La vie, comme elle va

"S'il suffisait de lire comme dans une bulle de cristal, alors, ce serait, facile.Mais il faut vite déchanter, prendre la route, sac au dos et marcher, toujours marcher pour oublier ce que l'on a déjà fait, ce que l'on va faire. Il faut attendre que la nature nous prenne et nous ouvre sa voie. C'est une progression incessante, pour de si petites choses".
Roger Dautais . Septembre 2009

Un voyage étonnant au cœur du land Art

mercredi 14 octobre 2009

La vie, comme elle va

"S'il suffisait de lire comme dans une bulle de cristal, alors, ce serait, facile.Mais il faut vite déchanter, prendre la route, sac au dos et marcher, toujours marcher pour oublier ce que l'on a déjà fait, ce que l'on va faire. Il faut attendre que la nature nous prenne et nous ouvre sa voie. C'est une progression incessante, pour de si petites choses".
Roger Dautais . Septembre 2009

Un voyage étonnant au coeur du land Art

mercredi 14 octobre 2009





aux femmes Coréennes
vivant en Europe,
à Lee L.
discrète amie de la rue Froide,
à son homme
à leurs deux enfants...
aux soeurs de l'Orient Eternel,
à tous ceux qui magnétisés par l'Orient extrême,
perdent le Nord
et le retrouvent dans
l'amour d'un femme

Roger Dautais




Deux pétales,

Le coucher de soleil
paraît le flanc d'une montagne qui penche de ce côté de la mort,
s'agitant silencieusement,
comme l'empreinte de pas d'enfants au bout d'un long corridor
comme la cour recouverte de fleurs du printemps.

Une écaille verte de côté
est morte hier et sera morte demain.
Le coucher de soleil paraît
le regret des pétales qui fanent pour aujourd'hui.

Sévrine
Entre deux heures et cinq heures de l'après-midi
Ton entrecuisse s'ouvre.
Il pleut, la pluie mouille les pétales...
Ils s'ouvrent plus encore sans faner.
- Ce n'est pas ça l'amour.

Sévrine, ton souvenir ne te connais pas.
Sévrine, Sévrine,
te détournant lorsqu'on t'appelle
à cinq heures de l'après-midi
ton entrecuisse fane, pour trouver l'amour
Tu restes debout dans la rue après la pluie.

Ma vie animée par le désir de te revoir
est dans le brouillard et dans la boue,
est dans le ciel sombre,
est étendue au fond d'un étang,
Sévrine, m'épanouit et fanant par tes pétales
je saigne du nez quand il vente
et fermant les yeux je resalue le matin.
La nuit d'hiver.


Kim Choun-Sou

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Landartiste, photographe, auteur de livres pour enfants, Roger Dautais est aussi un artiste atypique, sensible et attachant.Il a sû, dans la diversité de ses expressions, trouver une harmonie par la pratique quotidienne de cet art éphémère : le Land Art. Il dit "y puiser forces et ressources qui lui permettent, également, depuis de nombreuses années, d'intervenir auprès de personnes en grande difficulté ( Centre de détention pour longues peines et personnes âgées atteintes de la maladie d'Alzheimer) pour les aider par la médiation de l'art.