mercredi 14 octobre 2009
aux femmes Coréennes
vivant en Europe,
à Lee L.
discrète amie de la rue Froide,
à son homme à leurs deux enfants...
aux soeurs de l'Orient Eternel,
à tous ceux qui magnétisés par l'Orient extrême,
perdent le Nord
et le retrouvent dans
l'amour d'un femme
Roger Dautais
Deux pétales,
Le coucher de soleil
paraît le flanc d'une montagne qui penche de ce côté de la mort,
s'agitant silencieusement,
comme l'empreinte de pas d'enfants au bout d'un long corridor
comme la cour recouverte de fleurs du printemps.
Une écaille verte de côté
est morte hier et sera morte demain.
Le coucher de soleil paraît
le regret des pétales qui fanent pour aujourd'hui.
Sévrine
Entre deux heures et cinq heures de l'après-midi
Ton entrecuisse s'ouvre.
Il pleut, la pluie mouille les pétales...
Ils s'ouvrent plus encore sans faner.
- Ce n'est pas ça l'amour.
Sévrine, ton souvenir ne te connais pas.
Sévrine, Sévrine,
te détournant lorsqu'on t'appelle
à cinq heures de l'après-midi
ton entrecuisse fane, pour trouver l'amour
Tu restes debout dans la rue après la pluie.
Ma vie animée par le désir de te revoir
est dans le brouillard et dans la boue,
est dans le ciel sombre,
est étendue au fond d'un étang,
Sévrine, m'épanouit et fanant par tes pétales
je saigne du nez quand il vente
et fermant les yeux je resalue le matin.
La nuit d'hiver.
Kim Choun-Sou
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire