L'enfant de Lampedusa |
Sous les silences répétés des pierres, un passé inaperçu continue de vivre.
Je n’ai plus l’air de chercher et j’avance sous un soleil pâle. Les visages reviennent avec les souvenirs…les voix aussi…les gestes…tout est là qui me parle, à nouveau sous les roches salées, soulevées. Tout sombrera avec la prochaine marée, comme mes pensées furtives. Dès l’aube j’arpente les ruelles sombres de ma mémoire, je longe ces interminables murs à l’affût d’une lumière, d’une faille, d’un tressaillement de la terre qui les mettrait à bas. Entre les ruines, nos cris assemblés et l’espoir, un jour, de parler la même langue.
Aux aveugles…
Roger Dautais
Extrait de : Pourquoi je pratique le Land Art ?
LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS
http://rogerdautais.blogspot.com
Photo : création land art de Roger Dautais
" L'enfant de Lampedusa"
Bretagne Sud 2014
" Nous poursuivons en vain
Une image effacée."
Paul Pugnaud
Sans songer aux menaces nous marchons
Sur la route où le jour découvre
Le cœur des roches
Cette ardente lumière
Nie la mort et détourne
Le vent qui traversait la vie.
Paul Pugnaud*
*https://www.recoursaupoeme.fr/les-poemes-choisis-de-paul-pugnaud/
Je n’ai plus l’air de chercher et j’avance sous un soleil pâle. Les visages reviennent avec les souvenirs…les voix aussi…les gestes…tout est là qui me parle, à nouveau sous les roches salées, soulevées. Tout sombrera avec la prochaine marée, comme mes pensées furtives. Dès l’aube j’arpente les ruelles sombres de ma mémoire, je longe ces interminables murs à l’affût d’une lumière, d’une faille, d’un tressaillement de la terre qui les mettrait à bas. Entre les ruines, nos cris assemblés et l’espoir, un jour, de parler la même langue.
Aux aveugles…
Roger Dautais
Extrait de : Pourquoi je pratique le Land Art ?
LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS
http://rogerdautais.blogspot.com
Photo : création land art de Roger Dautais
" L'enfant de Lampedusa"
Bretagne Sud 2014
" Nous poursuivons en vain
Une image effacée."
Paul Pugnaud
Sans songer aux menaces nous marchons
Sur la route où le jour découvre
Le cœur des roches
Cette ardente lumière
Nie la mort et détourne
Le vent qui traversait la vie.
Paul Pugnaud*
*https://www.recoursaupoeme.fr/les-poemes-choisis-de-paul-pugnaud/
Si j'allais mieux, je vous le dirais, mais c'est loin d'être le cas. Je n'ai d'autre solution que de continuer les soins en espérant me sortir de là un jour. Amitiés à tous.
Roger
Avec vous par la pensée, toujours.
RépondreSupprimerAmitiés,
ANNE
Un très beau poème de circonstance...
RépondreSupprimerNous ne sommes que des patients sur terre attendant l'envol
Perfect.
RépondreSupprimeri want to give you words that are light. but the truth is my heart hurts for you. it is a necessity of the soul to touch stone and warm it, or to be touched by stone and cooled by it. it is such a vital relationship. and wind. and sun. all the elements. i'm sorry you aren't able to ably navigate the natural world, roger. i think of you each time i'm out and come upon an inukshuk in whichever state of formation or disrepair. i hope some other art of transformation might offer you solace while you heal. perhaps sketching, poetry, music... or, as my daughter practices, perception. this too is an art. might you feel it deeply)) and love. there is always love.
RépondreSupprimerPerfect balance and harmony !!!
RépondreSupprimerCher Roger pense au courage des enfants de Lampedusa..
RépondreSupprimerJe t'embrasse.
Patience et tenacité!
RépondreSupprimerUne page magnifique pleine d'émotions!
RépondreSupprimerJ'étais par chez toi, j'ai beaucoup pensé à toi. Mais je pense souvent à toi, tes mots et tes créations...
RépondreSupprimerBeautiful!!!,, Very nice to see your work .. Congratulations..
RépondreSupprimerSalut