aux aveugles...
A la question :
- qui êtes-vous?
je voudrais répondre :
- je suis un être, un être humain.
Je voudrais que ma réponse me rende " semblable", m'intègre au monde, m'identifie, sans rien ajouter.
Être emporté par la vague, jusqu' à l'autre rive.
Tourner une dernière spirale pour rejoindre le tourbillon cosmique. Prendre le soleil pour témoin. Dire au monde que j'existe, semblable aux autres êtres.
Mais est-ce encore possible, en ces temps de contrôles permanents ?
Où sont les frontières de l'art, les barbelés protecteurs de privilèges, que je les efface.
Il faudrait inventer une parole, un geste, une attitude, pour sauver ce qui reste.
Il faudrait, simplifier le monde.
Il faudrait, aimer mieux.
Vous me rêvez, oiseau muet, je ne suis qu' un rossignol.
Roger Dautais dit " an eostig "
Le land art, bien sûr, mais sans oublier de regarder notre monde tel qu' il est
La vie, comme elle va
"S'il suffisait de lire comme dans une bulle de cristal, alors, ce serait, facile.Mais il faut vite déchanter, prendre la route, sac au dos et marcher, toujours marcher pour oublier ce que l'on a déjà fait, ce que l'on va faire. Il faut attendre que la nature nous prenne et nous ouvre sa voie. C'est une progression incessante, pour de si petites choses".
Roger Dautais . Septembre 2009
Roger Dautais . Septembre 2009
Un voyage étonnant au cœur du land Art
samedi 12 septembre 2009
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Qui êtes-vous ?
- LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS
- Landartiste, photographe, auteur de livres pour enfants, Roger Dautais est aussi un artiste atypique, sensible et attachant.Il a sû, dans la diversité de ses expressions, trouver une harmonie par la pratique quotidienne de cet art éphémère : le Land Art. Il dit "y puiser forces et ressources qui lui permettent, également, depuis de nombreuses années, d'intervenir auprès de personnes en grande difficulté ( Centre de détention pour longues peines et personnes âgées atteintes de la maladie d'Alzheimer) pour les aider par la médiation de l'art.
"an eostig" assurément.
RépondreSupprimerVos mots ici sont musique et chant, guidés par l'amour à n'en pas douter.
L'amour en grand, sans limites, sans fausses pudeurs. N'exister qu'à travers lui et chanter au soleil, à la mer, aux étoiles, nos battements de coeur. Alors seulement le monde changera.
Parfois le doute pourtant s'insinue largement ... c'est alors que le rêve nous prend la main.
Vous l'ais-je déjà dit ? Ici je suis bien ...
Vous avez le droit de le redire, Fanzesca.
RépondreSupprimerAu plaisir de vous lire à nouveau.
Roger
Oui, musique et chant sur un fond terriblement humain
RépondreSupprimerpourquoi terriblement ...
probablement parce que le goût de l'humain a tourné et que nos corps, nos yeux ont beaucoup perdu de cet éclat qui nous fait fondre devant un soleil qui se lève,
une dent qui perce,
une main qui se tend,
un sénior qui attend ,
une oreille amie,
un regard compatible et des aspirations saines dépourvues d'ambiguïté.....
LES écrits de Roger me ramène à tout cela dans une simplicité rare et un grand talent...
C'était il y a 20 ans, le 12. Le soleil de septembre était doux dans le brouillard translucide.
RépondreSupprimerC'était il y a 20 ans, deux soleils sont arrivés dans ma vie, deux soleils comme sur votre photo, le soleil du ciel et le soleil que vous avez posé en écho sur le sable.
La photo est belle. L'oeuvre aussi.