Ne cherchez pas le spectaculaire,
dans mon travail mais plutôt l'émotion vraie...
.../mais le temps qui passe aussi dans ces longues marches d'approche des différents sites, sont devenues partie intégrante de ce processus de création. Par le rythme extérieur imposé au corps, naît un rythme intérieur propre à me libérer l'esprit de toutes tensions, dans un premier temps, puis vient un enchainement d'idées, une volonté de faire corps avec le paysage, le choix de s'arrêter et de dire: "ici", puis d'entreprendre l'installation.
C'est aussi ma façon de " matérialiser" le temps qui passe.
De mes travaux éphémères effectués sur les plages, j'ai souvent l'occasion d'expliquer aux gens les trouvant curieux et inutiles, puisque la marée les effacera, que la mer par son mouvement perpétuel, me prépare des sables vierges pour demain.
C'est une manière d'expliquer que je me situe toujours en de ça de l'œuvre de la nature et qu'abandonner l'idée de possession de l'installation achevée est contenue dans ma philosophie du land art voué à l'éphémère.
C'est pourquoi, je voyage de façon permanente, parfois très loin, même si en règle générale, mon territoire est restreint et proche d'où je me plait à vivre. Il reste suffisamment varié avec des paysages très différents( Plages, enrochements, rivières, fleuve, sous-bois, plaines bocages, carrières, friches industrielles, squats, chemins, terres cultivées, marais, dunes, espaces urbains, squares etc.) de façon à me projeter dans un futur possible à parcourir, plutôt que dans l'abandon, le regret et le replis sur soi.
Il me faut, dans ces expérimentations " tout terrain", travailler les "frontières" de mon imaginaire, comprendre cet appel de l'intérieur de mon être qui me pousse à créer. Ressentir les flux "intérieur-extérieur", être ouvert, perméable aux émotions nées de la marche, du rythme, de l'attente, du paysage, jusqu'à en faire partie, procède de la mise en condition nécessaire pour que jaillisse l'idée d'une nouvelle création.
Actuellement, pour moi, le land art est une nécessite de vie, un art de vie, une façon de vie équilibrante.
Mes forces, mes faiblesses, mes failles, sont confrontées journellement à ces expériences multiples. Dans cette avancée solitaire, je suis souvent découragé, envahi par le doute, mais je reprends goût à la vie dans mes paysages. J'y retrouve la force de créer. Cela me prouve, pour l'instant, que ma place est là et non entre les quatre murs de mon atelier.
Je n'imaginerai pas cette activité me coupant du monde, surtout en ces années difficiles, et c'est dans ce monde dont je fais parti que je nourris mes créations.
Par cet art, établir des passerelles avec des gens en difficulté, cassés par la vie, prisonniers, brisés dans leur élan vital, malades très âgés, est un des prolongements possibles et naturels de mon activité.
C'est leur apporter du rêve, parfois, leur proposer une autre vision du monde, différente de celle si souvent offerte: " un vaste super-marché ou un champ de bataille". C'est tenter d'amorcer un dialogue en leur laissant le libre choix de prendre ou de laisser.../
Roger Dautais
Carnet de route
Bien se garder
D'ouvrir les yeux
Et devenir sourd
Au chant des sirènes
Avant que d'embraquer
Dans un rêve
Majeur.
Ici, commence l'interdit
Ici, ma route
De pierres
Et de limons
De cris
Et d'abandons
De bras lascifs
Et de mémoire
Amnésique...
Ici, quelques traces
Et là, une ombre
Encore une parole
Et je viens.
Elle m'attend,
Cette fin
Commedia del'Arte
Fin du spectacle
Demain
Sera
Le néant.
Bien se garder
d'ouvrir les yeux,Devenir sourd au chant des sirènes
Et rejoindre mon destin, sans regret.
An Eostig
***
Fruits secs
à Serge Cornillet
Elle était assise et cassait des noix sur le pas de la porte. Ses doigts fins et graciles portaient à sa bouche de petits cerneaux gris qu'elle croquait, gourmande, en jetant un regard sombre vers la rue des Trois Frères. Sous une jupe de lin rouge et fendue très haut, deux jambes, longues et blanches s'accrochaient au sol comme un compas de maître d'école. De l'autre côté de la rue, je la dévorais des yeux et rêvais de devenir élève pour apprendre la géométrie de son corps parfait.
Mais bien qu'elle fût, comme toutes les femmes, très intuitive, ayant probablement découvert mes envies adolescentes, elle ne me prêta, ni son attention, ni son compas qu'elle qu'elle gardait pour ses clients et je dus me contenter de rêver en la voyant déambuler sur le trottoir, grignottant des fruits secs pour attendre ses habitués et garder la ligne qui lui permettait de les ferrer comme des gardons.
Plus tard, lorsque je devins adulte, je repassais rue des Trois Frères et demandais de ses nouvelles. Toutes ces dames connaissaient Mado et sa triste fin. Par respect pour son souvenir, je me jurais de ne jamais mettre les pieds dans son ancien bordel, et de m'asseoir sur le pas d'une porte pour déguster des noix.
Roger Dautais
J'aime beaucoup tes créations avec les feuilles mortes, je trouve les feuilles mortes très belles, justement pas spectaculaires mais si vraies dans ce cycle de la vie dont elles sont une part de conscience...
RépondreSupprimerBelle soirée à toi, Roger.
Norma
Norma,
RépondreSupprimerJ'ai réalisé ces spirales de feuilles ( mémoires de saisons passées) dans le parc d'un lieu consacré à la mémoire, puisqu'il s'agit du Mémorial pour la Paix de Caen, mondialement connu. Je voulais modestement m'associer à toutes ces mémoires disparues dont nous sommes aussi les descendants, avant que nous mêmes ne devenions humus de l'humanité.
Je suis heureux de t(offrir ce premier commentaire d'une nouvelle page car je te sais très attachée aux symboles.
Très belle soiré à toi,
Je t'embrasse,
Roger
Roger bonsoir et encore merci. POUR ton travail et pour ce que tu offres. Le rêve encore pour moi. C'est tj aussi suprenant et tj aussi beau.
RépondreSupprimerMerci beaucoup
France,
RépondreSupprimerBonsoir France, je suis toujours heureux de te lire et de suivre d'ailleurs ton propre travail sur ton blog.
Amitiés,
Roger
Je crois que je vais dire une bêtise, sans doute est-ce la tempête qui sévit en ce moment à ma porte qui m'a "soufflé" cette remarque : aïe et si un coup de vent survient, que deviennent ces jolies spirales de feuilles ? Mais comme tu le dis, c'est là tout le charme de ton art. En tout cas, ils en ont de la chance les gens que tu croises et qui eux, croisent tes installations... j'aimerais en recontrer sur mes plages !
RépondreSupprimerCroque bien tes noix au goût d'adolescence Roger ! et pose de petites coquilles vides au fil de l'eau de la mémoire !
J'aime toutes ces spirales qui se succèdent et qui forment comme un collier d'orfèvre...
RépondreSupprimerC'est ça, tu es l'orfèvre des pierres, du sable et des végétaux... Un Gallé moderne...
Bises d'Ep'
... enchantement simple...
RépondreSupprimerce que vous dites des feuilles mortes et du lieu où ces spirales vous sont venues à l'idée me touchent beaucoup, c'est là pour moi l'essence du land art
... connaissez-vous l'île de Vassivière ?
merci Roger de faire vivre cet art éphémère
Michelaise,
RépondreSupprimerJ'espère que le vent s'en est mêlé, depuis le temps que nous nous connaissons, lui et moi. Je lui laisse carte blanche !
En ce moment, les caniveaux se remplissent et les noix abondent. Je devrai pouvoir arriver à suivre tes conseils.
Bonne fin de semaine,
en toute amitié,
Roger
Epamin'
RépondreSupprimerTu crois que je mérite tout cela.
Généreuse et amicale, Epamin'.
Je t'embrasse
Roger
Mabes,
RépondreSupprimerOui, je connais Vassivière.
L'enchantement simple ne peut mener qu'ux petits bonheurs, ceux-là même que chantaient Félix Leclerc et qui ajoutais que la vérité se cache sous l'épaisseur des mots. Un peu comme l'humus du monde sous les strates de mémoire.
Je pense retourner bientôt sur votre site, il m'appelle.
Amicalement,
Roger
quelle ne sont pas monotones ces rondes d'automne,
RépondreSupprimeroù les feuilles rousses circonvolent, se font emboîter le pas
où les traces sablonneuses impriment des volutes vers le large
tandis qu'une spiralle jaune folle incendie de corolles
le rail du devenir
J'aime bien que ce soit éphémère, sans empreinte, laissant les lieux parés pour un nouveau voyage.....j'aime cette idée de dépossession. Je crois que ça fait du bien au monde, ça. La désemprise - ou la non-emprise.
RépondreSupprimerUne belle façon de célébrer l'automne en faisant faire la ronde aux feuilles tombées au pied de l'arbre!
RépondreSupprimerEt quel bel hommage en ce onze novembre, tout près du Mémorial de Caen...
*** Bonjour Roger ! Tu nous offres une autre vision de la vie, comme tu le dis si bien ! Tu nous offres ton art et c'est un réel plaisir de venir regarder toutes les belles réalisations que tu as faites ... c'est beau et ça fait rêver ! C'est éphémère mais ne sommes-nous pas nous aussi éphémères ? nos vies aussi précieuses soient-elles ne s'effacent-elles pas un jour ou l'autre ?
RépondreSupprimerMerci Roger, tu nous fais prendre du recul par rapport aux choses... je t'embrasse ! Bonne journée à toi !!!! ***
Je suis toujours impressionnée par tes installations faites de pierres. Je ne peux imaginer la concentration et la patience qu'elles nécessitent. Du grand art.
RépondreSupprimerAlterdom,
RépondreSupprimerLorsque je réalise ces spirales sur un parcours, elles semblent naître si naturellement que je ne peux m'en empêcher.
Merci pour ton commentaire et bonne fin de semaine,
Roger
anne des ocreries,
RépondreSupprimerJe partage ton point de vue, la désemprise fait du bien au monde.
Belle journée à toi,
Roger
Enitram,
RépondreSupprimerCes spirales de feuilles-souvenir me semblaient bien convenir à cette vallée de mémoire.
Le message est passé dans le vent, maintenant.
Merci de ton commentaire et à bientôt,
Roger
Nancy,
RépondreSupprimerLe rêve représente une grande partie de ma vie m^me si je garde les deux pieds sur terre. Lorsqu'il est partagé, comme avec toi, cela me rend heureux.
Belle fin de semaine à toi Nancy,
Je t'embrasse amicalement,
Roger
Amartia,
RépondreSupprimerAvant toute installation, c'est d'abord au paysage que je me consacre, laissant monter l'idée de faire. Après , en effet, patience et concentration sont nécessaires pour y arriver, comme tu le dis si justement,
Belle fin de semaine à toi,
Amitiés.
Roger
y las espirales confirman que todo tu arte se va para luego volver e irse otra vez
RépondreSupprimereso es la vida
una espiral
Quelle belle explication, vraie, sincère, touchante et communicative que tu nous transmets, Roger !
RépondreSupprimerCommunicative car maintenant en forêt ou ailleurs j'ouvre l'oeil de mon esprit regardant ce que je pourrai faire mais que je ne fais pas encore par manque de temps ...
J'aime forcément tes créations avec les feuilles mortes et merci de ta visite au jardin.
Cher Roger,
RépondreSupprimerJe dis cher, car il y a peu de personnes avec une telle capacité, de comprendre la vie, d'aller à l'essentiel, je te remercie pour la dédicace... comme j'aimerai rencontrer plus d'êtres comme toi, nous devrions nous rapprocher de la nature, de l'art, de la spiritualité et nous éloigner de Babylone...
Amicalement,
Roger, je trouve passionnant et inspirant de suivre votre cheminement, vos réflexions... La voie ferrée... magnifique !!!
RépondreSupprimerJe vous remercie aussi d'avoir pris le temps de me donner toutes ces explications à propos du gisant.
Merci pour ce partage si joli et plein de douceur, c'est superbe.
RépondreSupprimerDouce journée.
Thérése.
mes préférés, la deux, la quatre et la cinq, pour son originalité et innovation... un pas de plus vers l'inconnu ! (en dehors de ses points de repères familier)
RépondreSupprimertu as des textes inspirants !
Merci de les partager !
camino Roque
RépondreSupprimerOui, Camina, en quelque sorte, comme tu le dis, c'est la vie spirale, pour tous...un mouvement qui dure même au-delà de la mort.
Merci de ton commentaire "inspiré "
Amitiés.
Roger
Serge Cornillet,
RépondreSupprimerQue le monde devienne une tour de Babel, ça, on peut le voir, mais ce qui est le plus inquiétant c'est que, à moins d'une vigilance de tous les instants, nous n'élevions notre propre tour par manque de savoir écouter l'autre. On peut photographier, comme tu le fais en étant à l'écoute de l'autre, si nous ne perdons pas notre sens de l'humanité. Discours désuet, pour certains, il faudra pourtant revenir à cette valeur humaine avant que tout n'explose ou bien alors, nous assisterons à notre propre extinction du genre humain. Après tout, résister à sa façon, c'est déjà tenter quelque chose. Pour ma part, j'y crois encore.
Bien amicalement et en te remerciant de ton passage sur Le Chemin des Grands Jardins.
Roger
ADIANTE,
RépondreSupprimerUn jour, tout notre temps nous manque parce que nous avons l'avons épuisé, et cela s'appelle la mort. Je ne sais pas si les morts pratiquent le land art, mais pour nous, c'est avant de les rejoindre que cela se passe.
Ton jardin est un très beau jardin où il fait bon se promener. Tu t'y exprime déjà bien.
Amicalement,
Roger
Emotion aussi, devant tes photos et à la lecture de tes textes !
RépondreSupprimerBonne soirée !
Mingingi des prairies.
RépondreSupprimerJe l'ai fait parce que je pensais ceci : toutes les conteuse et les conteurs ne sont pas que des bavards. Avant d'exercer leur art, ils écoutent beaucoup. Ces gisant sont maintenant dans ton inconscient et un jour, dans longtemps, peut-être, ils viendront te souffler une histoire. Voilà pourquoi, j'ai répondu à ta demande.
Belle semaine en création,
Roger
un peu de tout
RépondreSupprimerBienvenue sur Le Chemin Des Grands Jardins. Merci pour vos mots d'encouragement,
Roger
naline,
RépondreSupprimerMerci pour tes mots qui arrivent ici avec la nuit.
Belle soirée à toi,
Amitiés,
Roger
Des images qui m'emportent .. très touchée notamment par celle des rails, dont la ligne de fuite est d'une magnifique évocation.
RépondreSupprimerIl faut aimer le monde pour le partager ainsi. Alors merci.
=)
Carol Proulx,
RépondreSupprimerMerci Carol, de ta présence ci et de tes mots très sympa.
Belle fin de semaine en création
Roger
Bonjour, Roger.
RépondreSupprimerCe rendez-vous avec ton imaginaire, je l'attends toujours avec bonheur.
Ton texte qui te définit est de toute beauté. Et surtout il est d'une grande pureté.
Je crois que l'éphémère ne l'est que par l'image réelle et instantanée.. Car il ne l'est pas dans la représentation que j'en fais.
Et tu laisses partout sous des formes variées les traces de ta mémoire même éprouvée.
Mado est dvenue tendresse.
Merci beaucoup, toujours.
En fraternité.
Manue,
RépondreSupprimerLes voies de chemin de fer m'ont toujours inspirées et j'aime leur compagnie.Est-ce parce que mon grand-père maternel était chef de gare ?
Le voyage en solitaire le long de voix ferrées abandonnées reste l'une de mes marches favorites, avec le bord de mer.
à bientôt Manue et belle journée à toi,
Amicalement,
Roger
La nature offre mille occasion d'exprimer nos rêves les plus intimes...!
RépondreSupprimerBravo Roger
Herbert,
RépondreSupprimerMerci de ta présence amicale. Elle m'est devenue coutumière et pourtant, à chaque fois, elle me surprend.
Bele fin de semaine à toi,
Je te salue fraternellement,
Roger
Patrick Lucas,
RépondreSupprimerJ'en suis le premier convaincu. Merci de ton passage sur Le Chemin des Grands Jardins.
Roger
Je pousse la porte de ce grand jardin extraordinaire...je n'ai pas encore croisé des canards parlant anglais, je m'enroule dans ces spirales et me love dans les mots...je feuillette..et m'envole
RépondreSupprimerje repasserai lire avec attention
Michelle,
RépondreSupprimerBienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins. Pour les canards, ne t'en fais pas, tu en croiseras un jour, ici je parle en Anglais avec eux depuis très longtemps !
Merci pour ton commentaire
Belle soirée
Roger
Sur vos pas... mais bien petitement!
RépondreSupprimerMima,
RépondreSupprimerMerci de votre visite. Je suis allé voir votre site.j'y ai laissé un petit mot d"encouragement.
Roger
Je viens de prendre ma grande bouffée d'air frais et de me remplir les yeux de beauté et d'harmonie.
RépondreSupprimerComme d'habitude, les cairns m'ont fascinée et j'ai frémi, comme Michelaise, devant le patient travail de feuilles mortes en spirales, menacées par le premier courant d'air !
Merci Roger, c'est fabuleux la nature sous tes mains ...
Tu ne nous interdis pas de penser que l'émotion vraie peut être spectaculaire, parfois :))
RépondreSupprimerCe qui m'émeut surtout, c'est de constater que tu conserves ton style et tes assemblages de prédilection et qu'à chaque fois que je viens sur ton blogue, je suis touché tout autant que la première fois.
Émotion devant la beauté et la fragilité de tes œuvres, dont l'apparente simplicité cache des trésors de patience et de savoir-faire... Nostalgie déjà, de les savoir si fragiles, si éphémères... Ces cairns sont fascinants d'équilibre !...
RépondreSupprimerMerci pour ces beaux instants, Roger ...
A bientôt,
NiNa-Lou
Bonsoir Roger, spirales et pointillés, lettres de cristal dans une nature qui s'abandonne complice; à bientôt Roger,amitiés:thibault
RépondreSupprimerSOLVEIG
RépondreSupprimerTous ces mots sont importants pour moi. ils font partie de cet univers que j'essaie d'exprimer dans mes installations et quand ils me reviennent, alors...
Merci,
Belle semaine à toi, Solveig,
Roger
Seb Haton,
RépondreSupprimerOui, cette constance, je crois vient du fait que je détache vraiment du parcours réalisé dans le land art et qu'il me semble le découvrir à chaque fois. Alors s'exprime l'inconscient du geste emprunt du bonheur de faire, sans avoir à se référer à un quelconque savoir. C'est ma vie qui passe la dedans et je ne peux pas tricher.
Merci pour ton commentaire amical,
Roger
NiNa Lou,
RépondreSupprimerTa nostalgie n'est pas la mienne. Je ne suis pas attaché aux œuvres réalisées. Par contre, comme toi, ces cairns en équilibre me fascinent toujours.
Belle soirée à toi, Nina Lou,
Roger
thige,
RépondreSupprimerC'est vrai, je ressens une vraie complicité avec la nature et ce, de plus en plus, comme si mon niveau de compréhension ou de ressenti à son égard, avait progressé.
Bien amicalement,
Roger
Roger, tu dis de ne pas chercher le spectaculaire et pourtant ça l'est !
RépondreSupprimerspectaculaire et émouvant à la fois !
Dans la vie tout est dérisoire et éphémère
et c'est pourtant l'essentiel ! et ton art
est essentiel pour toi et vit le temps d'un regard, d'une vague ou d'un coup de vent !
il n'y a rien de plus beau !
bisous
*** Un petit coucou en ce lundi matin ... je te souhaite un très bon début de semaine Roger ! BISOUS ! ***
RépondreSupprimerNancy,
RépondreSupprimerMerci pour ce bonjour amical.
Je te souhaite également de passer une bonne semaine.
Je t'embrasse,
Roger
Roger,
RépondreSupprimerest très intéressant et important pour nous
connaître les étapes par lesquelles vous passez
pour mener à bien vos travaux.
Une nouvelle «bataille personnelle» à chaque poste!
Et c'est cette énergie qui apporte la beauté de la vérité de simplicité et de sincérité, ce qui est imprimé sur votre art éphémère!
félicitations! pour la persévérance!
Particulièrement apprécié les travaux avec des feuilles sèches et
spirales qui est l'une de mes manières préférées!
Un gros câlin!
Denise Scaramai,
RépondreSupprimerMerci pour ce très riche commentaire et pour ces mots d'encouragement de ta part.
J'invite, ici, mes lecteurs qui ne connaissent pas encore ton travail d'artiste à visiter ton blog.
Je t'embrasse bien amicalement,
Roger
j'aime ces taches de soleil sur la voie ferrée que j'imagine désaffectée.. je pense soudain au vieux film certainement oublié d'André Delvaux , le fils de Paul "Un soir un train" qui était une parabole sur la vie et la mort , avec Yves Montan et Annouck Aimée...la membranne est si souple et si ténue entre les deux mondes ...et ces semis de lumière pour guider des pas sereins et joyeux vers l'infini ,
RépondreSupprimerce jaune radieux est jubilatoire..
Il apaise et transfigure .
Je me suis amusée dans mon jardin.
RépondreSupprimerJ'ai pensé à vos spirales...
*** Un petit passage pour te souhaiter un bon mardi ! BISOUS ! ***
RépondreSupprimercroukougnouche,
RépondreSupprimerLes voies ferrées ont toujours inspiré les artistes. Elles sont tellement chargées de symboles et puis, il faut le dire, de mystère pour moi.
Merci de ton très beau commentaire.
Belle journée à toi,
Roger
La Citadine,
RépondreSupprimerBienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins. J'ai quelques spirales "citadines" bien que je ne travaille pas souvent en ville. Il faudra que j'en retrouve les photos.
Bonne journée,
Roger
Nancy,
RépondreSupprimerMerci de ton passage matinal.
Bonne journée et à bientôt,
Roger
encore de magnifiques photos !
RépondreSupprimerj'aime le coté éphémére des choses, une vague viendra effacer ces messages, le vent fera tomber ces pyramide de pierres...
c'est trés poetique !
Je vous rassure, je lis aussi vos textes, que je trouve exellent comme toujours ! :)
A Bientot**
Quelle énergie Roger dans toutes ces installations ! Je suis certainement trop curieuse..mais que se passait il dans les 4 murs de votre atelier ? Est il devenu trop étroit? ;-)
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup le texte de S.Cornillet belle écriture...
Mahon,
RépondreSupprimerMerci de votre passage sur Le Chemin des grands jardins. Sachez que j'apprécie votre commentaire et qu'il m'encourage à continuer.
Cordialement,
Roger
Renica,
RépondreSupprimerDans toute vie, il y a des étapes. Quitter la peinture et l'illustration fût pour moi comme une renaissance et ce chemin de land art allait me faire découvrir tellement de choses nouvelles dans le domaine de l'expression ! En effet, les murs étaient trop présents dans ce précédent atelier. Pourtant j'allais en ouvrir bientôt un autre consacré à l'art-thérapie pour recevoir des personnes âgées atteintes de la maladie d'Alzheimer. Je suis dans ma 9ème année de pratique sans avoir jamais ressenti le moindre ennui, bien au contraire. Je viens de consacrer un an et demi de ma vie à réaliser un documentaire entièrement tourné dans mon atelier et qui sera bientôt présenté au grand public, et à la TV et dans les salles de cinéma qui voudront bien le présenter. Pour la TV c'est courant Décembre 2010 et pour la version longue, début 2011. Merci d'apprécier le texte que j'ai dédié à Serge Cornillet qui est un grand photographe dont l'humanité mérite d'être soulignée.
Belle soirée à vous,
Amicalement,
Roger
Partie de chez Spiruline, je vous découvre, et je suis sous le charme. Une sensation d'équilibre, de beauté, de sérénité. Je vais continuer ma visite.
RépondreSupprimerPetit bonjour chez toi je repasse
RépondreSupprimerSimplemente BELLO !!!!!
RépondreSupprimerDesde Argentina, Liliana
Un petit détours
RépondreSupprimerPar ton Grand Jardin
ça fait toujours du bien !
Je ne verrai plus
Mes feuilles mortes
Accumulées par le vent
De la même manière :
Avant,
Je les rassemblais en tas...
Demain,
J'essaierai les spirales,
Avec slalom entre les arbres !
Biseeeeeeeeeeees de Christineeeeee
Pastelle,
RépondreSupprimerBienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins et merci pour votre commentaire.
Roger
France,
RépondreSupprimerBonsoir France et à bientôt sur ton blog.
Bises
Roger
Liliana Lucki,
RépondreSupprimerBienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins depuis ton beau pays l'Argentine. Je viens d'aller sur ton blog où j'ai découvert ton travail d'artiste,. Très belles créations !
Belle soirée à toi,
Roger
Christineeeee,
RépondreSupprimerMerci pour ton commentaire rimé. Je reconnais là ton style !
Belle soirée à toi,
Je t(embrasse amicalement,
Roger
Spiritualités inspirées pour un onze novembre mis en beauté par Messire Dautais, aux sages équilibres impressionnants, même s'ils ne sont pas sensés nous paraître spectaculaires... Commémoration des guerres et des paix, aussi fragiles les unes que les autres : nous en récoltons les fruits, oubliant que sans elles, nous n'aurions pas de passé. J'aime à venir les respirer par ici, ces fruits : la passerelle entre cet art divinement naturel et mon âme fatiguée, il me plaît tant de la traverser, avec tes mots si ronds d'émotions...
RépondreSupprimerMerci.
Cher Roger, jette un oeil à mon blog, j'ai pensé à tes spirales, l'autre jour, dans un musée à Athènes. Merci pour ce très beau poèmes et ces belles créations.
RépondreSupprimerJ'ai regretté le temps court de ton passage télé.
RépondreSupprimerOn referme toujours lentement ton blog, ce fut pareil ce jour là. Ensoleillé et....frustrant.
Tendresse.
Viviane pour sérénité.
Tsuki,
RépondreSupprimerJe souhaite à ton âme fatigué de retrouver sa santé.
Pourtant, à lire ton blog, je t'assure qu'aucune lassitude ne transparaît et si tu aimes à venir flâner sur Le Chemin des Grands Jardins, j'aime aller chez toi pour y lire tes chroniques originale et bien écrites, ce qui n'est pas le cas partout.
Merci pour tes mots d'encouragement qui venant de toi, me touchent beaucoup.
Un ex Pontchâtelain !
Roger
Amartie,
RépondreSupprimerJe reviens de chez toi, plus exactement de ton blog MES INSTANTANÉS. J'ai répondu à ta délicate attention et d'ailleurs, j'invite mes lecteurs à découvrir ton univers très riche. Il y a beaucoup à apprendre.
Je te remercie de ton commentaire,
Amicalement
Roger
Sérénité,
RépondreSupprimerMes passages à la TV ont été nombreux, ces dernières années, car j'ai souvent été sollicité pour des tournages. J'en prépare encore un pour ce mois-ci. Je ne les vois pas souvent, mais ils sont avant tout fait pour les autres et aussi pour promouvoir le land art qui reste un art marginal, sauf dans les pays Anglo-Saxons. C'est ainsi.
Le plus important pour moi, reste ma pratique.
Je conseille aussi à mes lecteurs de découvrir tes blogs qui sont emprunts d'un grande humanité et qu'il faut découvrir absolument.
Belle fin de semaine à toi,Viviane,
Amitiés,
Roger
Bonjour Roger ! :o)
RépondreSupprimerQue cette journée soit belle.
Je te souhaite un bon vendredi, un bon week-end !!! GROS BISOUS ! :o)
Nancy,
RépondreSupprimerCette journée commencera par une séance d'art-thérapie où je vais accueillir 4 personnes âgées atteinte de la maladie d'Alzheimer. Un moment toujours particulier et si riche humainement. La journée ne peut qu'être belle après, car on apprécie alors sa propre santé à sa juste valeur.
Bon week-end à toi et à bientôt,
Bises,
Roger
Désolée pour la méprise sur le texte...QuelS talentS ! j'espère que tu nous tiendras informés de la date du passage de ton documentaire. Je regarde rarement la télévison sauf exception ;-) merci
RépondreSupprimerQuel talent !!
RépondreSupprimerBelle symbolique !
C'est une riche idée de faire du beau avec tout ce qu'on trouve sur le chemin, quel que soit le chemin.
Faire pour le plaisir de faire, pas pour celui de posséder, de donner, de vendre... Un art qui laisse place aussi à l'oubli, non ? Je plaide souvent pour l'oubli dans ce monde d'hypermémorisation.
Je vais parler plus gentiment et en méditant (au lieu de médire) aux feuilles du tilleul qui jonchent la cour de ma maison, promis Roger !
Merci pour ton passage chez moi et à bientôt.
Amicalement.
Lulu la Sorcière,
RépondreSupprimerBienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins.
Ce que tu dis à propos de l'oubli est très juste. Il te reste à expérimenter le land art avec les feuilles de ton jardin et à m'envoyer les photos !
Belle journée à toi,
Roger