à Raymond, le voyageur de l'autre rive...
Il y a plus de morts que de vivants,
ce sont les morts qui dirigent les vivants.
Auguste Comte
Le land art est aussi une sorte d'écriture, pour raconter des histoires, pour lier les éléments entre eux, pour rechercher la poésie de l'instant, pour se perdre aussi afin de mieux ressentir toutes ces émotions. Je ne suis jamais sur de mes mots, de la syntaxe et je vis dans cette perpétuelle recherche de la phrase juste qu'il me faut inventer en parcourant le monde. C'est quand même curieux de vivre ainsi. J'aurais imaginé que rendu à cet âge, nous n'avions plus besoin de cette recherche et c'est tout le contraire. La nature est elle même imaginative et c'est que se font les échanges entre elle et moi. Dans ces semaines où je ne peux pratiquer le land art, j'ai compris combien cela m'était nécessaire pour vivre complètement. Le dialogue reprendra bientôt,sans idée de rattraper quoi que ce soit, mais dans l'intention de retrouver ces sensations par les gestes de faire, installer, cueillir, creuser, amasser, coudre, assembler et par les marches journalières qui n'ont d'autre but que de me faire entendre, écouter, voir, toucher et goûter la nature. Je ne serai jamais déçu de ne pas avoir d'idées, je me dirai que ce sera pour demain. J'aurai aperçu et approché tant d'oiseaux de mer, avec leurs danses curieuses quand leurs pattes en transe dessinent des runes sur le sable mouillé. J'aurai vu filer le renard ou bien un lièvre, avec un peu de chance , un chevreuil. J'aurai vu le jour se lever, avec ses promesses de lumières fabuleuses. Je serai revenu crotté, sous la pluie, par des chemins creux. Je me serai perdu à la tombée du jour dans un bois, et ressenti ce pincement au cœur, cette légère angoisse du noir. Tout cela s'inscrira dans ma mémoire,comme dans une source pour en resurgir, au bon moment et me donner l'inspiration nécessaire, le mot juste, la phrase à inscrire dans le paysage, sans paroles, avec respect.
Roger Dautais
LES CHEMISES DE L'AU-DELÀ.
Je frappe à la porte et entre sans plus attendre.
- Vous m'avez appelé ?
- Oui. Vous êtes Jean ?
- C'est ça, je suis Jean.
- Le journaliste ?
- Exact. Vous deviez me parler de quelqu'un, me semble-t-il ?
Il murmure "Pinter". Je ne connais rien sur lui.
L'homme est agité. Il parle d'un monde. Il décrit ce monde. Il tire le rideau blanc qui sépare la mansarde en deux. Derrière lui la fenêtre est ouverte sur la cour. Je me penche. En bas, une tache rouge sur le sol me rappelle un saut de trop. Je me souviens de son coup de téléphone.
- Allo, Jean, venez,c'est le bon moment.
On entend une tourterelle roucouler sur le toit. Une pluie fine commence à diluer la tache rouge sur le sol. Il continue à me parler du monde de Pinter. Il tire le second rideau blanc de la petite chambre et ouvre une porte qui donne sur un escalier de bois ciré.
Il défait ces lacets et enlève sa ceinture. Il dit que c'est comme ça en prison et que rien n'a changé depuis sa sortie. Il dit que " l'œil"le regarde toujours. Il dit aussi qu'il voudrait être un oiseau. Il regarde la fille d'en face. Elle est brune avec des yeux très noirs. Elle repasse des chemises d'homme, toute la journée. Il ôte sa chemise. Je vois une ancre de marine tatouée sur sa poitrine, avec une date en dessous : 1974 et le nom d'une ville écrit juste au dessous : Saint-Malo.
Il voit mon regard et pose sa main sur le tatouage.
- C'est privé, dit-il.
Il s'approche de la fenêtre ouverte sur le vide et monte sur le rebord. Il bat des bras comme s'il était un oiseau, comme s'il avait des ailes.
Je pense à la tache rouge coquelicot sur le carrelage de la cour , avec la pluie fine dessus. La fille d'en face, aux yeux très noirs, ferme sa fenêtre. Elle n'aime pas la pluie. Elle n'aime pas le rouge coquelicot, elle n'aime rien. Elle repasse des chemises d'homme toute la journée parce que c'est son métier.
L'homme regarde le vide. Il n'a pas peur du vide car il ne le voit pas. Il est jeune. Il ne sait pas voler comme les oiseaux. Il vole simplement dans les grands magasins. Il vole des chemises, beaucoup de chemises. Il range ces chemises dans une armoire sans porte. Tous les deux jours, il fait des colis de chemises. Il les envoie parla poste à la repasseuse d'en face.
C'est le premier jour de l'été et il pleut. Maintenant l'homme regarde la fille qui repasse ses chemises. La fille regarde un peu la pluie tomber, mais pas l'homme qui vient de sauter.
J'attends un cri, quelque chose au moins, pendant la chute.
Rien...juste le bruit mat du corps s'écrasant sur le carrelage. Je me penche dans le vide. La tache rouge coquelicot grandit. L'homme oiseau est dans son lit de silence. Plus de chemises pour lui ni pour la fille brune aux yeux très noirs.
Je referme la fenêtre, éteint la radio et la lumière. Sur la table, un dernier colis de papier kraft, avec une ficelle de chanvre, attend d'être posté. Je lis l'adresse:
Mademoiselle Musha
135 rue de Belleville
( 3ème étage gauche, au fond de la cour)
75 Paris
Je prends le colis sous le bras , sort de la pièce en fermant la porte et laisse la clé dans la serrure.
Dans quarante huit heures, Musha, la repasseuse, recevra ses chemises de l'au-delà.
Roger Dautais
Merci c'est magnifique et magique
RépondreSupprimerFlorian,
RépondreSupprimerMerci Floriant, pour ce petit mot amical.
Bonne soiré à toi,
Roger
La nature et toi quel plaisr encore ROGER
RépondreSupprimerCes phots ton imagination est si belle que je suis là et je vais danser avec toi avec vous tous.
Quel plaisir encore d'être à cet endroit ton endroit que j'aime beaucoup.
Merci aussi pour tes mots tes textes.
France,
RépondreSupprimerAprès Florian, tu ne pouvais pas mieux tomber. Je suis comblé ! Merci pour tes encouragements toujours aussi chaleureux.
Belle soirée à toi,
Roger
Bonsoir Roger,
RépondreSupprimerChaque fois que je viens regarder votre travail, je trouve ça magnifique. Je vais donc vous l'écrire, enfin ! Et je me sens très touchée aussi par votre texte (sur comment vous êtes venu à cet art) - souvent je le suis, et ce soir, particulièrement.
Je suis heureuse que vous partagiez cela, pour ce que je reçois là !
Un tel message d'espérance, de patience, de foi en la vie, c'est à lire avec précaution et en silence. Ton cairn noir qui brille d'eau de mer, en équilibre instable sur la grève, c'est un peu l'image de ces mots que tu nous offres aujourd'hui. Car tes mots aussi sont assemblés avec délicatesse. Un beau moment passé auprès de toi Roger
RépondreSupprimerA l'envers du décor, le sceau de salomon ferme les yeux d'un gisant nimbé de l'or des fleur de sa mise en bière... De sa mise en terre. De tâche rouge en vol plané, j'ai échoué sur les lignes de ce blog, buté contre ce colis, que je voudrais être pour me voir repassée... Mais les globes s'encadrent, les cairns s'élèvent, luisant d'iode salé qui écume à leur pied, et au centre de la spirale, je m'élève... Dans ce nouveau rêve de Roger Dautais.
RépondreSupprimerj'adore la seconde et la dernière, comme les deux faces lisses d'une même âme... et un coup de coeur musical pour les pots cassés, sans lesquels la vie ne serait pas aussi savoureuse...
RépondreSupprimerMerci Roger!
Grazie della visita.
RépondreSupprimerBuona domenica.
Immagini molto belle!
consigues que la naturaleza sea poesía, que no haya nada brutal en ella.
RépondreSupprimerla piel sólo tiene plumas y el mar ahoga la palabra.
Nathalie,
RépondreSupprimerCe commentaire me vient donc du plus profond de ce ciel étoilé. Je vous en remercie et je suis très heureux de voir mon émotion partagée avec vous au travers de quelques installations.
Roger
Michelaise,
RépondreSupprimerOui, ce cairn, je l'ai réalisé en Bretagne, dans la région de Paimpol, sous la pluie qui donnait à cette grève de pierres noires, un aspect presque irréel lorsque le soleil est venu timidement éclairer l'ensemble. Un moment magique.
je te remercie pour ton commentaire.
Roger
Oh ! Roger, ce texte est magnifique. Là, je suis mouchée comme une gamine ! :))
RépondreSupprimerTsuki,
RépondreSupprimerJe ne peux pas dire que j'attends tes commentaires tant ils me surprennent, à chaque fois, par leur style très personnel, leur poésie, leur amitié et cela me touche beaucoup.
Je t'en remercie et te souhaite une belle journée.
Roger
alterdom,
RépondreSupprimerCe qui me lie profondément à la mer, ne peut se résoudre en quelques mots. Je pense que mes installations le disent mieux encore.
A l'époque des "pots cassés, je relisais Kerouac, pour la énième fois et cette petite route de campagne me parlait de lui.
Belle journée à toi.Ah !J'oubliais, à tous mes lecteurs, allez visiter les blogs d'Alterdom, c'est un beau voyage.
Roger
Stella,
RépondreSupprimerMerci pour ton passage sur Le Chemin des Grands Jardins et bon Dimanche.
Roger
Camino Roque,
RépondreSupprimerJ'ai le côté surréaliste de ton commentaire.
merci à toi et à bientôt,
Roger
Merci Roger pour la pub, je suis très touchée!
RépondreSupprimerBeau dimanche à toi, sur la plage ou ailleurs...
;D
Anne des ocreries,
RépondreSupprimerMerci.Beau compliment de ta part, mais tu sais, je n'ai rien à t'envier en matière d'écriture.
Belle journée à toi,
Roger
Alterdom,
RépondreSupprimerJ'espère que cela te fera découvrir par de nouveaux lecteurs.
Cordialement,
Roger
j'aime tout ! mais ce pot cassé, cette faille, ce chemin fait avec, m'accompagne plus loin encore je t'embrasse et je vais de ce clic voir le blog d'Alterdom
RépondreSupprimerBrigitte Maillard,
RépondreSupprimerMerci de ta visite et bonne route vers le blog d'Alterdom.
Je t'embrasse,
Roger
Hello!AS a usual beautiful photos!
RépondreSupprimerAmin,
RépondreSupprimerSalut Amin,
je te remercie pour ton commentaire.
Bonne soirée,
Roger
*** Bonjour Cher Roger ! Je viens de te lire et je suis touchée, c'est très émouvant !
RépondreSupprimerTes photos, le land art ... QUE C'EST BEAU !!!! j'aime et j'en suis fan ! :o) GROS BISOUS à toi Roger et bon début de semaine ! :o) ***
J'aime bien ces lignes que tu as écrites, si pleines d'espoir et si vraies... et aussi, particulièrement, ta deuxième photo qui m'émeut beaucoup.
RépondreSupprimerBonne semaine à toi, Roger, bises matinales.
Norma
Nancy,
RépondreSupprimerJ'apprécie ta présence amicale sur Le Chemin des Grands Jardins et tes petits mots d'encouragement.
Je t'embrasse,
Roger
Norma,
RépondreSupprimerA propos de la deuxième photo, je me souviens qu'à chaque vague, je m'attendais à l'écroulement du cairn. Il a tenu très longtemps, résistant à la marée montante, de façon courageuse, avant de se plier à la loi de la mer.
Je te souhaite une très bonne semaine et beaucoup d'inspiration dans ta peinture.
Je t'embrasse,
Roger
bonjour Roger, de runes sur le sable: avant-hier sur une plage des Saintes-Maries de la Mer,j'y pensais, et je tentais d'en lire les secrets; mais il n'y a pas de secrets me dit une mouette, c'est l'ami Roger qui dit bonjour à nos rivages.
RépondreSupprimerParenthèse: le parc de Camargue a édité avec les éditions Actes sud,un ouvrage d'un artiste du Land Art. Il serait bien d'espèrer te lire dans le paysage Camarguais. Amitiés de thibault
thige,
RépondreSupprimerTu remercieras bien cette mouette que tu ne manqueras pas de rencontrer bientôt, je pense.
Je suis allé voir la doc de ce livre qui en effet me tente bien. La photo en couverture est très parlante. Au-passage, dans ma jeunesse, je gagnais ma vie en faisant de la photo aérienne. J'en garde de très beaux souvenirs.
Salut fraternel,
Roger
Si toi tu ne peux te passer de land art moi je me demande pourquoi je reviens ici dans ton univers poétique qui m'apporte beaucoup de paix et de rêve...
RépondreSupprimerPourtant j'ai vu tant de belles choses à Venise mais la nature est pour moi aussi source de bonheur!
A bientôt
Enitram
RépondreSupprimerà quoi tiennent nos émotions ! Heureusement, elles se renouvellent. Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir. Je te souhaite que cela dure longtemps pour toi,
Belle journée,
Roger
*** Hello cher Roger ! :o) Quand je regarde tes photos je ressens que Dame nature et toi vous êtes les meilleurs amis. Tu sais lui donner sa place, tu sais nous raconter la nature en poésie, en originalité et en beauté.
RépondreSupprimerIl n'y a pas que la nature qui est ton amie, tu donnes ton temps aux personnes aussi et en beauté : ta présence auprès des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer est PRÉCIEUSE !
Merci pour tout ce que tu fais, MERCI pour ton joli blog ! :o) GROS BISOUS à toi Roger ! :o) ***
Nancy,
RépondreSupprimerJe suis très touché par tes mots et cette preuve d'amitié que tu m'apportes encore une fois, ici.
Je t'embrasse,
Roger
The molding of the star is a good idea.
RépondreSupprimerThe star seems to reach the hand.
The undulation of the way. .
The extinction is interesting.
Thank you.
ruma
Bonjour, Roger.
RépondreSupprimerL'émotion me bouleverse.
Au-delà de l'éphémère il y a ce qui n'existe plus : ce rouge qui envahit couleur de mort mais aussi de vie.
Je suis troublé par ce que tu montres et écris.
Merci beaucoup.
E fraternité.
quelle émotion dans ce post ! votre écriture est d'une grande qualité ! captiver les visiteurs par ses écrits n'est pas chose façile ! je ne peux que vous félicitez pour ce joli texte, j'aime aussi le dicton de auguste comte cela pousse a la reflection ! Sans oublier bien sur, ces belles photos ! ma préférée étant la n°4, très originale !!
RépondreSupprimerA Bientot pour de nouvelles aventures :)
Ruma,
RépondreSupprimerCette étoile de David est installée en haut de page pour honorer la mémoire d'un ami qui vient de mourir et qui la porta sur le cœur, enfant de 12 ans, lors de la rafle du Vel d'hiv.Il était un des rares survivants de ce crime contre l'humanité. Raymond vient de nous quitter la semaine dernière à l'âge de 78 ans.
Roger
Herbert,
RépondreSupprimerIl se fait que ce chemin d'écriture se parcourt en parallèle à cette autre écriture "in situ" dans le paysage. C'est un comble pour l'enfant que j'étais, fuyant l'école, plus préoccupé à survivre et incapable d'apprendre, jusqu'à l'âge de 14 ans. La vie restait pour moi, la seule école que j'acceptais de suivre, et devenu âgé je n'ai guère rejoint les rangs des bons élèves, préférant les chemins de traverse et la liberté d'agir. Cela reste cher à payer mais je n'ai pas encore réussi à vivre autrement.
Merci à toi, camarade Herbert que je salue fraternellement.
Roger
Boa noite,
RépondreSupprimerNão consegui entender o que você disse sobre "ART IGUANESQUE?" mesmo eu usar na tradução on line. :)
Belas fotos por você, eu gosto dos seus trabalhos.
Obrigada pela sua visita no meu blog.
Não sei se era que você queria saber, mas aquela foto era o corpo de iguana, tirada foto lá no aquário da minha cidade.
RépondreSupprimerGracias!!! por tus comentarios y tu seguimiento...Eres el único que descubrió mi nuevo blog y el primero que comentó en él.
RépondreSupprimerSon increíbles tus fotografías!
uN ABRZO.
*** Petit bonjour en ce mercredi matin Cher Roger ! Je te souhaite une belle journée ! :o) BISOUS ! ***
RépondreSupprimerMi,
RépondreSupprimerDésolé pour la traduction. En effet, tu ne pouvais pas le faire car c'est un jeu de mot, une pure invention à partir du mots " iguane". Comme quoi, les traducteurs Google d'humour ou d'inventivité.
Belle journée à toi,
Roger
Mi,
RépondreSupprimerJ'avais bien reconnu le corps d'un iguane, pour avoir eu l'occasion d'en toucher un déjà. J'ajoute que je ne suis pas naturellement attiré par cet animal. Rassure-toi, ta photo était explicite
Roger
Vico Gonz,
RépondreSupprimerJe suis ton travail parce que je l'apprécie et j'espère que tu auras beaucoup de lecteurs sur ton nouveau blog,
Merci pour ton commentaire et bonne journée à toi,
Roger
Nancy,
RépondreSupprimerMerci de ton bonjour amical. Je te souhaite également une très belle journée,et je t'embrasse amicalement,
Roger
He, he, bien sûr, ils rigolent là-haut!!! "Ils agoniseront avant de pouvoir obtenir quelque chose"; pensée d'un politicien gestionnaire de la grève!
RépondreSupprimerJe remarque qu'en plus de ton art, tes photos sont de plus en plus artistiques!
suite à un commentaire d'un de tes lecteurs: - Cette croix effectivement à bcp d'interprétations, je ne connais-pas la raison de sa présence dans ton art, j'imagine que cela doit avoir un sens pour toi.
Nous avons tous une connaissance plus ou moins précise des symboles, ceux-ci possédant même souvent plusieurs origines et adaptations.
Merci encore de ta visite, je te souhaite de bonnes créations!
Serge
Serge,
RépondreSupprimerMerci de tes encouragements. Rassure-toi, tout ce que j'expose, ou bien, utilise comme symbole a un sens pour moi. Ce que je n'aime pas, je ne le montre pas. Lorsque je ne suis pas d'accord avec des situations ou des points de vue, en général, je le fais savoir assez clairement,ici, sans transformer mon blog en tribune politique. Autant pour les symboles que pour mes opinions, il m'arrive d'être contesté, voire, attaqué. Tu sais, il y a des haines tenaces que rien ne peut effacer, je pense au racisme, par exemple. J'aime combattre ces idéologies et suis un militant pour la Paix dans le monde.
Tu sais que j'apprécie beaucoup ton travail de photographe qui dépasse largement ce qualificatif.
Une fois encore, j'invite mes lecteurs à le découvrir sur tes blogs.
à bientôt, Serge.
Amicalement,
Roger
Merci beaucoup Roger.
RépondreSupprimerVous êtes jardinier magique de la nature.
Felicitations !!!!
Amicalement, anna
Je suis émerveillée par vos créations et j'aime aussi la sincérité de vos textes. J'approuve particulièrement l'idée que plus le temps passe, plus on a besoin de cette recherche.
RépondreSupprimerAnne
Allo Roger, as-tu pensé déjà à publier un livre sur ce sujet et tes créations ?
RépondreSupprimer*** Kikou Cher Roger :o) !!!!! Un bisou accompagne ce petit com, je te souhaite un agréable jeudi ! :o) ***
RépondreSupprimerAnna Serrat,
RépondreSupprimerC'est moi qui vous remercie pour votre commentaire.
Bonne journée,
Roger
Anne,
RépondreSupprimerJe ne saurais que trop recommander votre site pour sa qualité. Merci d'être passée, ici.
Belle journée,
Roger
Carol Proulx,
RépondreSupprimerOui, Carol, j'y ai pensé. Pour le moment ce n'est qu'un projet toujours reculé. En attendant, mes photos sont régulièrement sélectionnées pour être publiées dans des journaux et revues. La prochaine publication sera faite par SPERED GOUEZ ( L'ESPRIT SAUVAGE),une revue littéraire et poétique fondée par la Bretonne Marie-Josée Christien qui me fait cet honneur.
Il est bien évident que ma collection de photos de land art est suffisante pour éditer un livre. Le problème n'est pas là.
Belle journée à toi au Canada,
Bien amicalement,
Roger
Nancy,
RépondreSupprimerJe te vois bien marcher dans les pas de Léon Paul Fargue,( "Le piéton de Paris") ou sur ceux de Jean Luc Petitrenaud et ses belles émissions culinaires.
Comme dirait Carol, aurais-tu songé à travailler pour en faire un livre ?
Je 'embrasse et te souhaite une belle journée ensoleillée.
Roger
Magnifique!
RépondreSupprimerDans toutes les choses de la nature, il est quelque chose de merveilleux.
- Aristote
Cristina Moreno,
RépondreSupprimercette rencontre avec la pensée aristotélicienne, dont on sait quelle s'enseignait en marchant, aurait-elle croisé ma propre marche sur Le Chemin des Grands Jardins et rendu un peu plus sage ?
Merci de ton commentaire et bonne soirée à toi,
Cristina,
Roger
Bonsoir ami Roger :)
RépondreSupprimerTes paroles et tes images sont tres belles les unes et les autres!
Je viens te remercier de ta visite au Portugal
Et te remercie aussi que j'ai pu etre utile ça me fait tres plaisir :)et tu pourras toujours conpté sur moi.
Je témbrasse
Linda
*** C'est avec plaisir que je viens te souhaiter une bonne fin de semaine Roger :o) ! GROS BISOUS et couvre-toi bien il fait froid dehors !!!!! BISOUS BISOUS BISOUS ! :o) ***
RépondreSupprimerJ'aime les pierres blanches dans les vagues,
RépondreSupprimerj'aime les pierre noires qui brillent
comme des trésors !
Nancy,
RépondreSupprimerMerci pour ton passage et bonne fin de semaine à toi aussi,
Roger
Marty,
RépondreSupprimerTu as raison, ce sont les trésors de la terre.
Belle soirée et merci de ton passage, ici,
Roger
Je suis sous le charme, envoûtée et sereine à cette nature mêlée à l'art... et vos mots sont troublants, vous avez une belle écriture qui donne envie d'en lire un peu plus encore...
RépondreSupprimerMerci.
Taviata Art
RépondreSupprimerBienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins et merci pour ces mots d'encouragement.
Belle soirée à vous,
Roger