aux aveugles...
La route me tend les bras. Il me serait bien impossible de dire vers où j'irai demain, tant ma vie de land-artiste s'inscrit dans l'aléatoire, l'éphémère, l'inconnu. C'est comme ça depuis tant d'années, depuis que je pratique le land art. Je peignais une mauvaise toile inspirée par la vie d'Ana Mendieta, prêtresse du land art Américano-Cubaine, trop vite disparue, lorsque j'ai ressenti cet étrange appel vers l'extérieur, vers la nature. Nous étions en 1999 et je décidais de changer de cap, d'abandonner la peinture pour suivre cette inspiration. Mes vrais premiers pas en land art ( je ne compte pas ceux réalisés sans conviction quelques années avant) datent de cette année là et je pourrais encore vous emmener sur cette plage où j'ai réalisé, devinez quoi...un gisant . Depuis, sans jamais oublier, ni le parcours, ni la terrible histoire de cette femme, je me suis affranchi de cette inspiration première pour trouver ma voie et tracer une route personnelle sur laquelle je chemine toujours, onze ans après.
Après avoir pas mal exposé, fait des interventions publiques, je me suis fatigué de ces pratiques et, si elles existent encore, je ne les provoque pas systématiquement. C'est très différent pour ce qui est de pratiquer le land art, devenu pour moi, aussi indispensable que de respirer, parler ou écrire.
Chercheur d'ailleurs, coureur d'estran, marcheur impénitent, fabricant d'étoiles, monteur de cairns, tisserand d'instants précieux, ravaudeur de rayon de soleil, dompteur d'écume, tourneur de spirales, voyageur né, , ami des fleuves et des rivières, passant des déserts, enchanteur de coudrier, découvreur d'onde pure, rêveur à la belle étoile, ami d'Orion et d'Horus, artisan des matins glacés, il me semble, de plus en plus, ne pas connaitre grand chose dans ce lien qui me rattache à la nature. La poésie de ma démarche est sans doute dans ce questionnement, cette partie de mon enfance, si présente, qui me fait, chaque jour, plus étonné du jour qui se lève. Je pense avoir besoin de cette naïveté pour être en mesure de jouer encore ma vie dans ces installations. Ceci ne veut pas dire que je vois la vie, naïvement, non, bien au contraire, mais j'espère de transformer cette crainte de l'avenir que l'on nous propose, et prépare en instants "vivables", autrement. Il est vrai que j'y arrive assez facilement, avec cette capacité d'oubli qui est la mienne, au moment de la création, non pas que je sois dans un état second, mais simplement, occupé et croyant au travail que je fais, sans d'ailleurs essayer de lui donner une valeur de qualité, une note. Nul besoin de cultiver ce détachement , il est naturel et je pense, inspiré par la finitude de l'homme.Les photos, lorsque j'en prends, me permettent souvent de découvrir plus justement ce que j'ai réalisé.
Malgré tout, je n'ai pas débarqué là-dedans, comme un nouveau né. J'avais vécu une longue expérience de vie et lorsque j'ai décidé de changer de mode d'expression pour pratiquer le land art, je savais que le reste de ma vie serait, beaucoup plus court que le chemin déjà parcouru. Ceci m'a donné, dès le départ, un peu plus de sérénité, sachant que de toute façon le temps ne se rattrapait pas, il ne s'agissait pas de rêver à une carrière extraordinaire.
Actuellement privé de ma passion pour des raisons de santé, encore pour quelques semaines, je contemple la nature avec une envie d'aller la rejoindre et de m 'y fondre. Je sais que les idées reviendront, mais je ne sais pas comment, quand et pourquoi faire. En attendant, je cherche dans mes archives pour vous présenter quelque travaux, comme je l'ai encore fait ce soir, pour vous dont j'aime aussi découvrir l'univers..
Roger Dautais
Nue
Frileusement venue,
Devenue elle sans raison, ne sachant
Quel simulacre de l'amour appeler en image
(belle d'un doute inachevé
vague après vague,
et comme inadvenue aux lèvres), ici
d'une autre qui n'est plus
que sa feinte substance nommée
Miroir, abusive nacelle,
eau de pur silex.
Roger Giroux
L'arbre le temps.
Après avoir pas mal exposé, fait des interventions publiques, je me suis fatigué de ces pratiques et, si elles existent encore, je ne les provoque pas systématiquement. C'est très différent pour ce qui est de pratiquer le land art, devenu pour moi, aussi indispensable que de respirer, parler ou écrire.
Chercheur d'ailleurs, coureur d'estran, marcheur impénitent, fabricant d'étoiles, monteur de cairns, tisserand d'instants précieux, ravaudeur de rayon de soleil, dompteur d'écume, tourneur de spirales, voyageur né, , ami des fleuves et des rivières, passant des déserts, enchanteur de coudrier, découvreur d'onde pure, rêveur à la belle étoile, ami d'Orion et d'Horus, artisan des matins glacés, il me semble, de plus en plus, ne pas connaitre grand chose dans ce lien qui me rattache à la nature. La poésie de ma démarche est sans doute dans ce questionnement, cette partie de mon enfance, si présente, qui me fait, chaque jour, plus étonné du jour qui se lève. Je pense avoir besoin de cette naïveté pour être en mesure de jouer encore ma vie dans ces installations. Ceci ne veut pas dire que je vois la vie, naïvement, non, bien au contraire, mais j'espère de transformer cette crainte de l'avenir que l'on nous propose, et prépare en instants "vivables", autrement. Il est vrai que j'y arrive assez facilement, avec cette capacité d'oubli qui est la mienne, au moment de la création, non pas que je sois dans un état second, mais simplement, occupé et croyant au travail que je fais, sans d'ailleurs essayer de lui donner une valeur de qualité, une note. Nul besoin de cultiver ce détachement , il est naturel et je pense, inspiré par la finitude de l'homme.Les photos, lorsque j'en prends, me permettent souvent de découvrir plus justement ce que j'ai réalisé.
Malgré tout, je n'ai pas débarqué là-dedans, comme un nouveau né. J'avais vécu une longue expérience de vie et lorsque j'ai décidé de changer de mode d'expression pour pratiquer le land art, je savais que le reste de ma vie serait, beaucoup plus court que le chemin déjà parcouru. Ceci m'a donné, dès le départ, un peu plus de sérénité, sachant que de toute façon le temps ne se rattrapait pas, il ne s'agissait pas de rêver à une carrière extraordinaire.
Actuellement privé de ma passion pour des raisons de santé, encore pour quelques semaines, je contemple la nature avec une envie d'aller la rejoindre et de m 'y fondre. Je sais que les idées reviendront, mais je ne sais pas comment, quand et pourquoi faire. En attendant, je cherche dans mes archives pour vous présenter quelque travaux, comme je l'ai encore fait ce soir, pour vous dont j'aime aussi découvrir l'univers..
Roger Dautais
Nue
Frileusement venue,
Devenue elle sans raison, ne sachant
Quel simulacre de l'amour appeler en image
(belle d'un doute inachevé
vague après vague,
et comme inadvenue aux lèvres), ici
d'une autre qui n'est plus
que sa feinte substance nommée
Miroir, abusive nacelle,
eau de pur silex.
Roger Giroux
L'arbre le temps.
J'imagine aisément comme tu dois t'ennuyer loin de tes grands espaces et de tout cœur, je t'accompagne dans cette "réclusion" forcée.
RépondreSupprimerToujours admirative de ton travail et de cette harmonie qui te lie à la nature, je t'embrasse.
Ep'
remets toi vite... pour reprendre la route et ta passion
RépondreSupprimerAmitiés
Bye à bientôt
Dear Roger,
RépondreSupprimerMy french translation is not quite as good as I thought it was...but, no matter. I find myself lingering here and dreaming beyond the photographs. No photograph is needed for me to see, in my mind's eye, the sea roll in and join your work and take it away little by little. I know that if I was the creator of such work it would make me very happy to watch as the waves claimed it.
Best,
Catherine
Roger,
RépondreSupprimerI've come back to say that I don't think that last sentence I wrote came out right! I am laughing, but I think you know what I meant.
Catherine
prends le temps de te remettre, Roger !
RépondreSupprimerCe tronc de bouleau m'a séduit et tiré l'oeil avec fascination, il est vraiment très beau. j'aime aussi beaucoup " l'image-tapis" qui suit, très équilibrée et merveilleusement harmonieuse, ainsi que le cairn du bas, fort de son apparente fragilité.
Des réussites.
Je suis sûre que l'envie de retrouver la nature, ta terre d'art, va te permettre d'être vite sur pieds, c'est du moins ce que je te souhaite de tout mon coeur, Roger.
RépondreSupprimerAmitiés.
Norma
C'est un temps de pause ... involontaire, mais qui te permettra de repartir différemment peut-être. J'ai pensé à toi en faisant ma première spirale bien maladroite, mais très apaisante, sur une plage où seules les mouettes laissaient de petits triangles frangés. Heureusement, on peut se rappeler des grands espaces et sentir le vent, l'odeur et le son quand on est enfermé ! Amicalement
RépondreSupprimerEpamin,
RépondreSupprimerCertes, je regarde la nature avec envie d'y aller travailler mais je n'ai pas le temps e m'ennuyer car je termine le montage de mon documentaire qui devrait être livré en décembre 2010 si tout se passe bien.
Merci de ton passage ici pour m'encourager.Tu sais combien cette présence m'est chère comme je te l'ai déjà écrit.
Je t'embrasse,
Roger
Patrick Lucas,
RépondreSupprimerComme tu l'écris sur ton blog " je rêve doucement" devant cette nature dont je suis privé pour quelques semaines, seulement. C'est donc une question de patience.
Bien amicalement,
Roger
a Thousand clapping hands
RépondreSupprimerLes photos ne sont en effet, que des supports pour l'imaginaire qui peut ensuite, compléter la scène ou le sujet, à l'infini. L'idéal est de suivre une création "in situ" mais je fais plus guère de performances publiques.
Merci de votre commentaire et bon Dimanche,
Roger
a thousand clapping hands,
RépondreSupprimerEn effet, j'ai bien compris ce que vous vouliez dire et tant mieux pour cette phrase que vous a échappée, elle était sincère.
Amicalement,
Roger
anne des ocreries,
RépondreSupprimerà propos de la toute petite composition sur un tronc de bouleau, je l'ai composée comme une peinture, pour le plaisir des couleurs, sur une déchirure naturelle, une blessure qu'il me fallait guérir de cette façon. Pour ces petits tapis végétaux, j'en ai fabriqué pas mal, à une époque en me donnant comme obligation de trouver tous les éléments dans un rayon relativement restreint. Je me suis un peu éloigné de ces formes carrées pourtant, intéressantes, aussi.
Le cairn du bas, comme tu dis, fait partie d'une série de 7 grands cairns élevés à la mémoire de Morgane, petite chienne qui m'accompagna dans ma vie et sur le terrain pendant 11 années.
Beau Dimanche à toi,
Roger
Norma,
RépondreSupprimerJe te remercie pour tes encouragements amicaux et je partage ton optimisme.
Bien amicalement,
Roger
Gine,
RépondreSupprimerMerci de ton passage ici. Je suis content que tu aies essayé le tracé d'un spirale. Je t'encourage à persister.
Bonne journée à toi,
Roger
Quelques éclaircissements très intéressants sur ton histoire avec le Land Art! Et une symphatique photo de toi avec une de tes installations. Meilleure santé, pour retrouver tes sensations avec cette nature que tu honores ! ... Bien à toi, Artemisia
RépondreSupprimerj'aime beaucoup ton travail avec toute cette mise en scène.
RépondreSupprimerArtemisia,
RépondreSupprimerMerci pour ton commentaire encourageant et amical.
Roger
Azrael Ricull,
RépondreSupprimerMerci de ton passage sur Le Chemin des Grands Jardins et à bientôt,
Bon Dimanche,
Roger
bonjour,
RépondreSupprimerj'aime particulièrement la dernière photo l'immobilité dans la mouvance , a l'image d'une sérénité que l'on garderai dans le flux et le reflux des émotions.
prends soin de toi.
bonjour Roger j'ai( souvent!) le sentiment de lire le début d'un livre:) Roger tu es resté si près de ton enfance et ( tu te décris si bien) que la poésie peut surgir de toi. Repose toi bien alors avant de rejoindre ces espaces que tu aimes tant!
RépondreSupprimerBonjour Roger...
RépondreSupprimerComme je te comprends, privé provisoirement d'exprimer ton imagination land'ardiste à grande échelle : aussi je te souhaite bon rétablissement. Mais peut-être pourrais-tu nous proposer... du mini land'art : moins lourd à transporter que les tonnes de pierres que tu as élevées depuis des années ?
Ici sous la pluie...
Je te souhaite une bonne journée... ensoleillée.
Biseeeeeeeeeeeeees de Christineeeeee
PS/Tiens nous au courant pour ton reportage... j'voudrais pas louper ça !
Grazie per la tua visita al mio blog.
RépondreSupprimerSono lieta di conoscerti.
Pazienza per qualche settimana e la natura sarà poi tutta tua!
Abbraccio.
Hello!
RépondreSupprimerVery interesting.
I have not seen before so like places.
Roger, d'abord tous mes voeux pour que "ces raisons de santé" que tu évoques pudiquement cessent bientôt de te tourmenter et de t'empêcher de te livrer à cet art dont tu décris si harmonieusement le contenu... un vrai rêve que tout cela : "Chercheur d'ailleurs, coureur d'estran, marcheur impénitent, fabricant d'étoiles, monteur de cairns, tisserand d'instants précieux, ravaudeur de rayon de soleil, dompteur d'écume, tourneur de spirales, voyageur né, , ami des fleuves et des rivières, passant des déserts, enchanteur de coudrier, découvreur d'onde pure, rêveur à la belle étoile, ami d'Orion et d'Horus, artisan des matins glacés..." on sent que ton enfermement te pèse et te rend lyrique !!!
RépondreSupprimerJ'ai complètement flashé sur le bouleau, cet arbre de la jeunesse que tu as paré d'une couronne éphémère... et les deux carrés qui suivent, l'un plein de possibles, l'autres suggéré mais tellement présent !
remets-toi vite et surtout continue ta "vocation", elle est superbe !
j'aime vous lires, il est agréable de se perdre dans vos poesies et vos pensées ! A Bientot !
RépondreSupprimercoureur d'estran, je regrette de ne pas vous connaitre davantage afin de vous soutenir dans votre refuge momentané d'une manière plus spécifique
RépondreSupprimersachez que vous serez pendant le temps de votre convalescence dans la matière des mots que je choisi pour composer mes rubriques, vos land art me sont importante dans ma rêveries before écriture, quand je crochete pour détendre l'esprit j'ai l'impression qu'au bout du crochet c'est une influence de vos photographies
et quand vous écrivez coureur d'estran
depuis des lustres l'amour m'a tournée le dos alors je dis à l'Univers l'AMOUR c'est la caresse du vent dans la crinière du cheval au galot à l'estran de la plage.
RARE CE MOT EST Employé
à bientôt
j'ai inventé un jeu
le jeu du torchon pour donner des claques et des coups de torchons vers les mauvaises humeurs
alors si vous souhaiter un jour de téléphone au téléphone nous pouvons le tirer c'est ludique
radical, et draine les chose vers les hauteurs
cela me fera plaisir de vous offrir une partie
je vous embrasse et bon moment de montage pour votre documentaire
françoise
Grazie della tua visita. Mi fa piacere conoscerti, amante della natura!
RépondreSupprimerTu exprimes très bien ce qu'est l'art (ou ce qu'il devrait toujours être), moyen d'évasion ou exutoire pour celui qui le pratique ou celui qui l'admire. Le quotidien que l'on nous propose est grandement adouci par ces voyages intérieurs proposés par l'art.
RépondreSupprimerLes installations de baies aux couleurs subtiles sont très poétiques et les minérales toujours si puissantes.
Je te souhaite de retrouver tes plages, sentiers et marais rapidement et poursuivre ton art pourvoyeur de rêves.
Son travail est une poésie naturelle
RépondreSupprimerDes saluts
Peau d'âme,
RépondreSupprimerJ'ai aimé dans cette installation éphémère que comportait plusieurs cairns, jouer avec l'équilibre précaire, l'apparente solidité de très grosses pierres empilées, leur fragilité face à la marée montante et leur disparition totale. Ces installations sont assez délicates à réussir par ce temps.
Merci de ta visité, Peau d'âme et bonne soirée,
Roger
Brigitte Maillard,
RépondreSupprimer" Car il faut que chacun compose le poème de sa vie", écrivait le poète Youenn Gwernig, et je pense avoir suivi ce conseil. J'ai aimé tenter d'inventer ma vie, de l'imaginer, de l'écrire puis de la réaliser. Je crois que le rêve a un prix, comme la liberté, et si j'ai payé cash, je ne regrette pas mes choix. Ce dont je suis sûr, c'est que nous n'emmenons rien de l'autre côté du miroir et cela m'a aidé à suivre une route, donner un sens à mon travail d'artiste et m'inscrire dans l'éphémère en pratiquant le land art. Mais je ne pourrais pas continuer sans ce besoin vital de lien avec mon alter ego, sans cultiver cette humanité qui me compose, sans aimer la vie.
Ta présence ici, m'inspire toujours ce genre de propos, comme ton œuvre de poète, le respect.
Je t'embrasse,
Roger
Christine,
RépondreSupprimerIl n'y a jamais pour moi, de mini ou maxi land art, mais une route à suivre, jour après jour, un lien qui me relie avec la nature dont je dois saisir le sens, des émotions à ressentir, des gestes à répéter en rêvant déjà à ce que demain m'apportera dans cet échange.
Belle soirée à toi,
Roger
Stella,
RépondreSupprimerCet arrêt obligatoire me permet aussi de prendre du recul par rapport à une pratique exigeante. C'est aussi une façon de comprendre ma place dans le paysage que de le contempler, maintenant sans intervention.
Bienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins et merci pour votre commentaire
Abbraccio,
Roger
Amin,
RépondreSupprimerContrairement au photographe qui "prélève une vue" dans un paysage, le land artiste s'exprime dans le paysage par une intervention que l'on appelle " installation ". .La phase d'observation est certes commune, mais après, l'installation peut durer plusieurs jours et participe à la transformation éphémère du lieu. Petite différence qu'il me fallait expliquer.
Best wishes,
Roger
Michelaise,
RépondreSupprimerCe n'est pas un enfermement total que je vis mais une impossibilité de travailler dehors, avec des matériaux porteurs de germes. Cela ne m'empêche pas de sortir en prenant des précautions d'usage. Demain, comme je l'ai dit, je reprends la direction du studio de montage pour terminer le montage d'un documentaire consacré à la maladie d'Alzheimer, et à ma pratique d'art-Thérapeute. J'essaie après avoir tourné personnellement des images de patients, dans mon atelier, et ceci de novembre 2009 à mi-août 2010, pouvoir montrer dans ce documentaire de 52 minutes, une belle expérience humaine. Mais j'en reparlerai peut-être un jour.
Bonne soirée à toi,
Roger
Mahon,
RépondreSupprimerBienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins, merci pour votre visite et bonne soirée à vous,
Roger
Frankie Pain,
RépondreSupprimerMerci de vos encouragements et de votre commentaire amical,
Bonne soirée,
Roger
Stella,
RépondreSupprimerDeux visites valent mieux qu'une. Ceci me permet de conseiller une visite sur votre site, très intéressant.
Amicalement,
Roger
Mailliki,
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup te lire, d'abord, parce que tu écris très bien et parce que, tu parles bien de l'art ce qui est assez rare.Sans doute est-ce dû à une belle sensibilité. Je compte sur tes souhaits pour me porter chance.
Avec toute mon amitié.
Roger
Esmeralda Torres,
RépondreSupprimerMerci, Esmeralda de ce bel encouragement et bienvenue sur le Chemin des Grands Jardins,
Roger
la naturaleza siempre ofrece.
RépondreSupprimerseguirá haciéndolo...
tu arte es como una ofrenda
a un lugar sagrado
la tierra
Roger, chacun a jeté un petit caillou pour toi, je jette le mien aussi, je sais que tu en feras de la beauté...
RépondreSupprimerMeilleure santé Roger avec notre immense tas de cailloux.
Bises du soir.
Le temps de paix spirituelle et la tranquillité sont extrêmement importantes, et montrent souvent la voie à un développement personnel de l'artiste. Tes œuvres d'art me touchent profondément, et c'est un grand plaisir de venir ici et en profiter.
RépondreSupprimerune merveilleuse nuit de sommeil
isabella
repos donne souvent des plages de temps pour le rêve et la poésie intérieure .le retour sur les rivages n'en sera que plus savoureux.. bon rétablissement et merci du passage chez Franklin!
RépondreSupprimerbonne fin de soirée, Roger.
Tes oeuvres sont vraiment de toute beauté, Roger. Et je comprends que tu y trouves un plaisir infini, et sans cesse renouvelé. J'aimerais trouver, tout comme toi, une telle passion, passion que l'on sent aussi vibrer à travers tes mots.
RépondreSupprimerJ'espère que tu pourras rapidement te remettre à l'ouvrage. Mais j'ai lu que tu étais bien occupé aussi en ce moment par le montage du documentaire.
Bonne continuation à toi, Roger.
Quand je pénètre dans ton Chemin des Grands Jardins, je suis envahie par la poésie de tes mots et je m’en imprègne et m’en nourrit sans rien te soustraire.
RépondreSupprimerTes mots sont ronds comme cette spirale dont je ne me lasse pas, tes mots sont vivants et forts comme ces créations que tu déposes ici et là, tes mots sont émotions, tes mots sont liberté tout autant que nomades.
Ce bouleau a fait naître en moi une émotion, comme un présent, une offrande à la vie blessée …
Prends bien soin de toi Roger
Je t’embrasse de toute mon amitié
Camino roque,
RépondreSupprimerMerci de ton passage ici et bonne journée,
Roger
Danielle,
RépondreSupprimerJe suis très touché par toute cette amitié.
merci encore,
Roger
Bonjour, Roger.
RépondreSupprimerCette réclusion t'inspire un si beau texte aux mtots choisis si purs, si rares, mais si simples en même temps.
Est si bien exprimée la dimension de l'homme dans l'univers et l'éphémère. Et si bien montrée.
Avec toi, j'entends une fois de plus le Dalaî Lama...
Merci beaucoup et prends soin de toi.
En fraterniré.
Veredit,
RépondreSupprimerTes mots sont très justes et je le sais pour avoir déjà expérimenté ce genre de situation.
Belle journée à toi,
Roger
kroukougnouche,
RépondreSupprimerSache que je ne doute aucunement de tout ce que tu me dis et que je suis heureux de te lire, ici, encore une fois.
Belle semaine à toi,
Roger
Françoise, Tu as compris que cette passion se vit essentiellement dans la pratique mais que j'ai déjà appris à m'en passer quand il le fallait. Le retour sur le terrain est toujours pour moi, source de questionnement, ressentirais-je quelque chose, saurais-je encore faire, les idées seront-elles là ? Il faut quelques jours, voire plus longtemps pour me relancer. Rien n'est évident.
RépondreSupprimerMerci de ton commentaire d'encouragement et bonne semaine,
Amicalement,
Roger
Pricille,
RépondreSupprimerJe te remercie de ce très beau et poétique commentaire qui m'encourage bien évidemment. Je te souhaite de passer une belle semaine dans la sérénité et la création.
Je j'embrasse amicalement,
Roger
Roger, je te souhaite un prompt rétablissement. Il n'y a rien de pire que de ne pas pouvoir donner libre cours à ses passions.
RépondreSupprimerAmitiés,
AnnaLivia
j'ai vu à Ostende, il y a quelques semaines, un
RépondreSupprimerhomme qui pratiquait le land art sur la plage et j'ai pensé à toi, à ce long travail de création ! Tes spirales sont impressionnantes et d'une régularité parfaite ! j'ai un gros coup
de coeur pour le bouleau si magnifiquement décoré ! je te souhaite de retrouver une
excellente santé et de retourner dans cette nature qui t'attend ! à très bientôt
AnnaLivia,
RépondreSupprimerOui, c'est vrai, c'est une des pires choses, mais il en existe bien d'autres encore et je ne suis pas en perdition.
Merci de tes encouragements .
Bien amicalement,
Roger
marty,
RépondreSupprimerAs-tu réussi à prendre des photos de cet artiste sur la plage d'Ostende, et connais-tu son nom? Je serai intéressé par ces informations.
Je te remercie pour ton commentaire chaleureux.
Roger
Herbert,
RépondreSupprimerPour avoir côtoyé et aidé, durant de longues années, des détenus de longue peine, en montant avec eux des projets culturels en prison, je pourrais te parler longuement de la réclusion et de ce que veut dire ce mot exactement.
Mais je te sais poète et ta façon bien personnelle d'employer les mots. Saches quand même, que les seuls murs qui m'entourent sont ceux de ma maison et que j'en sort quand je le désire. Tu vois que ma peine est "aménagée" pour y trouver une vie libre.
Cela n'enlève en rien, mon plaisir de te lire et je te remercie de ton commentaire.
Je te salue fraternellement,
Bonne soirée à toi,
Roger
Thank you for your comment.
RépondreSupprimerArt is everywhere around us, either in nature or our own
intervention. Like stone walls in the Greek islands created
this purpose but as a whole and create a strong image.
Enough to have all the ability to see.
2010/10/10 LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS
Ο/Η LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS άφησε ένα νέο σχόλιο για την ανάρτησή σας "ΣΧΕΔΙΟ ΣΕ PC":
Je suis assez d'accord avec vous, mais encore faut-il être assez sensible pour le voir ( je parle de l'art)lorsqu'il existe ou tente d'exister en dehors des codes et conventions.
RépondreSupprimerRoger
Roger (merci de ton gentil com.) , c'est toujours avec grand plaisir que je me balade dans les couloirs de ton Land Art...toujours aussi admirative qu'au premier jour!
RépondreSupprimerJ'ai aussi pris qq jours, qq semaines de recul, de vacances comme on dit...pour aller me régaler de chocolats et de fromages dans un tout petit pays...(en fait, je suis originaire de ce petit pays!)où j'ai encore ma famille, ma mère...il est bon de prendre du temps pour les autres...le temps passe si vite!
Mais ces prochains jours, je vais aussi prendre du temps pour poster ce que j'ai fait, créé, ces derniers temps, sans pouvoir partager!
P.S : J'espère de tout coeur que tu vas mieux et que tu pourras très bientôt rejoindre la plage pour nous faire découvrir encore et encore de petites merveilles, que seul TOI tu sais faire! Bises
Bella intervención con las piedras! Saludos
RépondreSupprimerSalut Roger!
RépondreSupprimerPoésie pure est ce que je vois ici. Son travail est très joli.
Je suis contente que tu aies apprécié le poème et également d'avoir reçu ta visite. Tu me manquais.
Une bise du Brésil.
Lau
Babyjane,
RépondreSupprimerMerci pour ton commentaire amical. Nous attendons tes nouvelles créations, à bientôt sur ton blog.
Roger
Evangelina Lenarduzzi,
RépondreSupprimerMerci pour ton passage ici et belle journée à Buenos Aires,
Amicalement,
Roger
Lau Milesi,
RépondreSupprimerIl est vrai que je manque de temps pour visiter tout le monde, et sur tout pour poster un commentaire. Je l'ai fait avec plaisir sur ton blog.
Bonne semaine et à bientôt,
Avec mon amitié.
Roger
Jet 'embrasse fort bisou
RépondreSupprimerJe suis vraiment désolée, mais je n'ai pas
RépondreSupprimerpris de photos - il était assez loin et en
tout début de création ! je regrette vraiment !
à bientôt
C'est france impossible de me connecter
RépondreSupprimerTu sais je vois pk tu adores faire ces créations elles sont si belles quel viyage superbe avec toi Roger. C'est donc toi en photo je pense. ET bien je suis heureuse de te voir chez toi
Bonne soirée
Prends bien soin de toi Roger
RépondreSupprimerMerci pour tes mots qui vont si bien avec mes images.J'aime beaucoup ton bouleau décoré de baies ,porte toi mieux,a bientôt
RépondreSupprimerRoger,
RépondreSupprimerJe me sens de son congé temporaire ...
mais je crois que rien n'arrive par hasard,
alors je veux le courage d'affronter une étape
qui sera certainement très fugace, presque éphémère!
est toujours un plaisir de contempler ces 'art-paysages' - tous nous conduire en temps de paix et de la satisfaction esthétique!
travaux sur l'écorce des arbres est un spectacle!
je vous remercie ...
bien prendre soin!
Hugs
*** Bonjour Roger ! Toujours autant de beauté chez toi, toujours autant de talent et de grands espaces !!!! Je suis désolée que ta santé ne te permette pas en ce moment d'assouvir ta passion !!! J'espère que tu iras vite mieux. Je t'embrasse très fort et mes pensées t'accompagnent sincérement ***
RépondreSupprimerFrance,
RépondreSupprimerMerci à toi et bonne journée aussi,Amicalement,
Roger
Marty,
RépondreSupprimerDommage pour la photo. C'est vrai que ce genre de création sur la plage prend beaucoup de temps et ça ne va pas vite. J'espère que tu auras plus de chance la prochaine fois,
Bonnejournée
Roger
Flo,
RépondreSupprimerC'est O.K. Je suis tes bons conseils,
Bonne journée,
Roger
Denise Scaramai,
RépondreSupprimerJe constate que cette toute petites installation réalisée sur un tronc de bouleau attire l'attention de beaucoup de personnes comme toi et cela me fait plaisir.
Merci de tes encouragement amicaux.
Belle journée au Brésil.
Amitiés,
Roger
Nancy,
RépondreSupprimerEncore une quinzaine de jours, à peine, et tout sera remis en ordre. Je retrouverai le chemin de la nature. Il me faudra reprendre le rythme pour de nouvelles créations.
Bonne journée,
Je t'embrasse,
Roger
I love that you play with the nature, you give me inspiration, thank you.
RépondreSupprimerI did read French in school but I do only know a few words. But I do use google translation.
MB
Bonjour Roger, ta geste fait naître de l'espoir, l'art s'y fait mère, comme la Terre généreuse du Chili qui enfante des hommes et ne perd pas le Sud, Amicalement, thibault
RépondreSupprimerMaria Berg,
RépondreSupprimerMerci Maria, pour votre commentaire d'encouragement. Je suis comme vous , pour les langues étrangères, j'utilise le traducteur Google, faute de mieux, car il manque bien de subtilité !
Belle journée à vous, en Suède.
Roger
thige,
RépondreSupprimerPuisse ces enfants de la terre chilienne ne pas être récupérés par des politiques avides d'images TV ou des marchands d'images qui les oublieront bien vite après que le pic d'audience sera passé.
Merci de ton commentaire amical,
Roger
c'est magnifique continuez comme ça et merci pour le partage des photos
RépondreSupprimermenfin,
RépondreSupprimermerci Noëlle votre petit mot amical qui m'encourage en effet à continuer de montrer mon travail et bienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins.
Bonne fin de semaine en Belgique.
Amicalement,
Roger
je suis toujours touchée par ce que je ressents de vous .j'ai bcp d'admiration pour votre travail et j'aime la façon dont vous racontez des morceaux de votre histoire .je suis moi même en ce moment dans l'incapacité de faire du land-art pour cause de santé ,alors j'admire les couleurs de l'automne et me laisse imprégner .
RépondreSupprimerJe vous souhaite un bon rétablissement et vous envoie toute la tendresse des rayons du soleil de cette merveilleuse saison
maïté
Waves. . .
RépondreSupprimerOf them is different entirely one by one.
However, they always rush in the same way.
The contradiction may be just a mystery.
Thank you.
ruma
Hello!
RépondreSupprimerThank You for explain.
Maïté,
RépondreSupprimerNous allons vers des jours meilleurs. Le land art nous tend les bras.Patience.
Bonne soiré et merci pour ce beau commentaire.
Roger
Ruma,
RépondreSupprimerJe partage votre point de vue. Merci pour votre commentaire.
Bien amicalement,
Roger
Amin,
RépondreSupprimerC'était sincère et amical.
Bonne soirée à toi,
Roger
*** Petit coucou chez toi juste pour le plaisir de venir te saluer Cher Roger ! :o) GROS BISOUS !!! ***
RépondreSupprimerNancy,
RépondreSupprimerMerci de ton bonjour matinal. C'est très sympa. Bonne journée à toi aussi,
Je t'embrasse,
Roger
tes images apportent la fraîcheur de la mer...
RépondreSupprimerj'aime cette "écriture" sur le tronc du bouleau, papier végétal et si vital que les Indiens l'utilisaient comme chaussures imputrescibles ...
deux images plus loin,les baies noires,retenues dans un carré...jeu élégant de textures entre le sable rose et les baies ...
merci beaucoup pour les mots de mon blg.
RépondreSupprimera la prochaine Kathrin
Tant de poésie, tant de philosophie. Votre linguistique est aussi apaisante que vos photos. J'espère que vous pourrez trés vite retrouver ces grands horizons qui libère mon esprit de notre quotidiens. A trés vite
RépondreSupprimerk'reen
RépondreSupprimerMerci à vous pour ce commentaire chaleureux et à bientôt,
Roger
kathrin,
RépondreSupprimerMerci pour votre commentaire et bienvenue sur Le Chemin Des Grands Jardins. Votre blog est très sympa et je le conseille.
Roger
Hermosas fotos es mu agradable para el alma pasar a visitar su artistico blog.
RépondreSupprimerUn placer grande Roger, gracias!
est ce un cerisier à griottes sauvages, ce merveilleux tronc écorché?
RépondreSupprimerencore un beau voyage au pays des embruns
Bon courage Roger
RépondreSupprimerLa nature est patiente et t attend....
Wow ... this is loveley! I love this kind of art!
RépondreSupprimerAnd thanks for visiting my photoblog!
Irene
alterdom,
RépondreSupprimerC'est à peu près ça. Tu as l'œil.
Bonne soirée,
Roger
Géco,
RépondreSupprimerContent de te revoir ici.
Qu'elle m'attende , cette Nature, j'arrive.
Roger
Irène,
RépondreSupprimerBienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins où j'espère te voir souvent.
Roger
Roger de plus en plus tu raffine ton art, bravo tu t'améliore de plus en plus et tu cherche à créer quelques choses de nouveaux... à chaque fois !
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