aux passantes...
à Marie-Claude
Les rosiers
Une plaine-nuit, une nuit de peine-semaine. Partout le vide et l'éclat. La brouette au bout des bras., me courbe. inlassable gravité des jardiniers au travail. J'exprime la terre. Jeu de mains, jeu de vilain. Me voilà si près, si loin.Terre de feu, brûlure des griffes de rosiers. Humus. Pierres abandonnées, retournées, déplacées, emportées autre part, dans l'autre-ailleurs des platebandes. Les grands silences partagés, nos blessures, sécateurs, griffes en bois, puis, le sang-sève. Mes doigts engourdis et sales. Ces mains gâchées, ce dos vieilli. Cette fatigue juste qui monte avec la journée. La pâleur du soleil voilé, l'affolement du tambour de chair, mais, l'alignement des corbeaux qui volent leur destin. Le bruit des bottes sur l'herbe gelée comme un bonheur d'enfance retrouvé. L'oiseau revenu, nommé "an eostig".
L'indifférence des passants, me navre dans cette allée d'école. Je suis dans mon havre de paix-travail, bien. Froid, gelé, vivant, oublié. La bêche tranche,retourne, casse, tasse. l'œil apprécie. Il est midi. Je m'arrête, seul.
Je marche dans la plaine-nuit, dans la nuit de ma peine-semaine
Roger Dautais
à Marie-Josée
.../
Mes vers je les écris avec le soc de la charrue
Dans la chair vivante de ma Bretagne, sillon après
sillon- J'y dissimule des grains d'or-
Le Printemps en fera des poèmes:
Mers d'émeraude ondulants dans la brise
L'été en fera des étangs d'épis
Le vent d'Août les mettra en musique
Et le chœur de al batteuse chantera
Les journées ardentes du huitième mois
Les journées de peine de poussière de sueur
Mes Poèmes sacrés et...méprisés
Anjela Duval (1905- 1981)
Poèmes de nuit, Poèmes de jour.
à Manue...
Chien errant
Et me voici devenu chien errant, pattes crottées, poils mouillés par les pluies d'automne, langue incertaine et pendante. J'ai cherché, en vain, une proie facile, pour me nourrir, mais je n'ai reçu que volée de bâtons, par les paysans, bien décidés à me rompre les os. J'ai hanté les ruines des fermes, parcouru les rues froides pour apaiser l'écho permanent de ma faim. Mes yeux éblouis par les phares de voiture, sont devenus aveugles. La faim au ventre, j'ai déchiré des charognes dans les fossés humides et mes dents se sont usées à la tâche. Ils m'ont pris en chasse, les hommes d'équipage en livrée et bottes cirées. Leurs meutes hurlantes m'ont appris la fuite, l'isolement, la vie rude et j'ai perdu l'espoir des chiens. Jour après jour, la faim me rognait le ventre. Mes cris sont devenus plus rauques. Les hurlement ont peuplé mes nuits, déchiré les banlieues, atteint les ciels d'orage. Ma vie s'est inscrite dans ces territoires improbables remplis d'habitations aux murs de vent. J'ai creusé des tombes croyant que tel était mon destin, prêt à m'y coucher. Mais à chaque fois, je suis reparti en quête de sonorités nouvelles à saisir dans le vent, espérant qu'elles me feraient signe, qu'elles me montreraient la route pour aller voir ailleurs, sur les traces des chiens sauvages en guerre, comme moi.
Fallait-il donc se coucher pour obtenir la paix et manger dans la main du maître, ou bien, prouvais-je garder ma vie rebelle et libre sans chercher ce rassasiement ?
J'ai pris la route du Nord. Le soir tombait. J'ai traversé une dernière fois la forêt et cela m' pris toute la nuit.Lorsque je suis arrivée à l'orée, la lune éclairait ce no man's land qui me séparait de la grande ville. Je me suis assis sur les pattes arrières et j'ai poussé le lus long cri jamais sorti de ma gueule. Quelques fenêtres se sont allumées et j'ai entendu les chiens domestiques me répondre. Je ne pouvais plus leur expliquer que j'avais choisi, à l'instant m^me de rester, chien errant, pattes crottées, poils mouillés, par les pluies d'automne, langue incertaine et pendante.
Mon pays serait, déplacement, voyage, ailleurs, au delà de la frontière qui nous séparait. Mon pays serait la vie, rythmée par les battements de mon cœur. Ma vie serait un long hurlement jusqu'à ce que je rencontre la tendresse des hommes, s'ils ne l'avaient déjà enfouie sous de monceaux de viande fraîche et autres entassement d'or et de richesse.
Le ciel s'est couvert et la pluie s'est mise à tomber ,fine et froide. Je me suis souvenu de ce ce pays que l'on appelait la Bretagne, où j'étais né, non loin de Brest, de mon abandon au bout d'une corde dans une forêt et je décidais, malgré cela d'y retourner pour y finir mes jours sans perdre la liberté de chien errant.
Roger Dautais
P.S. Toute les photos présentées sur cette page ont un point commun : elles ont été sélectionnées pour illustrer un livre de poèmes en 2009.
Hola Roger,
RépondreSupprimerla última composición me tiene enamorada, es fabulosa!!!
y las dos de orquideas maravillosas!
gracias
tes oeuvres sont magnifiques vraiment !
RépondreSupprimerbicacolors,
RépondreSupprimerà voir la dernière page de ton blog, je comprends mieux ton commentaire dont je te remercie sincèrement.
Belle fin de semaine à toi,Elena,
Amitiés.
Roger
Nefertiti,
RépondreSupprimerJe retourne un peu en Égypte lorsque tu apparais sur Le Chemin des Grands Jardins. Je suis très sensible à tes mots d'encouragements dont je te remercie.
Bon week-end à toi,
Bien amicalement,
Roger
Muito muito lindo o seu jardim e a mensagem que deixa no texto.
RépondreSupprimerQue tenhamos uma vida plena e livre e saibamos capturar ventos mesmo que nao venha bons ventos.
Um grande abraço Roger da
Lis
PS - fotos lindíssimas .Parabéns
Gostaria de saber mais sobre o livro de poemas .
Beauty, Beauty and I can not read the words but I can enjoy the photos..
RépondreSupprimerThank you
Katelen
Moi, c'est la première composition "que me tiene enamorada" (j'adore cette expression en espagnol...), par sa forme et la chaleur de ses couleurs...
RépondreSupprimerBonne journée, Roger !
Norma
J'admire tes compositions mais avant tout le travail et la patience préalable à de telles réussites.
RépondreSupprimermi atención ha quedado en la portada de un disco con un triángulo y orquídeas
RépondreSupprimery en la filosofía de la última imagen
Si tu me permets cette question : de quel livre de poèmes s'agit-il ?
RépondreSupprimeramitiés,
sébastien
Lis,
RépondreSupprimerMerci pour ton commentaire chaleureux. Cette série de photos sélectionnées au nombre de quarante. l'auteur des poèmes ne s'étant pas entendu avec l'éditeur, ce livre n'a pas vu le jour.
Bonne journée à toi,
Roger
Poetic Artist,
RépondreSupprimerJe te remercie pour ton commentaire. Textes et photos ne sont pas obligatoirement en correspondance mais ne sont que des rencontres avec des textes parfois anciens, des lectures, et même des souvenirs. Aujourd'hui, seul le dernier texte dédié à Manue a été écrit récemment.
Best wishes
Roger
Roger
Norma C.
RépondreSupprimerCette installation a été réalisée en 2005 et fait partie de la série "Le voyage de la sphère". Elle fait aussi partie de mon exposition itinérante
" Le Chemin des Grands Jardins". qui a déjà beaucoup été vue. Bon week-end à toi, Norma.
Roger
camino roque
RépondreSupprimerJ'aime à lire tes commentaires tes commentaires, ici, comme j'aime aller sur ton blog. J'y retrouve cette créativité, cette impertinence faisant place à un humour qui rend ton travail vraiment attrayant.
Bon week-end à toi, Camino
Roger
Seb Haton,
RépondreSupprimerComment t'écrire, Seb, une autre réponse que celle donnée à Lis, au-dessus. Je peux simplement te dire que mes photos ont très souvent été publiées dans des revues régionales ou nationales, parfois pour des Une, quelquefois pour de nombreuses illustrations de textes. Il faut dire que le land art est très visuel et attire beaucoup de gens.
Mon avant dernière contribution, est une couverture de SPERED GOUEZ, et une 4ème de couv.C'est un recueil de poèmes où je figure(modestement) en tant qu'auteur et landartiste à la fois. En cherchant SPERED GOUEZ N°16 sur google à la ligne publication, tu as la présentation de cette revue. Quant à ma dernière contribution, j'ai choisi une spirale effacée par la mer pour la jaquette de mon documentaire LA MÉMOIRE AMNÉSIQUE, en version DVD, qui sortira bientôt.
Bon week-end à toi, Sébastien et à bientôt sur ton blog,
Roger
Adiante,
RépondreSupprimerMerci de ton passage, ici. J'invite mes lecteurs à visiter ton jardin et tes découvertes de chasseur de dinosaure.
Bon week-end,
Roger
C'est juste merveilleux.
RépondreSupprimerQue du bonheur pour les yeux et le coeur.
Ces images sont belles ; mais tes mots le sont plus encore, si c'est possible. J'aime les images qui se dressent devant moi quand je les lis.
RépondreSupprimerC'est intéressant : tes mots font naître des images, tes images font naître des ressentis. La boucle est bouclée, l'essentiel est atteint....on vit tant qu'on ressent !
Bon week-end, Roger !
C'est presque trop riche comme billet... il faudra revenir plusieurs fois pour en goûter tout le sel. Tes oeuvres d'abord, ma préférence aujourd'hui allant à la dernière. Mais c'est juste une question de sensibilité du jour, demain j'en choisirai une autre car toutes sont superbes.
RépondreSupprimerTes textes ensuite, la plaine-nuit, si plate, si esseulée, et ce travail qui te courbe le dos. Puis ce pauvre clébard rejeté et qui traine son errance comme une quête jamais satisfaite. On a envie de te bouchonner avec une bonne vieille couverture pour te redonner le moral ! As-tu lu "dans la guerre" d'alice ferney, livre qui m'a particulièrement touchée. Errance d'un chien qui cherche à retrouver son maître parti pour le front, prétexte à raconter les déchirements de la vie et de la mort.
Bonsoir Roger, j'ai particulièrement aimé la scuplture dans la rivière, très beau, Amitiés: thibault
RépondreSupprimerROGER bonsoir
RépondreSupprimeretencore merci pour tes crétions c'est magnifique.
Je suis une fan voilà j'adore ce que je regarde et observe chez toi
Merci
*****************
Pour la pierre j'sais pas
Pastelle,
RépondreSupprimerN'oublions pas que la nature permet de tels travaux à condition de l'aimer et d'y passer beaucoup de temps.
Merci pour ton commentaire,
Roger
anne des ocreries,
RépondreSupprimerJe pense que tu es une des seules à me parler ainsi. Il n'y a pour moi, qu'une seule écriture, qu'elle soit sur le terrain ou sur une page blanche. J'ai toujours imaginé le land art comme une écriture dans le paysage. Je ne cherche pas à faire école, ni me dissocier des autres artistes, mais tout simplement parce que je le ressens comme ça. Et venant de toi, une femme d'écriture, cela me touche d'autant plus.
Je t'en remercie encore. Bonne fin de semaine, Anne et à bientôt,
Amitiés.
Roger
Michelaise,
RépondreSupprimerJe n'ai pas lu ce livre mais je vais tacher de le trouver. Ce texte est assez récent et je le portais en moi depuis quelques semaines. Il y a toujours une par de soi dans une fiction mais ce n'est pas un autoportrait. Pour le moment, je n'ai que deux pattes et je me porte plutôt mieux.
Merci pour ces encouragements. J'ai répondu à ton appel et trouvé un petit truc pas mal.
Belle soirée à toi,
Roger
Thige,
RépondreSupprimerCe lieu est situé sur un petit fleuve côtier, appelé Orne ( comme le département) J'en connais bien les deux rives pour y aller travailler de temps en temps, plutôt en été car les eaux sont plus basses.
Merci de ton commentaire.
Amicalement,
Roger
France,
RépondreSupprimerTu es passionnée des pierres et ton jardin nous le montre bien. Je les utilise différemment, mais avec la même passion. Nos avons deux points communs. Nous sommes Bretons et nous aimons les pierres. Ce n'est pas si mal.
Bonne fin de semaine, France,
Roger
Hello Roger... la route est longue !
RépondreSupprimerc'est toujours très beau chez toi
..et très inspiré / j'aime beaucoup y venir
on trouve toujours ce qu'on ne cherche plus ..ou pas !!
// je réagis à ton "aux passantes"
qui me fait tout de suite penser à une chanson de Cabrel que j'ai cru un moment, tant elle ressemble dans le ton et les paroles, être une chanson de Brassens... elle s'appelle "aux passantes" .. en voici le texte (que tu connais peut-être) :
Je veux dédier ce poème,
A toutes les femmes qu'on aime,
Pendant quelques instants secrets,
A celles qu'on connaît à peine,
Qu'un destin différent entraîne,
Et qu'on ne retrouve jamais.
A celles qu'on voit apparaître,
Une seconde à sa fenêtre,
Et qui, presque, s'évanouit,
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui.
A la compagne de voyage,
Dont les yeux, charmant paysage,
Font paraître court le chemin;
Qu'on est seul peut-être à comprendre,
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main.
A celles qui sont déjà prises,
Et qui, vivant des heures grises,
Près d'un être trop différent,
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant.
Chères images aperçues,
Espérances d'un jour déçues,
Vous serez dans l'oubli demain;
Pour peu que le bonheur survienne,
Il est rare qu'on se souvienne,
Des épisodes du chemin.
Mais si l'on à manqué sa vie,
On songe; avec un peu d'envie
A tous ces bonheurs entrevus,
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre,
Aux cœurs qui doivent vous attendre,
Aux yeux qu'on n'a jamais revus.
Alors, aux soirs de lassitude,
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir,
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir
... à binetôt !
Magnifique comme toujours !
RépondreSupprimerRoger je viens te dire bonsoir ce soir. Et bravo car je n'ai jamais vu des photos aussi belle tu sais
RépondreSupprimerbisou
Patrick Lucas,
RépondreSupprimerPour tout te dire, je ne pensais pas à cette chanson de Francis Cabrel que je connais bien sur et apprécie. Parols et musiques d'un Maître en la matière.
Non, je pensais tout simplement à rendre hommage à toutes mes lectrices( tu as du remarquer que ce blog est suivi en grande majorité par des femmes) parce que leur présence n'était pas gagnée d'avance dans un blog consacré à un art très marginal, je veux parler du land art. Il me semble que je me suis un peu transformé en les fréquentant au travers de leurs commentaires. C'est pour cela que j'avais choisi cette dédicace quelque peu imprécise mais que je trouvais belle.
Je te remercie néanmoins de m'avoir donné l'occasion de publier, ici, le texte intégral de cette très belle chanson.
Bonne soirée,
Amicalement,
Roger
Patrick Lucas,
RépondreSupprimerRectificatif
Lorsque Brassens découvrit ce poème d'Antoine Pol,il appela celui-ci pour lui demander d'autorisation de le mettre en musique. Ce qui fut dit fut fait et ils devaient se rencontrer après ce travail. Antoine Pol mourût de vieillesse une semaine avant leur rencontre.
Il fallait que cela fût écrit pour rectifier l'erreur commise par moi dans le précédent commentaire.
Je te prie de m'en excuser, ces deux poètes valaient bien qu'on leur rendit hommage à leur tour.
Roger
magnifiques! vos photos, et une source d´inspiration pour moi.
RépondreSupprimerheureuse d´avoir trouvé votre blog sur le net.
bonne soirée,
monika
Mademoizelle Margaut,
RépondreSupprimerCertains m'ont dit que j'orthographiais mal ton pseudonyme. Je les ai alors envoyé sur ton blog. Ils ont sont revenus très heureux et ne me font plus de remarque.
Merci de ton commentaire,Amicalement,
Roger
Flo,
RépondreSupprimerMerci de ta visite et de ton commentaire. Je pense que tu te débrouilles aussi très bien sur ton blog et que tu as beaucoup d'avenir.
Belle soirée,
Roger
Roger,
RépondreSupprimerla liberté d'errants, a un prix élevé ...
quand nous regarder et admirer votre travail,
ainsi, la photo, vous ne pouvez pas imaginer combien de mésaventures vous maintenant ...
vos histoires sont si importants et font partie de l'œuvre finale!
et aussi par le côté poétique liée au processus créatif!
félicitations pour votre persévérance et de courage; et nous sommes toujours reconnaissants pour le partage!
Hugs
Bonsoir Roger,
RépondreSupprimerCe que je préfère c'est la boule de feuilles d'automne. C'est comme ça que j'aimerais décorer mon sapin de Noël !
J'ai toujours beaucoup de plaisir à découvrir tes créations Roger. Merci de les partager avec nous.
Denise scaramai,
RépondreSupprimerDifficile, en effet de séparer la vie de l'œuvre, s'il y a , parce qu'elle se veut avant tout, humaine. Mais il me faut parfois le lire sous la plume d'une autre personne pour me rendre compte à quel point c'est perceptible.
Merci pour ton commentaire commentaire chaleureux.
Je t'embrasse amicalement,
Roger
Olivia,
RépondreSupprimerSi tu choisissais cette sphère pour décorer ton sapin, alors il te faudrait un très grand sapin.Je te remercie de ta présence amicale.
Beau Dimanche en Bretagne,
Roger
Ce texte "chien errant" ...
RépondreSupprimerparlant, criant, hurlant à vie, à mort :
fort, intense ...
.
.
.
.
.
merci pour la dédicace .. touchée coulée ..
=)
Bonjour Roger ce " chien errant" qui est " chien sauvage en guerre"
RépondreSupprimernous fait vivre cette rage qui est celle là seule qui sait nous mettre debout!
texte fort que l'on sent écrit d'un trait, j'allais dire d'une bave...
je t'embrasse en amitiés et merci Roger d'être par ici
brigitte
Une des choses admirables de ce blog c'est qu'on ne sait quoi dire de plus: l'art est beau, les mots sont beaux...Tout va ensemble, belle route que ce jardin humain.
RépondreSupprimerManue,
RépondreSupprimerJe suis sûr que tu sais nager, autrement, je vais regretter de t'avoir mis en danger.
Merci pour ta délicate attention sur ton blog.
Amicalement,
Roger
Brigitte Maillard,
RépondreSupprimerêtre capable de s'insurger, de ne pas suivre le troupeau, me semble aussi important que toute reconnaissance. Cette rage de vivre est une seconde nature qui remonte à si loin dans ma vie.Sans elle, je crois, je ne serais plus de ce monde.
Je t'embrasse amicalement, sans oublier d'envoyer mes lecteurs sur ton blog : Le monde en poésie, un espace de liberté et de création.
Roger
Tifenn,
RépondreSupprimerCrois-tu que je mérite tout cela ? Si je donne un peu de bonheur à ceux qui viennent comme toi sur Le Chemin des Grands Jardins, alors, je n'aurai pas perdu mon temps. Cela ne m'empêche pas d'être surpris par tous ces commentaires que je n'attendais pas.
Merci et belle soirée en Bretagne.
Amitiés,
Roger
*** J'aime venir chez toi découvrir tes dernières œuvres !!! C'est beau et poétique à la fois !!! La lumière était belle et ces photos je les regarde avec grand plaisir ! Merci Roger ! merci beaucoup !!!! GROS BISOUS et bon lundi à toi !!!!! ***
RépondreSupprimerSono sempre incantata dalle tue opere, Roger! Ogni volta mi togli il fiato, con la tua poesia fatta materia, con la tua arte che riempie la natura! Ciao, Cristina
RépondreSupprimerNancy,
RépondreSupprimerJe rentre de pratiquer le land art en bord de mer que j'ai quitté à la nuit tombante. Ma collection de cairns s'est enrichie de quelques spécimens, élevés dans le froid et la solitude. Je les présenterai bientôt ici en espérant qu'ils te plaisent puisque maintenant tu deviens une "fan" du Chemin des Grands Jardins.
Bonne soirée,
Je t'embrasse amicalement,
Roger
Christina,
RépondreSupprimerJe te remercie de ton commentaire et de ton passage régulier sur Le Chemin des Grands Jardins.
Je te souhaite une belle soirée, Christina,
Roger
merci Roger pour ces mots sur monde en poésie, belle soirée à toi
RépondreSupprimerje t'embrasse amitiés Brigitte
Brigitte Maillard
RépondreSupprimerLes artistes et poètes que tu y présent, m'ont jusqu'ici, inspiré ces commentaires. Il est vrai que je vais souvent te lire, là-bas.
Merci. pour ton commentaire,
Je t'embrasse,
Roger
mon cher Roger - votre bel art et les mots me quitter sans mes propres mots - ils me laissent à bout de souffle - incapables de se déplacer d'eux - enveloppés en eux et qui ont besoin ne manque rien d'autre que leur beauté - magnifique - et mon cœur vous remercie pour vos aimables paroles toujours à mes blogs - paix et d'amour - jenean
RépondreSupprimerYour work is poetry for my eyes.
RépondreSupprimerThanks for your kind comments.
Hugs!
Toujours romantique… et un voyage qui s’offre à mes papilles et que je reçois avec plaisirs.
RépondreSupprimerLes couleurs sont magnifiques et tes mots toujours aussi extraordinaires.
J’espère que tout va bien pour toi. La petite libanaise t’envoie pleins de bons souhaits pour une excellente soirée.
On est tous un peu "chien errant à sa manière..."
RépondreSupprimerCe soir, je me promène dans les couloirs du net, j'erre en qq sortes...les mains froides, les pieds au chaud, le ventre bien rempli, mais avide de nouveautés créatives pour la journée de demain?!
Une fois de plus, que de belles images, photos d'artiste...
et des mots si justes, si vrais...on en a les frissons sur la peau...que d'émotions!
Dans une autre vie, il me faudra pe passer au Land'art à défaut du Mail art?!
Bises
*** Un petit coucou en passant devant ton joli blog Roger ! :o) Je te souhaite UN BON MERCREDI ! BISOUS ! :o) ***
RépondreSupprimerGYPSYWOMAN
RépondreSupprimerJe vous remercie pour votre passage sur Le Chemin des Grands Jardins et pour votre commentaire sympathique.
Roger
Crissant,
RépondreSupprimerMerci et bienvenue sur mon blog. Bravo pour la créativité dont tu fais preuve sur le tiens.
Roger
Hala,
RépondreSupprimerOui, tout vas bien, avec beaucoup de travail, mais ça va. Je conseille vivement ton blog à mes lecteurs qui aiment le Liban ou qui veulent le découvrir sous un autre angle. Chacune de tes chroniques , très bien écrites, d'ailleurs, nous apprend beaucoup de choses.
Merci pour ton commentaire amical.
Belle journée à toi,
Roger
BabyJane,
RépondreSupprimerC'est un plaisir de te retrouver, ici et je te remercie pour ce commentaire chaleureux.
Belle journée en création pour toi,
Roger
Nancy,
RépondreSupprimerBelle journée à toi, aussi,
Je t'embrasse,
Roger
Bonjour
RépondreSupprimerCela faisait longtemps que je n'étais pas venu me promener dan tes grands jardins.
Les oeuvres que tu nous montres là sont vraiment magnifiques.
Annick,
RépondreSupprimerMais tu reviens quand tu veux, Annick, Le Chemin des grands Jardins est ouvert aux passantes.Merci pour ta visité et ton commentaire.
Bien amicalement,
Roger
On the tower of the stones.
RépondreSupprimerThe vanity and the eternity. .
The both seem to coexist.
Thank you.
ruma
Ruma,
RépondreSupprimerLes deux se côtoient en effet, c'est la loi du genre.
Merci pour ton commentaire et belle journée à Japon,
Roger
Une halte au Grand Jardin...
RépondreSupprimerEt une photo (la dernière)
Qui me fait un peu sourire :
Pauvres galets,
Les voici serrés
Comme des sardines
Bien coincés,
Ils ne sont pas prêts,
De couler...
Ou de s'écouler...
Comme le ferait du sable
Dans un sablier !
Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeee
Christineeeee,
RépondreSupprimerTu sais Christine, si tu as un peu de patience, tu reviens dans quelques milliers d'années et tu retrouveras tout ce beau monde transformé en sable fin.
à bientôt et merci pour ton commentaire.
Bises,
Roger
Je suis toujours saisie par tes compositions...
RépondreSupprimerpourquoi?
Je viens de chez Christineeee pour (re)découvrir tes magnifiques compositions. C'est tout simplement magnifique. J'adore !
RépondreSupprimerI love your blog! It is truly a lot off GREAT work here, and i am looking forward to take the time to explore it it time. This pitcures over here are amezing! Love them all, but the last one was extra joy in my eyes;O)
RépondreSupprimerLine.
Have a woonderfull day!;O)
Line,
RépondreSupprimerBienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins depuis la Suède. Je vous remercie pour vos encouragements et j'invite mes lecteurs à découvrir vos talents de photographe sur votre blog.
Roger
Les fleurs qui *s'échappent du triangle ou du carré, me rappelle un pull en coton que j'avais réalisé, agrémenté de minuscules perles de verre, rouges sur du turquoise, groupées, et tout à coup, un quirielles s'échappaient du groupe en se positionnant le long du devant du pull. La fille d'une amie aimait faire remarquer aux personnes *tu vois ces perles, elles se cas....la gu...*
RépondreSupprimerAllez savoir pourquoi ces installations vôtres, me rappelle ce souvenir. TOUTE PROPORTION GARDEES, bien évidemment.
Un petit coucou de Lausanne où il pleut.
Béatrice De,
RépondreSupprimerMes installations sont ce qu'elles sont dans leur vie " in situ". Je l'explique ou non, ensuite, photographiées, elles ne m'appartiennent plus. Il est bien qu'alors, chacun puisse inventer et rêver dessus, à sa façon, comme vous le faites. Quant à savoir pourquoi, on projette ces propres souvenirs...la mémoire est un territoire si vaste qu'il est difficile de savoir pourquoi elle est sollicitée à ce moment là. le principal, c'est qu'elle marche bien
Merci de faire connaitre mon blog en Suisse, pays où je compte peu de lecteurs.
Amitiés.
Roger