This land is your land... for you and me
chantait Woodie Guthrie...
à mes parents qui reposent en terre Bretonne...
Il gèle.Je marche depuis une heure, sac au dos et je n'arrive pas à me réchauffer. Je vais bientôt quitter la route pour traverser le grand terrain vague qui reçoit parfois les gens du voyage. Je franchis une haie. Me voici à pied d'œuvre. Dans dix minutes je serai à l'ancienne voix ferrée qui mène aux petits marais. Le terrain vague est vide. Les gitans ont décampé, sans doute priés d'aller voir ailleurs...Toujours ailleurs. Un morceau de tissu, pris dans la glace, attire mon attention. Un morceau de robe gitane? Je vais en faire une spirale parmi des chutes de fil électriques. Il faudrait mieux connaitre l'histoire de ce campement disparu. J'ai en mémoire, les paroles de maman, franchissant la ligne de démarcation pendant la guerre : -
Tu sais, nous avons eu si peur, papa et moi. Je m'étais habillée de tout ce que je pouvais porter sur moi. Ils ( les passeurs) nous faisaient nous coucher dans la boue, ramper, sous les barbelés, en pleine nuit. Lorsque nous sommes arrivés de l'autre côté, j'étais en lambeaux. J'avais tout perdu mes habits et Papa aussi. Ils nous avaient pris tout notre argent. il nous restait la vie... Après, je devins leur premier enfant. Leur peur, je la porte, leur exode, est encore le mien, plus de 68 années après et les terrains vagues, les barbelés, les vêtements abandonnés, déchirés, sont autant de rappels à leur histoire tragique. Une histoire qui se continue, à nos portes, pour d'autres "pourchassés". Quand cela se terminera-t-il ?
Je traverse le terrain vague. Le froid change les bruits, même le chant des oiseaux est différent. J'arrive à la voie ferrée. Bien longtemps que je n'ai vu de train sur cette ligne. Je vais travailler, ici et autour de cette voie de chemin de fer, à la recherche d'inspiration. This land is your land...for you and me. Je fredonne cette chanson de Woodi Guthrie tout en commençant mon travail. Petits cailloux blancs déposés sur le rail usé, comme une trace mémorielle. Mon enfance me rattrape. Plus loin , ce cercle de pierres comme les faisait ma fille dans son enfance. Nos ressemblances. J'avance. Plus loin une fente sur la traverse ressemble à un masque africain que je vais orner de fougères. Il faudrait, aux goûts de certains, arrêter la machine à rêver mais ce n'est pas possible. Ce n'est plus possible. Le hauts murs ont développé en moi ce besoin permanent d'évasion par la création. Vous ne pouvez pas comprendre. Vous n'avez pas vu l'insoutenable. Vous n'avez pas entendu les cris, le grand silence blanc. On n'oublie rien du tout. Cela revient, pendant ces moments de solitude et là, je ne suis bien que dehors, dans la nature, pour la sentir, la voir, la toucher, la laisser m'inspirer, entrer dans la terre avant l'heure. C'est un peu mourir au grand chaos, à cette vie moderne et trépidante qui ne me va pas, que d'aller vers ces moments là. On ne peux pas expliquer cette alchimie si particulière. On dirait que je fais partie du paysage, comme un plongeur en apnée fait partie du monde du silence. C'est un peu ça. Oui, un peu ça.
Je lis, ici et là, des compte-rendu land-art aussi secs que des PV de gendarmerie. Aucune sensibilité. Rien ne dépasse. Tu as tout, la hauteur, le poids, la circonférence, le relevé par satellite, le nom botanique de tout ce qui est montré et la leçon pédagogique en plus. C'est leur truc. Pas le mien.
Je continue à vivre vraiment à ma façon.
J'ai ramassé des petites boules blanches sur un arbuste, on appelait ça, les groseilles des indiens.
Faut pas les manger, c'est poison. Je m'en sers pour les quelques dernières installations réalisées en sous bois avec de la mousse. Je suis loin de tout et si proche de moi. Se sentir, petit et fragile dans cette immensité, ne veut pas dire que je suis dans la crainte, car au contraire, mes routes sont difficiles, abruptes, rocailleuses. Ça veut dire, avoir conscience de sa place dans l'univers, de ses gestes. Ça veut dire, laisser monter en soi le rêve, et le réaliser"in-situ". ca veut dire, après bientôt douze années de pratique, partir chaque matin avec l'impression de ne pas savoir grand chose de cet art. J'ai l'impression que le mot "humilité" a été rayé du vocabulaire de bien des gens. Après tout, c'est leur affaire, mais ils ne m'intéressent plus.
Roger Dautais
Ces poèmes choisis pour Thibault Germain,
poète avant tout,
peintre,
homme debout...
La Mort
La mort est comme une montagne hors d'accès
Tu crois
que tu atteins
le sommet
Mais tu comprends un jour
que ses pentes ne seront pas gravies
Ce jour là
la mort te loge.
Il en fut.
Il en fut ainsi cet automne
les feuilles ne tombèrent pas
contrairement
mais
les arbres se tenaient verts
et nous par la main
jusqu'à ce que le destin jaune
me pince
au moment où tombaient les feuilles.
Steinunn Sigurdardottir ( Islande)
Tu sais, nous avons eu si peur, papa et moi. Je m'étais habillée de tout ce que je pouvais porter sur moi. Ils ( les passeurs) nous faisaient nous coucher dans la boue, ramper, sous les barbelés, en pleine nuit. Lorsque nous sommes arrivés de l'autre côté, j'étais en lambeaux. J'avais tout perdu mes habits et Papa aussi. Ils nous avaient pris tout notre argent. il nous restait la vie... Après, je devins leur premier enfant. Leur peur, je la porte, leur exode, est encore le mien, plus de 68 années après et les terrains vagues, les barbelés, les vêtements abandonnés, déchirés, sont autant de rappels à leur histoire tragique. Une histoire qui se continue, à nos portes, pour d'autres "pourchassés". Quand cela se terminera-t-il ?
Je traverse le terrain vague. Le froid change les bruits, même le chant des oiseaux est différent. J'arrive à la voie ferrée. Bien longtemps que je n'ai vu de train sur cette ligne. Je vais travailler, ici et autour de cette voie de chemin de fer, à la recherche d'inspiration. This land is your land...for you and me. Je fredonne cette chanson de Woodi Guthrie tout en commençant mon travail. Petits cailloux blancs déposés sur le rail usé, comme une trace mémorielle. Mon enfance me rattrape. Plus loin , ce cercle de pierres comme les faisait ma fille dans son enfance. Nos ressemblances. J'avance. Plus loin une fente sur la traverse ressemble à un masque africain que je vais orner de fougères. Il faudrait, aux goûts de certains, arrêter la machine à rêver mais ce n'est pas possible. Ce n'est plus possible. Le hauts murs ont développé en moi ce besoin permanent d'évasion par la création. Vous ne pouvez pas comprendre. Vous n'avez pas vu l'insoutenable. Vous n'avez pas entendu les cris, le grand silence blanc. On n'oublie rien du tout. Cela revient, pendant ces moments de solitude et là, je ne suis bien que dehors, dans la nature, pour la sentir, la voir, la toucher, la laisser m'inspirer, entrer dans la terre avant l'heure. C'est un peu mourir au grand chaos, à cette vie moderne et trépidante qui ne me va pas, que d'aller vers ces moments là. On ne peux pas expliquer cette alchimie si particulière. On dirait que je fais partie du paysage, comme un plongeur en apnée fait partie du monde du silence. C'est un peu ça. Oui, un peu ça.
Je lis, ici et là, des compte-rendu land-art aussi secs que des PV de gendarmerie. Aucune sensibilité. Rien ne dépasse. Tu as tout, la hauteur, le poids, la circonférence, le relevé par satellite, le nom botanique de tout ce qui est montré et la leçon pédagogique en plus. C'est leur truc. Pas le mien.
Je continue à vivre vraiment à ma façon.
J'ai ramassé des petites boules blanches sur un arbuste, on appelait ça, les groseilles des indiens.
Faut pas les manger, c'est poison. Je m'en sers pour les quelques dernières installations réalisées en sous bois avec de la mousse. Je suis loin de tout et si proche de moi. Se sentir, petit et fragile dans cette immensité, ne veut pas dire que je suis dans la crainte, car au contraire, mes routes sont difficiles, abruptes, rocailleuses. Ça veut dire, avoir conscience de sa place dans l'univers, de ses gestes. Ça veut dire, laisser monter en soi le rêve, et le réaliser"in-situ". ca veut dire, après bientôt douze années de pratique, partir chaque matin avec l'impression de ne pas savoir grand chose de cet art. J'ai l'impression que le mot "humilité" a été rayé du vocabulaire de bien des gens. Après tout, c'est leur affaire, mais ils ne m'intéressent plus.
Roger Dautais
Ces poèmes choisis pour Thibault Germain,
poète avant tout,
peintre,
homme debout...
La Mort
La mort est comme une montagne hors d'accès
Tu crois
que tu atteins
le sommet
Mais tu comprends un jour
que ses pentes ne seront pas gravies
Ce jour là
la mort te loge.
Il en fut.
Il en fut ainsi cet automne
les feuilles ne tombèrent pas
contrairement
mais
les arbres se tenaient verts
et nous par la main
jusqu'à ce que le destin jaune
me pince
au moment où tombaient les feuilles.
Steinunn Sigurdardottir ( Islande)
*** Tes œuvres superbes, tes photos, tes mots et les poèmes choisis si judicieusement ... ton blog est un vrai petit paradis où il fait bon venir ! MERCI ROGER ! GROS BISOUS !!!! ***
RépondreSupprimermarquer son chemin, pour voir qu'il est là, qu'on avance, quelle que soit l'issue, qu'on le veuille ou non - rêver sa conscience
RépondreSupprimerDes oeuvres d'hiver ... J'ai bien aimé les groseilles des Indiens, et je vais te rappeler leur nom botanique, que tu connais peut-être, parce que je le trouve très beau : Symphorine !
RépondreSupprimerAmicalement
MAGNIFIQUE,
RépondreSupprimerquel beau chemin,
tu trace.....
que de beaux partages... "merci"
bizzzzz ......... claire
Surtout ne change rien à la manière de nous présenter ton travail, car le résultat prouve bien qu'il ne s'agit pas pour toi de faire de l'art, mais d'y en entrer complètement et d'en faire partie, entièrement. Tes petits cailloux sur la voix me rappellent une farce que nous avions faite, de mettre des pétards sur des rails de tram. Je ne sais pas si c'était dangereux, mais en tout cas, du fond de notre cachette, on riait comme des bossus lorsqu'ils éclataient au passage du tram.
RépondreSupprimerN'est-ce pas toi, finalement, le Petit Poucet?
RépondreSupprimerJe sais cependant que malgré les tonnes de petits et de gros cailloux que tu sèmes sans relâche, tu cherches toujours ton chemin des grands jardins...
Bravo pour ces compositions.
Bises d'Ep'
Vos oeuvres parlent et j'ai juste envie de me taire et d'admirer. C'est beau.
RépondreSupprimerAnne
Le froid transforme les bruits, et ta sensibilité, ton vécu, tes souvenirs ou ceux de ceux que tu as aimé transforment tes créations ! et nous, nous aimons le regarder, les lire, les interpréter, ou simplement les écouter, telles quelles.
RépondreSupprimerLa #1, la #6 y la #8 me tienen enamorada!!!
RépondreSupprimergracias Roger por tan buena inspiración!
Tout est beau et silencieux, j'aime beaucoup ta démarche, prend soin de toi.
RépondreSupprimerJ'aimais les petites taches rouges sur le vert du paysage...j'aime tout autant les petites taches blanches...Quelle classe ! Quelle élégance ! On croirait une décoration de mariage...
RépondreSupprimerJuste une question quand même : penses-tu à enlever les pierres des rails avant que le train n'arrive ? :-)
Tu me touches tout le temps, tes textes sont aussi beaux que tes photos, 30 ans nous séparent et pourtant.... l'histoire se répète en effet.... Merci Roger, l'inspiration est ta bonne étoile. A bientôt
RépondreSupprimerUn oeil tout rond en "6"...
RépondreSupprimerQuelle est cette pupille qui me regarde et m'interroge de tout son iris étoilé ?
Etrange prise de vue particulièrement intéressante et dont je n'arrive à me détacher...
Des lignes... Des lignes de vie... Des lignes de mots qui tentent de rejoindre le bleu du ciel de l'oeil.
J'adore vos compositions, vos mots... qui me transportent dans votre monde.
Merci.
Oh là, là toujours dans les hautes sphères. C'est génial ! Que veulent dire les mots !
RépondreSupprimerRoger,
RépondreSupprimerJe me suis senti ce travail,
beaucoup d'inspiration, illumination partie de l'univers!
vous ne pouvez pas imaginer, comme je l'ai été heureux, lire vos mots, et comprendre que vous étiez en pleine de soins et de la créativité,
a été pleinement intégré!
cela est vivant, dans tous les sens!
J'adore ce travail!
Félicitations de tout mon cœur!
Denise
I love your impossible compositions. I always look forward to your work.
RépondreSupprimerBravo.
Vos mots sont une merveille tout comme vos créations.
RépondreSupprimerPeu importe comment font les autres...
"tu peux rire de moi
je continue à rêver
que mes oiseaux s'envolent"
Lautreje
me gusta cuando me sorprendes con distintas formas.
RépondreSupprimerme gusta cuando la naturaleza me sorprende con forma humana.
You know Roger I am enchanted each time when I read your posts ...your pictures/photos are distinctive and you know why ....because it that touch that you add that nobody else put effort to put in...and your thoughts are divine ..'figuring out the mysteries of this universe' i wish you never feel lost. and yes never let that 'dream machine' stop or else the illusion of reality, sooner or later will slaughter the dreamy life in you.....something that we are granted all free of cost ....and never let anyone put question mark on your dreams ....they belong to you ...
RépondreSupprimerour dreams might not always make sense to others because we are not them ....let there be differences .....but be safe , content and be at peace in all you do . i wish you all the best. Happy exploration my friend :))
Bhags
India
bonjour Roger, "les paroles de maman",voici des mots d'une grande beauté Roger; merci aussi pour ce poème islandais, la terre d'Islande que j'aime et qui faillit m'accueillir dans ma jeunesse d'insoumis; une accolade de sourires et de fraternité :-): thibault
RépondreSupprimerGreen does good to my soul, here in North it is all white right now..- These are captivating and beautiful once again! My favourities are the railroad pictures! Thank you, Roger
RépondreSupprimerNancy,
RépondreSupprimerJe suis très en retard pour te répondre, mais je vois que tu es souvent la première à ouvrir cette page de commentaires et ça me touche beaucoup.
Merci pour ton soutien.
Je t'embrasse bien amicalement.
Roger
Brigetoun, C'est vrai, l'issue, nous la connaissons tous et j'ai fait mienne depuis longtemps du grand poète Youenn Gwernig :
RépondreSupprimer"Car il faut que chacun
compose le poème de sa vie".
J'essaie de m'y tenir.
Belle journée, et
à bientôt,
Roger
Gine,
RépondreSupprimerOui, je connaissais : symphorine. Des souvenirs douloureux se rattachent à ce nom. Je préfère l'autre.
Avec mon amitié.
Roger
la fourmi,
RépondreSupprimerMerci de tes mots d'encouragement et d'amitié à la fois.
Je t'embrasse,
Roger
Amartia, C'est très beau ce que tu écris. La majorité des commentaires sont écrits par des femmes et, même si je connais leur supériorité en matière de sensibilité, je le constate chaque jour, comme ici. C'est une grande chance pour moi et je t'avoue, je n'en attendait pas tant.
RépondreSupprimerJe te remercie et je te souhaite une belle journée,
Roger
Epamin',
RépondreSupprimerJe ne sais pas...sans doute un peu. C'était une belle histoire aussi, celle du Petit Poucet. Elle m'a bien fait rêver aussi, lorsque j'étais enfant.
Merci de ta présence et de ce que tu fais pour mon film, sur ton blog LES ESPERLUETTES D'EPAMIN'.
Je t'embrasse,
Roger
Anne,
RépondreSupprimerMerci Anne,
Belle journée,
Roger
bicacolors,
RépondreSupprimerMerci Elena, pour ton passage régulier ici. J'aime aussi beaucoup me retrouver sur ton blog toujours surprenant et artistique.
Belle journée en création,
Roger
le bord doré des nuages,
RépondreSupprimerMerci, ton commentaire est très émouvant.
Belle journée en Vendée,
Roger
La licorne,
RépondreSupprimerMerci pour tes mots d'encouragement. Oui, j'ai pensé à enlever les petites pierres blanches du rail, même si cette ligne est pratiquement abandonnée. J'espère que cela rassurera ton âme de Licorne.
Belle journée,
Roger
K'reen,
RépondreSupprimerMerci. Concernant mes textes, il faut dire que je consacre bien moins de temps à l'écriture qu'au land art. Dans les deux cas, c'est la vie qui m'a appris et je pose mes textes sur ce blog avec presque une inquiétude, alors quand une personne comme toi m'en parle, cela me touche beaucoup et m'encourage à la fois.
Je te souhaite une belle journée,
Avec mon amitié,
Roger
Leeloo,
RépondreSupprimerC'est vrai, les mots,
les photos, sont des passerelles entre deux mondes, deux êtres, une ouverture vers un ailleurs possible. Sans doute le propre de la création humaine. Si cela peut contribuer à changer notre vision du monde, c'est déjà un pas vers plus de sérénité.
à bientôt,
Roger
L'humilité est un mot magnifique, dénotant un concept grand et tellement compliqué...
RépondreSupprimerTon art est toujours aussi fort, je te le dis à chaque fois :)) et les textes qui l'accompagnent ne le sont pas moins.
Amitiés du jour,
sébastien
Il faut rentrer dans la douleur et la décortiquer pour s'en sortir avec du souffle. Désapprendre pour réapprendre.
RépondreSupprimerToutes ces touches blanches comme sur un piano de vie.
Une belle offrande à ceux qui cherchent...
même sous ce ciel gris, les couleurs sont là
RépondreSupprimeret t'inspirent ! la 6ème image me touche
particulièrement ! elle symbolise pour moi
l'oeil et le regard sur ce monde ! si seulement
il pouvait être aussi beau que ce que tu as créé
là ! c'est sans doute trop demander mais l'espoir
fait vivre dit-on !
bisous Roger et bel après-midi !
Ouais encore plus de création différente à chaque fois, tu te réinvente encore bravo ! original et inspirante !
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerJe découvre aujourd'hui votre blog et non seulement votre travail de land art que je trouve absolument magnifique mais aussi votre billet sur l'atelier d'art-thérapie que vous animez. Je suis très touchée par ce que vous en dites et j'aimerais en savoir plus.
J'aimerais énormément voir votre film. Pourrez-vous me tenir informée si ce film sort en salles. Nous avons à Avignon un cinéma Utopia qui fait un beau travail pour programmer des petits films alternatifs. Peut-être pourriez-vous les contacter ?
je leur transmets le lien vers votre blog.
Seb Haton,
RépondreSupprimerMerci Sébastien. Ton avis compte beaucoup pour moi, tu le sais.
Bien amicalement,
Roger
Thérèse,
RépondreSupprimerOui, je pense avoir déjà fait une grande partie de ce chemin. Mais dans ce domaine, rien n'est définitif.
Merci d
Bien amicalement,
Roger
Sono sempre così incantata dalla tua capacità di cogliere le diverse forme della natura, di valorizzarle e creare queste meravigliose opere... sei bravissimo! Un abbraccio!
RépondreSupprimerBonsoir, Roger.
RépondreSupprimerC'est une élévation du coeur comme une prière de cathédrale.
Mais il n'y a pas de cathédrale...il y en a seulement la direction.
Merci pour cette émotion.
Merci pour tout.
E fraternité.
Leena,
RépondreSupprimerC'est vrai que nous sommes attirés parles végétations que nous n'avons pas sous les yeux nous avons eu, dans la région, une période avec beaucoup de neige, où je ressentais aussi ce manque de végétation. Nous sommes difficiles à satisfaire. Le land-art s'adapte à toutes les saisons, tous les pays. C'est son côté universel et intéressant.
Merci pour ton commentaire et bonjour au grand nord. Avec mon amitié,
ROGER
Thige,
RépondreSupprimer"Papa, Maman", des mots que je peux plus prononcer parce que le temps est passé. Les penser ou les écrire me fait du bien. Ils sont tellement beaux,en effet.
Pour ce qui est de l'insoumission, ce mot me rappelle la chanson de Boris Vian: Le déserteur, reprise par Maxime Leforestier.
Il faut un certain courage.
Merci de ton passage ici.
Avec mon amitié,
Roger
Life Like This,
RépondreSupprimerRecevoir un billet des Indes, est tellement rare, et de cette qualité humaine, en plus, que j'en suis toujours honoré. Il est toujours émouvant de passer les barrières des conventions, des cultures, des peuples, pour retrouver cette unité autour de quelques création. Oui, bien sûr, le rêve doit être préservé même si cette façon de vivre nous éloigne forcement de la masse des gens et nous fait vire un peu en solitaire. J'aime sentir cette petite flamme en moi, présente et poétique, qui me guide, me fait résister et me fait vivre en même temps.
Tes paroles sont très justes Bhags et j'aimerai que mes lecteurs aillent vers toi, vers ta jeunesse, vers ta poésie sur ton blog Indien.Ce serait tellement bien pour toi.
Reçois toute mon amitié.
Roger
Camino Roque,
RépondreSupprimerDans ma pratique, rien n'est calculé.Je me laisse surprendre par ce que je vois et ressens dans la Nature. Après, il s'établit une passerelle, entre la Nature et moi et je me mets au travail.
Seulement après, je photographie et je suis bien content lorsqu'une artiste comme toi, y trouve, surprise et plaisir.
Amitiés, et très belle soirée à toi, Camino
Roger
Lautreje,
RépondreSupprimerLorsque ma fille était petite, je l'accompagnais à la mer et nous ramassions ensemble, ce qu'elle appelait "des merveilles". Il s'agissait de petits morceaux de verre, roulés dans les vagues, polis et de couleurs passées. Elle en remplissait le creux de sa main puis me disait
: tiens, Papa, c'est pour toi, toutes ces merveilles.
Je crois qu'elle a gardé le goût des couleurs, le sens du beau et du rêve et j'ose espérer, un peu de ces souvenirs d'enfance partagés avec son père..
Voilà ce que m'inspire le mot merveille dedans votre commentaire, en dehors du plaisir de vous lire.
Cordialement
Roger
Rick Forrestal,
RépondreSupprimerMerci pour ton commentaire et sois assuré de mon amitié,
Roger
Denise Scaramai,
RépondreSupprimerC'est un grand plaisir pour moi de te lire et tes mots me vont droit au cœur. J'ai beaucoup de respect pour ton travail d'artiste, si surprenant et fort que je suis toujours surpris de t'intéresser, mais j'en suis fier aussi.
Je t'ai déjà dit combien j'aimais ton Pays le Brésil, et conjugué à tes origines Italiennes, cela ne pouvait donner qu'un beau résultat.
J'espère que nos relations dureront longtemps.
Avec toute mon amitié.
Roger
Béatrice De,
RépondreSupprimerLa tête dans les nuages, ça me vaut parfois des aventures.
Nous faisions, Marie-Claude et moi, le tour du Lac de Genève. A l'entré de Vevey ,nous nous sommes arrêtes sur la rive et de gros cailloux ronds débordant des eaux clames, j'ai voulu "épater" ma femme en sautant sur l'un d'eux, comme un être ailé. Icare s'était brûlé les ailes au soleil et mon envol s'est terminé dans le lac, sous les rires de Marie-Claude qui me le rappelle souvent. On n'est bien peu de chose sur terre !!!
Merci pour ton commentaire et bonjour aux amis Suisses.
Amicalement,
Roger
La voie ferrée : quelle féerie !!! Vous avez bien raison Roger de continuer de vivre à votre façon et tracer votre chemin avec poésie et humilité, c'est ce dont le monde à besoin j'en suis persuadée.
RépondreSupprimerBonjour Roger,
RépondreSupprimerje visite le blog d'Isabella (http://veredita.blogspot.com/)régulièrement et j'ai vu qu'elle a mis votre blog apart (pour le honorer!). Je suis si contente de voir votre art et vos mots profonds et perspicaces sur la vie. Un vrai plaisir!
Merci et à bientôt!
Renée
cristina dalla valentina
RépondreSupprimerJe te remercie pour tes mots d'encouragement. Belle journée à toi, Cristina,
Je t'embrasse amicalement,
Roger
Herbert,
RépondreSupprimerC'est vrai, mais il y a quand même la voûte étoilée vers où nos yeux s'élèvent. Cela reste une belle ouverture sur l'univers.Merci pour tes mots fraternels,
Roger
Carol Proulx,
RépondreSupprimerMerci Carol et belle journée à toi au Canada...Dans la neige ?
Amitiés,
Roger
Mingingi des Forêts,
RépondreSupprimerC'est probablement possible mais ce n'est pas le discours dominant. Cette route ne me paraît que plus intéressante à tenir.
Bien amicalement,
Roger
Ah ! Roger !
RépondreSupprimerTes premières photos me fendent le coeur ...
Les fougères sont ma vie mais je conçois tout de même de les sacrifier au nom de l'art !
c'est toujour trés beau chez toi bisou
RépondreSupprimerEstimado Roger...tus últimos trabajos están impregnados de altas dosis de lirismo y poética natural...estupendos ...gracias por ellos...y gracias por tus amables comentarios...un abrazo...
RépondreSupprimerRoger bonsoir
RépondreSupprimerje viens de le lire c'est un texte magnifique et bien triste je trouve. Mes Gitans oui ces gens du voyage ne trouvent jamais de place ni d'endroit pour rester se reposer. ILs se possent puis repartent sur les routes avec l'espoir de trouver enfin un endroit pour eux. OU ils la vie sera belle pour tous. Je connais un gitan qui a souffert dans sa vie et qui n'avait pas de quoi manger ni de quoi dormir la nuit. Roger merci car ce texte me touche aussi car là je pense à lui.
Merci encore pour tes partages ce blog est magique tout simplement
BISOu
Renée,
RépondreSupprimerBienvenue sur La Chemin des Grands Jardins et merci pour votre commentaire.
Roger
Adiante,
RépondreSupprimerCe que j'ai cueilli représente à peine de quoi faire un bouquet chez un fleuriste ! C'est vraiment peu. Ces fougères survivront, pour mon plus grand plaisir et pour le tiens puisque tu aimes particulièrement ces plantes.
Merci pour ton commentaire.
Roger
Flo,
RépondreSupprimerMerci Flo, j'espère que tu vas mieux.
Bonne journée,
Roger
France,
RépondreSupprimerL'histoire semble se répéter à l'infini pour certains peuples. Il est bon d'en parler et de ne jamais oublier.
Merci de ta présence
Je t'embrasse,
Roger
J'aime ce direct Roger, toujours. Ta parole...
RépondreSupprimerelle m'aide à traverser le terrain vague...
continue à vivre à ta façon, fondu dans le paysage
trop belle énergie de vie!
Bonjour Roger :
RépondreSupprimerMon inspiration... du soir !
LAND'ART
Géométrie végétale
Arc de cercle,
Arc-en-ciel de mousse
Spirale de liane
Comme un corset de dame
Enserre étroitement le tronc d’arbre
Cercle et parallèles
Qui jamais ne se croisent
Suivre les pointillés…
Carrés de baies rouges
Tiges en triangles
Ou posées en carrés
Quelle baguette faut-il ôter
Pour obtenir la figure magique
Qui nous donnera la clé ?
Biseeeeeeeeeees de Christineeeeee
Brigitte Maillard,
RépondreSupprimerDe temps en temps, il faut trouver un havre pour reprendre souffle et puis entreprendre une autre traversée, jusqu'au point final. C'est la seule solution.
Belle soirée à toi.
Je t'embrasse,
Roger
Christineeeee,
RépondreSupprimeret quelle inspiration. J'avoue ne pas penser à toutes ces choses lorsque je pratique le land art, et trouver cela surprenant d'inspirer tant de mots.
Merci. Bon week-end.
Bises,
Roger
Anonymo de la Piedra
RépondreSupprimerBienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins, et merci pour ces mots d'encouragement.
Bien amicalement,
Roger
Roger, your images are little wonders! lovely greetings from Bulgaria
RépondreSupprimerAh, que dire, que dire ? J'ai entendu la chanson de Guthrie dans ma tête....je la connais, bien sûr....:)
RépondreSupprimerJ'ai regardé tes images, en souriant, de connivence.
J'ai lu tes mots, en opinant du bonnet derrière mon écran.
Parce que oui, bien sûr que oui....:)
anne des ocreries,
RépondreSupprimerTout est bien ainsi. Continuons à être amis.
je t'embrasse pour tout,
Roger
Comment ne pas être d'accord avec toi?!!
RépondreSupprimerCes réalisations viennent du fond du cœur, de l'imagination avec une poésie dans les formes et les couleur qui ne s'expliquent pas mais qui se ressentent!
C'est d'autant plus beau que c'est éphémère, ça ne "sert" à rien mais c'est de la poésie, tout comme la vie, simplement! Si... ça sert à donner à tes lecteurs un instant de bonheur en les contemplant, avec un petit regret: celui de ne pas être présent...
Les amitiés sincères d'une autre rêveuse!
✿ ✿ ✿ Un petit bonjour en passant chez toi ce lundi matin Cher Roger ! :o) Je t'envoie de GROS BISOUS AMICAUX ! :o) ✿ ✿ ✿
RépondreSupprimerQuel foisonnement d'idées,merci encore pour tes partages
RépondreSupprimerDESIGN ÉLÉMENTS,
RépondreSupprimerBienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins et merci pour vos encouragements. Bonjour aux amis Bulgares,
Roger
Noushka,
RépondreSupprimerMerci pour ce long commentaire et pour ces mots d'encouragement.
A bientôt,
j'espère,
Amitiés,
Roger
Nancy,
RépondreSupprimerJe ne t'oublie pas, mais la promotion de mon film qui sort bientôt en salle me demande vraiment beaucoup de temps. Je te remercie de ta présence fidèle.
Je t'embrasse,
Roger
Bonsoir Roger…
RépondreSupprimerDe mots en mots et de fils en fils je suis tombée par hasard sur cet artiste que je ne connaissais pas mais que j’ai vraiment aimé découvrir.
Voici le lien : http://www.aligna.fr/
J’ai pensé très fort à toi au fil des images qui défilaient sous mes yeux, et je n’ai pas pu m’empêcher de partager ce bonheur avec toi.
Grosses bises de ma bulle au milieu de Beyrouth.
H*
En cette nouvelle année
RépondreSupprimerDéjà bien entamée
Je formule pour toi
Des souhaits de pure joie
Amour, chance et le reste
Le jus de l'orange et son zeste
Soyons gourmands
Comme des enfants !
Hala,
RépondreSupprimerMerci de ton envoi. Je suis allé découvrir cet artiste, très intéressant. Je vais essayer de prendre contact avec lui. J'espère que tu vas bien dans ton pays lointain où j'aimerai bien aller pratique le land art un jour.
Porte toute bien et belle journée à toi et aux tiens,
Roger,
Je t'embrasse amicalement,
Roger
Camille, Voilà des vœux, amicaux, toniques sympathiques et gourmands. Il me semble qu'ils seraient bien pour toi aussi. Tu ne crois pas ?
RépondreSupprimerAlors bonne année,Bien amicalement,
Roger
Des petits cailloux blancs que tu sèmes derrière toi sur ton chemin comme le ferait un petit Poucet...
RépondreSupprimerJ'ai vu comme des petites lumières...
Enitram,
RépondreSupprimerQui sait si tu n'as pas raison ?
Merci et belle soirée à toi,
Roger
Roger,
RépondreSupprimerI always look forward to your photos. The beauty of nature and the touch of your hands.
I can not read or speak French..It makes me sad because I can not read the words.. It would be a honor to read your words, please put a translator on your blog..I ask I hope for not to much.
Katelen
Poetic Artist,
RépondreSupprimerJe te remercie de ce chaleureux et amical commentaire. Je vais me renseigner pour mettre un traducteur sur mon blog. Pour le moment, je me sers sur GOOGLE des: outils linguistiques. Peut-être peux-tu faire pareil en attendant.
Belle journée à toi, Amitiés,
Roger
Votre blog est très artistique, créatif et beau, j'ai adoré!
RépondreSupprimerBonjour!
Sill
Le mikado me plait, ainsi que les cailloux blancs sur la voie ferrée, et aussi le poème islandais... et ton texte enfin, qui m'interpelle par les sensations que tu décris si bien, ainsi que par sa conclusion un peu amère sur l'humilité.
RépondreSupprimerAmicalement