





à Stéphane Hessel
Lorsque j'arrive sur la plage de Ouistreham, je suis accueilli par un vent d'est bien établi . Il faut courber le dos pour avancer et ne pas trop prendre de sable dans les yeux. C'est une marée de 107 de coefficient. La mer est basse, grise sur le devant et d'un vert émeraude qui me rappelle mon pays, la Bretagne. Cela a dû remuer comme on dit, car la plage, habituellement en glacis à cet endroit, est littéralement labourée. Je ferai bien une spirale mais il faut trouver un endroit pas trop remué, d'environ 30mX 30m pour être sûr de faire du bon travail. J'arpente les sables et pousse mes recherches vers le nord est. J'aperçois une zone qui devrait me convenir. J'y arrive assez vite. Je sonde le sol avec mon talon. Le sable est un peu rouge, granuleux et assez souple malgré tout.
Pourquoi donc ici et non pas plus loin, sur une plage de plusieurs kilomètres, c'est vrai, pourquoi? A qui promène son ennui, le sable est identique d'un bout à l'autre, mais pour moi, le sous-sol guide mon choix. Trop compact, je ne peux rien faire, trop mouillé, c'est pareil. Il faut trouver la bonne souplesse. Ici, conviendra donc pour aujourd'hui et je plante ma canne de marche dans le sol pour désigner l'endroit. Je commence le tracer. Les 5 premiers tours me donnent toujours le tournis. Ils sont importants pour le reste de la spirale et guident mon travail. Je cale mon pas sur ma respiration, le corps bandé en arc de cercle pour que toute l'énergie passe dans mes jambes. La gauche fait office de soc, la droite d'appui et de moteur. Je ne lève la tête que pour reprendre souffle, mes yeux comparent, évaluent, calculent, et mes jambes exécutent les ordres. Cette spirale fera 45 mètres de circonférence, une fois terminée, dans un peu plus d'une heure.Il faut tenir la cadence, résister aux douleurs dans les jambes et le dos, suivre le tracé. Un vrai sport. Jusqu'ici aucune âme qui vive à perte de vue et puis soudain, un bruit de roulement, le craquement du sable sous des roues, le bruit d'une voile qui empanne brutalement, glissade, la voile faseille puis...silence. Je lève la tête. Un char à voile vient de faire un 180° parfait à 15 mètres de moi. Je l'ai entendu au dernier moment. Son pilote me regarde. Je le salue de la main. Il me répond. Signe de reconnaissance et de bonne entente. La plage a beau être grande, il vaut mieux qu'il me repère.
Le char repart et disparaît. Il reviendra toutes les 10 minutes. Au départ, rien ne se passe, puis au 22 ème tour, la spirale ayant grandi, l'homme, après son dérapage, descend de son char à voile, enlève son casque et ses gants puis vient me voir. Il est curieux.
- C'est beau ce que vous faites.
- Ça sert à quoi?
- A rien.
- C'est beau quand même, et puis c'est régulier. Vous avez quoi pour calculer ?
- Rien, J'ai intégré le mouvement, juste ça, après je tourne et je trace avec mes pieds.
- Chapeau. Moi, je fais du char à voile pour le fun. J'aime bien entendre le sable crisser sous les
roues. Puis la vitesse, le vent, le soleil, la liberté quoi.
- Oui, moi aussi.
- Vous faites du char.
- non, je disais, moi aussi, la liberté, j'aime.
- Bon, à un de ces jours.
Oui, c'est ça, à un prochain jour.
L'homme a remis son casque, ses gants. Il est remonté sur son char, m'a salué de la main puis il disparu vers le nord ouest, comme s'il allait rejoindre mon pays, la Bretagne.
J'ai terminé ma spirale, je l'ai offerte à la mer et je lui ai dessiné un personnage pour qu'il lui tienne compagnie jusqu'à la marée haute. C'est à ce moment que le Ferry Le Mont Saint Michel a quitté le port et moi, la plage. En passant j'ai retrouvé les traces du char à voile, des courbes parfaites.
J'ai longé les parkings des poids lourds en attente d'embarquement, dans cette zone sous douane, ceinte de deux rangées de barbelés, comme un camp d'internement. Ici, les sans-papiers sont dissuadés de la manière le plus radicale. Il y a 20 ans c'était une zone naturelle et libre d'accès. Les temps changent et les frontières se font dures pour ceux qui ne possèdent rien d'autre que leur peau, leur pauvre vie.
C'est loin du land art tout ça, mais la conscience se réveille parfois rien qu'à la vue de simples rangées de palissades, de barbelés. Mes propres parents eurent aussi à franchir des barbelés pour fuir l'occupant, durant la seconde guerre mondiale et se retrouver en zone libre en ayant tout perdu. Le monde a-t-il fait beaucoup de progrès sur les droits de l'Homme, depuis 70 ans. Il faudrait interroger Stéphane Hessel sur ce sujet car s'il dérange autant de gens, aujourd'hui, c'est qu'il doit bien dire des vérités qui incommodent .
J'ai bien envie de lui dédicacer cette page pour lui dire tout mon respect et le partage de ses idées humanistes.
Roger Dautais
Les 4 premières photos illustrent ce billet.
Stéphane Hessel sera interviewé par Brigitte Maillard sur Radio ALIGRE * demain matin, jeudi27 janvier,. à 9h30
* Radio Aligre http://www.aligre.org
Feu !
La coupe est bue
Sanguinolez regards mollement attardés sur le crêpe d'argent
de ce ciel immobile arabisé de branches dévêtues
il était trop tard
Je sors
Et puis je fus si indolent...
Le jour lassé s'embue
Vers quel soleil je penche ?
Louis Calaferte,
Rag-Time 1966
Les pianos sont langoureux
le soir au bord de ma mémoire
quand les souvenirs viennent boire
à l'eau claire des jours heureux
Tournent les jupes de cristal
sur des musiques de nuits vertes
je suis seul danseur au bal
des chambres aux portes ouvertes
Adieu
Adieu
Les hirondelles sont parties
Avec qui jouer la partie ?
Louis Calaferte,
Poèmes ébouillantés, 1983
juste : ne sais pas ce qu'on pourrait bien poser comme mots sous vos billets - alors simplement j'aime passer
RépondreSupprimerGrand merci pour cette dédicace à Stéphane Hessel, Roger. Je ne pourrais lui en faire part car l'émission est déjà enregistrée mais je me dis qu'il l'aimerait, en homme libre. Tant la poésie l'a aidé à trouver en lui cette grande respiration à chaque moment de sa vie comme au camp de concentration de Rottleberode . Je t'embrasse toute mon amitié Roger
RépondreSupprimerBrigitte
Que j'aime la façon dont tu racontes cette rencontre simple et pourtant chaleureuse. Malgré le froid !! J'adore le "ça sert à quoi ?"... "à rien" ouf !!!
RépondreSupprimerTes petits coeurs annoncent la Saint Valentin !!
ET j'ai admiré au passage l'art de mettre 4 brins d'herbe en corrélation pour nous envoyer un message... forcément secret !
Cuanta belleza tiene su blog es una caricia para el alma!
RépondreSupprimersaludos!
t'as bien raison Roger de dédier ton billet à Stéphane Essel
RépondreSupprimerface aux grandes manip il est urgent de s'indigner
chacun à sa manière, à sa mesure ... et d'agir !
Je t'embrasse
patrick
PS ... et bravo pour tes dédicaces au vent et aux nuages
c'est toujours très beau chez toi
je suis passé faire quelque photos en décembre à Ouistréham
l'endroit est très graphique et beau...
Eu agradeço ao Google ter a tradução para poder ler a sua mensagem. Eu fiquei, enquanto lia, imaginando o desenho sendo feito na areia. Confesso quase sai voando. Espero de novo contar com a colaboração do Google, pois escrevi na minha lingua de forma simples, para você entender a minha admiração. LINDO trabalho!
RépondreSupprimerbeau travail comme toujours, et les feuilles de nénuphar sont merveilleux
RépondreSupprimer*** Cette publication est encore très belle !!! :o) nos yeux sont gâtés chez toi , c'est toujours plus beau, toujours plus fin !!!! :o)
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup l'avant dernière photo avec ton reflet sur le sol mouillé et la lignée qui part du bout de ta main ! Très chouette ! :o)
GROS BISOUS et bon jeudi Roger !!!! :o) ***
Tu me donnes envie de lire ce pamphlet,dont rien que le titre est tout un programme. Merci de nous avoir raconté cette belle rencontre.
RépondreSupprimerI just love your works, thank you for sharing such a beauty! This time I find the 9th and 10th most intrigueting.. they seem to be full of joy and beauty!
RépondreSupprimerla mer et la plage ont, sans aucun doute été heureuses d'un tel cadeau : votre intention et la beauté des sillons. Merci, vos mots font des vagues d'amour sur mon écran.
RépondreSupprimerMerci pour cette beauté qui me vient au yeux et au coeur chaque fois que j'ouvre vos pages.
RépondreSupprimerje ne sais pas si la beauté sauvera vraiment le monde, mais elle y participe, certainement.
Les fils barbelés me font toujours froid dans le dos, même quand il s'agit d'enfermer des chevaux ! Oui, on en voit encore !
RépondreSupprimerAlors, les frontières, pour les hommes, vaste sujet...
La symbolique de la "méduse" dans le champs de coquelicots, je la sens comme un truc décalé mais un brin d'espoir pointe là pour retrouver la chaleur !!
S'indigner, c'est déjà le premier pas. Mais ça sert à rien tout seul, de s'indigner - faut que ça pousse à l'action ! alors, après, penser la révolte, et le projet de vie qui suivra la révolte.
RépondreSupprimerElles sont belles, ces photos pleines d'espace et de vastitude.
Difficile de trouver un commentaire après tant de pertinence et de beauté. Merci !
RépondreSupprimerPendant le temps de la lecture de ton texte j'ai senti les embruns et le vent qui t'ont amenés ce conducteur de char à voile dans ta sphère de travail ... Entre amateurs de liberté on se comprend. Finalement c'est naturel de faire des choses qui ne servent à rien sinon a nous rendre libre !
RépondreSupprimerBonjour, Roger.
RépondreSupprimerLa cohérence de ta marche et ta ta démarche me donne l'heureux vertige de l'éternité.
Le char à voile; lui, n'ira pas loin...
Merci beaucoup.
En fraternité
Siempre que vengo aquí puedo sentir la brisa del mar, el tacto de la arena mojada y .... tanto arte y tambien algo de melancolia por la amada Gran Bretaña, siento que me voy más libre de como llegué!!!
RépondreSupprimerBrigetoun,
RépondreSupprimer...et moi, vous lire, même brièvement ici
à bientôt,
Roger
Brigitte Maillard,
RépondreSupprimerJ'ai écouté Stéphane Hessel, ce matin, pendant ton émission sur Radio Aligre.
Un grand moment. Bravo pour ton interview qui nous a encore révélé ce grand homme.
a bientôt,
Je t'embrasse amicalement,
Roger
Michelaise,
RépondreSupprimerforcément secret... comme tu le dis si justement et confié aux carpes, il va de soi.
à bientôt,
avec mon amitié,
Roger
Luz,
RépondreSupprimerMerci Luz, pour ces mots d'encouragement.
Bel après-midi.
Roger
Patrick Lucas,
RépondreSupprimerMerci pour ton commentaire. Je pense que si tu veux ré-écouter l'émission de Brigitte Maillard qui a interviewé ce matin Stépahen Hessel, tu peux la trouver sur ce lien
http://www.mondeenpoesie.net/2011/01/stephane-hessel-en-poesie-aligre-fm-931.html
ce qui te donneras aussi l'occasion de découvrir un blog de qualité Monde en poésie qui est aussi l'œuvre de Brigitte Maillard.
Salut fraternel
Roger
Mariacicinha,
RépondreSupprimerJ'aime la langue portugaise et sa musique particulière. Lorsque je reçois un commentaire comme le tiens, avant de le traduire, je peux l'écouter sur Google outils linguistiques. Un vrai voyage !
merci de ton passage et de m'apporter ces mots très encourageants pour moi.
Amitiés
Roger
la dolce vita,
RépondreSupprimerMerci de ton passage ici et de me faire preuve d'amitié.J'aime aussi découvrir tes œuvres sur ton blog que je recommande à tous.
Bien amicalement,
Roger
Nancy,
RépondreSupprimerToujours heureux de te retrouver sur Le Chemin des Grands Jardins. L'installation dont tu parles, je l'ai faite un jour de marche dans un riche industrielle dont le sol détrempé reflétait comme un miroir. Dans mon idée, je transformais mon corps en paratonnerre, et recevais la foudre au bout des doigts. In petit délire !
Belle fin de journée, Nancy,
Je t'embrase,
Roger
Amartia,
RépondreSupprimerIL faut le lire. Confidentiellement, tu ne seras pas la première. Rendez-vous sur ce site ami, pour en savoir plus.
http://www.mondeenpoesie.net/2011/01/stephane-hessel-en-poesie-aligre-fm-931.html
Belle fin de journée,
Roger
Leena,
RépondreSupprimerJ'aime bien aussi jouer avec ma créativité et déroger aux règles habituelles, plus strictes du land art. C'est par moment, comme pour ces photos 9 et 10 que tu soulignes.
Merci de ton commentaire.
Amitiés,
Roger
lautreje,
RépondreSupprimerOn peut parler d'amour dans toutes les langues, les écritures,. Pour moi, c'est le cas avec le land art qui est une écriture dans le paysage. Mon expression des sentiments n'en n'est pas exclu, en particulier lorsqu'il s'agît de la mer que j'aime comme tous les Bretons.
Salut fraternel,
Roger
anne,
RépondreSupprimerIl est certain que le beau nous apporte paix et sérénité. Il est certains également que l'art participe à faire reculer le barbarisme et qu'il vaut mieux le pratiquer que d'être en guerre avec tout le monde.
Ce n'est pas pour rien que l'art est médiation dans l'art-thérapie par exemple et qu'il participe beaucoup à apaiser les patients.
Amicalement,
Roger
Enitram,
RépondreSupprimerOui, les barbelés, quelle drôle d'invention ! Quant aux coquelicots, j'attends leur retour dans la campagne pour aller à nouveau rejoindre leur impertinence et leur joie de vivre.
Belle fin de journée,
Amitiés,
Roger
Anne des Ocreries,
RépondreSupprimerJe suis entièrement d'accord avec toi.
Merci pour ton commentaire et à bientôt.
Amicalement,
Roger
Gine,
RépondreSupprimerTu crois que je mérite tous ces mots ?
Bien sûr que j'apprécie ta visite, comme j'aime aller sur ton blog.
A bientôt,
Amitiés,
Roger
Artémisia,
RépondreSupprimerTu traduis mes pensées. Sur ce point, au moins c'est l'entente parfaite.
Amicalement,
Roger
Herbert,
RépondreSupprimerMerci pour ce beau commentaire.
La plage est grande mas quand une trentaine de chars à voile évoluent en même temps, je peux te dire qu'il faut faire attention avant de traverser leur terrain d'évolution. ça peut aller très vite, ces gros insectes.
Pour toi, le poète humaniste, je te recopie ce lien
http://www.mondeenpoesie.net/2011/01/stephane-hessel-en-poesie-aligre-fm-931.html
C'est le site de Brigitte Maillard, Monde en poésie, qui fait un travail remarquable pour présenter des textes et personnes qui te plairont, je le crois.
Salut Fraternel,
Roger
bicacolors,
RépondreSupprimerMerci Elena pour ton commentaire amical. Je crois l'avoir déjà dit, mais la spirale est l'installation la plus emblématique de mon travail de landartiste. Elle est liée à la notion de liberté, de temps qui passe, de grands espaces et je l'ai reproduite eun peu partout sur les plages de France ou d'Afrique du Nord, toujours avec le même bonheur de créer. J'aimerai te le montrer, in situ. Ainsi tu pourrais voir le pouvoir de fascination qui sort de cette figure géométrique, pour peu que le soleil soit de la partie.
Bicacolors, de son côté, est ton œuvre magnifique qu'il faut aussi aller visiter si l'on aime être surpris.
A bientôt,
Roger
Je te répondrai juste par les derniers mots du livre de Stéphane Hessel (que je conseille à tous) :
RépondreSupprimer"Créer, c'est résister.
Résister, c'est créer."
Bonne journée !
La Licorne,
RépondreSupprimerPersonnellement, ça me va comme programme !
Carpe diem
à bientôt, Licorne amie,
Roger
Chacun choisit sa propre forme de témoignage. Seulement voilà, un témoignage parlant, qui dérange en plus, devient de plus en difficile non seulement à faire passer, mais aussi à avoir à en supporter les conséquences qui sont de nos jours de plus en plus imprévisibles.
RépondreSupprimerThérèse,
RépondreSupprimerHeureusement, nous sommes vous et moi dans des pays démocratiques où s'exprimer librement est encore possible. Stéphane Hessel défend ses idées auxquelles j'adhère, libre à chacun d'en penser ce qu'il veut. Cordialement,
Roger
Quel hommage!!!
RépondreSupprimerJe pense également à Florence Aubenas... C'est géographique (la plage de Ouistreham) et donc lié à son dernier livre. Car ce sont aussi de "petites" luttes qui font les grands chemins.
J'ai découvert votre blog via celui de Nancy et par la même occasion le land Art. Vous faites parler la nature.
RépondreSupprimerVos mots, vos créations et vos photos me touchent et cet hommage a Stéphane Hessel également.
Bonne journée
Encore des mots forts... J'aime ce dialogue qui n'en est pas un, cette communication de mutant refermés sur eux mêmes, qui s'efforcent de trouver un lien commun, et qui restent finalement campés sur leurs positions... Chacun s'en revient au centre de lui-même, se détournant de l'autre après cette apostrophe inutile... C'est triste parce que c'est amusant, ou est-ce amusant parce que c'est triste ? A chacun ses propres pensées, et nos hobbies seront bien gardés.
RépondreSupprimerBonjour, roger DAUTAIS.
RépondreSupprimerJe remercie pour votre soutien au Festival des neiges.
L'art est échange universel.
ruma
Le journal de Chrys,
RépondreSupprimerJe remontrerai ici, comment je manifestait à ma façon, en par le land art, pour la libération de Florence Aubenas et son chauffeur Hussein, sur une plage, pas si éloignée que ça de Ouistreham. Pour qui me connait, mes engagements ne datent pas d'hier, mais ce blog n'étant pas fait pour ça, je n'en parle pas. Reste néanmoins que la défense des droits de l'homme et de la liberté, peuvent se retrouver souvent dans mes billets. On ne se refait pas.
Belle soirée et à bientôt,
Roger
Marielle,
RépondreSupprimerBienvenue sur le Chemin des Grands Jardins, venant de chez Nancy, cela me fait doublement plaisir.
Belle soirée,
Roger
Tsuki,
RépondreSupprimerRassure toi, je ne suis pas une personne refermée sur moi-même, bien au contraire, mais réaliser une spirale demande beaucoup d'énergie et de concentration. Pendant cet effort de plus d'une heure, l est difficile de parler. J'ai toujours des cartes de visite sur moi et cet home avait internet, il m'aura donc retrouvé sur ce blog en rentrant.
L'échange fut court, drôle et humain à la fois et notre vraie poignée de main scella cet instant vécu dans le froid et le vent autour du land art.
Le land art est un art de partage et je ne considère ce que je fais, ni comme sujet de thèse pour donner des cours à tout ce qui bouge, ni comme une propriété privées. La-dessus non plus, pas de repliement frileux pour conserver un savoir.
J'aime de toute façon ton style direct et franc, alors tu peux continuer à m'écrire comme ça et je te répondrai. Entre personnes de caractère, on peut se le permettre.
Avec mon amitié,
Roger
Ruma,
RépondreSupprimerJe l'ai fait avec un réel plaisir, car les performances photographiées étaient remarquables.
Bonne soiré à toi, Ruma et bientôt,
Roger
Quelle histoire telement jolie!! Tu la recontes avec une simplicité..
RépondreSupprimerMaintenant je comprend mieux les spirals et peut imaginer ces endroits-là toujours avec la compagnie du vent et la mer au fond.
À propos ce que tu dis des sans-papiers
Il y a un filme que peut être tu connaises, "Welcome", il reconte l' histoire d'un garçon dans ces-plages là.C'est un filme français qui vaut la peine..je crois.
Bon weeq-end.
Amicalement!!
Amazing
RépondreSupprimerwork
good creations
votre art me touche beaucoup, Roger. Aujourd'hui ce sont les installations 9 et 10 que j'aime le plus. L'une, une connexion avec l'au-delà, l'autre une philosophie indienne.
RépondreSupprimerVos mots toujours si intéressants...
Je vous souhaite un très beau week-end!
Renée
Margö,
RépondreSupprimerJe suis Breton et j'aime recevoir ces mots venant des Asturies, pays se rattachant à la grande nation Celte. J'aime aussi le son de la gaïta, entendu très souvent dans des festivals celtiques, à Lorient par exemple où le peuple des Asturies est toujours bien représenté.
Pour ce qui est du film dont tu parles, jee vais essayer de le trouver car je ne le connais pas.
Merci pour ton commentaire. Bien amicalement,
Roger
SKIZO,
RépondreSupprimerMerci pour ces mots d'encouragement.
Bonne journée et à bientôt,
Roger
Looking for Siddhartha,
RépondreSupprimerIl m'est arrivé de travailler et créer en compagnie d'artistes orientaux avec une belle harmonie. On m'a souvent dit que certaines de mes créations évoquaient l'Orient, le bouddhisme. C'est vrai que l'art oriental me plait beaucoup sans l'avoir particulièrement étudié, ainsi que la philosophie bouddhiste. Nos inspirations sont mystérieuses et multiples à qui sait écouter sa voie intérieure.
Merci de votre commentaire, Renée, et bon week-end en Allemagne,
Bien amicalement,
Roger
Une sorte de calligraphie, je suis en émerveillement face à votre démarche... La dédicace à Monsieur Hessel, une cerise sur le gâteau.
RépondreSupprimerJe passais par là, par "hasard"(merci Solveig), une étoile avait du m'éclairer... merci monsieur Roger, belle journée... brigitte
Votre création sur la plage m'a fait penser à cette phrase de Nicolas de Stael : Respirer, respirer, ne jamais penser au définitif sans l'éphémère. C'est vrai plus on parle de liberté plus on pause de barbelés.... et très souvent ce sont les mêmes.
RépondreSupprimerPlumes d'Anges,
RépondreSupprimerBienvenue sur le Chemin des Grands Jardins, venant de chez l'amie Solveig, vous ne pouviez pas vous tromper, c'est une habituée et je le lui rend bien.
Belle soirée à vous,Amicalement,
Roger
Tu país, la Bretagne es bellísimo. Conozco algunos lugares y recuerdo sus playas y puertos donde el mar se retiraba dejando las embarcaciones descansando en el fondo. Era impresionante para mí contemplarlo, pues en el Mediterráneo no se ven cosas así. Las enormes rocas y las casa bretonas las guardo en la memoria. No es extraño que estos paisajes te inspiren. Por eso tu obra tiene tanta fuerza y creatividad.
RépondreSupprimerTus círculos son ondas que me remiten a la música bretona.
Saludos.
Robert,
RépondreSupprimerJolie phrase qui va bien avec ma façon d'aller au monde.
Pour les barbelés, je ne crois pas que les défenseurs de liberté, je pense à ceux qui sont sincères, pas aux marchands d'idéologies, aux harangueurs de foule en délire, aux commerçants mal intentionnés, soient à mettre dans le m^me sac que les derniers. A qui n'a jamais perdu sa liberté, il est difficile de porter un jugement pour en connaître le prix. Il suffit d'ouvrir les yeux sur les évènements du monde pour comprendre de quel côté le sang est versé en abondance.
Très bonne soirée à vous,
Roger
E' molto bello e rilassante qui da te.
RépondreSupprimerAbbraccio
Heureusement qu'il y des gens comme Stéphane Hessel pour nous empêcher de nous endormir ou nous réveiller selon les cas...
RépondreSupprimerJe suis attirée particulièrement par les deux dernières photos, qui, je trouve vont merveilleusement bien ensemble : tout un monde de poésie et de rêve...
bonsoir Roger ! toujours aussi magnifique ces photos du land art une imagination qui nous transporte dans l'éphémère ! mais qui reste gravé dans notre pensée ! je te souhaite une bonne continuation et je te remercie d'être venu me voir chez moi ! je te souhaite une bonne semaine a bientôt en Fraternité !
RépondreSupprimerLa semaine passée j'ai été sur une plage, il était le jour et en attendant marchait j'ai rappelé ton art et je n'ai pas pu éviter de dessiner sur le sable, il a été sensationnel!!!, quand la nature a visité ton blog il se présente devant moi distincte!!!
RépondreSupprimerDes saluts
(un traducteur a utilisé, il disculpe les erreurs)
Merci beaucoup, for your comment. It's a huge compliment coming from the "master of nature composition photography."
RépondreSupprimerStella,
RépondreSupprimerMerci pour ton passage sur Le Chemin des Grands Jardins,
Amicalement,
Roger
Mingingi des forêts,
RépondreSupprimerTe connaissant un peu, je comprends ton choix.
Merci, Belle journée ,
Roger
Joshartypico
RépondreSupprimerMerci à toi, voyageur et poète sous la voûte étoilée,
Salut Fraternel,
Roger
Esmeralda Torres,
RépondreSupprimerPeut-être as-tu fait tes premiers pas en land art sur cette plage Mexicaine. Il faudra continuer.
avec mon amitié,
Belle journée en création pour toi, Esmeralda,
Roger
Rick Forestal,
RépondreSupprimerJ'apprécie beaucoup ton commentaire, surtout venant du photographe que tu es.
Bonne journée, Rick
Best wishes,
Roger
Amis du jour... bonjour !
RépondreSupprimerAvec un peu de retard...
Mes "pensées" du jour !
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Paquebot en partance…
Sur la piste du char à voile
Il vogue sur le sable
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Spirale en équilibre
Légèreté des sillons
A bout de bras !
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Une pensée pour Monet
Un petit cœur pour toi
Nympheas
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Les pions rouges sont placés
Le jeu va bientôt commencer
Il ne manque que le dé
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Cotillons et serpentins
C’est la fête
Sur le sable le matin
-------------------
Boule de cristal et coquelicots
L’avenir dira
Qui gagnera le gros lot !
-------------------
Biseeeeeeeeeeees de Christineeeeee
coucou Roger ! j'arrive encore en retard ! j'ai mis un peu de temps à déménager dans ma nouvelle maison blog !
RépondreSupprimerce billet est vraiment très chouette ! et ton travail expliqué ainsi donne une petite idée des efforts qu'il faut déployer pour arriver à de telles créations ! et c'est tellement beau !
j'ai vu Stéphane Hessel dans une émission le week end dernier ! cet homme est "extra" "ordinaire" en
deux mots !! c'est un bel hommage !
je t'envoie des bisous et que ta semaine soit douce
Christineeeee,
RépondreSupprimerMerci de tant de travail.
Je t'embrasse amicalement,
Roger
marty,
RépondreSupprimerOui, j'aime assez son aisance dans tous les domaines, son humanité vraie, sa bonté aussi, sa détermination, ses colères, son indignation et cette façon qu'il a de vivre sa vie, sans frein, tambour battant, tout en étant le sage qu'il est devenu au bout du chemin. Admirable cet homme.
Belle fin de journée à toi,
Je t'embrasse aussi,
Roger
Roger- Hello! It is Ms. Moon, visiting you. I hope you speak English and I suppose you must if you read my blog.
RépondreSupprimerYour artwork is lovely! That is apparent in any language!
Le plaisir renouvelé .. et de spirales en tourbillons, revenir et retrouver le chemin. Petit Poucet au fil des poussières de temps ..
RépondreSupprimerDéjà Février, le temps passe si vite ...
Des pensées vers chez toi.
Roger :
RépondreSupprimerJe pense que tu dois passer beaucoup plus de temps à réaliser tes constructions que moi à écrire quelques lignes qui ne me sont venues "comme ça", le temps de les inventer !
Biseeeeeeeeeees du jour !
Jolie rencontre de deux visions de la liberté... Jolie spirale, comme un halo d'énergie posé là, un rond hors de l'eau, une trace de "l'impact" émotionnel entre toi et cette plage...
RépondreSupprimerEt ces petits fruits touts ronds, touts rouges, qui dessinent si bien le chemin de tes grands jardins intérieurs ! Que du beau, encore, à déguster, et un très bel hommage à Monsieur Hessel...
A très bientôt, Roger...
NiNa-Lou
Manue,
RépondreSupprimerLorsque je trouverai le moyen de joindre ton blog, je te rendrai visite bien volontiers.
Merci de ta visite, toujours agréable.Amitiés,
Roger
Ms Moon,
RépondreSupprimerThanks for your visite and wellcome at LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS.
à très bientôt,
Amitiés,
Roger
Christineeeee,
RépondreSupprimerEn effet, tu as raison de penser comme ça, mais j'apprécie beaucoup tes visites.
Je t'embrasse amicalement,
Roger
NiNa Lou,
RépondreSupprimermerci pour ce bouquet de mots d'amitié et d'encouragement.
belle journée et à bientôt,
Roger
je ne sais pas pourquoi regarder tes photos et lire ton recit m'appaise. Peut être parce que le rythme de tes cercles sont aussi le rythme de ton recit. Et que suivre ce rythme equilibré oblige a se poser et suivre ton pas.
RépondreSupprimerPierre
Le Beau fait du Bien ... et je suis sûre en passant chez toi que je verrai de belles choses, sorties de ton imagination et de la nature, ce qui me ravit.
RépondreSupprimerContinue de nous faire rêver, Roger, toutes mes amitiés.
On apprend de chaque rencontre, aussi surprenante, incongrue ou brève qu'elle puisse paraître. Ses liens sont autant de traces laissées sur notre sable intérieur.
RépondreSupprimerAnne
J'adore cette histoire, j'adore cette amiance, j'adore ce moment de réflexion. Merci et pour ne pas louper la suite je m'inscris à ta newsletter et réf. sur mon blog. Bonne journée. Amicalement!
RépondreSupprimerPierre,
RépondreSupprimerC'est plutôt intéressant comme réaction. Tu peux y revenir quand tu veux.
Merci de ton commentaire,
Roger
solveig,
RépondreSupprimerC'est vrai que le beau fait du bien et c'est ce que je recherche dans le paysage. Maintenant, lorsque j'installe, je ne cherche pas à faire "beau", simplement à pousser mon travail au plus loin de ce que je peux exprimer avec.
Merci pour tes mots d'encouragement.
Roger
Anne,
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ton expression " notre sable intérieur", cette immensité inconnue dans laquelle nous nous perdons parfois pour mieux nous retrouver. Amicalement,
Roger
Titane 333,
RépondreSupprimerC'est le récit d'un instant qui s'est réellement passé comme ça, aussi simplement.
Merci de tes mots d'encouragement.
J'ai commencé à découvrir ton blog. 0 bientôt chez toi.
Bien amicalement,
Roger
Roger
"Tu as intégré le mouvement", c'est aussi ce que disait Jackson Pollock pour ses coulées de peinture qui étaient également parfaites.
RépondreSupprimer"Il me semble possible de contrôler la coulée de peinture, dans une large mesure, et je ne l'utilise pas… je n'utilise pas l'accident… parce que je nie l'accident."
Jackson Pollock : déclarations
Wow!!!I LOVE your work and cretivite. It is so great. Beautifull and so well composed and captured, and the images is woonderfull seen true your eyes.
RépondreSupprimerI wish you a great weekend. Grettings from Norway;O)
norma,
RépondreSupprimerC'est exactement ça. J'ai écarté la peur de ne pas réussir et accepté"l'échec" possible qui ne compterait pas, en réalisant ces spirales. Ceci me libère dans l'exécution. Seule crainte, que mon corps ne suive pas. Je commence à vieillir et parfois mes jambes sont à "la limite". Je me dis qu'un jour, cela ne sera plus possible, mais c'est la vie.
Je ne connaissais pas cette phrase de Pollock. Intéressant comme déclaration.
Belle journée à toi.
Amitiés,
Roger
C'est toujours aussi beau...
RépondreSupprimerJe trouve qu'il y a autant d'humour que de gravité dans tes derniers billets. Merci d'avoir fait partager cette singulière rencontre avec le vélichariste :)
sébastien
Line,
RépondreSupprimerBienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins. Merci pour vos commentaires. Il me reste à découvrir votre blog Suédois.
Bon week-end.
Amitiés,
Roger
Merveille !!!!
RépondreSupprimer"Indignez vous"
RépondreSupprimerPassons à l'action créative!
SUBLIME ici chez toi!
Merci Roger
jawah
Chaque fois que je viens sur tes pages j'en ressors émerveillée. Je ne laisse pas de traces; mes visites sont éphémères, mais ton art s'imprime en moi et depuis que j'ai découvert tes réalisations j'ai l'impression de regarder la nature autrement. Je me dis toujours : tiens je pourrais écrire avec les feuilles, avec les morceaux de bois, avec le sable... mais moi je ne sais pas. Alors je viens ici et j'admire juste tes créations qui ne servent à rien comme tu dis, mais qui apportent tant de douceur, de beauté, de réflexion... Merci Roger.
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