La vie, comme elle va

"S'il suffisait de lire comme dans une bulle de cristal, alors, ce serait, facile.Mais il faut vite déchanter, prendre la route, sac au dos et marcher, toujours marcher pour oublier ce que l'on a déjà fait, ce que l'on va faire. Il faut attendre que la nature nous prenne et nous ouvre sa voie. C'est une progression incessante, pour de si petites choses".
Roger Dautais . Septembre 2009

Un voyage étonnant au cœur du land Art

mercredi 12 janvier 2011














This land is your land... for you and me

chantait Woodie Guthrie...



à mes parents qui reposent en terre Bretonne...




Il gèle.Je marche depuis une heure, sac au dos et je n'arrive pas à me réchauffer. Je vais bientôt quitter la route pour traverser le grand terrain vague qui reçoit parfois les gens du voyage. Je franchis une haie. Me voici à pied d'œuvre. Dans dix minutes je serai à l'ancienne voix ferrée qui mène aux petits marais. Le terrain vague est vide. Les gitans ont décampé, sans doute priés d'aller voir ailleurs...Toujours ailleurs. Un morceau de tissu, pris dans la glace, attire mon attention. Un morceau de robe gitane? Je vais en faire une spirale parmi des chutes de fil électriques. Il faudrait mieux connaitre l'histoire de ce campement disparu. J'ai en mémoire, les paroles de maman, franchissant la ligne de démarcation pendant la guerre : -
Tu sais, nous avons eu si peur, papa et moi. Je m'étais habillée de tout ce que je pouvais porter sur moi. Ils ( les passeurs) nous faisaient nous coucher dans la boue, ramper, sous les barbelés, en pleine nuit. Lorsque nous sommes arrivés de l'autre côté, j'étais en lambeaux. J'avais tout perdu mes habits et Papa
aussi. Ils nous avaient pris tout notre argent. il nous restait la vie... Après, je devins leur premier enfant. Leur peur, je la porte, leur exode, est encore le mien, plus de 68 années après et les terrains vagues, les barbelés, les vêtements abandonnés, déchirés, sont autant de rappels à leur histoire tragique. Une histoire qui se continue, à nos portes, pour d'autres "pourchassés". Quand cela se terminera-t-il ?
Je traverse le terrain vague. Le froid change les bruits, même le chant des oiseaux est différent. J'arrive à la voie ferrée. Bien longtemps que je n'ai vu de train sur cette ligne. Je vais travailler, ici et autour de cette voie de chemin de fer, à la recherche d'inspiration. This land is your land...for you and me. Je fredonne cette chanson de Woodi Guthrie tout en commençant mon travail. Petits cailloux blancs déposés sur le rail usé, comme une trace mémorielle. Mon enfance me rattrape. Plus loin , ce cercle de pierres comme les faisait ma fille dans son enfance. Nos ressemblances. J'avance. Plus loin une fente sur la traverse ressemble à un masque africain que je vais orner de fougères. Il faudrait, aux goûts de certains, arrêter la machine à rêver mais ce n'est pas possible. Ce n'est plus possible. Le hauts murs ont développé en moi ce besoin permanent d'évasion par la création. Vous ne pouvez pas comprendre. Vous n'avez pas vu l'insoutenable. Vous n'avez pas entendu les cris, le grand silence blanc. On n'oublie rien du tout. Cela revient, pendant ces moments de solitude et là, je ne suis bien que dehors, dans la nature, pour la sentir, la voir, la toucher, la laisser m'inspirer, entrer dans la terre avant l'heure. C'est un peu mourir au grand chaos, à cette vie moderne et trépidante qui ne me va pas, que d'aller vers ces moments là. On ne peux pas expliquer cette alchimie si particulière. On dirait que je fais partie du paysage, comme un plongeur en apnée fait partie du monde du silence. C'est un peu ça. Oui, un peu ça.
Je lis, ici et là, des compte-rendu land-art aussi secs que des PV de gendarmerie. Aucune sensibilité. Rien ne dépasse. Tu as tout, la hauteur, le poids, la circonférence, le relevé par satellite, le nom botanique de tout ce qui est montré et la leçon pédagogique en plus. C'est leur truc. Pas le mien.
Je continue à vivre vraiment à ma façon.
J'ai ramassé des petites boules blanches sur un arbuste, on appelait ça, les groseilles des indiens.
Faut pas les manger, c'est poison. Je m'en sers pour les quelques dernières installations réalisées en sous bois avec de la mousse. Je suis loin de tout et si proche de moi. Se sentir, petit et fragile dans cette immensité, ne veut pas dire que je suis dans la crainte, car au contraire, mes routes sont difficiles, abruptes, rocailleuses. Ça veut dire, avoir conscience de sa place dans l'univers, de ses gestes. Ça veut dire, laisser monter en soi le rêve, et le réaliser"in-situ". ca veut dire, après bientôt douze années de pratique, partir chaque matin avec l'impression de ne pas savoir grand chose de cet art. J'ai l'impression que le mot "humilité" a été rayé du vocabulaire de bien des gens. Après tout, c'est leur affaire, mais ils ne m'intéressent plus.


Roger Dautais




Ces poèmes choisis pour Thibault Germain,
poète avant tout,
peintre,
homme debout...



La Mort

La mort est comme une montagne hors d'accès

Tu crois
que tu atteins
le sommet

Mais tu comprends un jour
que ses pentes ne seront pas gravies

Ce jour là
la mort te loge.




Il en fut.


Il en fut ainsi cet automne
les feuilles ne tombèrent pas
contrairement
mais
les arbres se tenaient verts
et nous par la main
jusqu'à ce que le destin jaune
me pince
au moment où tombaient les feuilles.



Steinunn Sigurdardottir ( Islande)

88 commentaires:

  1. *** Tes œuvres superbes, tes photos, tes mots et les poèmes choisis si judicieusement ... ton blog est un vrai petit paradis où il fait bon venir ! MERCI ROGER ! GROS BISOUS !!!! ***

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  2. marquer son chemin, pour voir qu'il est là, qu'on avance, quelle que soit l'issue, qu'on le veuille ou non - rêver sa conscience

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  3. Des oeuvres d'hiver ... J'ai bien aimé les groseilles des Indiens, et je vais te rappeler leur nom botanique, que tu connais peut-être, parce que je le trouve très beau : Symphorine !
    Amicalement

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  4. MAGNIFIQUE,
    quel beau chemin,
    tu trace.....
    que de beaux partages... "merci"
    bizzzzz ......... claire

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  5. Surtout ne change rien à la manière de nous présenter ton travail, car le résultat prouve bien qu'il ne s'agit pas pour toi de faire de l'art, mais d'y en entrer complètement et d'en faire partie, entièrement. Tes petits cailloux sur la voix me rappellent une farce que nous avions faite, de mettre des pétards sur des rails de tram. Je ne sais pas si c'était dangereux, mais en tout cas, du fond de notre cachette, on riait comme des bossus lorsqu'ils éclataient au passage du tram.

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  6. N'est-ce pas toi, finalement, le Petit Poucet?
    Je sais cependant que malgré les tonnes de petits et de gros cailloux que tu sèmes sans relâche, tu cherches toujours ton chemin des grands jardins...
    Bravo pour ces compositions.
    Bises d'Ep'

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  7. Vos oeuvres parlent et j'ai juste envie de me taire et d'admirer. C'est beau.
    Anne

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  8. Le froid transforme les bruits, et ta sensibilité, ton vécu, tes souvenirs ou ceux de ceux que tu as aimé transforment tes créations ! et nous, nous aimons le regarder, les lire, les interpréter, ou simplement les écouter, telles quelles.

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  9. La #1, la #6 y la #8 me tienen enamorada!!!
    gracias Roger por tan buena inspiración!

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  10. Tout est beau et silencieux, j'aime beaucoup ta démarche, prend soin de toi.

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  11. J'aimais les petites taches rouges sur le vert du paysage...j'aime tout autant les petites taches blanches...Quelle classe ! Quelle élégance ! On croirait une décoration de mariage...

    Juste une question quand même : penses-tu à enlever les pierres des rails avant que le train n'arrive ? :-)

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  12. Tu me touches tout le temps, tes textes sont aussi beaux que tes photos, 30 ans nous séparent et pourtant.... l'histoire se répète en effet.... Merci Roger, l'inspiration est ta bonne étoile. A bientôt

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  13. Un oeil tout rond en "6"...
    Quelle est cette pupille qui me regarde et m'interroge de tout son iris étoilé ?
    Etrange prise de vue particulièrement intéressante et dont je n'arrive à me détacher...
    Des lignes... Des lignes de vie... Des lignes de mots qui tentent de rejoindre le bleu du ciel de l'oeil.
    J'adore vos compositions, vos mots... qui me transportent dans votre monde.
    Merci.

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  14. Oh là, là toujours dans les hautes sphères. C'est génial ! Que veulent dire les mots !

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  15. Roger,
    Je me suis senti ce travail,
    beaucoup d'inspiration, illumination partie de l'univers!
    vous ne pouvez pas imaginer, comme je l'ai été heureux, lire vos mots, et comprendre que vous étiez en pleine de soins et de la créativité,
    a été pleinement intégré!
    cela est vivant, dans tous les sens!
    J'adore ce travail!
    Félicitations de tout mon cœur!
    Denise

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  16. I love your impossible compositions. I always look forward to your work.
    Bravo.

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  17. Vos mots sont une merveille tout comme vos créations.
    Peu importe comment font les autres...
    "tu peux rire de moi
    je continue à rêver
    que mes oiseaux s'envolent"
    Lautreje

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  18. me gusta cuando me sorprendes con distintas formas.
    me gusta cuando la naturaleza me sorprende con forma humana.

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  19. You know Roger I am enchanted each time when I read your posts ...your pictures/photos are distinctive and you know why ....because it that touch that you add that nobody else put effort to put in...and your thoughts are divine ..'figuring out the mysteries of this universe' i wish you never feel lost. and yes never let that 'dream machine' stop or else the illusion of reality, sooner or later will slaughter the dreamy life in you.....something that we are granted all free of cost ....and never let anyone put question mark on your dreams ....they belong to you ...

    our dreams might not always make sense to others because we are not them ....let there be differences .....but be safe , content and be at peace in all you do . i wish you all the best. Happy exploration my friend :))

    Bhags
    India

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  20. bonjour Roger, "les paroles de maman",voici des mots d'une grande beauté Roger; merci aussi pour ce poème islandais, la terre d'Islande que j'aime et qui faillit m'accueillir dans ma jeunesse d'insoumis; une accolade de sourires et de fraternité :-): thibault

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  21. Green does good to my soul, here in North it is all white right now..- These are captivating and beautiful once again! My favourities are the railroad pictures! Thank you, Roger

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  22. Nancy,
    Je suis très en retard pour te répondre, mais je vois que tu es souvent la première à ouvrir cette page de commentaires et ça me touche beaucoup.
    Merci pour ton soutien.
    Je t'embrasse bien amicalement.

    Roger

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  23. Brigetoun, C'est vrai, l'issue, nous la connaissons tous et j'ai fait mienne depuis longtemps du grand poète Youenn Gwernig :
    "Car il faut que chacun
    compose le poème de sa vie".
    J'essaie de m'y tenir.
    Belle journée, et
    à bientôt,

    Roger

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  24. Gine,
    Oui, je connaissais : symphorine. Des souvenirs douloureux se rattachent à ce nom. Je préfère l'autre.
    Avec mon amitié.

    Roger

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  25. la fourmi,
    Merci de tes mots d'encouragement et d'amitié à la fois.
    Je t'embrasse,

    Roger

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  26. Amartia, C'est très beau ce que tu écris. La majorité des commentaires sont écrits par des femmes et, même si je connais leur supériorité en matière de sensibilité, je le constate chaque jour, comme ici. C'est une grande chance pour moi et je t'avoue, je n'en attendait pas tant.
    Je te remercie et je te souhaite une belle journée,

    Roger

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  27. Epamin',
    Je ne sais pas...sans doute un peu. C'était une belle histoire aussi, celle du Petit Poucet. Elle m'a bien fait rêver aussi, lorsque j'étais enfant.
    Merci de ta présence et de ce que tu fais pour mon film, sur ton blog LES ESPERLUETTES D'EPAMIN'.
    Je t'embrasse,

    Roger

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  28. bicacolors,
    Merci Elena, pour ton passage régulier ici. J'aime aussi beaucoup me retrouver sur ton blog toujours surprenant et artistique.
    Belle journée en création,

    Roger

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  29. le bord doré des nuages,
    Merci, ton commentaire est très émouvant.
    Belle journée en Vendée,

    Roger

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  30. La licorne,
    Merci pour tes mots d'encouragement. Oui, j'ai pensé à enlever les petites pierres blanches du rail, même si cette ligne est pratiquement abandonnée. J'espère que cela rassurera ton âme de Licorne.
    Belle journée,

    Roger

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  31. K'reen,
    Merci. Concernant mes textes, il faut dire que je consacre bien moins de temps à l'écriture qu'au land art. Dans les deux cas, c'est la vie qui m'a appris et je pose mes textes sur ce blog avec presque une inquiétude, alors quand une personne comme toi m'en parle, cela me touche beaucoup et m'encourage à la fois.
    Je te souhaite une belle journée,
    Avec mon amitié,
    Roger

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  32. Leeloo,
    C'est vrai, les mots,
    les photos, sont des passerelles entre deux mondes, deux êtres, une ouverture vers un ailleurs possible. Sans doute le propre de la création humaine. Si cela peut contribuer à changer notre vision du monde, c'est déjà un pas vers plus de sérénité.

    à bientôt,

    Roger

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  33. L'humilité est un mot magnifique, dénotant un concept grand et tellement compliqué...
    Ton art est toujours aussi fort, je te le dis à chaque fois :)) et les textes qui l'accompagnent ne le sont pas moins.
    Amitiés du jour,
    sébastien

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  34. Il faut rentrer dans la douleur et la décortiquer pour s'en sortir avec du souffle. Désapprendre pour réapprendre.
    Toutes ces touches blanches comme sur un piano de vie.
    Une belle offrande à ceux qui cherchent...

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  35. même sous ce ciel gris, les couleurs sont là
    et t'inspirent ! la 6ème image me touche
    particulièrement ! elle symbolise pour moi
    l'oeil et le regard sur ce monde ! si seulement
    il pouvait être aussi beau que ce que tu as créé
    là ! c'est sans doute trop demander mais l'espoir
    fait vivre dit-on !
    bisous Roger et bel après-midi !

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  36. Ouais encore plus de création différente à chaque fois, tu te réinvente encore bravo ! original et inspirante !

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  37. Bonjour,

    Je découvre aujourd'hui votre blog et non seulement votre travail de land art que je trouve absolument magnifique mais aussi votre billet sur l'atelier d'art-thérapie que vous animez. Je suis très touchée par ce que vous en dites et j'aimerais en savoir plus.

    J'aimerais énormément voir votre film. Pourrez-vous me tenir informée si ce film sort en salles. Nous avons à Avignon un cinéma Utopia qui fait un beau travail pour programmer des petits films alternatifs. Peut-être pourriez-vous les contacter ?
    je leur transmets le lien vers votre blog.

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  38. Seb Haton,
    Merci Sébastien. Ton avis compte beaucoup pour moi, tu le sais.
    Bien amicalement,

    Roger

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  39. Thérèse,
    Oui, je pense avoir déjà fait une grande partie de ce chemin. Mais dans ce domaine, rien n'est définitif.
    Merci d
    Bien amicalement,

    Roger

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  40. Sono sempre così incantata dalla tua capacità di cogliere le diverse forme della natura, di valorizzarle e creare queste meravigliose opere... sei bravissimo! Un abbraccio!

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  41. Bonsoir, Roger.
    C'est une élévation du coeur comme une prière de cathédrale.
    Mais il n'y a pas de cathédrale...il y en a seulement la direction.
    Merci pour cette émotion.
    Merci pour tout.
    E fraternité.

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  42. Leena,
    C'est vrai que nous sommes attirés parles végétations que nous n'avons pas sous les yeux nous avons eu, dans la région, une période avec beaucoup de neige, où je ressentais aussi ce manque de végétation. Nous sommes difficiles à satisfaire. Le land-art s'adapte à toutes les saisons, tous les pays. C'est son côté universel et intéressant.
    Merci pour ton commentaire et bonjour au grand nord. Avec mon amitié,

    ROGER

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  43. Thige,
    "Papa, Maman", des mots que je peux plus prononcer parce que le temps est passé. Les penser ou les écrire me fait du bien. Ils sont tellement beaux,en effet.
    Pour ce qui est de l'insoumission, ce mot me rappelle la chanson de Boris Vian: Le déserteur, reprise par Maxime Leforestier.
    Il faut un certain courage.
    Merci de ton passage ici.
    Avec mon amitié,

    Roger

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  44. Life Like This,
    Recevoir un billet des Indes, est tellement rare, et de cette qualité humaine, en plus, que j'en suis toujours honoré. Il est toujours émouvant de passer les barrières des conventions, des cultures, des peuples, pour retrouver cette unité autour de quelques création. Oui, bien sûr, le rêve doit être préservé même si cette façon de vivre nous éloigne forcement de la masse des gens et nous fait vire un peu en solitaire. J'aime sentir cette petite flamme en moi, présente et poétique, qui me guide, me fait résister et me fait vivre en même temps.
    Tes paroles sont très justes Bhags et j'aimerai que mes lecteurs aillent vers toi, vers ta jeunesse, vers ta poésie sur ton blog Indien.Ce serait tellement bien pour toi.
    Reçois toute mon amitié.

    Roger

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  45. Camino Roque,
    Dans ma pratique, rien n'est calculé.Je me laisse surprendre par ce que je vois et ressens dans la Nature. Après, il s'établit une passerelle, entre la Nature et moi et je me mets au travail.
    Seulement après, je photographie et je suis bien content lorsqu'une artiste comme toi, y trouve, surprise et plaisir.
    Amitiés, et très belle soirée à toi, Camino

    Roger

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  46. Lautreje,
    Lorsque ma fille était petite, je l'accompagnais à la mer et nous ramassions ensemble, ce qu'elle appelait "des merveilles". Il s'agissait de petits morceaux de verre, roulés dans les vagues, polis et de couleurs passées. Elle en remplissait le creux de sa main puis me disait
    : tiens, Papa, c'est pour toi, toutes ces merveilles.
    Je crois qu'elle a gardé le goût des couleurs, le sens du beau et du rêve et j'ose espérer, un peu de ces souvenirs d'enfance partagés avec son père..
    Voilà ce que m'inspire le mot merveille dedans votre commentaire, en dehors du plaisir de vous lire.
    Cordialement

    Roger

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  47. Rick Forrestal,
    Merci pour ton commentaire et sois assuré de mon amitié,

    Roger

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  48. Denise Scaramai,
    C'est un grand plaisir pour moi de te lire et tes mots me vont droit au cœur. J'ai beaucoup de respect pour ton travail d'artiste, si surprenant et fort que je suis toujours surpris de t'intéresser, mais j'en suis fier aussi.
    Je t'ai déjà dit combien j'aimais ton Pays le Brésil, et conjugué à tes origines Italiennes, cela ne pouvait donner qu'un beau résultat.
    J'espère que nos relations dureront longtemps.
    Avec toute mon amitié.

    Roger

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  49. Béatrice De,
    La tête dans les nuages, ça me vaut parfois des aventures.
    Nous faisions, Marie-Claude et moi, le tour du Lac de Genève. A l'entré de Vevey ,nous nous sommes arrêtes sur la rive et de gros cailloux ronds débordant des eaux clames, j'ai voulu "épater" ma femme en sautant sur l'un d'eux, comme un être ailé. Icare s'était brûlé les ailes au soleil et mon envol s'est terminé dans le lac, sous les rires de Marie-Claude qui me le rappelle souvent. On n'est bien peu de chose sur terre !!!
    Merci pour ton commentaire et bonjour aux amis Suisses.

    Amicalement,

    Roger

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  50. La voie ferrée : quelle féerie !!! Vous avez bien raison Roger de continuer de vivre à votre façon et tracer votre chemin avec poésie et humilité, c'est ce dont le monde à besoin j'en suis persuadée.

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  51. Bonjour Roger,

    je visite le blog d'Isabella (http://veredita.blogspot.com/)régulièrement et j'ai vu qu'elle a mis votre blog apart (pour le honorer!). Je suis si contente de voir votre art et vos mots profonds et perspicaces sur la vie. Un vrai plaisir!

    Merci et à bientôt!

    Renée

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  52. cristina dalla valentina

    Je te remercie pour tes mots d'encouragement. Belle journée à toi, Cristina,
    Je t'embrasse amicalement,

    Roger

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  53. Herbert,
    C'est vrai, mais il y a quand même la voûte étoilée vers où nos yeux s'élèvent. Cela reste une belle ouverture sur l'univers.Merci pour tes mots fraternels,

    Roger

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  54. Carol Proulx,
    Merci Carol et belle journée à toi au Canada...Dans la neige ?
    Amitiés,

    Roger

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  55. Mingingi des Forêts,
    C'est probablement possible mais ce n'est pas le discours dominant. Cette route ne me paraît que plus intéressante à tenir.
    Bien amicalement,

    Roger

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  56. Ah ! Roger !
    Tes premières photos me fendent le coeur ...
    Les fougères sont ma vie mais je conçois tout de même de les sacrifier au nom de l'art !

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  57. c'est toujour trés beau chez toi bisou

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  58. Estimado Roger...tus últimos trabajos están impregnados de altas dosis de lirismo y poética natural...estupendos ...gracias por ellos...y gracias por tus amables comentarios...un abrazo...

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  59. Roger bonsoir
    je viens de le lire c'est un texte magnifique et bien triste je trouve. Mes Gitans oui ces gens du voyage ne trouvent jamais de place ni d'endroit pour rester se reposer. ILs se possent puis repartent sur les routes avec l'espoir de trouver enfin un endroit pour eux. OU ils la vie sera belle pour tous. Je connais un gitan qui a souffert dans sa vie et qui n'avait pas de quoi manger ni de quoi dormir la nuit. Roger merci car ce texte me touche aussi car là je pense à lui.
    Merci encore pour tes partages ce blog est magique tout simplement
    BISOu

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  60. Renée,
    Bienvenue sur La Chemin des Grands Jardins et merci pour votre commentaire.

    Roger

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  61. Adiante,
    Ce que j'ai cueilli représente à peine de quoi faire un bouquet chez un fleuriste ! C'est vraiment peu. Ces fougères survivront, pour mon plus grand plaisir et pour le tiens puisque tu aimes particulièrement ces plantes.
    Merci pour ton commentaire.

    Roger

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  62. Flo,
    Merci Flo, j'espère que tu vas mieux.
    Bonne journée,

    Roger

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  63. France,
    L'histoire semble se répéter à l'infini pour certains peuples. Il est bon d'en parler et de ne jamais oublier.
    Merci de ta présence

    Je t'embrasse,

    Roger

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  64. J'aime ce direct Roger, toujours. Ta parole...
    elle m'aide à traverser le terrain vague...
    continue à vivre à ta façon, fondu dans le paysage
    trop belle énergie de vie!

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  65. Bonjour Roger :
    Mon inspiration... du soir !

    LAND'ART

    Géométrie végétale
    Arc de cercle,
    Arc-en-ciel de mousse
    Spirale de liane
    Comme un corset de dame
    Enserre étroitement le tronc d’arbre
    Cercle et parallèles
    Qui jamais ne se croisent
    Suivre les pointillés…
    Carrés de baies rouges
    Tiges en triangles
    Ou posées en carrés
    Quelle baguette faut-il ôter
    Pour obtenir la figure magique
    Qui nous donnera la clé ?

    Biseeeeeeeeeees de Christineeeeee

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  66. Brigitte Maillard,
    De temps en temps, il faut trouver un havre pour reprendre souffle et puis entreprendre une autre traversée, jusqu'au point final. C'est la seule solution.
    Belle soirée à toi.
    Je t'embrasse,

    Roger

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  67. Christineeeee,
    et quelle inspiration. J'avoue ne pas penser à toutes ces choses lorsque je pratique le land art, et trouver cela surprenant d'inspirer tant de mots.
    Merci. Bon week-end.
    Bises,

    Roger

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  68. Anonymo de la Piedra
    Bienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins, et merci pour ces mots d'encouragement.
    Bien amicalement,

    Roger

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  69. Roger, your images are little wonders! lovely greetings from Bulgaria

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  70. Ah, que dire, que dire ? J'ai entendu la chanson de Guthrie dans ma tête....je la connais, bien sûr....:)
    J'ai regardé tes images, en souriant, de connivence.
    J'ai lu tes mots, en opinant du bonnet derrière mon écran.
    Parce que oui, bien sûr que oui....:)

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  71. anne des ocreries,
    Tout est bien ainsi. Continuons à être amis.
    je t'embrasse pour tout,

    Roger

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  72. Comment ne pas être d'accord avec toi?!!
    Ces réalisations viennent du fond du cœur, de l'imagination avec une poésie dans les formes et les couleur qui ne s'expliquent pas mais qui se ressentent!
    C'est d'autant plus beau que c'est éphémère, ça ne "sert" à rien mais c'est de la poésie, tout comme la vie, simplement! Si... ça sert à donner à tes lecteurs un instant de bonheur en les contemplant, avec un petit regret: celui de ne pas être présent...
    Les amitiés sincères d'une autre rêveuse!

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  73. ✿ ✿ ✿ Un petit bonjour en passant chez toi ce lundi matin Cher Roger ! :o) Je t'envoie de GROS BISOUS AMICAUX ! :o) ✿ ✿ ✿

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  74. Quel foisonnement d'idées,merci encore pour tes partages

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  75. DESIGN ÉLÉMENTS,
    Bienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins et merci pour vos encouragements. Bonjour aux amis Bulgares,

    Roger

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  76. Noushka,
    Merci pour ce long commentaire et pour ces mots d'encouragement.
    A bientôt,
    j'espère,
    Amitiés,

    Roger

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  77. Nancy,
    Je ne t'oublie pas, mais la promotion de mon film qui sort bientôt en salle me demande vraiment beaucoup de temps. Je te remercie de ta présence fidèle.
    Je t'embrasse,

    Roger

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  78. Bonsoir Roger…
    De mots en mots et de fils en fils je suis tombée par hasard sur cet artiste que je ne connaissais pas mais que j’ai vraiment aimé découvrir.
    Voici le lien : http://www.aligna.fr/
    J’ai pensé très fort à toi au fil des images qui défilaient sous mes yeux, et je n’ai pas pu m’empêcher de partager ce bonheur avec toi.
    Grosses bises de ma bulle au milieu de Beyrouth.
    H*

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  79. En cette nouvelle année
    Déjà bien entamée
    Je formule pour toi
    Des souhaits de pure joie
    Amour, chance et le reste
    Le jus de l'orange et son zeste
    Soyons gourmands
    Comme des enfants !

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  80. Hala,
    Merci de ton envoi. Je suis allé découvrir cet artiste, très intéressant. Je vais essayer de prendre contact avec lui. J'espère que tu vas bien dans ton pays lointain où j'aimerai bien aller pratique le land art un jour.
    Porte toute bien et belle journée à toi et aux tiens,

    Roger,
    Je t'embrasse amicalement,

    Roger

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  81. Camille, Voilà des vœux, amicaux, toniques sympathiques et gourmands. Il me semble qu'ils seraient bien pour toi aussi. Tu ne crois pas ?
    Alors bonne année,Bien amicalement,

    Roger

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  82. Des petits cailloux blancs que tu sèmes derrière toi sur ton chemin comme le ferait un petit Poucet...
    J'ai vu comme des petites lumières...

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  83. Enitram,
    Qui sait si tu n'as pas raison ?
    Merci et belle soirée à toi,

    Roger

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  84. Roger,
    I always look forward to your photos. The beauty of nature and the touch of your hands.
    I can not read or speak French..It makes me sad because I can not read the words.. It would be a honor to read your words, please put a translator on your blog..I ask I hope for not to much.
    Katelen

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  85. Poetic Artist,
    Je te remercie de ce chaleureux et amical commentaire. Je vais me renseigner pour mettre un traducteur sur mon blog. Pour le moment, je me sers sur GOOGLE des: outils linguistiques. Peut-être peux-tu faire pareil en attendant.
    Belle journée à toi, Amitiés,

    Roger

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  86. Votre blog est très artistique, créatif et beau, j'ai adoré!
    Bonjour!
    Sill

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  87. Le mikado me plait, ainsi que les cailloux blancs sur la voie ferrée, et aussi le poème islandais... et ton texte enfin, qui m'interpelle par les sensations que tu décris si bien, ainsi que par sa conclusion un peu amère sur l'humilité.
    Amicalement

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Landartiste, photographe, auteur de livres pour enfants, Roger Dautais est aussi un artiste atypique, sensible et attachant.Il a sû, dans la diversité de ses expressions, trouver une harmonie par la pratique quotidienne de cet art éphémère : le Land Art. Il dit "y puiser forces et ressources qui lui permettent, également, depuis de nombreuses années, d'intervenir auprès de personnes en grande difficulté ( Centre de détention pour longues peines et personnes âgées atteintes de la maladie d'Alzheimer) pour les aider par la médiation de l'art.