




La semaine passée étant consacrée au tournage des dernières scènes de mon film consacré à la maladie d'Alzheimer, en présence des comédiens, j'avoue ne pas avoir eu beaucoup de temps pour me consacrer au Land art. Je vais tâcher de l'animer à nouveau. Je dédie cette page à toute l'équipe du film:
à André, Jean-Jacques, Valentin, Claudy, Marie-Claude, Yvon, Cendres, Bass
" Au cours de ces milliers d'installations de land art, grandes ou petites, de ces instants intenses, consacrés au travail de "ces mémoires instantanées" aussitôt disparues pour laisser place à d'autres créations, j'ai continué à tisser la trame d'une histoire, la mienne, oubliant qu'elle aurait une fin. Tout s'est accumulé au cours des dix dernières années, en strates colorées. Au hasard de ce blog, je vais à la rencontre des photos qu'il me reste et vous propose de découvrir cette longue suite de documents, infinis, indéfinis, commentés ou non et qui trouveront une place auprès de mes travaux futurs. Pour le moment, cette histoire continue".
Il y a un an, j'écrivais ce billet dans les premières pages de ce nouveau blog, ne sachant pas s'il durerait quelques semaines. C'est pourquoi, je suis si étonné de le voir, toujours présent et en belle progression de lecteurs. Je dois vous en remercier chaleureusement, ici. De mon côté, j'ai découvert de nombreux blogs de qualité, des artistes, des créateurs que je ne connaissais pas. J'ai découvert aussi, ces échanges de commentaires qui servent à humaniser ce monde virtuel.
Mais je reste viscéralement attaché à la Nature, au land art et j'y consacre une grande partie de ma vie, sans pour le moment, pouvoir m'en passer. Ce que je vis, en réalisant mes installations sur le terrain, est difficile à raconter, à partager et la photo m'y aide une peu. Merci encore une fois de votre présence fidèle qui je l'espère,durera longtemps.
Roger Dautais
Le fond de l'eau est clair
Comme les autres disent
Mais je ferme les yeux
Pour mieux sentir
Mon bleu translucide
tout entier
Les mains posent
Dans l'eau
Comme une pensée
S-y déforment-elles
Par la transparence ?
Marie Sunahara ( Japon)
bonjour Roger, ce poème de Marie Sunahara est de toute beauté il anime votre regard
RépondreSupprimeren plongée dans le land art
votre passion fait du bien à l'âme et j'aime particulièrement aussi la photo,
tissage d'algues
J'ai pensé à toi hier en voyant les cérémonies de commémorations. Bon ok c'était aussi la date de mon anniversaire alors forcément je n'avais aucune excuse. As tu réalisé des travaux ce week end?
RépondreSupprimerSalut Emmanuel, et bon anniversaire.
RépondreSupprimerNon, cette semaine était consacrée à mon film "Osez, Josephine" puis les 5 et 6 juin, aux cérémonies commémoratives à Juno Beach, Sword Beach et au pont de Pegassus Bridge, à Bénouville.
Pour une fois, aucune création de ma part pendant ces travaux.
Roger
Brigitte Maillard,
RépondreSupprimerC'est vrai, j'ai beaucoup aimé ce poème. Il me semblait très proche de ce que je présentais, aujourd'hui.
Roger
J'allais justement dire qu'il y a du japonisant dans ses incroyables statuettes de pierres que tu nous présentes là. je ne sais pas pourquoi et c'est bien ainsi. Si, sans doute ces portes
RépondreSupprimer( tori ?) traditionnelles , rouges, plantées dans l'eau.
petit bonjour tu as du temps tu sais on ne peut pas tj être sur notre blog
RépondreSupprimerBonne journée
magnifique (comme d habitude ;O) )
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup être accueillie par votre blog,
RépondreSupprimerJ'ai témoigné de ce que vous vivez, c'est aussi une longue histoire.
Magnifique poème...
RépondreSupprimerMagnifiques photographies...
Je tenais à vous remerciez pour vos commentaires, qui sont de loins les plus touchants que je puissent avoir !
Belle journée.
Margaut
Sérénité,
RépondreSupprimerMerci, sincèrement.
Roger
Nefertiti,
RépondreSupprimerJe te remercie de tes encouragements et j'en profite ici pour inviter mes lecteurs à découvrir ton blog ( si ce n'est déjà fait) où il y a tant a voir !
Roger
France,
RépondreSupprimerJe sais et je le prends, ce temps, mais la semaine dernière, c'est lui qui m'a pris. Juste retour des choses. Ta présence, ici me fait toujours plaisir.
Roger
Mademoiselle Margaut,
RépondreSupprimerMerci pour tes commentaires qui me touchent, aussi. Pour le reste, disons que je visite pas mal de blogs où je ne fais que passer. Lorsque j'écris un commentaire, c'est toujours de façon, spontanée et sincère, autrement, quand je n'ai rien à dire, je passe...
Bonne journée,
Roger
Merci de ta visite tu connais un peu Nimes alors
RépondreSupprimerFlo,
RépondreSupprimerOui, je connais un peu Nîmes et la région. Je me souviens d'y avoir rencontré aussi de magnifiques paysages.
Roger
Un courant d'air, J'ai déjà travaillé avec des orientaux, Chinois, Coréens, Japonais et même avec un Inuït, tous ont reconnu dans mon travail( au moins dans une partie, des similitudes avec l'art de leur pays. Tu dois avoir une perception qui rejoint la leur.
RépondreSupprimerMerci de ton beau commentaire,
Roger
Gracias por tus palabras, la obra de Gaudí es única. Esas esculturas con rocas en el mar son muy curiosas, art noveau.
RépondreSupprimerCe poème de Marie Sunahara est vraiment très beau, très en harmonie avec ces bleus si particuliers, doux et intenses à la fois, de tes photos !
RépondreSupprimerJohnny,
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup l'art nouveau et lorsque j'ai découvert ton site consacré à Gaudi, j'ai trouvé de quoi satisfaire ma curiosité.
Roger
Norma c,
RépondreSupprimerC'est vrai, après avoir découvert ce poème, je ne pouvais faire mieux que de le publier auprès de mes installations land art.
Je conseille vivement à mes lecteurs de visiter tes sites où création et poésie dessinent un univers riche, subtil et très agréable.
Roger
Les bleus de ces photos sont incroyables ! l'avancée impitoyable de la mer, les pierres, les reflets, cette trame de soie veloutée si vibrante tout semble si loin de la main de l'homme, tout crée pourtant des passerelles entre la terre et le ciel.
RépondreSupprimerMarisol
What will last longer, the moss covered rocks, or our own memory. Do we dare speculate. I love the evidence of time passing on the rocks. They grow more beautiful with age!
RépondreSupprimerMarisol,
RépondreSupprimerIl est des jours comme ça où la lumière est au rendez-vous et participe à créer des ambiances magiques.
Merci pour ton passage sur Le Chemin,
Roger
Bonjour, Roger.
RépondreSupprimerQuand la mer devient ainsil'amie de l'homme et que l'homme la pare de ses créations intimes, tout devient poésie de l'instant.
Un film...Pour une cause si belle
Sans doute ne le verrai-jamais...Mais il est sûrement plein de sensibilité.
Il ne peut en être autrement...
Merci beaucoup.
En fraternité.
Herbert,
RépondreSupprimerMais pourquoi ne verrais-tu pas ce documentaire puisqu'il est entre autre fait pour être présenté à la télévision. Je ne peux t'en dire plus pour le moment mais je te mettrai au courant, bien sûr.
J'apprécie toujours tes commentaires et je crois que nous avons beaucoup de points communs, de valeurs communes aussi.
Merci et à bientôt
Roger
Qui donc parlait de mélancolie ?
RépondreSupprimerEt pourtant, cette eau et ces pierres empilées comme un jeu de construction délivrent aussi beaucoup de joie et de force.
j'adore la dernière photo ...quand on perd ses repères...le regard devient neuf...c'est peut-être ainsi que les gens qui ont cette maladie perçoivent le monde...ils regardent sans savoir ce que c'est...
RépondreSupprimerMarie L.
RépondreSupprimerJe ne pense pas que ce genre de travail engendre la mélancolie. Il est possible que cela l'évoque pour certains, mais comme dans toute œuvre, il y a une lecture possible par spectateur. Libre à chacun d'y trouver ce qu'il recherche.
Merci de tes mots encourageants.
Flo,
RépondreSupprimerQuand on perd ses repères, par cause de maladie, il se peut aussi que le regard se vide totalement, avec l'envie de faire quoi que ce soit. La perception du monde est alors telle qu'il devient un monde étranger. Les états de démence provoquent aussi ce genre d'état, je l'ai constaté de multiples fois dans mon atelier d'art thérapie, avec les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. Il faut différencier un état de création artistique fondée sur un besoin d'être, de créer, vital et celui d'un malade dont la création n'est pas vitale mais un état suggéré, provoqué ou organisé par le thérapeute dans un temps déterminé, avec un cadre thérapeutique défini. La conscience du regard sur leur propre production peut alors être" autre" ou "réelle", mais éphémère et toujours liée au temps de la séance, avec un oubli total, par la suite. Il est alors difficile d'analyser ce regard. Pour ma part, je pense que c'est inutile, privilégiant le "plaisir de faire" du patient, au "plaisir de comprendre" du thérapeute.
Ta question m'a permis d'ouvrir une petite fenêtre sur mon travail d'art thérapeute qui doit se faire toujours avec précaution et modestie, dans le respect total des patients.
Roger
J'adore la toute première photo... Enraciné et fragile à la fois...
RépondreSupprimerEt oui... Tant pis pour toi... je reviens bientôt !
flo,
RépondreSupprimerCes installations ne durent que l'espace d'une marée. Demain, je serai sur une de ces plages de la Côte de Nacre, à la recherche de belles pierres et je me laisserai emporter par mon inspiration pour réaliser quelques équilibres "marins". Un véritable plaisir qui requiert un peu de force et beaucoup d'attention.
Merci pour ton commentaire. Tu reviens quand tu veux.
Roger
Tes petits cromlechs
RépondreSupprimerSont comme des sous-marins de poche
Périscopes fragiles qui épient la mer
Balises qui marquent nos angoisses
Perchoirs de nos rêves.
Bon anniversaire Roger!
RépondreSupprimerravie que tu aies duré pour avoir la chance de rincer mes yeux aux beautés sauvages réaménagées dont tu as le secret
Ton tissage d'algues est vraiment très beau !
RépondreSupprimerMarée haute...
RépondreSupprimerAttente immobile
Sous la montée des eaux :
Bains de pieds assurés
Pour les pierres dressées
Marée basse...
Toujours immobiles
Les eaux se retirent
Les pieds vont sécher
Les cairns vont rester !
Biseeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeee
Heffe,
RépondreSupprimerPour la petite histoire, les cromlechs sont des enceintes réalisées avec des pierres levées. In intéressant, quand même pour une pierre levée de devenir un perchoir à rêves.
à bientôt,
Roger
alterdom,
RépondreSupprimerOui, un an, c'est beaucoup de travail, mais puisque ça marche, je continue. Je conseille vivement aux lecteurs de visiter ton blog, ausi,
Roger
Annick,
RépondreSupprimerOui, n'est-ce pas, on dirait un tartan écossais. Les couleurs de ces laminaires étaient vraiment intéressantes ce jour là.
à bientôt,
Roger
Christineeeee,
RépondreSupprimerIl faudra qu'un jour tu nous écrives de la musique pour mettre sur tes paroles.
Merci et bonne soirée à toi,
Roger
Magnigique
RépondreSupprimer&
Magique
Une belle découverte... regard vers le temps ...
RépondreSupprimerBonne journée
frédéric,
RépondreSupprimerMerci, au plaisir de te revoir sur Le Chemin des Grands Jardins.
Cordialement,
Roger
Bruno, Merci de ton premier passage ici. j'espère te revoir de temps en temps parcourir ce Chemin qui te plait.
RépondreSupprimerRoger
Le chemin a laissé sa trace et je le retrace aujourd'hui avec beaucoup de plaisir... Véritable havre de paix, le regard s'éblouit et demeure ainsi contemplant ces constructions éphémères que l'on voudrait imaginer là depuis la nuit des temps. Beauté exquise où les couleurs s'animent, grâce de l'instant qui donne envie de s'arrêter là, au pied de ce grand jardin !
RépondreSupprimerToujours aussi magnifique Roger !!! Merci pour cela !
Pierre de lune,
RépondreSupprimerMerci pour ce très beau et poétique commentaire.
Roger
Dear Roger, your land art is a work of nature poetry and timeless beauty! Infinite blue of the lake and the sky combine in more perfect with the warm tones of the stones. Softness and hardness of the elements combine to an all-embracing whole which touches my soul. Best regards from Luzia.
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