La vie, comme elle va

"S'il suffisait de lire comme dans une bulle de cristal, alors, ce serait, facile.Mais il faut vite déchanter, prendre la route, sac au dos et marcher, toujours marcher pour oublier ce que l'on a déjà fait, ce que l'on va faire. Il faut attendre que la nature nous prenne et nous ouvre sa voie. C'est une progression incessante, pour de si petites choses".
Roger Dautais . Septembre 2009

Un voyage étonnant au cœur du land Art

dimanche 1 novembre 2009




Ce n'est pas pour ce soir, encore...



Ce pourrait
être
une dernière
fois
t'embrasser
sur tes lèvres chaudes...

Ce serait
voir notre maison
s'éloigner
et mon souffle
se tarir
comme une source
du Sahel

Ce serait
clore les occurrences
taire les dires
faire sauter
le melting pot,
perdre le logos,
sombrer

Une colombe
en vol
arrivera demain
porteuse de mon souffle
Demain
j'attendrai encore le soleil.


Moïse Clément

En Normandie le 1er novembre 2009




J'ai le blues...Il est impossible de dire je t'aime. Impossible dans ce monde d'aveugles et de sourds. Ma route est de solitude. Ici, je suis en représentation si loin de l'essentiel...Si loin...Seul le détachement et l'humilité peuvent nous faire avancer dans l'art mais l'exercice est périlleux. Ce que vous croyez atteindre est un mirage. Il y a trop de combines dans l'art. Qui accepte le dépouillement?
Nous sommes grugés. Les apparences triomphent, mais ne le dites pas, vous finiriez comme moi. Pardonnez moi de ne le dire qu'en aparté. Partager la lumière est un danger permanent. J'aime ce danger. Il me constitue.

Le seul moyen de sauver le radeau, est bien de recentre sa dérive vers l'humaine condition. Il ny a qu'à voir pour comprendre ces décrochages dont nous sommes, nous êtres ultra sensibles, les premières victimes. Il n'est pas question se plaindre, mais de résister et la résistance passe par cette proclamation.
Oui, le land art est porteur d'espoir, oui, il appartient à tout le monde et non à un brelan d'as. Qui se met en course pour le maillot jaune oublie que certains courrent sous anphé.
La désespérance qui ne se conclute pas par une mort est une composante de l'art. Qui le conteste.
Mon espoir tient dans le fait d'être aimé depuis très longtemps par une femme d'exception Marie-Claude ce qui n'a pas empêché une Bloggeuse du sud Ouest de me conseiller d'enlever son nom du Chemin des grands jardins, car elle trouvait notre romance ringarde.
Alors je vais terminer cette rubrique par une pensé philosophique et lui dédier

ON NE PEUT ÊTRE ET AVOIR ETE, LA PREUVE
J'AI CONNU DES CONS QUI LE SONT TOUJOURS

PIERRE DORIS



Roger Dautais
LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS

3 commentaires:

  1. QUI a osé?
    Quel sacrlège que de toucher à nos aimés!
    Marie-Claude est ta pendule, ta batterie, ton pouls et ta vie.Pour elle et rien que pou elle mes respects.

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  2. Originaux tes deux gisants (le squelette de bois ressemble à du Ligier-Richier!) mais tu sais je préfère le land art qui façonne les couleurs de la vie.

    Par contre, tes continents de lentilles d'eau, tes falaises de liserons et tes îlots de feuilles et de fleurs, j'adore!

    PS: comment une romance peut-elle être ringarde? Je m'interroge...

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  3. ................ ahhhhhhh !! pierre doris .....!

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Landartiste, photographe, auteur de livres pour enfants, Roger Dautais est aussi un artiste atypique, sensible et attachant.Il a sû, dans la diversité de ses expressions, trouver une harmonie par la pratique quotidienne de cet art éphémère : le Land Art. Il dit "y puiser forces et ressources qui lui permettent, également, depuis de nombreuses années, d'intervenir auprès de personnes en grande difficulté ( Centre de détention pour longues peines et personnes âgées atteintes de la maladie d'Alzheimer) pour les aider par la médiation de l'art.