitre mieux par ces ceux poèmes.
Bel été Christian.
Amitiés.
Roger
These are all so beautiful Roger, you are an artist :)
RépondreSupprimerLove them all! Can't pick any favourite :))
But I do love your fruit collections and mandalas :))
Have a beautiful day and weekend to come! :)
Möwe
Möwe von der Insel
SupprimerMerci Möwe. C'est vrai,mes travaux sont différents. Personne ne me guide ni ne m'ordonne d'aller dans telle ou telle direction. Je suis mon chemin, hors des modes. Actuellement, l'été me propose de belles récoltes de fruits et je les assemble, suivant mon humeur. Il me faut un long temps de réflexion avant de me lancer dans ces mandalas et autres boîtes à mémoires, parfois, deux ou trois jours pour trouver l'endroit et souvent, des heures pour les réaliser. C'est un vrai bonheur que ces moments de travail dans le silence. D'autres sensations plus intenses me saisissent lorsque je trace une grande spirale ou que je monte des cairns. Mais ils se complètent et se rejoignent dans l'intention: être pleinement dans l'instant et dans le paysage.
Bel été à toi.
Amitiés.
Roger
Merci pour l'information Roger. Je tenterai cela aussi donc ici chez moi-même sur la plage. Pour moi seule la plage est déjà le lieu où je peux être je. Peut-être, ça va encore mieux avec Mandalas ou figures de pierre. Entièrement aiment remercie, à Toi aussi un bel été! (de manière traduite avec Pons)
SupprimerParticulièrement sensible à tes créations sur le sable :'espace-temps", "ondes courtes", "le retour des cupules", partition au coeur de l'été" me font penser à des broderies précieuses !
RépondreSupprimerMais toutes tes réalisations sont belles et touchantes, celle par exemple de ta première image...
Belle continuation, Roger avec les vivifiantes "sensations de l'enfance" et tout ton art !
Fifi
SupprimerMerci, Fifi. On me l'a déjà dit. Aurais-je travaillé dans la mode ou la couture dans une vie antérieure ? Je suis dans le mystère de la création lorsque j'exécute ces installations qui demandent, même si elles sont petites, beaucoup de temps. La nature me donne beaucoup. Cet après-midi, j'étais encore occupé à la cueillette préparatoire à d’autres travaux, dans un tel bonheur de faire ces simples gestes. C'est le milieu que je connais le mieux, pur y vivre et la nature me le rend bien.
Bel été à toi Manouche et à bientôt.
Je t'embrasse.
Roger
Fifi
SupprimerMerci, Fifi. On me l'a déjà dit. Aurais-je travaillé dans la mode ou la couture dans une vie antérieure ? Je suis dans le mystère de la création lorsque j'exécute ces installations qui demandent, même si elles sont petites, beaucoup de temps. La nature me donne beaucoup. Cet après-midi, j'étais encore occupé à la cueillette préparatoire à d’autres travaux, dans un tel bonheur de faire ces simples gestes. C'est le milieu que je connais le mieux, pur y vivre et la nature me le rend bien.
Bel été à toi Fifi et à bientôt.
Je t'embrasse.
Roger
"Reprendre la route sans rien emporter"
RépondreSupprimerLes messages subsistent eux dans l'éternel et vos messages à nous les visiteurs de passage...
Thérèse. Merci Thérèse. La vie m'a appris ou obligé à voyager léger parmi tous les possédants et amasseurs. Je devais m'adapter ou disparaître. J'ai choisi la première solution et je continue à m'alléger en vieillissant. J'aime la philosophie d'Alexandre Jollien qui va dans ce sens. J'aime aussi l'idée d'être perfectible dans cette quête à la légèreté matérielle.
SupprimerBel été Thérèse, en toute amitié.
Roger
Merci pour votre commentaire laissé sur mon blog. Je vous envoie mes amicales pensées du Sud - très lumineux.
RépondreSupprimerBonheur du Jour, C'est aussi un plaisir pour moi de vous lire. L'échange fait partie de la vie artistique. Je pourais dire, de la vie, tout simplement.
SupprimerBel été au pays des lumières vives.
Amitiés.
Roger
Dear Roger, your sand sculptures with the added interest of fruits, vegetables and flowers are incredibly beautiful, also your rock sculptures, they stand there like sentinels and the groups of rocks resemble welcoming families.
RépondreSupprimerA big friendly hug!
xoxoxo ♡
Dianne,
SupprimerMerci Dianne. Vous comptez parmi les fidèles à venir sur Le Chemin et je lis toujours vos commentaires d'artiste avec beaucoup de plaisir.
Je vous embrasse.
Amitiés.
Roger
Je préserve les papillons car un jour il n'y en aura plus. Et toi, Roger, tu préserves et mets en beauté dame Nature pour que l'on n'oublie pas qu'elle est précieuse...
RépondreSupprimerDouce journée, je t'embrasse.
Marité;
SupprimerMerci Marité. Nous devrions aussi faire comme avec les papillons, avec l'espèce humaine, qui un jour disparaitra de notre terre si nous continuons à vivre de la sorte.
Très bon week-end à toi.
Je t'embrasse.
Roger
Des bijoux mosaïque ,des mandalas, du rêve
RépondreSupprimerRejane.
SupprimerMerci Rejane.
Je pense qu'il faut aussi être un rêveur avant d'en créer pour les autres.
Merci pour ton passage, ici et tes mots d'encouragement.
Roger
Your photos are always so beautiful. I love your art.
RépondreSupprimerWish you happy summer days.
ORVOKKI
SupprimerMerci à toi. J'aimerai un jour t'emmener avec moi sur les Chemins du land art et te laisser aller à ton inspiration de photographe. Les résultats ne manqueraient pas d'intérêt. Bel été à toi.
Roger
Bonjour Roger
RépondreSupprimerJ'aime le moment où j'ouvre ton espace qui me conduit vers un infini de rêve
J'aime quand tu m'emmènes vers ces lieux que j'ai foulés ces jours au gré des découvertes offertes à mes amies voyageurs.
J'aime alors visualiser ton œuvre en devenir et la regarder ici dans sa plénitude. Pour ces instants de bonheur Merci
Océanique
SupprimerMerci à toi. S'il est un mot juste pour qualifier ma démarche, enfin, l'un des principaux, c'est bien :rêve. Lorsque la vie me pausa devant un dilemme, continuer ou arrêter tout de suite, je ne possédais pratiquement plus rien hormis, l'amour des miens. Je me suis mis à rêver d'une totalement différente et qui prendrai la direction du land art. J'avais un rêve: devenir land artiste. C'était en 1998. Je suis toujours dans la construction au jour le jour de ce rêve un peu fou. Qu'il ait goût de plénitude, parfois, ces amplement mérité. Que la reconnaissance soit à cette hauteur, c'est un point de vue appartenant aux instance de l'art qui ont bien à faire ailleurs.
Merci pour ton soutien amical.
Bien amicalement.
Roger
Bonjour Roger,
RépondreSupprimerChacune de tes apparitions sur mon blog est un rayon de soleil, merci pour ces visites :)
Non seulement chacune de tes créations est une petite merveille à contempler pour son graphisme, je pense notamment à "l'instant zen" ou au "retour des cupules", mais elles sont très parlantes!
Trouver des lieux calmes où ériger ces lignes et ces formes pour les contempler et se ressourcer n'a pas dû être facile pendant ces semaines estivales!
Une belle incitation à l'introspection et à la méditation... ma foi comment faire la différence entre les 2?!!
Revenir avec des ailes, ah oui... qui n'en rêve pas? Encore faudrait-il que ce soit dans un monde de paix ou les uns ne servent pas de repas aux autres et surtout où l'humain serait "sage"...
Nous sommes hélas encore bien loin du compte......... sommes-nous réellement sortis de l'ère préhistorique??!!
Bien amicalement et bonne continuation :)
Noushka
SupprimerMerci Noushka. C'est vrai que je visite ton blog avec grand intérêt et j'aime, de temps en temps y déposer un commentaire sur ton excellent travail de photographe. C'est vrai, qu'en pleine saison, mes territoires accessibles changent, quand ils sont couverts de touriste, en grande quantité. Je me déplace donc, et aussi travaille plus tôt ou plus tard. Et puis la nature est partout ici. Je ne vais pas me plaindre de trop car la Bretagne que j'habite enfin à nouveau, sait être accueillante pour le land artiste que je suis.
Je pense que l’art permet d'humaniser le monde. Il n'y a pas de course à faire dans ce domaine, chacun à sa façon fait avancer le chantier en ajoutant sa pierre à l'édifice
Belle route à toi en toute amitié.
Roger
❤ه° ·.
RépondreSupprimerComo sempre, criações surpreendentes!!!
Bom domingo!
°ه✿♫ Boa semana!
°ه✿ Beijinhos.
ºه✿✿ ♫° ·.
Magia da Inès
SupprimerMerci chère Inès. Désolé de répondre si tardivement à ton commentaire, mais je me suis éloigné du Net. Ces coupure me paraissent nécessaires pour garder le contact avec l'extérieur, la nature où ma vie se déroule de plis en plus longuement. Belle fin de semaine à toi Je t'embrasse.
Roger
Hello Roger :-)
RépondreSupprimerThank you so much for the heart felt message you left at my blog, very much appreciated <3
Good luck with your adventurous journey. The poems, images and stories are amazing .-)
One
Lis
Lis.
SupprimerMerci Lis. Même si nos mondes sont très différents, ils savent chacun trouver une expression en rapport avec les marges du monde qui sont de plus en plus ignorées pour des expressions plus facile. Bel été, Lis.
Amitiés.
Roger
Admirable, ce billet-ci l'est totalement.
RépondreSupprimerImpossible pour moi de choisir une image plutôt qu'une autre, je les aimes toutes, dans l'ordre où elles sont présentées.
Courtes ou longues, à la lecture de ton texte je me sens sur la même longueur d'ondes et je te suis pas à pas dans ton cheminement à travers sables et rochers.
Une chose en particulier a néanmoins attiré mon attention.
"Le retour des cupules" ressemble étonnamment à l'Œil Oudjat de l'Égypte antique.
Et les glands me rappellent ce merveilleux conte de Giono.
D'ailleurs, je trouve qu'il y a une certaine similitude entre ta démarche et celle d'Elzéard Bouffier.
Quant à Angye Gaona, je n'ai pas réussi à trouver d'informations sur sa situation actuelle, à savoir si les ignobles accusations portées contre elle ont été levées, ou si elle est toujours en attente de procès depuis son assignation à résidence en 2012. Même le blog qui porte son nom n'en donne pas...
Belle semaine Roger, merci pour tes mots au grenier
Amitiés
Tilia,
SupprimerMerci Tilia. D'après un ami, Angye Gaona serait toujours en prison. Puisse cette édition de poèmes, lève un peu le voile sur cette partie sombre de sa vie.Dans certains pays, il n'est pas bonde se mettre en travers des puissants corrompus. Toujours agréable de savoir que cette longueur d'ode émise depuis Le Chemin des Grands Jardins, puisse trouver sur sa route, un écho de sympathie comme chez toi.
Belle fin de semaine, Tilia en toute amitié.
Roger
Very wonderful and creative work outdoors in the mother nature !!!
RépondreSupprimerHave a nice and creative summer week Roger !!!
ART TRAVELLER
SupprimerMerci à toi. On ne retient pas l'été et ici, il se délite un peu, prenant des couleurs d'automne, déjà présent dans les fougères. Cette période de transition m'inspire et je suis à l’œuvre chaque jour. Belle fin d'été. Amitiés.
Roger
êtes-vous au courant ? La contagion s'étend pour notre plus grand plaisir.
RépondreSupprimerlE bourdon masqué. Merci à vous. Je connais cet artiste remarquable,depuis longtemps. Je le suivais sur facebook et correspondais avec lui. J'ai laissé tomber facebook. J'ai perdu des contacts. J'ai gagné de l'espace. Le land art me prend pas mal d'espace.
SupprimerBien amicalement.
Roger
Nul doute: ta grande spirale va attirer un atterrissage de martiens ! J'aime aussi quand tu t'exprimres dans le plus léger et coloré donnant envie de danser sur ta musique à ondes courtes !
RépondreSupprimerManouche.
SupprimerMerci Manouche. J'ai toujours aimé m'exprimer du monumental, au léger. L'âge m'éloigne naturellement de la première manière et je me rapproche d'installations plus petites qui me permettent de travailler sur la forme et l’harmonie de couleurs.
Bel été à toi.
Amitiés.
Roger
Bonsoir Roger,
RépondreSupprimerJ'accueille ta partition au coeur.
Partition, partage... Ordonnancement aussi.
Les cupules protègent en se retournant face contre terre... Les cupules accueillent en regardant le ciel...
Bel échange.
Tu laisses les lignes de part et d'autre pour y écrire sûrement... de belles poésies.
Je me laisse toujours, comme tu le vois, embarquer par tes créations.
Tes puissants guetteurs veillent toujours.
Merci de toi Roger.
Je t'embrasse bien fort.
Leeloo
SupprimerMerci Leeloo. Si on ne se laisse pas embarquer, comment aller loin. L'effort vient aussi dans la compréhension dune œuvre, qui permet de ne pas tourner la page, comme la société nous apprend, nous impose, pour être un meilleur consommateur. Je ne sers pas à boire ni manger. Lorsque c'est le cas, je préfère ouvrir ma tabler et servir mes amis.
Il y a beaucoup de place autour de mon travail pour que chacun s'y glisse et fasse son chemin comme tu le fais. Mes guetteurs puissants veillent et tombent mais sont remplacés par les suivants, car la mer le mérite.
Merci de ta visite.
Je t'embrasse très fort, aussi.
Roger
Le grand cercle de sable me rappelle la plus haute dune de Namibie et les spirales de Hundertwasser. je ne fais aucune comparaison. Seul mon imagination et mon sens visuel me fait *tourner en rond*. J'adore les spirales, à mon sens, symbole de l'infini. Les hommes de la préhistoire n'en avaient-ils pas tracé dans les caves.
RépondreSupprimerbeatrice De
SupprimerMerci, Béatrice. Je n'ai pas inventé cette figure géométrique, simplement, j'ai constaté son universalité du symbole en allant la tracer, en terre étrangère et dans d'autres cultures,Maghrébine ou Égyptienne. Ce qu compte c'est bien la rencontre avec un lieu, l'échange avec les hommes, les femmes, les enfants et cela marche partout. J'aime bien aussi la tracer dans la plus grande solitude et l'offrir à la mer sans avoir vu le moindre marcheur.
Bel été à toi.
Amicalement.
Roger
Mandalas posés sur le sable et comme ceux des Tibétains condamnés à disparaître comme une prière reçue à la première marée ?! Pierres levées, prières qui s'élèvent au ciel.. pierre après pierre, comme la construction d'une vie.
RépondreSupprimerComment dire !
RépondreSupprimerTout me touche alors tout simplement merci beaucoup !
Marie
SupprimerMerci Marie. Et moi, c’est a simplicité de ta réponse qui me touche.
Amitiés.
Roger
Même si je n'ai plus beaucoup de temps pour laisser des commentaires, j'admire toujours autant tes créations. Je te souhaite d'avoir encore lontemps le plaisir de t'y consacrer.
RépondreSupprimerAmartia.
SupprimerMerci Amartia. Je te sais très occupée et j'apprécie d'autant plus ton passage, ici.
Amitiés.
Roger
Bonjour
RépondreSupprimerC'est magnifique !
J'ai une préférence pour l'art dans le sable.
Merci ainsi que pour ton passage sur mes écrits.
tu dis toujours que tes cairns sont éphémères ! n'en as-tu jamais retrouvé intacts juste
RépondreSupprimerpour te dire on est encore là tu vois ?
les échanges que tu as eus avec les pierres
en les construisant font la richesse d'une mémoire !
c'est quand même une chose extraordinaire qui n'est pas
donnée à tout le monde : communiquer avec les pierres,
les dolmens, les menhirs !
que ton été se poursuive dans la création et nous ici on en profite !
je t'embrasse Roger
l'espace temps... un tableau renaissance avec un cadre vénitien!
RépondreSupprimerELFI
SupprimerMerci, Elfi. On peut choisir, en effet , de laisser son esprit faire le reste du chemin à partir de mes installations. A te lire, cela peut aller loin.
Bien amicalement.
Roger
Espace sensoriel... la puissance de la mer et des vagues... la puissance des pierres... La finesse des grains de sables
RépondreSupprimerPour composer des tableaux éphémères
Toujours en équilibre.....
Biseeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Christineeeee
SupprimerMerci Christine.Tu fais bien parler des sens, car, j'y vais bien de mes cinq sens dans l'exploration journalière du land art.
Il me faut au moins ça pour être équilibré dans ce monde culbuto.
Belle fin d'été.
Je t'embrasse.
Roger
Puisque l'on parle des sens, j'ai programmé un billet pour demain.... qui devrait de plaire !!!!!!!!
SupprimerRebiseeeeeeeeees
Espace-temps 13 août
RépondreSupprimerBonsoir cher Roger
Je reçois cette composition Espace-Temps, deux composantes qui me tiennent à cœur qui m’interpellent aussi bien chez toi que chez Zarb, l’artiste de street art dont tu as admiré le travail chez moi. Bien sûr comme le soulignait une de tes correspondantes, j’ai pensé à Bachelard et à son fameux premier livre, à tous ces instants, instantanés que tu nous offres dans un espace donné.
Que d’interactions d’ordre philosophique dans ces compositions de land art qui te disent mieux qu’aucune parole, encore que tes écrits ou ceux que tu choisis soient un éclairage de choix.
J’ai reçu cette composition Espace-Temps comme un bijou de sable tout comme la composition dédiée à Paul Quéré ou bien l’œil de la connaissance. Et si ta » propre identité, confiée au sable, à la mer et aux vents »n’était que des bijoux d’instants, dans l’intuition de marquer la mémoire des lieux, de l’organiser en tableaux, en actes comme au théâtre, d’encadrer au propre et au figuré le temps qui passe. Ces pendentifs d’instants, ces jeux de sable et de cupule, de fruits et d’harmonie, de couleurs et de mouvements habillent le temps à la manière de Jean Tardieu écrivant dans « La part de l’ombre » :
« Nous portons en nous le Temps comme un mécanisme fragile mais parfait qui ne cesse qu’à notre mort :il nous pousse en dedans et nous tire au-devant de nous-mêmes. Bien plus il nous invite à mouvoir toutes choses autour de nous afin que celles-ci ne cessent de se transformer, de même que nous bougeons et changeons à tout moment. »
J’aime cette dualité d’espaces : sables et pierres entre l’infime et le solide, quelque part entre l’harmonie et les soucis, entre les bijoux de sable et les acteurs d’un théâtre souvent de tragédie. J’aime aussi ce passage :
« Un dialogue de muets s'installe entre l'infime et l'ultime. La pierre dit l'universel par sa présence. Regarder, comprendre, emprunter, transformer, élever, offrir et vivre pleinement cette joie née d'un cairn. »
Encore une fois merci. Tout cela me touche profondément.
« La route rêve qu’elle mène à la mer » Qui n’a jamais rêvé dans un paysage qui s’en tient éloigné que la mer serait juste là après le virage ou dans la descente.
Cette mer, cette vague, ce sable dont Jean Tardieu-toujours lui- écrivait :
« La vague et le grain de sable voudraient-ils donc venir à bout de tout par la répétition »
Enfoncer le clou pour porter le message….
Merci à toi le messager de nos instants de bonheur.
Amicalement.
Maïté
Maïté Alienor.
SupprimerMerci Maïté.J'ai beau connaître ton style, je reste toujours étonné par la richesse de tes commentaires. Si tous nos échanges entre humains avaient cette riches, combien de guerres épargnées, combien de courses au profit. Comme nous avons besoin de poésie et comme nous sommes peu à l'avouer, préférant le chant consumériste qui nous ouvre la gueule pour toujours plus avaler, toujours plus se gaver.
Il m'arrive souvent de quitter ces tables ubuesques pour retrouver mes cailloux, mes pierres à la recherche de ce dialogue muet qui s'installe entre l'infime et l'ultime.
Belle fin d'été en toute amitié.
Roger
Tant de Vie portée dans chaque élément, pensée, effort, recommencement motivé qui ne vous encombrent pas. Cette notion de *détachement* me semble si importante, comme celle de la "courte durée" de la vie pour les choses et nous mêmes! J'adore la beauté de vos compositions colorées avec tous ces trésors récoltés au gré des saisons, que vous placez avec tant d'attention et gratitude. Je vous en remercie beaucoup Roger ♥
RépondreSupprimerLune
SupprimerMerci, Lune. Je me disais, il n'y pas très longtemps, en portant une lourde pierre, jusqu'au cairn en construction : ta vie est là, dans l'effort, dans chaque seconde, chaque mètre parcouru, qui s'écourte et se consume. être dans l'action, pleinement, comme dans la rêverie la plus douce, je n'ai rien trouvé de mieux pour me sentir en vie.
Bel été, Lune.
Amitiés.
Roger
Thank you for visiting my Lakehouse blog.
RépondreSupprimerI was overwhelmed when I came here and saw the beauty you present using nature to express what you feel so deep in your soul.
To some...in the natural, it may look like just piles of rock...but to others, it is alive, and surely a piece of one's heart.
Happy season's transition to you.
Debbie
Je vois que tu as fait un clin d'oeil à Alexandre Jollien. Je l'ai lu, il n'y a pas très longtemps.
RépondreSupprimerTrès belle semaine à toi Roger.
Merci pour tes photos.
Oui ,
RépondreSupprimer"Il est grand temps de rallumer les étoiles."
signons
Totalement fascinée par ta création de l'espace temps. Et aussi ta capacité à trouver des plages désertes au mois d'août. Et tes cairns, toujours et toujours...
RépondreSupprimerIl y a certes la beauté du résultat final, c'est sûr !!! c'est beau, simple, délicat et brut à la fois ... mais ce qui me touche le plus, c'est la démarche, l'esprit dans lequel c'est fait, c'est cette philosophie, ce dénuement, cette simplicité, cette harmonie quasi osmosique avec le milieu naturel, et la générosité des dédicaces ... enfin, les textes intimes qui vont de pair avec les photos nous permettent d'entrer - un peu - dans ton univers et dans tes sensations, et pour un peu, on en sentirait le grain de la pierre, le crissement du sable, la pluie, le vent et le soleil ... Merci pour ton passage dans les carnets, quelle synchronie, là aussi, avec la nouvelle page de Pastelle !!!
RépondreSupprimerIl y a certes la beauté du résultat final, c'est sûr !!! c'est beau, simple, délicat et brut à la fois ... mais ce qui me touche le plus, c'est la démarche, l'esprit dans lequel c'est fait, c'est cette philosophie, ce dénuement, cette simplicité, cette harmonie quasi osmosique avec le milieu naturel, et la générosité des dédicaces ... enfin, les textes intimes qui vont de pair avec les photos nous permettent d'entrer - un peu - dans ton univers et dans tes sensations, et pour un peu, on en sentirait le grain de la pierre, le crissement du sable, la pluie, le vent et le soleil ... Merci pour ton passage dans les carnets, quelle synchronie, là aussi, avec la nouvelle page de Pastelle !!!
RépondreSupprimerRoger meu querido amigo, é verdadeiramente impossível tocar os pés na areia da praia e não recordar dos seus trabalhos tão lindos.
RépondreSupprimersua arte ultrapassa todas as barreiras, vai além dos oceanos e habita nossos corações com encantamento de quem apenas observa e guarda na alma tanta doçura.
beijos
Joelma