La vie, comme elle va

"S'il suffisait de lire comme dans une bulle de cristal, alors, ce serait, facile.Mais il faut vite déchanter, prendre la route, sac au dos et marcher, toujours marcher pour oublier ce que l'on a déjà fait, ce que l'on va faire. Il faut attendre que la nature nous prenne et nous ouvre sa voie. C'est une progression incessante, pour de si petites choses".
Roger Dautais . Septembre 2009

Un voyage étonnant au cœur du land Art

vendredi 29 octobre 2010










Le ciel était si bas
Que je me suis demandé un instant
Ce qu'il restait aux oiseaux pour voler...





Suis-je encore dans les gestes compréhensibles, dans des actions se rattachant à la société de consommation ?Cette société qui nous demande de vivre pour travaille, puis de consommer tout ce qui peut se vendre. Le long de quelle frontière inconnue suis-je à me promener dans cette pratique du land art, certes, artistique, aux yeux de certains, mais considérés par beaucoup comme plus proche de la folie que d'un conventionnel et classique mode de vie acceptable.
Suis-je" étiquetable" et classable dans la case "artistes" ? Est-ce à moi de répondre. Est-ce à moi de répondre à toutes ces questions, au risque de perdre toute liberté, toute spontanéité, toute force de création? Non, car il me faut vivre ma vie d'errance qui s'accroche au paysage comme les rayons du soleil aux eaux vives d'une rivière. Non, encore une fois, car il me faut
" vagabonder ma vie", la brûler en de longues marches dans cette nature qyui m'attiredepuis ma petite enfance. Il me faut libérer les énergies contenues dans les pierres et les sables chauds des déserts parcourus, les branches de saule ou de cornouiller et les roseaux verdoyants. Il me faut avancer, pour comprendre la voix de la Terre, les craquelures de soif, les gelures d'hiver, les cicatrices béantes à panser. Il me faut assembler les végétaux, les relier, les tresser, les courber, trouver d'autres formes.
La solitude n'est là que pour capter d'autres solitudes, des ombres furtives, des silhouettes dont la mémoire ne peut se défaire. Sous les sorbiers ployant de fruits rouges, la palce n'est plus qu'une grande plaine où j'entends ta voix, le Dimanche matin. Il n'y a plus personne au bout du fil et le numéro est aux abonnés absents pour l'éternité. Je retournerai dans ces chemins creux remplis de feuilles, pour retrouver tes gestes de jardinier, Papa, nos gestes d'avant, lorsque tu étais bien vivant près de moi et que nous rentrions fourbus par ce travail, mais heureux d'avoir œuvré dans le silence de cette nature.
Le soir tombe et la pluie commence à mouiller la terre. Mes pieds s'alourdissent dans les sillons. Je m'enfonce et la terre m'appelle. Je relève la tête et regarde l'horizon. Derrière la crête, entre les peupliers agités par le vent d'ouest, j'aperçois la ville qui s'allume. Je pense à celle qui m'attend. J'imagine ses yeux bleus, son sourire. Je chasse ma peine. La vie est par là et je serai bientôt dans ses bras.


Roger Dautais




Le ciel étai si bas que je me suis demandé un instant ce qu'il me restait aux oiseaux pour voler et pourquoi je m'étais laissé envahir par une mélancolie insoupçonnée. Une irrésistible envie de n'être nulle part me poussa vers ces feuilles blanches, comme pour fuir, encore une fois, une solitude trop pesante. De ces instants, sont nés ces textes griffonnés à la hâte sur des feuilles mortes pour que le vent les emporte jusqu'à vous.


Je voudrai chanter
L'espérance des coquelicots
Leur sang rouge
Dans les blés
Mûrs
Nos corps enlacés, insouciants
Roulant vers eux
Comme des pierres chaudes
Dévalant les pentes...
Leur mort, enfin
Écrasés
Par les ébats
De nos vingt ans
Échevelés, insensibles au chant
Des alouettes dérangées au creux des sillons.

Roger Dautais



Les autres textes, vous les lirez une autre fois car je préfère laisser ma place et publier ici, trois poèmes de Marie-Josée Christien, dont la renommée n'est plus a à faire dans le monde de la poésie.
Je la remercie vivement de cet envoi qui je l'espère vous donnera l'envie de mieux la découvrir par la suite, par exemple sur le site de mon ami et poète Guy Allix(Anthologie subjective).





L'espace
s'organise
en une étrange abstraction

un remuement
de matière et de glaise
dans l'air blanc
du matin.


*


J'écris
comme on creuse dans le sol

une mémoire
qui s'agrège
à d'autres mémoires.


*


La surface de l'eau
éraflée par un vol d'oiseau
tressaille
de lourds secrets


Est-ce l'infini de la mort
qui remue et apaise
les lisières de l'aube ?


Marie-Josée Christien *

* Née en 1957 à Guiscriff, dans la Cornouaille morbihannaise, institutrice dans une école maternelle, ses textes poétiques, ses collages et ses chroniques sont publiés régulièrement dans une quinzaine de petites revues. A cofondé en 1991 une publication annuelle, Spered Gouez/L'esprit sauvage. Son recueil Lascaux et autres sanctuaires (Jacques André, 2007), dédié à la mémoire d'André Leroi-Gourhan notamment, interroge « la pierre caverneuse où soufflent les esprits énigmatiques de nos ancêtres millénaires » écrit dans sa préface José Millas-Martin.

65 commentaires:

  1. Une feuille morte s'est collée sur ma porte ...
    Écris dessus... un poème...avec des je t'aime...
    puis ce fût le silence...le début de l'absence.

    Bonne fin de semaine Roger!

    RépondreSupprimer
  2. Bonsoir,
    Un grand merci pour tes cadeaux visuels, philosophiques et poètiques.
    Bonne continuation !!

    RépondreSupprimer
  3. Evrard,
    Pour rester bref: Merci et au plaisir.

    Roger

    RépondreSupprimer
  4. Claire Fo,

    Très poétique ce commentaire. Il te ressemble.
    Je t'en remercie.
    Bonne soirée à toi,

    Roger

    RépondreSupprimer
  5. Montserrat Torrents,

    J'espère avoir de l'inspiration dans les temps à venir.
    Belle soirée à toi et à bientôt sur ton blog.

    Roger

    RépondreSupprimer
  6. J'aime beaucoup les quatre premières oeuvres...

    Incroyable comment les reflets des branches subliment la première photo et viennent se joindre à ce que tu as créé...

    Suurréalistes, les boules de terre posées dans un creux (sphères parfaites, comment fais-tu ?)...

    Et étonnante cette spirale "retournée" qui s'enroule et se déroule en nous offrant ses couleurs toniques...

    Merveilleuse aussi la façon que tu as de toujours te renouveler et d'explorer sans cesse d'autres pistes...

    Tout ce que notre société de consommation déteste d'ailleurs...elle qui offre du "même" et du "pareil" à tout le monde, en des milliers d'exemplaires...de la beauté factice en "prêt-à-regarder" , en "prêt-à-porter"...

    RépondreSupprimer
  7. La mélancolie nous attire vers la terre...notre regard se perd dans l'eau...pour ne pas sombrer nous suivons les merveilleux nuages qui nous protègent du soleil.
    Mon arbre c'est le bouleau...!
    Je viens du blog de Marty et je découvre votre poésie. Merci.

    RépondreSupprimer
  8. Emue, une nouvelle fois ! Quelles résonnances tes textes et images éveillent-ils en moi ?

    RépondreSupprimer
  9. J'avoue être particulièrement sensible aux images et vos créations m'émerveillent. Votre commentaire m'a beaucoup émue. Quant aux poèmes, ils créent d'autres images dans l'esprit des lecteurs. Votre publication est très belle et très émouvante. Merci.
    Anne

    RépondreSupprimer
  10. La Licorne,
    Ces boules dont le diamètre approchait 1 mètre, ont été sculptées sur la rive gauche de la baie de l'Orne(petit fleuve côtier du Calvados) pendant les marées d'équinoxe. Les hautes eaux n'atteignent ce lieu qu'aux très grandes marées, humidifiant de façon éphémère , ce sable très compact. J'ai donc surélevé une partie du sable au dessus du sol, puis sculpté les sphères en dégageant de très grands trous pour pouvoir descendre dedans et continuer mon travail. Lorsque le mer est arrivée, elle a commencé à remplir les trous et les sphères se sont délitées.
    Merci pour ton beau commentaire.
    à bientôt sur ton blog où je passe très souvent.

    Roger

    RépondreSupprimer
  11. toujours aussi ravie de vous voir arriver dans le petit carré de mon blog
    j'ai les larmes aux yeux et des frisons courent sous mes peaux

    la beauté fait pleurer les formes vos textes
    merci beaucoup roger

    RépondreSupprimer
  12. Evelyne,
    Passer par chez Marty est aussi une bien belle promenade. Bienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins. J'envoie, plus particulièrement un bonjour amical et chaleureux à Camille et je lui dédie cette spirale de sable qui capte si bien les rayons de soleil en attendant la mer.
    Bonne journée en famille,
    Cordialement

    Roger

    RépondreSupprimer
  13. Gine,
    Il faut parfois se nourrir de mystères.
    Belle journée à toi,
    Amicalement,

    Roger

    RépondreSupprimer
  14. Anne,
    Merci de votre commentaire. J'essaie, depuis la création de ce blog, d'y associer un grand nombre de poètes et ce jour, je suis heureux d'accueillir à nouveau Marie-Josée Christien dont la poésie me touche particulièrement.
    A bientôt, j'espère,

    Roger

    RépondreSupprimer
  15. Frankie Pain,

    Merci Frankie et bon week-end,

    Roger

    RépondreSupprimer
  16. Bonjour Roger, la Bretagne donne naissance à de belles poèsies dans de grands artistes comme toi, amicalement; thibault

    RépondreSupprimer
  17. je me suis laisse emporter par toute la poesie de ce blog que je découvre.C'est à la fois beau et touchant.J'y reviendrai

    RépondreSupprimer
  18. Bonsoir, Roger.

    Je trouve que l'éphémère peut aussi avoir l'espoir d'être autre chose qu'un seul instant.
    Je le trouve aujurd'hui par la légereté des formes qui habillent ton billet.
    Je repars moin grave que je ne suis arrivé.
    Merci beaucoup.
    En fraternité.

    RépondreSupprimer
  19. thige,
    Oui, tu ne crois pas si bien dire. La Bretagne est terre d'artistes, porteuse d'une culture ancrée dans le granit et qui respire les embruns du grand large. Entre terre et mer, s'est élevé un peuple qui ne soumet jamais et dont je descends avec fierté. Que la poésie soit si présente, n'est que le résultat de cette culture vivante,présente, transmise de générations en générations.
    Le chant et la danse sont présents partout comme les nuages dans le ciel. Notre conscience d'exister s'inscrit dans cette nature sauvage des côtes battues par les tempêtes et la douceur des automnes dans les allées de nos forêts. La poésie de Marie-Josée Christien prolonge cette tradition d'écriture, sobre et forte comme tes tableaux.

    Amitiés,

    Roger

    RépondreSupprimer
  20. Roger, tu pratiques un art poétique et
    original ! ce talent que tu as à créer,
    à écrire, cette sensibilité, sont source
    de grandes émotions ! puisqu'il n'y a
    pas d'autres mots pour exprimer cela, alors
    oui on peut dire que tu es un "artiste" !
    j'aime ces dernières créations et la
    boule aux feuilles d'automne qui ne tomberont
    pas dans l'eau c'est génial !!
    Merci à toi et à Evelyne pour votre petit mot
    qui fait plaisir !
    Merci surtout de nous offrir toutes ces émotions !

    RépondreSupprimer
  21. Herbert,

    Oui, des instants plus ou moins longs. Cet après midi, j'ai réalisé des équilibres de pierres au bord de la mer. Le vent, puis les petites vagues se sont relayées pour me rendre le travail, assez compliqué. J'ai vécu de nombreux écroulements avant d'arriver à mes fins. Certains cairns ont eu une existence de quelques minutes, seulement. J'ai trouvé ce combat mené à la loyale, très sportif. Pour une fois, de nombreux promeneurs passaient par là. Nous avons discuté de la pertinence d'une telle entreprise. A quoi ça sert, me disait quelqu'un puisque ça va tomber. Je lui ai répondu, à quoi ça sert de vivre puisque nous allons mourir. Il n'a pas compris. L'éphémère st partout, mais difficile à saisir, ce grand mouvement d'entropie dans le monde.
    Salut fraternel,

    Roger

    RépondreSupprimer
  22. marty,
    C'est important pour moi, tous ces gestes d'amitié, toutes ces lignes écrites pour me parler de vos émotions. Je suis bien loin de ça dans ma pratique. Les moments de création sont pour moi, des instants de solitude, de questionnement, de recherche, et de travail et ceci se fait sans retour, à l'aveugle. Je ne peux imaginer calculer un effet pour déclencher des sentiments et j'ai vécu pendant des années sans retour ni commentaires autre que pendant mes périodes d'exposition. Cette expérience du blog est nouvelle pour moi, puisque je l'ai découverte grâce à une artiste et amie américaine, en juin 2009. Je ne savais pas où j'allais.
    La pratique "in situ" du land art et la pratique de l'art-thérapie auprès des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer, restent quand même primordiales, même si je passe de bons moments avec vous sur le Net.
    Merci de passage amical, ici,

    Bon week-end,

    Roger

    RépondreSupprimer
  23. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer
  24. mi admiración especial por el bosque, en él se esconde la magia y tu manipulación con las hojas la aumenta

    respira tanta vida tu camino!

    RépondreSupprimer
  25. camino roque,
    C'est vrai qu'il se passe un échange d'énergie entre l'homme et la nature. Encore faut-il en être conscient pour l'utiliser, par exemple dans ces installations land art.
    Merci pour ton commentaire et beau Dimanche à toi, Camino,

    Roger

    RépondreSupprimer
  26. ... et le nord de l'échelle de gris
    balaie les feuilles bruyante consommation
    collée à ses talons brouillard difficiles
    exprime la couleur, le regard, les mots
    dans l'incertain - Chilly-vous
    vers le cœur en novembre


    merci beaucoup pour toi art poétique comme très inspirant et très touchante

    beau Dimanche à toi,
    isabella

    RépondreSupprimer
  27. Bonjour oui je connais très bien LUNEL et j'y vais assez souvent.
    Je regarde encore tes photos et tu vois je ne sais plus quoi te dire. C'est si beau puis ces couleurs ces formes un grand bonheur pour moi.
    Tu devrais je ne sais pas faire peut être un livre car tes photos ne sont que beauté je trouve.
    Un réel plaisir de venir se promener chez toi et c'est tj aussi calme.
    TU sais que tu me fais rêver et tu dois continuer. Ce chemin est si beau chez toi.
    TU as de si belles idées que je craque toujours chez toi. Mais comment t'es venu cette superbe idée ROGER?
    Je t'embrasse

    RépondreSupprimer
  28. Roger… ce que tu prends le temps de faire est surprenant. J’ai toujours aime cette forme artistique, et ces installations naturelles qui nous rappellent a la terre.
    Terre… extraordinaire.
    Je suis en pleine rédaction d’un projet qui te tiendra surement à cœur. Peut être pourrions nous en discuter quand j’aurai fini d’écrire.
    En réponse a ce que tu m’as écrit ce matin, j’aimerai te dire que vivre au Liban relève d’un défi tous les jours. Surtout pour les personnes qui sont comme moi, qui essayent d’amener un nouveau souffle à un pays qui n’a vécu que misère et guerre. La jeunesse libanais est asservie par les soirées en boite de nuit, et rares sont les personnes qui ont su dépasser le stade primitif de l’identité humaine.
    J’essaye néanmoins de me battre avec ce que je sais faire de mieux. Créer et écrire.
    Et je sais que tu seras heureux de participer à ce projet.
    Bon dimanche. Et je te remercie de prendre le temps de me lire et de me découvrir.

    RépondreSupprimer
  29. Je relis encore et encore votre texte, quelle belle source d'inspiration pleine de sagesse et de beauté à l'écoute de la voix de la Terre et sans jamais oublier l'humain.

    RépondreSupprimer
  30. "J'écris comme je creuse dans le sol" j'aime! et la première photo me ravit!
    Bel automne

    RépondreSupprimer
  31. veredit,
    Je te remercie de ce très beau commentaire.
    Belle soirée à toi,
    Amicalement,

    Roger

    RépondreSupprimer
  32. France,
    Si je te disais que je puise toujours dans mon enfance, qui ne fut pourtant pas facile, cette sensibilité dont je me sers avec plus ou moins de bonheur. Et cela remonte pourtant à très longtemps. Pour le reste, c'est ma vie qui se déroule et passe par le land art depuis 1999.
    Belle soirée à toi que j'embrasse amicalement.

    Roger

    RépondreSupprimer
  33. Hala,
    Oui, je prends du temps à faire tout cela comme tu dis et c'est ma vie qui se déroule ainsi. Cela ne se compare pas à une pratique réalisée par certains, de temps en temps, sur un temps volé, puis largement commentée sur les blogs comme je le vois parfois, avec souvent beaucoup de prétention. Nous n'y pouvons rien. Il y aura toujours des vantards.
    Avant de participer à un projet, il faut savoir exactement ce qu'il représente. Dans la mesure de mon temps libre et de mes capacités, je pourrais peut-être y participer si tu crois que je peux t'apporter quelque chose.
    Je regarde ton blog comme étant une de tes créations et je le découvre petit à petit. J'ai déjà pas mal parlé de la guerre du Liban avec un Libanais qui vit dans la région, et lui-même victime de guerre( en fauteuil roulant).Il m'a dit la souffrance des peuples en guerre et moi-même qui suit né pendant la seconde guerre mondiale et l'ai connue pendant presque 3 ans, je suis toujours attentif à ces états de fait qui font tant souffrir les populations civiles, en particulier, les femmes, les enfants et les vieillards. C'est pour cela que je lis avec beaucoup d'attention tes billets qui me parlent aussi du Liban en guerre que tu as connu.
    Au plaisir de te relire.
    Je te souhaite une belle soirée,

    Roger

    RépondreSupprimer
  34. Les 4 premières compositions, monsieur l'artiste (oui, pour moi les questions qui suivent n'ont pas lieu d'être, c'est cela l'art, cette quête avec la terre qui colle aux semelles et les yeux levés vers le ciel, vers l'ailleurs) me touchent particulèrement. J'aime, je le répète, la fugacité de vos compositions et c'est ce caractère de gratuité qui donne toute leur valeur à vos oeuvres. Euh zut, je te disais "tu" il me semble !!! M'enfin bref...

    RépondreSupprimer
  35. Mingingi,
    Bienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins.
    Merci pour votre commentaire émouvant. Je viens d'aller visiter votre blog. Nos mondes ont des points communs.
    à Bientôt,

    Roger

    RépondreSupprimer
  36. Michelaise,
    La première des photos est l'une de celles, tirée de ma collection, les plus publiées dans la presse. Les autres sont moins connues.Quant aux questions, c'est ma nature, je m'en pose sans arrêt, moins sans doute pendant le travail de création. C'est après ou avant. Tu as raison, il ne faudrait pas. C'est ce que me répète Marie-Claude.
    On ne se refait pas comme ça.
    Pour le tutoiement, je le préfère si tu ne vois pas d'inconvénients.
    Belle soirée à toi,
    Amicalement,

    Roger

    RépondreSupprimer
  37. Encore une fois, je suis en grande admiration devant la beauté de tes créations.
    Et c'est amusant, je me suis justement posé une question cruciale aujourd'hui : Il paraît que pour vivre nous devons travailler, c'est-à-dire être productifs, fabriquer quelque chose et le donner à consommer, puis consommer nous-mêmes. Je me suis interrogé sur la vision que nous avons de notre propre comportement au sein de cette société qui s'est imposée sans qu'on s'en rende vraiment compte :
    Quid de notre esprit autocritique ? Quid du recul nécessaire sur toutes choses ? Quid du libre-arbitre ? Et quid du regard que nous jetons sur celui qui dit "non, ce n'est pas le bon chemin" ?
    Le tien, le chemin des grands jardins, je pense que c'est l'avenir, le salut. Ou peut-être que ce n'est qu'un doux rêve et un beau mirage mais ça n'empêche pas d'essayer de l'emprunter. Vite...

    Merci pour tout, et merci de faire découvrir les poètes, espèce rare et magnifique, comme Marie-Josée Christien aujourd'hui,
    Sébastien

    RépondreSupprimer
  38. pour commencer un ti bonjour chez toi ! tes œuvres sont toutes superbes, c'est un plaisir pour les yeux ! elles incitent au voyage de la réflexion ! merci de nous faire partager tes créations qui sont toutes aussi sublimes les une que les autres ! le voyageur des arts te souhaite une bonne journée ! amitié !

    RépondreSupprimer
  39. J'ai vraiment un petit faible pour la seconde qui se déroule comme une question, qui changerait de préoccupation en cours de route ! bien adaptée à tes propos donc ! et j'imagine que Marie-Claude n'a pas pour ambition de te changer, au contraire !! Même si par moments...

    RépondreSupprimer
  40. Michelaise,

    Pour ce qui est de la spirale double, elle est née au bord d'un fleuve. J'ai découvert un ancien foyer allumé je pense par des pêcheurs. Il m'est aussitôt venu à l'idée d'utiliser le charbon de bois pour en faire une spirale et de la prolonger par du vivant. Je voulais ainsi symboliser le cycle de la vie.
    Nous n'avons jamais eu comme objectif, Mari-Claude et moi, de changer l'autre. Bien au contraire. Nous avons beaucoup travaillé ensemble, dans la complémentarité. Notre dernier chantier commun, ce documentaire sur la maladie d'Alzheimer qui est pratiquement terminé. Un an et demi de travail. Notre route commune est très longue, avec tout ce que comporte une telle vie. Nous regardons devant nous, pas derrière.

    Belle journée à toi et à bientôt,

    Roger

    RépondreSupprimer
  41. Michelaise,
    Bien entendu, Marie-Claude s'écrit comme ici et non comme je l'ai écrit dans le précédent commentaire.

    Roger

    RépondreSupprimer
  42. Joshartypico,
    Merci pour ce bonjour amical. Bonne semaine à toi,

    Amicalement,

    Roger

    RépondreSupprimer
  43. Bonjour Roger....

    Un petit moment passé
    A me promener...
    Dans ton jardin
    Extraordinaire...
    Comme dirait la chanson !

    Une photo me fait craquer :
    la première toute bleue
    Et son étoile rosée,
    Brillante comme un miroir !

    Et la troisième...
    Me fait sourire !
    Un boulodrome de géant
    Qui a tiré ?
    Qui a pointé ?

    De maxi-boules aux mini billes...
    On peut dire que tout ce qui roule... t'inspire !

    Tes étagères tiennent encore le coup : ça, c'est du solide !

    Quant au filet garni...
    Lot du prochain loto ?

    Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeeee

    RépondreSupprimer
  44. ..."en el aire blanco"...
    J'imagine en passant par ces paysages, en contemplant...
    Saludos

    RépondreSupprimer
  45. mes coups de cœur: la photo deux, trois et 8
    on commence à innover... bravo !

    la six on dirait une sorte de "crop-circle"

    RépondreSupprimer
  46. Même si je parcours tes chemins depuis très longtemps, j'y retrouve et je savoure à chaque nouvelle promenade la délicieuse sensation de vivre...
    Merci pour tes cadeaux colorés et pour tes mots que tu nous offres.
    Bises d'Ep'

    RépondreSupprimer
  47. Christineeeee,
    Je ne sais jamais si je mets assez d'"e" dans ton panier.
    J'aime ta joie de vivre et tes commentaires pleins d'humour et de malice.
    Merci pour ton clin d'œil et bonne soirée,
    Je t'embrasse,

    Roger

    RépondreSupprimer
  48. Esmeralda Torres, Avec un nom pareil, tu fais entrer le rêve sur Le Chemin des Grands Jardins.
    Ce n'est pas l'envie qui me manque pour aller pratiquer le land art dans ton pays, le Mexique, mais simplement les moyens. Peut-être un jour.
    En attendant, sois la bienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins, comme une amie.

    Belle soirée à toi,

    Roger

    RépondreSupprimer
  49. Carol Proulx,
    Les crop-circle sont de belle réalisations mais, la différence c'est qu'ils font appel à une technologie dont je suis très loin. Je pratique le land art avec mes pieds et mes mains, conscient aussi, que l'on invente pas l'eau chaude tous les jours. En photographie, il faut le dire, nous sommes quand m^me beaucoup aidés par la technologie.
    Le land art, tel que je le conçois, tend à rester à échelle humaine et proche de la nature, sans chercher des effets de grandeur.Je peux faire 200 photos par jour, certainement pas 200 installations. A chacun son chemin.
    Merci pour ton commentaires
    Bonne soirée,

    Roger

    RépondreSupprimer
  50. Epamin'
    Tu garderas toujours une place particulière dans mon jardin. D'abord parce que tu le connais bien mieux que d'autres. Aussi parce que tu m'as certainement aidé à progresser dans ce mon des blogs, plus que tu ne le penses, et parce que tu es une femme épatante, comme on dit, ici, une belle personne. Cela se sent dans tes écrits, tes sujets pleins d'humanité, et ta culture( que tu n'étales pas) si présente dans tes Esperluettes.
    Te lire ici, est toujours un réel plaisir.
    Je t'embrasse,

    Roger

    RépondreSupprimer
  51. Roger, I love all the work of circles, circles and the round form hanging or flat or floating or hidden in the mud. Your work-the circle of life.

    RépondreSupprimer
  52. Those are such a stunning photos:) Thanks so much for your lovely comment
    Greetings

    RépondreSupprimer
  53. Diana Mieczan
    Bienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins où j'espère vous revoir bientôt,

    Roger

    RépondreSupprimer
  54. Tu avais une groupie en la personne de Michelaise je pense que nous allons pour le moins être deux.
    J'aime beaucoup la première photo.
    Je ne sais pourquoi je ne suis venue plus tôt.
    Dans la vie on fait parfois des erreurs
    Bonne soirée

    RépondreSupprimer
  55. autourdupuits,
    Cette erreur qui n'en n'est pas une très grave, est réparée et je te souhaite la bienvenue sur Le Chemin des Grands Jardins. Belle soirée à toi et merci pour ton commentaire amical.

    Roger

    RépondreSupprimer
  56. *** Hello Roger !!!!!! Tu sais comme j'aime venir chez toi l'artiste au grand coeur !!!! :o) C'est beau et si touchant ce que tu fais et ce que tu écris ! Merci à toi et bon mercredi ! :o) BISOUS ! ***

    RépondreSupprimer
  57. Johnny,
    Merci pour tes encouragements. Bonne journée à toi,

    Roger

    RépondreSupprimer
  58. Nancy,
    Oui, je sais que tu aimes venir te promener ici et je te remercie de tes nombreux encouragements amicaux,

    Je t'embrasse et te souhaite une belle journée,

    Roger

    RépondreSupprimer
  59. Belle poesie Roger.
    Un caro abbraccio

    RépondreSupprimer
  60. Stella,

    Merci pour ton passage sur Le Chemin des Grands Jardins et belle soirée, Stella,

    Roger

    RépondreSupprimer
  61. La première photo, dans son tain brisé,
    assortie du " Le ciel était si bas..." m'aurait parfaitement
    contentée,

    Mille Mercis de tant de générosité Roger

    RépondreSupprimer
  62. alterdom,
    Merci à toi de tes si précieux commentaires.
    Belle soirée à toi,

    Roger

    RépondreSupprimer
  63. Je suis toujours éblouie par ces images de tes créations, leur profondeur et leur équilibre. Leur aboutissement - comme l'apaisement après une trop lourde tension. Une certaine façon de faire l'amour avec la Terre, et nous, voyeurs impudiques, nous contemplons le résultat sans avoir rien vécu de sa création....ce qui nous laissera toujours, je pense, "à côté" en quelque sorte de sa compréhension viscérale".
    C'est magnifique. J'adorerais tomber sur une de ces réalisations, un jour, en me baladant.

    RépondreSupprimer

Membres

Archives du blog

Qui êtes-vous ?

Ma photo
Landartiste, photographe, auteur de livres pour enfants, Roger Dautais est aussi un artiste atypique, sensible et attachant.Il a sû, dans la diversité de ses expressions, trouver une harmonie par la pratique quotidienne de cet art éphémère : le Land Art. Il dit "y puiser forces et ressources qui lui permettent, également, depuis de nombreuses années, d'intervenir auprès de personnes en grande difficulté ( Centre de détention pour longues peines et personnes âgées atteintes de la maladie d'Alzheimer) pour les aider par la médiation de l'art.