Au passantes de la Côte de Nacre,
car elles marchent dans le silence, les yeux emplis du soleil couchant...
Je marche sur la ligne de crête des falaises qui dominent la côte. Il fait très froid et le vent du Nord qui me cingle le visage a vite fait de me glacer le corps. Un soleil franc et bien présent encore pour quelques heures, m'encourage à poursuivre cette marche vers la plage. A ce moment, j'ai déjà oublié le monde d'où je viens. Le monde, il est devant moi, largement ouvert sur la mer, l'espace, la liberté d'agir et d'aller où je veux. J'ai dans la tête la musique de Reza Aligholi, celle qu'il a écrite pour le film Parvaz (L'envol) d'Ali Badri. C'est comme ça, la musique, elle te viens à l'esprit dans certaines circonstances, certains lieux, comme ici, aujourd'hui, où je vais réaliser de petites choses anodines aux yeux de certains et qui sont le prolongement de ma vie, simplement. Je descend vers l'estran par un chemin creux. Je suis relativement abrité et sans autre pensée que d'aller à la mer et au bonheur de la retrouver
J'arrive sur la plage. La mer descend. L'estran est dégagé. Les pierres qui changent de place sans arrêt, sont remontées jusqu'aux falaises. Certaines dépassent probablement les 200 kilos et la mer les charrie à sa guise. Je vais réaliser une petite série d'exilés, pierres levées coiffées de têtes. Aussitôt levés, ils sont en marche, silencieusement ils partent vers l'horizon. J'aime ce rêve qui transforme la réalité. Sans lui, inutile d'insister, il ne se passera rien. Autant aller courir les soldes!
Je me dirige vers le sable. Certains endroits sont de creux et de bosses, d'autres, lisses comme une feuille de papier. Lorsque le sable est bien damé, bien essuyé, naturellement, on peut y écrire facilement. J'ai avec moi, cette canne de marche Polonaise qui m'accompagne depuis plus de trente ans. Elle est ferrés, avec une pointe à l'extrémité qui me sert aussi à dessiner ou écrire sur le sol. Je commence à tracer une spirale au carré. Bientôt, je vois dans cette forme, une sorte de cerf-volant de combat Afghan. Oui, c'est un cerf-volant, comme dans le film de Ali. Il est tombé là, à mes pieds mais il va reprendre son envol. Je trace une ligne brisée qui s'en va se perdre vers la mer. C'est le lien, de mon rêve à la mer, puis de la mer au ciel. Je suis étonné du plaisir ressenti par ces gestes simples qui accompagnent mes pensées.
Je quitte le lieu et reprend la marche vers le nord est. Une grosse pierre noire, repose dans une espèce de cuvette parfaite, sans doute pleine d'eau au moment de la marée descendante, mais qui s'est vidée pour m'offrir cette forme que je vais transformer. Que n'ai-je écrit sur la mémoire des routes, celle des pierres, aussi. Je vais dessiner dans le sable des bougies allumées tout autour de cette pierre pour la mettre en lumière, pour l'honorer. Deux femmes en marche, s'arrêtent à une dizaine de mètres de là et me regardent. L'une d'elles me sourit. Elles restent un instant, encore, muettes, puis reprennent leur promenade. Je ne saurai jamais ce qu'elles pensaient à ce moment.
Le soleil s'est caché depuis une demi-heure. Il fait vraiment froid. Lorsqu'il réapparait, je suis attiré par quelques pierres mis évidence par cette lumière exceptionnelle. Je vais réaliser un cairn, tellement petit qu'il n'est là que pour capter le soleil, mais si présent, offert à l'espace, à la mer, au temps, qu'il serait dommage de ne pas réaliser ce pur geste d'offrande à la Nature. Je ne peux être ailleurs physiquement, mais mon esprit est très certainement en voyage. Je lève les yeux au ciel, mon cerf-volant est déjà parti, peut-être à Kaboul, pour leur parler d'humanité, de rêve de paix. Il faudrait que cela en soit ainsi.
Roger Dautais
Seules les quatre premières photos sont en relation avec le texte.Ces installations ont été réalisées le 18 Janvier 2011 sur une plage de la Côte de Nacre en Normandie.
Je suis accablée
Ah ! Je suis accablée
Je vais au balcon
Et je passe mes doigts
Sur la peau tendue de la nuit.
Les lumières du lien sont éteintes.
Les lumières du lien sont éteintes.
Personne ne me présentera au soleil
Personne ne m'emmènera à la soirée des moineaux
Garde le vol à l'esprit
L'oiseau est mortel.
Forough Farrokzâdj
Iran
J'arrive sur la plage. La mer descend. L'estran est dégagé. Les pierres qui changent de place sans arrêt, sont remontées jusqu'aux falaises. Certaines dépassent probablement les 200 kilos et la mer les charrie à sa guise. Je vais réaliser une petite série d'exilés, pierres levées coiffées de têtes. Aussitôt levés, ils sont en marche, silencieusement ils partent vers l'horizon. J'aime ce rêve qui transforme la réalité. Sans lui, inutile d'insister, il ne se passera rien. Autant aller courir les soldes!
Je me dirige vers le sable. Certains endroits sont de creux et de bosses, d'autres, lisses comme une feuille de papier. Lorsque le sable est bien damé, bien essuyé, naturellement, on peut y écrire facilement. J'ai avec moi, cette canne de marche Polonaise qui m'accompagne depuis plus de trente ans. Elle est ferrés, avec une pointe à l'extrémité qui me sert aussi à dessiner ou écrire sur le sol. Je commence à tracer une spirale au carré. Bientôt, je vois dans cette forme, une sorte de cerf-volant de combat Afghan. Oui, c'est un cerf-volant, comme dans le film de Ali. Il est tombé là, à mes pieds mais il va reprendre son envol. Je trace une ligne brisée qui s'en va se perdre vers la mer. C'est le lien, de mon rêve à la mer, puis de la mer au ciel. Je suis étonné du plaisir ressenti par ces gestes simples qui accompagnent mes pensées.
Je quitte le lieu et reprend la marche vers le nord est. Une grosse pierre noire, repose dans une espèce de cuvette parfaite, sans doute pleine d'eau au moment de la marée descendante, mais qui s'est vidée pour m'offrir cette forme que je vais transformer. Que n'ai-je écrit sur la mémoire des routes, celle des pierres, aussi. Je vais dessiner dans le sable des bougies allumées tout autour de cette pierre pour la mettre en lumière, pour l'honorer. Deux femmes en marche, s'arrêtent à une dizaine de mètres de là et me regardent. L'une d'elles me sourit. Elles restent un instant, encore, muettes, puis reprennent leur promenade. Je ne saurai jamais ce qu'elles pensaient à ce moment.
Le soleil s'est caché depuis une demi-heure. Il fait vraiment froid. Lorsqu'il réapparait, je suis attiré par quelques pierres mis évidence par cette lumière exceptionnelle. Je vais réaliser un cairn, tellement petit qu'il n'est là que pour capter le soleil, mais si présent, offert à l'espace, à la mer, au temps, qu'il serait dommage de ne pas réaliser ce pur geste d'offrande à la Nature. Je ne peux être ailleurs physiquement, mais mon esprit est très certainement en voyage. Je lève les yeux au ciel, mon cerf-volant est déjà parti, peut-être à Kaboul, pour leur parler d'humanité, de rêve de paix. Il faudrait que cela en soit ainsi.
Roger Dautais
Seules les quatre premières photos sont en relation avec le texte.Ces installations ont été réalisées le 18 Janvier 2011 sur une plage de la Côte de Nacre en Normandie.
Je suis accablée
Ah ! Je suis accablée
Je vais au balcon
Et je passe mes doigts
Sur la peau tendue de la nuit.
Les lumières du lien sont éteintes.
Les lumières du lien sont éteintes.
Personne ne me présentera au soleil
Personne ne m'emmènera à la soirée des moineaux
Garde le vol à l'esprit
L'oiseau est mortel.
Forough Farrokzâdj
Iran
*** Bonjour Cher Roger ! La plage, le sable, le ciel , la mer, les nuages ... on dirait que toute la nature t'attendait afin que tu donnes le meilleur de toi même dans ces œuvres !
RépondreSupprimerTon texte est tout aussi beau.
Le poème iranien touche au plus profond de l'âme.
MERCI, c'est un petit mot pour tout ce que tu nous offres, alors je te dis mille fois merci Roger ! :o) GROSSES BISES AMICALES ***
Merci pour cette belle promenade normande Roger!
RépondreSupprimerJ'aime particulièrement les trois premières photos.
Bonne journée,
à bientôt,
AnnaLivia
Bonjour roger,tes sentinelles sont coeurs d'azur ;amicalement: thibault
RépondreSupprimerThese are wonderful, Roger. Especially the first image!
RépondreSupprimerThank you for doing the set-up work, having the "eye", shooting the photo, but most of all, thank you for sharing.
Nancy,
RépondreSupprimerJe suis toujours heureux que l'un des poèmes présentés ici soit apprécié. La photo est plus flatteuse mais le mot plus fort à qui sait en saisir le sens. Pour qui sait la force, le courage, l'engagement qu'il faut avoir en Iran, pays totalitaire, à vivre sa poésie,surtout pour une femme, ce texte est d'autant plus, témoignage de liberté proclamée.
Forough Farrokzâdj, considérée comme un des grands noms de la poésie Iranienne contemporaine, disparût malheureusement trop jeune pour continuer une œuvre de très grande qualité. J'ai voulu honorer sa mémoire en la publiant dans mon blog.
AnnaLivia,
RépondreSupprimerMerci pour ta visite, sur Le Chemin des Grands Jardins et à bientôt sur tes Carnets Vénitiens.
Amicalement,
Roger
Thiges,
RépondreSupprimerOui, je suis d'accord avec toi.
Amitiés.
Roger
Rick Forrestal,
RépondreSupprimerMerci pour tes mots d'encouragement et belle soirée à toi.
Amicalement,
Roger
Une rencontre muette, un ballon blanc pour Kaboul, quelques bougies d'anniversaire ! on se promène dans l'ambiance adoucie de ces jours d'hiver et on profite avec toi du vent, de l'air du large, des moments gratuits de bonheur que la nature (et ton talent) nous offre(nt). Bonne soirée avec les z'oiseaux !! c'est quand même mieux qu'un "pince-fesse"
RépondreSupprimerMichelaise,
RépondreSupprimerIl te manque cette superbe musique iranienne que j'ai encore dans la tête et qui m'accompagnait cet après midi sur une autre plage.
Merci des ce très beau commentaire dont tu as le secret.
Amitiés.
Roger
J'aime particulièrement la 3ème photographie.
RépondreSupprimerMerci pour cette belle balade en bord de mer!
Belle soirée à toi
Eres como el Rey Midas, tú todo lo que tocas lo conviertes en arte!!!
RépondreSupprimerCerf-volant au vent, ficelle dans la main, rêves d'enfant dans les yeux... Je vous suis jusqu'à la mer, sans me perdre car vos repères me touchent et me guident.
RépondreSupprimerJ'aime le contraste entre le vert du roseau gorgé d'eau et les belles craquelures du sol réclamant l'ondée...
Superbes réalisations...
Et puis vous contez si bien...
Merci.
Toujours aussi merveilleux ici. Je passe, je regarde, j'admire, et je deviens zen. Ce sont des images apaisantes. Peut être faudrait il envisager un remboursement par la sécurité sociale. :)
RépondreSupprimersans autre pensée que d'aller à la mer... la arena, la piedra y tus formas
RépondreSupprimerpienso en tu arte al caminar por la playa
sonrisa
Ta première photo est un véritable tableau, Roger, tout y est présent, couleurs, équilibre, lumière, surtout cette lumière douce et si palpable...
RépondreSupprimerMerci à toi et très bonne journée.
Norma
Michelaise,
RépondreSupprimerOui, en effet, pour ce jour d'hiver là, c'est mieux, comme tu l'a écrit si justement.
Bien amicalement.
Roger
Le Journal de Chrys,
RépondreSupprimerMerci pour ton commentaire et belle journée à toi,
Roger
Bicacolores,
RépondreSupprimerNous devons avoir les mêmes influences, mais l'or que je préfère est celui d'un rayon de soleil.
Bien amicalement,
Roger
Leeloo,
RépondreSupprimerMerci pour votre commentaire si touchant et qui m'encourage, aussi.
Amitiés,
Roger
Pastelle,
RépondreSupprimerMerci pour tes encouragements. Pour le reste, peut-être pourrais-tu entamer des négociations avec le gouvernement. Bon courage !
Roger
camino roque,
RépondreSupprimerTu as parfaitement raison, ces créations naissent pendant une marche et ce voyage sur la plage m'inspire autant que le paysage. C'est complémentaire.
Belle journée en création pour toi,
Roger
Norma,
RépondreSupprimerJ'étais dans ce paysage, avec le froid, la solitude, quelque oiseaux de mer et cette lumière qui me montra quelques pierres dépassant d'une mare d'eau de mer glacée. J'ai beaucoup de mal à les mettre en équilibre car je n'avais pas le choix de pierres. Elles sont tombées plusieurs fois, jusqu'à ce que j'y arrive. J'ai pris quelques photos et puis le soleil s'en est allé pour la journée. C'est ainsi que tout s'est passé en un petit quart d'heure de bonheur pour moi.
Merci pour ton commentaire encourageant.
Je retourne bientôt te visiter sur ton blog de peintre.
Je te souhaite une belle journée.
Roger
Bonjour, Roger.
RépondreSupprimerLa finesse de l'esprit, la finesse de l'âme et le coeur en douceur.
En cela rien n'est éphémère pour qui passe au bon moment.
Merci beaucoup.
En fraternité, toujours.
I know you might not like this .but all the time reading your post i had a big smile on my face .And I ended up saying "That's sooo cute ". i love the way you let your dreams and imagination lead you..it's amazing. God bless ya :)
RépondreSupprimerthanks for sharing .......
Bhags
India
C'est une bien belle journée.....je pense à toi, parfois, lorsque je suis dehors, à marcher dans la campagne....je pense que tu es dehors aussi, ailleurs, et que tu bâtis. J'ai commencé à nettoyer mon jardin, tout délaissé, qui m'attendait. J'ai l'impression qu'il m'a souri....:)
RépondreSupprimerNous avons eu tous deux des pères jardiniers, et la mémoire de leurs gestes revient sous mes mains qui peinent...je vis aussi. :)
Charming again.. I like specially the third and 10th picture: captivating, interesting and beautiful, once again, thank you Roger!
RépondreSupprimerHerbert,
RépondreSupprimerJe reconnais bien là, ton amical passage, au bon moment.
Merci à toi.
Salut fraternel,
Roger
Life Like this,
RépondreSupprimerTes mots sont très justes, en ce qui concerne le land art et l'écriture. Il m'arrive aussi d'être terre à terre, comme on dit ici, en prise avec la vie de tous les jours, parfois, à la peine, comme tout le monde. Il n'y a pas d'humanité possible sans ces aller-retour qui ne me ménagent pas.
Merci pour ton sourire et belle journée en Inde.
Avec mon amitié,
Roger
anne des ocreries,
RépondreSupprimerMon grand'père paternel était jardinier, mon père, horticulteur et pépiniériste. J'ai passé mon enfance à partie de 4 ans, dans un jardin de fleurs et jouant aussi dans les serres de mon père où je rêvais et faisais aussi beaucoup de bêtises. Le goût de la terre que j'ai travaillé plus tard à mon tour, presque en sortant des Beaux Arts, me vient de cette enfance là.
Belle soirée à toi que j'embrasse amicalement,
Roger
Leena,
RépondreSupprimerMerci pour ton passage ici, que j'attends à nouveau pour toujours, d'autres créations. Merci pour ton choix aussi et tes encouragements.
Amicalement,
Roger
"la peau tendue de la nuit"....
RépondreSupprimerextraordinaire
Bravo Roger / so long
Superbe...Merci !
RépondreSupprimeraprès avoir vu tes créations, lu tes lignes et
RépondreSupprimercette poésie, il faut un moment pour tout apprécier à sa juste valeur ! c'est énorme ! tes rêves sont magiques Roger !
Merci pour ce moment de bonheur !
bisous
Les images sont magnifiques. Des vrais chef-d'œuvres. Bravo!
RépondreSupprimerPatrick Lucas,
RépondreSupprimerC'est vrai, ce poème est d'une extraordinaire force, d'une grande beauté, et d'une humanité touchante. Forough, décédée accidentellement , en partant trop jeune, nous aura privé d'un grand talent.
Qu'elle en soit remerciée par vos lectures.
Amitiés,
Roger
Mir,
RépondreSupprimerBienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins et merci de ton amitié.
Belle soirée,
Roger
marty,
RépondreSupprimerQue demander de plus, si bien écrit.
Merci,
Je t'embrasse,
Roger
Pauliina,
RépondreSupprimerBienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins et merci pour vos encouragements.
Bien amicalement,
Roger
J'ai vu ça, j'ai pensé à toi...
RépondreSupprimerPartage. :)
http://www.darkroastedblend.com/2011/01/grand-scale-environmental-land-art.html?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed:+TheThrillingWonderStory+(Dark+Roasted+Blend)
Hard to find words to talk about a work so beautiful and inspiring. WONDERFUL. Thanks for your comments, I was happy.
RépondreSupprimerPastelle,
RépondreSupprimerMerci de m'avoir indiqué ce site. Bien que je connaisse la plupart de ces installations et de ces artistes, cela m'a fait plaisir de les revoir. De plus, j'ai fait quelques découvertes très intéressantes.
Tu peux aller visiter le PORTAIL DU LAND ART, où je figure parmi les artistes land art sélectionnés. Tu y feras aussi de belle découvertes.
Bonne soiré et à bientôt,
Roger
Maria Cininha,
RépondreSupprimerBienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins et merci pour vos mots d'encouragement,
Roger
Amazing
RépondreSupprimerwork
thank you for sharing
J'ai vecu ce voyage comme une prière. Dessinné par la pensée, avec toi, les chemins sur le sable. Senti le poids de la pierre dans mes épaules. Vu l'envol du cerf volant
RépondreSupprimerMerci pour le partage.
Pierre
Roger, your compositions are very creative and unusual! Your creativity inspires!
RépondreSupprimerBonsoir à toi, Roger, et merci pour ton commentaire sur mon blog... Je n'ai pas eu beaucoup de temps pour bader sur internet, ces derniers temps, mais je vais tenter de me faire moins rare... Au moins pour venir admirer tes œuvres si apaisantes.
RépondreSupprimerA ce propos, j'adore la spirale carré qui zague sur la plage en forçant mes zygomatiques à se contracter...
Tu en a écrit, des choses en un mois ! Il va me falloir trouver le temps d'éplucher tout cela...
Très beau début d'année à toi, et à la douce maîtresse de ton cœur.
Thank you for visiting my blog, it drew me here to yours. Beautiful nature art, inspiring. Wish I knew French!
RépondreSupprimerYour art and photographs are fantastic, each and every one! Your art is a lovely compliment to the beauty of the earth.
RépondreSupprimerI wish I could read and understand your language. Perhaps you will consider adding a translator button to your blog, pretty please.
SKIZO,
RépondreSupprimerMerci de ton passage amical, ici,
Bon Dimanche à toi,
Roger
Pierre,
RépondreSupprimerlorsque je peux faire partager mon univers d'artiste, je suis toujours très heureux de cette circonstance.
Merci à toi de me le dire ainsi,
Amicalement,
Roger
Katura,
RépondreSupprimerBienvenue depuis la Russie, sur Le Chemin des Grands Jardins. Ma ville a accueilli cet été, une artiste de land art Russe, et j'ai vu son expo de photos des installations faites en France pendant son séjour. Je n'ai pas réussi à la rencontrer. J'aurai voulu savoir si le land art se pratiquait beaucoup en Russie.
Belle journée à toi, Katura et à bientôt.
Amicalement,
Roger
Tsuki,
RépondreSupprimerLa douce maîtresse de mon cœur s'appelle Marie-Claude. Je lu transmettrai ton message.
Je ne pense pas avoir écrit tellement ce dernier mois car nous sommes en pleine promotion de mon film LA MÉMOIRE AMNÉSIQUE. Il est déjà passé 3 fois à la TV et maintenant nous préparons l'avant-première en salle. IL faut visiter les médias, rencontrer les journalistes, répondre à des ITW. C'est passionnant mais cela demande du temps et de l'énergie. C'est la vie !
J'ai été très heureux de te retrouver sur le blog et je t'envoie toute mon amitié.
Roger
Teressa,
RépondreSupprimerMerci pour ton commentaire et bienvenue depuis les États-Unis, sur Le Chemin des Grands Jardins.
Au plaisir de te revoir,Amicalement,
Best wishes,
Roger
Tammie lee,
RépondreSupprimerMerci de ton commentaire et bienvenue depuis l'état du Montana (États Unis) sur le Chemin des Grands Jardins.
Personnellement, je me sers de GOOGLE, outils linguistiques pour traduire les textes qui m'arrivent en langue étrangère. Peut-être devais-tu essayer en attendant que j'essaie d'installer le translator button dont tu me parles.
Belle journée à toi. A bientôt,
Amicalement,
Roger
PS. Ton blog est vraiment beau.
votre promenade me semble une méditation et votre art l'assimiliation avec la nature. C'est merveilleux ces "installations" (est-ce que vous les laissez si vous partez?) et j'adore surtout la troisième, celle qui s'associe avec la mer...!
RépondreSupprimerJe vous souhaite une très belle journée et merci d'avoir visité mon blog et laissé un merveilleux commentaire! C'était un grand plaisir pour moi!
Amicalement,
Renée
magnifique voyage, je joins mes rêves aux vôtres et à tous les cerf-volants d'une terre en paix !
RépondreSupprimerLooking for Siddhartha,
RépondreSupprimerBienvenue d'Allemagne sur Le Chemin des Grands Jardins. Bien sûr, je laisse en place mes installations land art. Il m'arrive parfois de déconstruite certains cairns, trop haut, quand ils dépassent 2m, 2.2m ou plus et que leur équilibre est trop fragile, ceci afin d'éviter que des personnes ne se blessent en les faisant tomber.
Je retournerai sur votre blog de sérénité.
Belle soirée à vous,
Roger
Lautreje,
RépondreSupprimerConnaissez vous ce club de fous-furieux le Manja Club International ? C'est une bande de copains, d'un peu tous les pays qui parcourent la planète pour organiser des batailles en plein ciel de cerf-volants indiens que l'on appelle des combattants. J'ai eu l'occasion de les voir 2 fois en Normandie, car un de leurs membres habitait dans le coin. Les cerf-volants sont minuscules et déroulent 200 mètres de ligne derrière eux. Les 30 premiers mètres de cette ficelle sont enduits de bris de verre. Le jeu consiste, en volant, à couper la ligne de ses concurrents. Le dernier en l'air a gagné. Tous ces grands enfants sont des pacifistes convaincus et véhiculent ce concept. L'un de ces membres du Manja est de nationalité Indienne et j'ai eu la chance de le connaître.
Merci pour votre commentaire,
à bientôt,
Roger
Trobar el teu blog ha estat una joia i mirar les teves creacions es un plaer pels sentits.
RépondreSupprimerUna meravella.
Esmeralda,
RépondreSupprimerBienvenue de Barcelone, sur Le Chemin des Grands Jardins et merci pour ton commentaire amical,
Bonne journée.
Amitiés,
Roger
Question à toi dont l'art est si brillant, Roger :
RépondreSupprimerSut tes photographies, on ne voit jamais personne. As-tu des spectateurs lorsque tu crées tes œuvres ?
Amitiés,
sébastien
Poème émouvant d'un oiseau blessé .....
RépondreSupprimerEt les "exilés" ces pierres avec leurs petits chapeaux en équilibre ....Le vent le froid tout un cahier de sensations
Belle soirée à toi l'Ami des grands espaces
Beautiful post!!
RépondreSupprimerseb haton
RépondreSupprimerSébastien, tu me donnes l'occasion de répondre à ce genre de questions souvent posées. Dans ma prochain page de blog, je raconterai comment mon seul visiteur vint à ma rencontre en planche à voile. Lorsque j'ai réalisé les performance de commémoration du 62ème du débarquement des troupes alliées, sur les Plages de Normandie, ce qui représentait 90 kilomètres de côtes, sur Sword, Juno, Gold, Omaha et Utah Beach, j'ai réuni quelques milliers de personnes. C'était du land art. C'était grand, plus de 3000 m2 sur chaque plage et réalisé sur 3 jours, avec embarquement en Zodiac et débarquement de toute mon équipe internationale de land art. Les artistes étaient : Américaine, Canadienne, Anglaise, Française, j'étais le leader du groupe qui portait le nom de PLAGES DE LIBERTÉ. 2ans après, une artiste Coréenne nous rejoignait. Nous avons même filmé tout ça mais jamais monté mes images par manque de moyens. Si le cœur t'en dit, j'ai tous les rushes à la maison. J'ai bien aimé ces performances car elles étaient riches en contact, fraternelles, mettant en valeur le travail d'artistes femmes, citoyennes et pacifiste.
Il faut beaucoup d'énergie pour les réaliser. C'est aussi le cas pour mon dernier film, LA MÉMOIRE AMNÉSIQUE, qui m'aura pris 2 ans de ma vie.
J'espère que cette réponse te satisfera.
Très amicalement,
Roger
arletard,
RépondreSupprimerTon passage, ici me fait très plaisir. Belle soirée à toi.
Amitiés,
Roger
Manon Doyle,
RépondreSupprimerBienvenue des États-Unis sur Le Chemin des grands Jardins. En toute amitié,
Roger
Un très joli blogue. Merci.
RépondreSupprimerSalut
Flor
Très jolies!! et aussi tes mots. J'aime spécialement les exilés... j'ai l'impression qu'ils attendent quelqu'un..j'aime penser ça!
RépondreSupprimerAmicalement!!
Margó.
✿ ✿ ✿ En ce mercredi matin je viens te souhaiter une agréable journée Cher Roger, GROS BISOUS !!!!! :o) ✿ ✿ ✿
RépondreSupprimerBonjour Rober
RépondreSupprimerVoici mes "petits délires" du jour !
-----
Drôle de marguerite
Pour l'effeuiller,
Il faut effacer !
-----
J'ai suivi la ligne brisée
D'un trait net et assuré
Elle m'a conduite jusqu'à la mer
-----
Les roseaux
Tels des couteaux
Ont pris sagement place
Dans leur écrin
De satin vert
-----
Baies rouges à gogo
L'escargot lentement
Déroule son hélice
-----
Si vous avez des fissures
Tout le long de vos murs,
Un seul remède pour réparer :
Roger saura les reboucher !
-----
Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeeee
Dans le silence des marées l'éphémère se pose
RépondreSupprimerMerci, Roger :))
RépondreSupprimerSébastien
Flor,
RépondreSupprimerMerci du compliment. Je reviens de visiter le vôtre, très beau, également.
Roger
Margö, Très souvent, ils n'attendent plus personne si ce n'est un passeur qui les dépouillera encore un peu plus. Une nouvelle vie recommence lorsqu'ils atteignent le pays de leurs rêves. Est-ce après une réalité. Pour certains, oui, mais pas pour tous.
RépondreSupprimerBelle soirée,
Roger
Nancy,
RépondreSupprimerMerci de ton passage. Je t'embrasse amicalement,
Roger
christineeeee,
RépondreSupprimerMerci pour ce long délire. Quelle imagination !
Je t'en remercie et e t'embrasse,
Roger
Bruno,
RépondreSupprimerUne phrase de poète.
Merci Bruno et à bientôt,
Roger
Seb Haton,
RépondreSupprimerIl n'y a pas de quoi, c'est moi qui te remercie de ton passage amical,
Bonne soirée,
Roger
Juste un mot WOW ! Je sais ce n'est pas constructif, mais c'est ce que je ressens en voyant tes nouvelles créations, tu me surprend ...
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup le cerf-volant posé sur le sable, et toujours autant ces guetteurs de pierre.
RépondreSupprimerCarol Proulx,
RépondreSupprimerAutant que cela !
Merci de ce beau compliment.
Amicalement,
Roger
Marie L.
RépondreSupprimerCe cerf-volant me parlait de Reza, de Ali, aussi, de leur pays, l'Iran et puis surtout de l'Afghanistan.
Merci d'avoir suivi sa trace,
Roger
La quatrième photo me touche beaucoup, j'aime le monde de la mer, et elle me fait penser à des femmes attendant, sans tourments, les hommes qui reviendront quand leurs filets seront remplis du poisson d'argent, comme dans une vielle chanson de Nana Mouskouri que je chantonnais souvent enfant... Le Land Art permet de s'exprimer instantanément, comme dans un poème écrit d'un trait, j'aime beaucoup ce que tu fais pour les autres, ton blog est bien généreux... A bientôt, et merci pour ce partage magnifique !
RépondreSupprimerMona,
RépondreSupprimerTu parles de générosité. Je pourrais te renvoyer le compliment car ton commentaire, l'est aussi.
Merci de tes mots d'encouragement,
Roger