à Sylvie, Lilia, Manue
en cette nuit d'automne...
Je suis, homme libre
en cette nuit d'automne...
Je suis, homme libre
Mais les barreaux de ta prison
m'indiquent le limès
C'est le petit soir qui s'effiloche,
c'est le bout du bout,
C'est ton coeur qui saigne
la trahison des sens...
Les âmes noires vont par paquets de douze...
Aux portes des églises
les gargouilles
les gargouilles
ont la foi
en l'homme qui paye.
Roger Dautais 18 Octobre 2009
"Ne me demandez pas le sens que prend ma poésie puisqu'elle est, avant tout, perte des sens. Elle en contient donc au moins cinq, avec un petit peu du sixième, si féminin et que l'on appelle le sixième sens. Trop de misère dans le monde pour être fier de ce que nous faisons à nos enfants.
Ils crèvent de faim sur les immondices de Bogota ou dans les cages d'escalier de nos H.L.M.
Ils ont aux mains de nos petites maîtresses déboussolées par les programmes abscons et sous le stéthoscope de la femme médecin qui encore une fois, constate la carence de l'homme absent.
Je ne fais pas dans le marronnier, ni Sylvie, ni Manue, Ni Lilia.
De l'Afrique du Nord à l'Europe passe un vent de désespérance dont elles comptabilisent les enfants-graine qui pousseront, Dieu sais où et mangerons, une fois sur quatre.
La poésie n'est pas faite pour pleurer. Elle est faite pour déranger. Elle est faite de pleurs, d'amour, d'espoir,aussi. De cet espoir que vous me donnez chacune à votre façon et qui arrive à point dans notre vie, dans notre foyer. Pour cela, soyez en remerciées.
En Europe,nous recensons 78 millions de pauvres.
Roger Dautais
LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS
Pour les esthètes qui me reprochent la qualité des photos, qu'ils passent à autre chose, par exemple Paris Match, qui en matière de photos, n' est pas mal du tout.
Ma démarche est ailleurs.
Merci quand même pour vos conseils avisés.
Comme me disait mon ami Pierre Dac :
"l'homme a son avenir devant lui et chaque fois qu'il se retournera, il l'aura dans le dos".
Evitez de vous retourner sur mon passage.
Roger Dautais 18 Octobre 2009
"Ne me demandez pas le sens que prend ma poésie puisqu'elle est, avant tout, perte des sens. Elle en contient donc au moins cinq, avec un petit peu du sixième, si féminin et que l'on appelle le sixième sens. Trop de misère dans le monde pour être fier de ce que nous faisons à nos enfants.
Ils crèvent de faim sur les immondices de Bogota ou dans les cages d'escalier de nos H.L.M.
Ils ont aux mains de nos petites maîtresses déboussolées par les programmes abscons et sous le stéthoscope de la femme médecin qui encore une fois, constate la carence de l'homme absent.
Je ne fais pas dans le marronnier, ni Sylvie, ni Manue, Ni Lilia.
De l'Afrique du Nord à l'Europe passe un vent de désespérance dont elles comptabilisent les enfants-graine qui pousseront, Dieu sais où et mangerons, une fois sur quatre.
La poésie n'est pas faite pour pleurer. Elle est faite pour déranger. Elle est faite de pleurs, d'amour, d'espoir,aussi. De cet espoir que vous me donnez chacune à votre façon et qui arrive à point dans notre vie, dans notre foyer. Pour cela, soyez en remerciées.
En Europe,nous recensons 78 millions de pauvres.
Roger Dautais
LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS
Pour les esthètes qui me reprochent la qualité des photos, qu'ils passent à autre chose, par exemple Paris Match, qui en matière de photos, n' est pas mal du tout.
Ma démarche est ailleurs.
Merci quand même pour vos conseils avisés.
Comme me disait mon ami Pierre Dac :
"l'homme a son avenir devant lui et chaque fois qu'il se retournera, il l'aura dans le dos".
Evitez de vous retourner sur mon passage.
Elles en ont de la chance Manue, Lilia et Sylvie, d'être au diapason poétique avec toi!
RépondreSupprimerBelle journée chez les humains qui ont un cœur!
Oui, c'est vrai, et moi, j'ai la chance de les connaître.
RépondreSupprimerCe sont des êtres sincères, auprès de qui s'arrêter pour écrire, fait partie de mes petits bonheurs indispensables.
Roger